URBAN . LEGEND
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-50%
Le deal à ne pas rater :
-50% Baskets Nike Air Huarache Runner
69.99 € 139.99 €
Voir le deal
Le deal à ne pas rater :
Réassort du coffret Pokémon 151 Électhor-ex : où l’acheter ?
Voir le deal

 

 Revenge is a dish best served cold… Or hot… [Lust] {fini

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
Alyah G. Woods
Souveraine de la tyrannie Nuteléenne
Alyah G. Woods


Nombre de messages : 525
Age : 30
PSEUDONYME : Johanna - Ancienne Orphée Camée <3
PLAYLIST : Stripper - The Soho Dolls
MOOD : Tired...
Date d'inscription : 12/05/2009

{ Catch The Myths }
{ AGE: 21 ans
{ AFFINTÉS:

Revenge is a dish best served cold… Or hot… [Lust] {fini Empty
MessageSujet: Revenge is a dish best served cold… Or hot… [Lust] {fini   Revenge is a dish best served cold… Or hot… [Lust] {fini Icon_minitimeMer 2 Sep 2009 - 10:46


Revenge is a dish best served
cold...Or Hot…



Revenge is a dish best served cold… Or hot… [Lust] {fini Img-094017riep3 & Revenge is a dish best served cold… Or hot… [Lust] {fini Img-094308zh6v0
Lust Holloway ft Alyah G. Woods .......



    Alyah - Comment t’as pu me cacher un truc pareil... souffla Alyah, choquée, en se prenant la tête dans les mains pendant qu’une larme coulait sur sa joue pâle.
    Jazzi - T’énerve pas Alyah... Je... Tu devrais t’asseoir et te calmer... commença la blonde, dans le même état que son amie, si ce n’est qu’en plus, le manque qui faisait vibrer son corps la rendait effrayante.
    Alyah - Je n’ai aucun conseil à recevoir d’une épave qui à besoin de se détruire pour mieux se sentir vivre c’est clair ? cracha t-elle avec froideur et dureté.

    Aussitôt après les avoir prononcés, la brune regretta amèrement ses mots, mais elle n’eut pas le cœur à s’excuser par la suite, trop blessée par les secrets que la blonde avait entretenu sans lui en faire part, ce qui, d’après elle, aurait été la moindre des choses. Elle était prête à encaisser beaucoup de chose, et il était rare de la voir faire des histoires pour un rien, elle ne faisait pas partie de ces filles qui faisaient une montagne de la plus infime broutille. Elle jugeait cet affront comme particulièrement vicieux. Elle vivait ce mensonge comme une trahison de la part de celle qui était sensé être sa confidente, son amie intime, celle qui se devait d’être toujours là. Le pire, c’est qu’il n’y avait aucune raison. Ce n’était pas un grand secret, ou en tout cas, rien qui aurait pu lui porter préjudice, peut être Jazzi avait tout simplement pensé que sa meilleure amie n’était pas digne d’être mise au parfum. Peut être qu’elle se foutait bien de savoir si ça la chagrinerai, si elle se sentirait brisée ou non, peut être que tous ces mots n’avaient été que des promesses en l’air, des phrases dites comme ça, sans y croire vraiment. Après tout, jamais elles ne parlaient de cette amitié si spéciale qui les unissait. Enfin... Non. Ce n’était même plus de l’amitié, c’était quelque chose de tellement plus profond, tellement plus grand, juste... Plus beau. Mais aussi plus vil, plus dévastateur que n’importe qu’elle autre relation vide et sans fondements. Peut être que c’était pour ça qu’elle se sentait bafouée à ce point là. Parce que cette petite blonde recroquevillée dans le coin de la pièce était plus importante à ses yeux que tout l’or du monde, et qu’au fond, elle avait espéré que ce sentiment était réciproque. Elle laissa échapper un sanglot en pensant qu’elle avait vécu tout se temps bercer par des illusions digne d’une adolescente face à son premier amour, comment avait-elle pu croire à ses conneries, elle qui pourtant était si terre à terre, si réfléchie. Il avait suffit d’un regard de la part de Jazzi pour lui faire baisser sa garde. Elle s’était laissée prendre au jeu, s’était investie à merveille. Etait-elle la seule à en ressortir blessée ? A ressentir cette sensation de vide au creux du ventre, avec la sensation de s’être délesté de la partie la plus importante d’elle-même...

    De rage ou de chagrin, elle n’en était pas sure, elle abattit son poing sur le meuble près de la porte, et une vive douleur la saisit au poignet. Il ne manquait plus qu’elle se soit blessée en frappant tiens. Elle avait véritablement tout gagné aujourd’hui. Ou plutôt tout perdu. Honteuse et vexé de s’être faite mené par le bout du nez, elle essuya ses larmes d’un revers de la manche. Non, Jazzi ne méritait toute cette tristesse. Elle ne méritait rien, si ce n’est cet état dans lequel elle se trouvait. Elle ne bougeait plus, son corps était secoué par les tremblements, elle semblait sur le point de faire une crise d’épilepsie. Elle était tellement pathétique comme ça. Alyah n’arrivait même plus à lui en vouloir. Elle lui lança un regard vide de toutes émotions, et ce fut encore pire que si elle l’avait regardé avec colère. Jazzi l’avait bien comprit, preuve qu’elle ne la connaissait pas si mal finalement. Elle se releva d’un bond et enlaça étroitement Alyah, la bloquant contre son corps frêle. La brune tenta de s’en détacher mais elle n’y parvint pas. La blonde avait noué ses mains autour de sa nuque et l’empêchait de fuir. Elle s’excusait, encore et encore, d’une voix si faible qu’Alyah devait se concentrer dessus pour l’entendre. Mais elle ne voulait pas de ses excuses. Elle ne voulait pas avoir affaire à elle. Malgré elle, elle rendit son étreinte à Jazzi, parce qu’elle savait parfaitement qu’elle ne pourrait vivre tout en sachant qu’elle l’avait lâchement abandonné derrière elle. Elle la serra si fort que ses ongles se plantèrent dans sa chair. Elle sentait ceux de sa toxicomane entailler la chair fine de ses épaules. Elle se remit à pleurer. De douleur. Mais pas physique, une douleur bien plus aiguë, psychologique. Elles se déchiraient si bien, à croire qu’elles n’étaient bonnes qu’à ça, se détruirent l’une l’autre. Elles avaient besoin de cette violence sans doute. C’était tellement plus facile de s’exprimer ainsi. Se lacérer mutuellement la peau, c’est une belle preuve d’amitié vous ne croyez pas ? Non. Moi non plus d’ailleurs. Mais cela semblait pour elles si évident... Pourtant, Alyah n’en voulait pas. Pas maintenant en tout cas. Car elle la détestait, et lui faire mal était pour elle la plus véridique déclaration de passion. Elle laissa donc ses bras retomber le long de son corps. Jazzi resserra son étreinte, sentant qu’elle était en train de la perdre, meurtrissant sa chair de plus en plus violemment. Elle sentit un peu de sang couler le long de son dos, allant s’évanouir dans le tissu blanc qui lui servait de haut. Puis, en signe de reddition, la blonde la relâcha, les yeux rivés sur le sol. Dépitée. Alyah en eu mal au cœur de la voir dans un tel état, et pourtant, elle ne pu s’empêcher d’en remettre une couche, pour l’abattre une bonne fois pour toute.

    Alyah - Ça m’aura au moins servit à une chose d’être « amie » avec toi, je sais que jamais je ne retomberais dans la drogue et toutes ces conneries... J’aurais... Trop peur de te ressembler... murmura t-elle d’une voix basse sans aucune pitié à celle qu’elle considérait pourtant comme sa moitié, son âme complémentaire.

    Elle regarda, dépitée, Jazzi se laissé tomber mollement par terre, la tête callée entre les genoux, et éprouva la soudaine envie de la prendre dans ses bras pour la réconforter, elle qui paraissait si fragile en cet instant. La phrase qu’elle venait de prononcer lui avait écorché la bouche, puisque qu’évidemment, elle n’en pensait pas le moindre mot, ç’aurait été ridicule. Pourquoi ? Parce que les deux filles se ressemblaient déjà presque en tout point. Incapable de soutenir plus la vision de Jazzi, et elle se retourna et sortit de la chambre. Elle claqua la porte. Derrière cette apparente compassion pour son amie se cachait une colère noire, bien réelle. Elle n’arrivait toujours pas à encaisser, et un désir de vengeance s’empara subitement d’elle. Elle désirait à tout prix la faire souffrir autant qu’elle avait souffert. Restait encore à trouver comment. Elle marcha à travers les couloirs et sortit enfin de cet enfer. Le vent sur son visage lui fit le plus grand bien, effaçant peu à peu toutes traces de larmes sur son beau visage. Soudain, la solution lui apparut, comme une unique évidence. Elle tenait en main le seul moyen de blesser Jazzi comme elle l’avait blessé. Un sourire radieux illumina son visage et elle prit d’un pas décidé le chemin pour rentrer chez elle. Elle retira son tee-shirt taché de sang et le balança dans le bac à linge sale avec son jean. Elle fila en vitesse prend une douche pour se laver corps et cheveux : elle se devait d’être au top de sa forme, aussi bien mentale que physique. Le plan machiavélique qu’elle allait tenter de mettre en œuvre l’exigeait. Elle se sécha les cheveux et se les coiffa avec soin, elle prenait rarement le temps de s’attarder devant la glace pour se faire belle, mais le résultat en valait toujours la peine. Elle enfila des sous-vêtements de dentelles noires choisis tout spécialement pour l’occasion et par-dessus, une robe noire simple mais classe. Elle tenait grâce à l’attache d’un nœud discret au niveau de la nuque. Une robe pratique, facile à enlever, facile à remettre, jolie, s’arrêtant mi-cuisse, histoire de n’en dévoiler ni trop, ni trop peu. Des escarpins noirs en nubuck avec de haut talon constituait la touche finale de son accoutrement qui laissait présager qu’elle sortait ce soir ou qu’elle avait un rendez-vous important. Elle retourna jusque la salle de bain, le bruit de ses talons claquant en cadence sur le carrelage. Un léger trait de crayon noir sous les yeux, une touche de mascara, un collier de perle jeté à la va vite autour de son cou. Elle était fin prête. Elle s’inspecta dans le miroir et du reconnaître que l’effort en valait la peine. Elle attrapa son sac à main et sortit d’un pas pressé de son appartement. Vous l’aurez surement deviné, la jolie jeune femme ainsi vêtue se rendait chez Lust, le petit ami de Jazzi, et une chance pour elle, ils habitaient le même quartier, elle n’aurait pas beaucoup de chemin à faire. Elle savait que sa blonde de meilleure amie ne tenait pas beaucoup à Lust, qu’il n’y avait pas forcément de réels sentiments derrière, mais son but n’était pas en soit de lui piquer son homme. Qu’est-ce qu’elle cherchait ? Elle savait que Jazzi ne supporterait pas qu’elle aille coucher avec lui, simplement par principe, parce qu’une meilleure amie en générale, ça s’abstient de faire se genre de chose, surtout avec la volonté de blesser l’autre. C’est donc sur de son coup qu’elle frappa doucement à la porte de Lust, adoptant ensuite une posture qui se voulait naturelle et un sourire de circonstance.


Dernière édition par Alyah G. Woods le Lun 21 Sep 2009 - 22:35, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Lust Holloway
    FMLYHM • I bought a gun and chose drugs instead

Lust Holloway


Nombre de messages : 593
Age : 35
PSEUDONYME : *
PLAYLIST : my chemical romance - demolition lovers
MOOD : get easily angry
Date d'inscription : 06/06/2009

{ Catch The Myths }
{ AGE: 20 ans
{ AFFINTÉS:

Revenge is a dish best served cold… Or hot… [Lust] {fini Empty
MessageSujet: Re: Revenge is a dish best served cold… Or hot… [Lust] {fini   Revenge is a dish best served cold… Or hot… [Lust] {fini Icon_minitimeVen 4 Sep 2009 - 1:48

    Infidèle pour infidèle, le diable s'était immiscé dans leur couple en proférant des tromperies en tout genre entre les deux amants qui n'en étaient plus vraiment. Mis à part les draps qu'ils pouvaient froisser, ou les lieux excentriques où ils pouvaient s'adonner à leurs passions lubriques, il ne semblait demeurer plus rien sinon un attachement profond et unique qu'ils n'avouaient pas et qu'ils ne pensaient même pas réels. Pourtant le jeune héritier s'était attaché à la belle blonde aux longues jambes, fait rare et unique qui ne faisait que concrétiser finalement ce lien à la fois fort, instable et ambigu que possédaient Jazzi et Lust. Pour la première fois de sa vie sans doute, il sentait que quelqu'un faisait partie de sa vie, une vie certes nébuleuse ayant la noirceur des réseaux mafieux et le parfum aigre des joints roulés au cannabis ou embrumée d'une odeur d'alcool et de senteurs orgiaques épicées, mais tout de même cela s'appelait un mal pour un bien. Sans doute était-ce le fait que l'un et l'autre étaient propices à l'auto-mutilation qui rendait leur idylle aussi bancale : ensemble ils se sentaient vivants, mais ensemble, ils se détruisaient. Qu'en était-il alors lorsqu'elle était loin de lui ? Rien. Il n'y pensait pas, pas plus qu'elle ne devait penser à lui en vérité, et son égocentrisme légendaire le poussait à avoir les pensées ailleurs : ses dernières transactions, son prochain voyage d'affaires à Londres concernant cette banque prestigieuse qu'il devait hérité, les jolies jeunes filles se réveillant chez lui ou dans d'autres lieux inconnus les lendemains de fêtes. Il y avait son monde orgiaque, il y avait les belles choses : voiture, argent, filles, pouvoir, puis autour de ce centre gravitationnel instable, il y avait elles : Hazel et Jazzi. Les deux créatures les plus délicieusement suicidaires que le monde n'avait jamais porté, lasses de ce fatalisme, se sentant vivre seulement écorchées, heureuses seulement une fois en cage à la porte entrouverte. Mais il y avait un point non négligeable à cette affaire ; Lust avait conscience des sentiments que la belle Hazel avait à son encontre, le confortant dans son humanité, comprenant qu'ils étaient faits pour souffrir ensemble, dans le plus bel apparât qu'il se devait être. Ils étaient glorieux et magnifiques dans leur vie de débauchée qui ne leur laisserait plus que neuf ans à vivre ; Holloway avait toujours rêvé de rendre le dernier souffle la veille de ses trente ans. D'un décès suite à une course de voiture, lors de son apogée glorieuse, jeune, plein de charme et encore assez plein de fougue pour se permettre autant de parties lubriques à plusieurs que de se rouler des joints d'air pur ou d'exalter face à une trainée de poudre derrière un paravent d'un bar de luxe voire même crasseux. Et l'on prononcerait à son encontre comme éloge funèbre : Lust Holloway, celui qui avait voulu mourir jeune et au sommet de sa gloire. Fun, pétillant comme une coupe de champagne, trash et sans prise de tête. En vérité Holloway n'avait aucun tabou, Hazel non plus. Quant à Jazzi néanmoins, leur relation houleuse était à ce point fatigante qu'ils étaient venus à se demander si des sentiments étaient là, si une once d'affection était présente... Et pourtant ils demeuraient ensemble, sans vraiment savoir pourquoi. De fêtes en fêtes néanmoins, le lubrique héritier ne se gênait guère pour venir flirter avec de ravissantes créatures, et ce fut lors d'une soirée de ce cru qu'il la rencontra : Alyah Woods, jolie brunette aux jambes délicieuses et aux courbes parfaites. Plus qu'une lubie ou une envie, c'était un fait fondé et incontestable ; il l'avait voulue sitôt qu'il l'avait vue entrer dans la pièce ce soir là. Les choses néanmoins ne s'étaient guère passées comme prévues, Lust avait semblé oublier que sur cette terre il subsistait encore des demoiselles refusant de tromper leur conjoint ou de s'abandonner à un jeune homme déjà en couple...

    Ce jour-ci le jeune héritier avait reçu une mauvaise nouvelle, trônant péniblement sur son cellulaire lui affichant le message du jour ; Jazzi avait bel et bien été dormir chez son ancien meilleur ami et actuel rival incontesté. Holloway avait ainsi joué de ses relations pour confirmer les doutes qu'on lui avaient insufflés, et c'est ainsi qu'il put savoir que son actuelle petite amie le trompait bel et bien, et pas avec n'importe qui néanmoins. Effaçant le message d'une moue méprisante voire dégoutée, l'héritier regagna avec prestance le salon de son loft bien trop grand. Il portait sur lui ces effluves de parfums enivrants, un regard assuré et à la fois sensuel, dégageant une force intimidante et envoûtante à la fois, tout n'était plus que paradoxe derrière ce jeune homme portant sur lui presque le monde des affaires boursières sans qu'il ne s'en trouve affolé. En un sens on pouvait dire d'Holloway qu'il avait beaucoup de flegme assuré pour ainsi demeurer plein d'une allure charismatique et imperfectible ; d'aucuns auraient déjà largement paniqué ou sombré face à la pensée de devoir bientôt tenir cet empire monstre d'une seule main. Loin d'être de l'insouciance, c'était sans doute de l'excès d'assurance, mais il n'en demeurait pas moins que l'on ne pouvait nier son audace admirable. Le regard durci, sombre et froid, maugréant ce maudit message sans rien laisser paraître sur son visage parfait mais impassible, Lust s'avança vers le mini-bar afin de se servir un furtini bien corsé. Rien de tel qu'un mélange champagne-vodka à dix heures du matin pour écarter les mauvaises idées et balayer le poids de ses responsabilité d'un simple verre d'alcool. Sombres habitudes qui bientôt auraient malheureusement une répercussion sur la vie de l'héritier désabusé. La journée était encore passée à une vitesse ahurissante ; le propre du riche c'est qu'il a toujours des occupations, car toutes les portes lui sont ouvertes, mais il n'a même pas à en posséder la clé que tout devient alors trop facile et nettement moins amusant : il se distrait avec frénésie et s'ennuie fatalement à la fois, dans une complexité grandiose. Entre passages rapides à la banque, coups de téléphone donnés à la va vite, détour par la boîte de strip tease potentiel ou encore entrevue avec des amis ou amantes, Lust devait avouer que c'était à peine s'il s'était véritablement souvenu du déroulement de sa journée ; il vivait dans un monde embrumé de nuages hallucinogènes, incapable de vraiment faire d'attaches avec le monde réel. De toutes évidences, il était impossible pour lui de vraiment vivre sur la même planète que ses camarades, il suffisait de voir sa destinée. Bien loin de s'y apitoyer cependant, bien au contraire, le jeune Holloway regagna son loft en soirée pour un passage éclair, le temps de boire un verre de son fameux et désiré martini avant de repartir pour une de ces fêtes orgiaques estudiantines. Ce fut sans compter un coup distinct frappant à la porte qui le sortit de sa tranquillité éphémère, laissant le jeune homme élégamment vêtu d'un costume bleu sombre venir ouvrir cette dernière. La silhouette apparaissant sur le seuil l'étonna un instant, mais ce fut néanmoins avec un sourire narquois qu'il accueillit Alyah, un verre à la main. Lust l'avisa alors brièvement remarquant la tenue élégante mais sombre mettant en valeur la beauté de la demoiselle qui portait toutefois que peu de couleurs sur elle. Laissant néanmoins cette dernière sur le seuil, il laissa sa voix suave et basse s'échapper de ses lèvres et qui fit office de bonjour.

    LUST - « L'enterrement de Harry Hetford, c'était hier. »

    Un peu d'humour noir pour lui faire comprendre que son arrivée était des plus étranges, en un sens Lust savait dores et déjà que si Alyah était ici ce n'était que pour un service, surtout au vu de son charmant mais douteux sourire qu'elle affichait alors. Paix à l'âme de Harry Hetford néanmoins, décédé la veille à cause disait-on de ce fameux tueur, à l'âge de vingt-huit ans. Le pauvre n'avait même pas atteint les vingt-neuf, tout le monde ne pouvait pas s'appeler Holloway et choisir le jour de sa gloire éteinte. Ironie, quand tu nous tiens.

Revenir en haut Aller en bas
Alyah G. Woods
Souveraine de la tyrannie Nuteléenne
Alyah G. Woods


Nombre de messages : 525
Age : 30
PSEUDONYME : Johanna - Ancienne Orphée Camée <3
PLAYLIST : Stripper - The Soho Dolls
MOOD : Tired...
Date d'inscription : 12/05/2009

{ Catch The Myths }
{ AGE: 21 ans
{ AFFINTÉS:

Revenge is a dish best served cold… Or hot… [Lust] {fini Empty
MessageSujet: Re: Revenge is a dish best served cold… Or hot… [Lust] {fini   Revenge is a dish best served cold… Or hot… [Lust] {fini Icon_minitimeVen 4 Sep 2009 - 19:21

    Les raisons qui l’avaient poussé à venir se traîner jusqu’à la porte de Lust n’étaient pas clairs dans la tête de la jeune brune, qui, comme à son habitude, après un tel choc, était vraiment déboussolée. Elle ne cessait de repenser à l’épisode qui avait précédé celui-ci. Elle ne comprenait pas la réaction de Jazzi. Pourquoi ne lui avait-elle pas avoué ça plus tôt ? Pourquoi avait-il fallut qu’elle le découvre de cette manière ? Elle aurait tant aimé se réjouir avec elle, passé du temps à parler d’eux, de cette chose qu’Alyah avait du mal à concevoir, surtout en ce moment : L’amour. Elle avait égoïstement gardé son bonheur pour elle, refusant de le partager avec celle qui était pourtant sensé être sa meilleure amie. Elle ne comprenait pas non plus sa propre réaction. Elle avait littéralement disjonctée, sans raison valable, sans raison apparente. Elle n’expliquait pas le fait qu’elle est été aussi touchée par une chose pourtant si anodine. Elle lui avait parlé si durement, si méchamment, elle ne savait même où elle avait puisé la force d’agir de la sorte, de l’enfoncer à ce point. Mais elle était là pour ça non ? La détruire, lui maintenir la tête sous l’eau jusqu’à ce qu’elle n’ai même plus la force de se débattre pour mieux la réconforter après, ou alors pour mieux la rejeter, encore une fois. Elles n’étaient bonnes qu’à ça de toute manière. Jamais elles n’entretiendraient une relation normale, saine, et de toute façon elles n’en avaient pas la moindre envie. C’était leur façon respective de se montrer leur affection. Car oui, Jazzi ne se laissait pas bêtement faire, c’était toujours à charge de revanche. Elles s’étudiaient, pour mieux trouver la faille, la minuscule entrée chez l’autre qui permettrait de mieux la détruire de l’intérieur, sans aucune possibilité de repli pour cette dernière. Elles finissaient pourtant par se réconcilier, car il s’agissait là de disputes qui n’en étaient pas, où bien alors seulement en apparence. Pourtant, là, debout devant cette grande porte, le vice à porter de main, et pour la première fois de sa vie, Alyah se demanda si elle arriverait à la pardonner un jour. Combien de temps mettrait-elle avant d’avoir de nouveau envie de la serrer dans ses bras, de l’aider à se relever et de marcher avec elle au gré des rues et des avenues ? Elle préférait ne pas y penser. Plus elle pensait à elle, et plus elle avait envie de faire demi-tour et de courir la prendre dans ses bras. Elle secoua doucement la tête, comme pour essayer de la chasser une bonne fois pour toute de son esprit torturée. Rien n’y faisait, elle restait fermement agrippée à son cerveau, refusant de la laisser en paix. Elle allait partir lorsque la porte s’ouvrit enfin, laissant apparaître Lust. La simple vue de son visage et de son corps la retinrent, évinçant Jazzi en l’espace de quelques secondes. Il la gratifia d’un sourire hautain, comme à son habitude, mais elle avait apprit à ne pas y prêter trop attention, cela faisait en quelque sorte partie de son charme.

    Lust - L'enterrement de Harry Hetford, c'était hier.

    Malgré elle, un sourire amusé vint se dessiner sur ses lèvres charnues. Elle le retrouvait finalement comme le soir où elle l’avait quitté. Il n’avait rien perdu de sa prestance, et encore moins de son éloquence. Il avait eu l’air surpris de la découvrir au pas de sa porte mais c’était vite repris et adoptait un air détaché, sur de lui, presque présomptueux. En somme, l’air qu’il affichait tous les jours. A vrai dire, alors que certain prenait ceci pour un défaut, une marque de dédain, c’était avant tout cette assurance qui avait plût à la jeune brunette la première fois qu’elle l’avait vu, avant même de venir lui adresser la parole. Il avait beau se comporter comme un salaud de première, cela ne ternissait jamais –ou presque, son image. D’ailleurs, elle se demandait ce que faisait Jazzi avec un homme comme lui, comme elle avait pu lui accorder aussi aveuglement sa confiance. Peut être qu’elle s’en doutait après tout. Finalement, c’était même sur ! La blonde avait un goût tellement prononcé pour la souffrance qu’elle devait se complaire à le voir la détruire et la manipuler comme si elle n’était qu’une vulgaire chose, une simple poupée de plus. Enfin, après tout, entre ces mains c’est ce qu’elle était, la pauvre fille, un trophée de plus à sa collection, un accessoire. Son titre de petit ami lui donnait le droit de coucher avec elle de manière répétitive sans avoir à se justifier, mais aussi peut être à redorer son image quelque peu ternie par ses multiples aventures. Mais peut être aussi qu’elle se trompait et qu’elle jugeait Lust sans le connaître vraiment, ce qui était, en soit, une mauvaise chose. Elle même n’était pas forcément mieux ! Il est vrai qu’aller coucher consciemment avec le petit ami de sa meilleure amie n’était pas très bien vu, et ce servir de personnes comme instruments de vengeance non plus. Mais elle ne pouvait se résoudre à accepter sans broncher cette trahison, il fallait qu’elle lui fasse payer, et pour cela, elle était prête à tout. La fin justifiait les moyens. Et puis, si elle blessait Jazzi, elle se blesserait également, elle ferait donc d’une pierre deux coups, ce qui était plutôt bienvenu. D’enterrement parlait-il. Alyah n’en avait pas entendu parler, avec tous les morts qu’il y avait en ce moment, elle avait arrêté de s’intéresser à chaque cas particuliers, il y en avait tant chaque jour. A ce rythme là, la petite population de Greenville serait bientôt décimée. Elle savait très bien que cela n’avait rien avoir avec un simple psychopathe. La chose qui provoquait ça était bien plus dangereuse. Oui chose, car l’horreur dans ce cas n’avait rien d’humain. Et le pire dans tout ça, c’était l’attitude borné des habitants qui refusaient de voir la vérité en face. Mais tant pis, le jour où ils se retrouveraient à leur tour devant le fait accompli, ils seraient bien obligé de l’admettre, mais alors il serait trop tard. Beaucoup trop tard. Elle ne connaissait même pas ce Harry Hetford, et, paix à son âme, il allait pourtant lui servir de faux alibi, elle irait peut être même posé une petite fleur sur sa tombe pour le remercier de s’être rendu utile tout en étant pourtant déjà six pieds sous terre. C'était de l'ironie bien entendu... Il se moquait de son accoutrement pour le moins sombre. Il est vrai qu’elle n’avait pas fait dans la gaieté ! Mais peut importe, le noir, c’était l’élégance et la sobriété, et elle n’avait de toute manière pas eu le temps de choisir véritablement sa tenue. Il pouvait bien penser ce qu’il voulait. Loin de s’en formaliser, elle se contenta de lui répondre sur le même ton.

    Alyah - Ne vois-tu pas que je porte son deuil ? Et je cherchais justement une épaule pour pleurer, me prêterais-tu la tienne le temps d’une soirée si je promet d’en prendre soin ? lui demanda t-elle en adoptant une moue confuse et attristée.

    Elle ne savait où elle s’aventurait, et à vrai dire, elle préférait ne pas le savoir. Elle ne savait pas non ce qui la poussait à agir comme ça. La colère ? Non, elle avait largement eu le temps de retomber depuis l’annonce du mensonge de sa meilleure amie. La peine ? Elle n’en était à ce point. Alors, peut être l’envie tout simplement. Ou le simple besoin d’écraser, de faire du mal aux autres. C’était sûrement un mélange des deux. Un cocktail de vice bouillonnait dans ses veines, et le pire dans tout ça, c’est qu’elle s’en rendait compte mais refusait de l’admettre. Elle le désirait, elle ne pouvait pas le nier, la seule barrière qui les séparait venait de s’envoler. Elle avait refusé de s’envoyer en l’air avec un homme déjà casé, elle avait bridé ses envies dans le simple but de ne pas blesser inutilement une femme qui l’attendait, persuadée qu’il l’aimait. Elle avait été récompensée. Jazzi l’avait poignardé dans le dos, alors il était hors de question qu’elle se sacrifie de nouveau pour elle. Elle était partagé entre son désir de vengeance et son attirance physique inexorable pour le jeune homme, le tout mélangé, formait un mélange explosif, et il était fort possible qu’il ne soit pas déçu de sa visite innatendue.

    Alyah – Si tu commençais par me laisser entrer, qu’en dis-tu ? Je suppose que les quelques verres que tu as déjà bu ne t’ont pas fait oublier les règles fondamentales de politesse, je me trompe ? lui demanda t-elle en s'avançant légèrement, se trouvant bientôt à quelques centimètres à peine de lui.
Revenir en haut Aller en bas
Lust Holloway
    FMLYHM • I bought a gun and chose drugs instead

Lust Holloway


Nombre de messages : 593
Age : 35
PSEUDONYME : *
PLAYLIST : my chemical romance - demolition lovers
MOOD : get easily angry
Date d'inscription : 06/06/2009

{ Catch The Myths }
{ AGE: 20 ans
{ AFFINTÉS:

Revenge is a dish best served cold… Or hot… [Lust] {fini Empty
MessageSujet: Re: Revenge is a dish best served cold… Or hot… [Lust] {fini   Revenge is a dish best served cold… Or hot… [Lust] {fini Icon_minitimeSam 5 Sep 2009 - 23:42

    Avisant la demoiselle d'un air inquisiteur sans quitter son éternel air assuré et arrogant, il la dévisageait sans jamais nier qu'elle avait pour elle une beauté unique et transcendante, qui n'avait plus rien à voir avec ces autres pimbêches superficielles qu'il cotôyait trop souvent, mais qui au contraire dépeignait cette même prestance qu'il avait hérité. Néanmoins le jeune héritier avait beau être habitué aux attitudes lubriques et se laisser aller aux relations faciles d'une nuit, il ne demeurait pas dupe et n'ignorait pas que la demoiselle était présente pour une raison particulière, restait encore à découvrir laquelle. Aussi Lust ne se contenta pas de lui lancer une brève réplique cinglante et amusée sur sa tenue qui par ailleurs lui allait à ravir, mais il était même prêt à refermer la porte au nez de la jolie brune opportuniste qui au vu de sa réaction qu'il avait jugée excessive envers lui lors de la dernière soirée où tous deux avaient failli aller bien plus loin que quelques baisers langoureux échangés, s'aventurait chez lui certainement pour autre chose qu'une simple revendication. Le verre toujours à la main, l'héritier l'écoutait parler sans jamais perdre sa droiture, la mine trop assurée, le regard ambré hautain, cet air britannique imbu de lui même trop présent mais qui néanmoins ne gâchait en rien son charisme écrasant. Au fond de lui finalement, voulait-il vraiment savoir ce qui poussait la demoiselle à venir le rejoindre, était-ce un service qui demandait argent ou réseau relationnel, ou bien était-ce une raison qu'il était pour autant incapable de saisir, ne pouvant être dans la tête de la jolie brune distinguée qu'il avait tant désiré cette nuit-là et qui aujourd'hui n'était plus qu'une jeune fille parmi tant d'autres sans qu'il ne ressente plus d'envie lubrique suite à la façon dont s'était finie leur dernière entrevue... Les deux jeunes gens auraient pu néanmoins aller bien loin, lovés dans ce jacuzzi occupé que par eux seuls, prêts à franchir le pas pour se laisser aller dans les bras l'un de l'autre, poussés par une envie enflammée qui ne cessait de s'accroître au fil de leurs baisers passionnés échangés et de leurs caresses frémissantes et audacieuses. Jusqu'à ce que la belle et délicate brunette n'apprenne par un concours de circonstance que l'homme avec lequel elle allait pour passer le pas était casé, que ce dernier avait visiblement omis de lui en parler délibérément, pensant qu'après tout pour une nuit, la demoiselle n'allait tout de même pas se formaliser pour si peu. Et elle était là, face à lui, surpris de la voir sur le seuil de sa porte, si élégamment habillée, parfumée avec légèreté, portant en apparât cette beauté qui lui allait si bien mais qui ne se ferait pas piège pour l'héritier dont la fierté était trop forte pour qu'il ne la laisse s'en tirer à si bon compte. Prêt donc à refermer la porte, la voix cristalline et harmonieuse de la jeune Alyah portant sur ses lèvres désirables un sourire mutin, empêcha son geste comme Lust reporta son attention sur cette dernière.

    Alyah - Ne vois-tu pas que je porte son deuil ? Et je cherchais justement une épaule pour pleurer, me prêterais-tu la tienne le temps d’une soirée si je promet d’en prendre soin ?

    Le jeune homme se fit alors silencieux, sans rendre un sourire à celui si délicieux que lui offrit Alyah, jouant d'une moue faussement peinée alors qu'elle soutenait le regard ambré de Lust qui ne la lâchait plus. Il était pour le moins évident que la belle brune venait chercher bien plus que du soit disant réconfort ; après tout ils n'étaient ni amis, ni même amants, encore moins de simples connaissances, et Lust avait encore en souvenir la coupe de champagne renversée sur son costume griffé à charge de revanche de la belle demoiselle qui n'avait pas accepté le mensonge du jeune homme trop porté sur la luxure. Comment pouvait-on à ce point s'énerver pour finalement revenir vers celui à qui on en avait voulu, prétextant qui plus est réclamer une épaule sur laquelle pleurer pour un macchabbée qu'on ne connaissait même pas. A moins que la pauvre demoiselle demeurait véritablement désespérée et sans amis pour venir à la rencontre de son potentiel amant d'un soir, ce dont Lust doutait véritablement. Fronçant alors les sourcils et la toisant à peut-être la mettre mal à l'aise, l'héritier se faisait à la fois méfiant et impressionnable, vêtu ainsi de son costume rappelant les réseaux mafieux, respirant le faste et le pouvoir, se tenant d'une attitude des plus assurées malgré son appréhension certaine.

    Alyah – Si tu commençais par me laisser entrer, qu’en dis-tu ? Je suppose que les quelques verres que tu as déjà bu ne t’ont pas fait oublier les règles fondamentales de politesse, je me trompe ?

    Un très bref soupir s'échappa des lèvres du jeune homme qui mâchoire serrée ne décocha toujours pas de sourire, perdu dans cette attitude trop arrogante et qui pourtant lui apportait cette tenue irréprochable propre au monde auquel il appartenait malgré les moeurs immorales dont il était capable. Ses yeux noisettes se posèrent rapidement sur le plafond avant de finalement demeurer gentleman et de reculer d'un pas alors que la jeune fille s'était approchée de lui, ouvrant plus amplement la porte et l'invitant d'un signe de tête à entrer. Bien malgré lui néanmoins -ou peut-être pas-, son regard ambré ne put que suivre la silhouette désirable d'Alyah s'engouffrer dans le salon, non sans que Lust arbore un léger sourire en coin, portant son verre à ses lèvres. Rejoignant la jeune fille dans le salon, l'héritier lui fit un signe de main afin de l'inviter à prendre place dans un des canapés blancs immaculés, posant son propre verre à moitié vide sur la table avant de se diriger vers le bar. Sans même demander à son invitée surprise ce que cette dernière souhaitait boire, il lui servit à son tour un martini trop corsé, ses prunelles se posant alors sur Alyah comme il reposa la bouteille sur le comptoir.

    LUST – « Va droit au but. » Lust se dirigea alors vers la demoiselle, lui servant ainsi le verre avant de prendre place face à elle, prenant ses aises avec nonchalance sans jamais la quitter du regard, alors que sa voix suave et incandescente se faisait murmure grave et orgueilleux. « Qu'est-ce que tu veux ? »



Revenir en haut Aller en bas
Alyah G. Woods
Souveraine de la tyrannie Nuteléenne
Alyah G. Woods


Nombre de messages : 525
Age : 30
PSEUDONYME : Johanna - Ancienne Orphée Camée <3
PLAYLIST : Stripper - The Soho Dolls
MOOD : Tired...
Date d'inscription : 12/05/2009

{ Catch The Myths }
{ AGE: 21 ans
{ AFFINTÉS:

Revenge is a dish best served cold… Or hot… [Lust] {fini Empty
MessageSujet: Re: Revenge is a dish best served cold… Or hot… [Lust] {fini   Revenge is a dish best served cold… Or hot… [Lust] {fini Icon_minitimeDim 6 Sep 2009 - 13:51

    Tout ne semblait pas se dérouler comme elle l’avait prévu, la situation lui échappait légèrement et prenait des proportions auxquelles elle ne s’était véritablement pas attendue. Elle avait été complètement aveuglée par le besoin de vengeance qui s’était installé inopportunément en elle, elle n’avait même pas pensé à envisager une solution de replis si la première ne se relevait pas fructueuse. Elle était obligée d’avouer qu’elle avait pensé que ce serait facile. Elle était arrivée tellement sur d’elle que cela relevait plus de la vanité que d’une réelle assurance. Lui qui l’avait tant désiré l’autre soir, semblait ne plus être aussi emballé à cette idée. Il semblait même montré quelques signes d’impatience quant à sa présence devant chez lui, elle s’en sentit légèrement diminuée, vexée, mais elle n’en montra rien, gardant ce masque d’assurance qu’elle s’efforçait de porter à toute heure. Elle détestait ces moments. Ceux où tout pouvait encore basculé en sa défaveur, ceux où rien n’était joué. Elle aimait tant se sentir maître de la situation, savoir qu’elle sortirait gagnante avant même d’avoir commencé, en deux mots, tout contrôler. Seulement, ce soir, ils étaient deux dans le même cas, et Lust avait l’air beaucoup plus doué qu’elle à ce petit jeu, il ne semblait finalement pas si facile à duper, à manipuler, Alyah devait même se rendre à l’évidence : Elle l’avait gravement sous-estimer, le rabaissant au rang de n’importe quel autre homme. Mais il ne l’était. On était d’ailleurs bien loin du compte. Il n’était pas un homme parmi tant d’autre, il était de ceux qu’on remarque du premier coup d’œil, de ceux qui jouent et manipulent les autres avec une facilité déconcertante, presque humiliante pour ceux qui se trouvent prisonniers de leur magnétisme. C‘est sûrement ce qui attirait tant la jeune et jolie brune, cet aspect presque abstrait qu’il acceptait de dévoiler de sa complexe personnalité, mais c’était bien connu : Les gens sont toujours à la recherche de ce qu’ils ne peuvent obtenir, et c’est ce qui fait toute leur faiblesse. Alyah refusait d’être comparée à titre égale à tous ces gens dépourvus de volonté. Elle s’était toujours battu pour obtenir ce qu’elle désirait, et elle avait toujours gagné, et ce n’est pas aujourd'hui que cela allait changé. Pas pour une chose aussi stupide qu’une bête histoire de sexe et de vengeance. « Lorsque tu veux quelque chose, prends le ». Elle ne savait même pas où elle avait entendu ça, mais en tout cas, elle avait la ferme intention de l’appliquer à la lettre. Elle savait qu’elle ne pourrait se résoudre à partir d’ici sans avoir obtenu ce qu’elle désirait, et elle savait aussi que Lust, même s’il refusait de se l’avouer, en avait aussi envie. S’il n’avait pas eu cet ego surdimensionné, l’affaire aurait été vite réglée, mais cela aurait sans doute été nettement moins drôle que la situation qui se déroulait sous ses yeux. En effet, où était l’intérêt si elle savait d’avance qu’elle gagnerait ? La placidité de son interlocuteur ne faisait que pimenter d’avantage la situation., il fallait juste veiller à ce que ça ne prenne pas des proportions exagérées. Tant qu’il se contentait d’être froid et peu réceptif, tout allait pour le mieux, il ne s’agissait pas qu’il en vienne jusqu’à lui claquer la porte au nez sans plus de cérémonie, car alors elle aurait vraiment tout perdu : Sa meilleure amie, et celui qu’elle avait choisit pour apaiser à la fois son désir de vengeance et le désir lubrique qui montait en elle.

    Elle l’entendis soupirer alors qu’elle lui demandait l’autorisation d’entrer dans son vaste loft. Alors quoi ? Etait-ce donc ça la mythique galanterie anglaise ? Un gentleman ? Lui était-elle donc si antipathique pour qu’il la traite avec si peu de considération, pour qu’il fasse si peu d’effort pour être polie ? Elle se devait de reconnaître qu’elle y était allez un peu fort la dernière fois, à la soirée de Tyla, à moins que ça n’ai été à celle d’Alyson, à vrai dire elle ne s’en rappelait plus, elle allait à tant de soirée ces temps-ci qu’elle était incapable de s rappeler le nom de ses hôtes. Mais après tout il n’avait eu que ce qu’il méritait, et il ne pouvait décidément que s’en prendre à lui-même. Elle n’avait pas voulu coucher avec lui, et ses intentions étaient tout à fait louable, il ne pouvait lui reprocher le fait d’avoir refuser de s’envoyer en l’air avec un homme qui avait déjà une petite amie. Elle n’avait jamais brisé de couple volontairement, ce n’était ce soir là qu’elle allait commencé. Aujourd’hui c’était différent. Aujourd’hui, ou plutôt ce soir, elle était triste, blessée dans son amour propre, elle se sentait bafouée, trahie. Toutes ces choses qui faisait qu’elle ne voulait plus être sage, plus être cette femme qui refuse de faire du mal aux autres. Elle ne gagnait jamais rien en retour. Elle se faisait bien avoir à chaque, alors que ces actions étaient toujours guidées par de la bonne volonté. Elle lui avait ruiné son costume ? D’accord. Mais qu’est-ce que ça pouvait bien lui faire, il gagnait bien assez pour s’en racheter dix autres exemplaires rien que pour la décoration de sa penderie, alors il ne fallait pas dramatiser. Mais à y réfléchir plus profondément, c’est vrai que la réaction de Lust était plutôt compréhensible. Elle lui avait fait tout un numéro, prônant la fidélité et le respect des autres, et voilà qu’elle se présentait, la bouche en forme de cœur, pour finir ce qu’ils avaient commencer. C’est sur que vu comme ça, ça ressemblait un peu à du foutage de gueule, alors que ça n’avait rien d’un jeu. Contrairement à son habitude, Alyah ne jouait pas. Une tristesse infinie devait pourtant se lire au fond de ses yeux, en parfait désaccord avec son sempiternel sourire, un paradoxe grandeur nature, voilà ce qu’elle était. Et pourtant, Dieu qu’elle était belle, s’en était presque triste. Triste de voir qu’une femme était magnifiquement plus attirante dans la détresse que dans la joie, que les larmes qui roulaient sur ses joues la rendait plus radieuse et plus éclatante encore que toutes les autres. Elle avait l’air de tant se complaire dans sa dépression que personne n’osait tenter de l’aider à s’en sortir, à la fois impressionné et dégoûté par tant de faiblesse, de vulnérabilité. Un ange déchu, une chose fascinante, oui une chose, c’est ce qu’elle était après tout. Elle était à la fois tout le monde, et à la fois personne. Une chose, un objet qui passait de main en main sans jamais trouver l’osmose avec son propriétaire. Fascinante à regarder, poussant le vice jusqu’à devenir désirable, puis effrayante lorsqu’on tente de l’approcher. L’approcher elle, Alyah Woods, pas ce masque ridicule qu’elle portait tout le temps. Cette femme morte, désillusionné, balayé par toutes les souffrances que le temps lui a apporté au court de sa vie.

    Il ne semblait pas se dérider, gardant cet air froid et distant qui commençait légèrement à agacer la jeune Woods qui le trouvait un peu trop sur de lui. Lorsqu’elle s’avança vers lui, il finit pourtant par se reculer un peu et l’inviter à entrer chez lui. Il ne semblait pourtant pas ravi. Enfin, de toute façon il était comme ça depuis le début, il était impossible de savoir ce qu’il pensait tant son regard était fermé. Elle le contourna donc et avança jusqu’au salon, laissant ses yeux se perdre sur la décoration si luxueuse de l’endroit. Ç’en était presque impressionnant. Elle s’était attendu à trouver un loft spacieux et étouffé par la somptuosité, mais elle était bien obligé d’avouer qu’elle avait été loin du compte, son petit appartement faisait pâle figure à côté de ce palais. Il l’invita à s’asseoir sur un des canapés. Elle le regarda s’éloigner en direction du bar. Elle caressa le cuir d’un des canapés du bout des doigts avant de s’y installer, d’une manière à la fois posée et élégante. Hors de question qu’elle prenne trop ses aises. Il n’attendit même pas d’être revenu et s’adressa à elle. « Va droit au but. ». Elle ne se retourna pas non plus pour le regarder. De toute façon, elle ne savait pas du tout quoi lui répondre. Il l’avait légèrement prise de court, et elle se trouvait dans une position inconfortable. Il n’était pas dupe et n’avait eu aucun mal à la démasquer. Que devait-elle répondre dans ce cas ? La vérité ? C’était tout de même risqué ! Un mensonge ? Il ne semblait pas si facile à embobiner finalement, c’était également une mauvaise idée. Alors quoi ? Un petit mélange des deux ? C’était sûrement plus sûr. Il lui donna son verre et s’installa en face d’elle. Il ne la quittait pas des yeux, et ce depuis qu’il lui avait ouvert la porte. Alors que beaucoup pourrait se trouver gêné, ce n’était pas le cas de la brune, autant dire qu’elle faisait de même avec lui, elle n’y voyait donc aucune objection.

    Lust - Qu'est-ce que tu veux ?
    Alyah - La même chose que toi le soir dernier il me semble… Ecoute, j’ai réfléchi un peu à tout ça, et je me suis rendu compte d’une chose : On a qu’une vie, alors je veux la vivre pleinement, peut importe qui j’écrase pour parvenir à mes fins, il est hors de question que je continu à être celle qui plie… répondit-elle d’une voix presque aussi basse que celle de son interlocuteur, avec surement une petite pointe d'amertume qu'elle n'avait su cacher.



Revenir en haut Aller en bas
Lust Holloway
    FMLYHM • I bought a gun and chose drugs instead

Lust Holloway


Nombre de messages : 593
Age : 35
PSEUDONYME : *
PLAYLIST : my chemical romance - demolition lovers
MOOD : get easily angry
Date d'inscription : 06/06/2009

{ Catch The Myths }
{ AGE: 20 ans
{ AFFINTÉS:

Revenge is a dish best served cold… Or hot… [Lust] {fini Empty
MessageSujet: Re: Revenge is a dish best served cold… Or hot… [Lust] {fini   Revenge is a dish best served cold… Or hot… [Lust] {fini Icon_minitimeMar 8 Sep 2009 - 16:34

    La fierté demeurait le moteur essentiel dans le fonctionnement de la personnalité complexe de Holloway. On pouvait lui attribuer tous les défauts du monde, mais on ne pouvait nier qu'il ne demeurait pas comme tous les autres, difficilement piégeable et prônant un orgueil monstre qui l'empêchait alors de lancer des oeillades lubriques à la désirable demoiselle qu'il avait tant voulu à leur dernière soirée. Mais les souvenirs encore cuisants des faits et gestes d' Alyah après avoir appris que le jeune homme était en vérité déjà en couple, ne quittaient plus sa mémoire exemplaire qui en avait bien vite déduit que la belle jeune fille n'était pas là simplement pour satisfaire un plaisir basé sur l'appel de la chair. Loin d'être dupe, Lust s'en trouva pour le moins froid, un défaut qu'on lui connaissait également néanmoins : le jeune homme avait beau aimer les filles faciles, il fallait avouer que ce dernier n'était finalement pas si facile à mettre dans un lit lorsqu'il ne voulait pas céder à la tentation. Ainsi donc la leçon était simple à en retirer : se méfier des apparences. Car si le jeune héritier était connu pour ses fastes et ses orgies luxuriantes, cela ne signifiait guère qu'il cédait à n'importe laquelle des plus divines des créatures : il lui fallait un juste retour des choses, et plus encore quand une histoire de fierté s'en mêlait, voire de jeu, Lust demeurait intraitable. Dur en affaires comme en négociations du genre, il n'était pas un jeune homme à sous-estimer, et ce malgré les faiblesses de la chair dont on pouvait lui affubler. Et la beauté même d'Alyah ne réchauffa pas son attitude glaciale et distante, sur ses gardes et voulant presque faire payer la déconvenue qu'elle lui avait octroyé lors de leur dernière soirée, Lust demeurait de marbre et à la limite des conventions de politesse lorsqu'un hôte sonne à la porte. Néanmoins il n'était pas à nier qu'elle était désirable et envoûtante, le galbe de ses longues jambes à la peau d'opaline pouvant offrir une envie lubrique et enflammée à n'importe quel homme, son regard d'un noir profond soutenant celui de son interlocuteur d'une intensité frémissante également, et pourtant l'arrogance de Lust refusait de plier face à tant de charmes toutefois indéniables.

    Alyah - La même chose que toi le soir dernier il me semble… Ecoute, j’ai réfléchi un peu à tout ça, et je me suis rendu compte d’une chose : On a qu’une vie, alors je veux la vivre pleinement, peut importe qui j’écrase pour parvenir à mes fins, il est hors de question que je continu à être celle qui plie…

    Un silence s'installa quelques secondes ; le jeune homme semblait reconsidérer la question comme ses prunelles ambrées soutenaient les obsidiennes satinées de la demoiselle dont les mots se faisaient en demi-teinte. Lust fronça doucement les sourcils, n'enlevant en rien de son charme écrasant qui se heurtait à la beauté violente et froide d'Alyah qui gardait pour elle autant de prestance que son interlocuteur. Portant son verre de martini à ses lèvres, l'héritier ne réfléchit guère longtemps avant d'en déduire une pensée à la limite entre le sarcasme et la sincérité, et qui sans doute ne ferait pas sourire la belle. Penchant alors légèrement sa tête sur le côté, il la dévisagea intensément avant que sa voix suave et grave ne lui fasse part d'une déduction qui pouvait prêter à faire rire jaune.

    LUST - « Tu as besoin d'argent à ce point ? »

    Ou comment comparer la belle demoiselle à une prostituée de luxe... Un peu de sarcasme, cela constitue un excellent tonique sanguin, et par ailleurs l'héritier se rendait grandement compte qu'il ne facilitait pas la tâche à la demoiselle dont les desseins avaient été évoqués à demi-mots, soufflés d'une semi sincérité qu'on devait lui attribuer. Rares avaient été celles qui auraient pu comme elle effectivement s'adonner au jeu de la franchise, sous peine d'être reconduites à la sortie. Mais au contraire, Lust semblait commencer à voir en elle une compagne de jeu qui, comme lui, semblait lancer les dés sur un terrain fait de cruauté brodé par ses soins. Visiblement la douce avait quelque chose en tête, quelque chose de sensiblement difficilement avouable pour qu'elle ne se permette pas d'y apposer les mots justes, et pourtant Lust était partagé entre l'envie de jouer à son tour, et celle de lui claquer la porte au nez pour oser venir bafouer sa fierté. Néanmoins sous la mine changeante d'Alyah quant à ses dires, Holloway étouffa un bref rire qu'on ne lui connaissait que peu, avant de se pencher et de poser enfin son verre sur la table valant certainement une fortune. Tout ici, de la toile dite chef d'oeuvre peinte que de noir, à certaines de ses chemises d'une sobriété blanche affligeante, étaient en vérité des petits bijoux estimés à une fortune colossale. La table basse, faite d'une matière laquée, n'échappait pas à la règle, tout comme la bouteille à moitié vide de martini trônant derrière eux dans le bar. Combien de bouteilles, combien de verres vidés pour le compte d'une peine lancinante qu'il ne parvenait plus à supporter : d'abord Hazel, ensuite Jazzi... Pourquoi fallait-il qu'elles se dirigent vers lui, son ennemi de toujours, avaient-elles pour but d'ouvrir un peu plus la plaie de son coeur pour le recouvrir de sel, et lui faire diablement comprendre qu'elles ne tenaient pas à lui, mais à son rival même. Plus d'une fois dans l'esprit d'Holloway, la perspective de revenir en Angleterre et de quitter l'Alabama lui avait effleuré l'esprit, mais autant se rendre à l'évidence : ici ou ailleurs, il ne trouverait jamais personne qui s'attacherait à lui. Une fatalité qu'il avait dompté en vérité depuis son plus jeune âge, ancré dans son âme, tatoué sur sa peau, il était l'héritier le plus salaud notoire, froid, mesquin, lubrique, drogué, tiraillé, excessif, blessé que le monde superficiel et lisse que le monde de la Gucci Pride eut pu porter. Aussi finalement, le fait que la belle demoiselle ne se rende chez lui que pour un moyen afin de concrétiser une fin ne l'étonnait guère plus. Plus rien ne pouvait l'étonner en vérité, si ce n'était sans doute l'affection fusionnelle qu'une personne aurait pu porter sur lui. Illusion frivole qui en vérité le faisait sourire d'amusement tant c'était impossible. A croire que le jeune homme plongeant dans l'alcool se complaisait ainsi. Gardant néanmoins son assurance, il en déduisit avec amusement au vu du visage de la jeune fille, que sa déduction douteuse n'était pas la bonne, comme il s'y était attendu. Se redressant donc dans son fauteuil, Lust dévisagea alors la belle demoiselle, semblant dans ses pensées qui ne semblaient pas demeurer sages ni rassurantes puisqu'il se dessina un sourire en coin sur ses lèvres.

    LUST - « Dis-moi si je me trompe, mais tu es la meilleure amie de Jazzi, n'est-ce pas ? »

    Son sourire se fit triomphal et diablement charmeur lorsqu'il eut confirmation de son doute qui n'en était pas vraiment un. Lust tenait sa vengeance, et quitte à ce que la belle Alyah ne veuille se servir de lui pour une raison qu'il ignorait, autant que cela soit réciproque. Froisser les draps avec la meilleure amie de celle qui vous avait trompé avec votre plus grand rival était grisant en toi, c'était de l'extase voluptueuse à l'état pur, qui de surcroit rendrait sans doute leur nuit d'autant plus enflammée et virulente. Pourtant, le jeune homme continuait de jouer, poussant Alyah dans ses derniers retranchements afin de la tester.

    LUST - « Si ce que tu me dis à demi-mots est exact, tu es là pour parvenir à tes fins. Qu'est-ce qui t'empêche de faire croire à tous que nous avons couché ensemble, sans franchir le pas cependant ? Je te promets que je ne contredirais pas la rumeur, j'ai moi aussi mon compte à tirer de cette histoire. » murmura-t-il dans toute son assurance non sans éteindre la lueur froide de son regard au profit d'une flamme plus carnassière et luxurieuse.

Revenir en haut Aller en bas
Alyah G. Woods
Souveraine de la tyrannie Nuteléenne
Alyah G. Woods


Nombre de messages : 525
Age : 30
PSEUDONYME : Johanna - Ancienne Orphée Camée <3
PLAYLIST : Stripper - The Soho Dolls
MOOD : Tired...
Date d'inscription : 12/05/2009

{ Catch The Myths }
{ AGE: 21 ans
{ AFFINTÉS:

Revenge is a dish best served cold… Or hot… [Lust] {fini Empty
MessageSujet: Re: Revenge is a dish best served cold… Or hot… [Lust] {fini   Revenge is a dish best served cold… Or hot… [Lust] {fini Icon_minitimeMar 8 Sep 2009 - 20:19

    Lust - Tu as besoin d'argent à ce point ?

    Elle préféra en rire qu’en pleurer, après tout, elle commençait à avoir l’habitude d’entendre ses remarques déplacées à chaque fois qu’elle osait ouvrir la bouche et s’adresser à lui. Elle posa une main sur la table et se pencha en avant, afin d’être au plus près possible de Lust. Ses cheveux retombèrent en cascade au devant de ses épaules dénudées. Elle chuchota d’une voix suave.

    Alyah - Ton argent ne m’intéresse pas Lust… Je suis sûre que tu as bien plus à m’offrir qu’une vulgaire liasse de billets verts… répondit-elle d'une voix posé.

    Elle croisa les jambes avec une élégance et une sensualité calculées avant de se redresser et de s’installer plus confortablement dans le canapé. Elle lui adressa un sourire qui trahissait sans mal les intentions peu louables qu’elle lui réservait, persuader que la victoire n’était plus aussi loin qu’elle ne l’avait semblé au début de leur entrevue. Et malgré l’apparente assurance dont elle faisait preuve, elle n’en menait pas large. L’image de Jazzi, allongée par terre dans sa chambre, en larme, lui revenait sans cesse en tête. Elle n’arrivait pas à la chasser. Elle sentait que plus le temps avançait, plus elle se sentait fléchir sous le poids des remords. Elle n’allait pas tarder à partir de son plein gré pour aller la retrouver si elle ne trouvait pas de raison suffisante pour rester, elle se sentait bien trop coupable. Elle avait peur de ce qui allait se passer. Car Lust n’était pas n’importe quel homme. Il était officiellement en couple avec la femme à laquelle elle tenait plus qu’à sa propre vie. C’était mal. Elle le savait plus que bien. Elle n’avait jamais voulu endossé ce rôle, et si un jour on lui avait dit que ça arriverait, elle aurait refuser de le croire. Refuser de croire qu’elle aurait pu faire un coup pareil à sa meilleure amie.

    Lust - Dis-moi si je me trompe, mais tu es la meilleure amie de Jazzi, n'est-ce pas ?
    Alyah - Ça aurait pu être vrai, néanmoins je pense qu’il y a une erreur de temps dans ta phrase…

    Mensonge. Pur mensonge. Jamais elle ne pourrait rejeter l’amitié qui l’unissait à la blonde, mais elle n’était pas prête de se l’avouer, trop aveuglée par la haine qui grandissait en son sein. S’il n’était pas stupide –et elle était certaine que ce n’était pas le cas, il comprendrait vite qu’elle venait de lui avouer implicitement qu’elle s’était brouillée avec cette dernière, et il en déduirait immanquablement qu’elle s’était rendu chez lui dans l’espoir de se venger. Peut être le prendrait-il mal. Il y avait d’ailleurs de fortes chances pour qu’il la jette dehors sans plus de cérémonie, et alors elle se retrouverait comme une idiote, perdant par la même occasion la chance de passer une nuit des plus agréables. Car il ne fallait pas se mentir, elle n’était pas là uniquement pour assouvir son désir de blesser la traîtresse blonde, le physique avantageux et la dignité quasi-aristocratique de son petit ami étaient des facteurs non négligeables. Elle obtiendrait donc deux contentements : Celui d’avoir pu renvoyez l’appareil à Jazzi, et celui tout aussi jouissif d’avoir pu céder en toute bonne conscience au délice de la chair avec cet homme qu’elle avait si ardemment désiré le premier soir où elle l’avait rencontré. Mais à vrai dire, elle regrettait. Elle regrettait de se comporter comme une enfant capricieuse. La vengeance n’était certes pas une solution, mais Dieu que ça pouvait faire du bien, et c’était tellement simple, tellement facile… Tellement facile de blesser les autres, si compliqué de parvenir à les réconforter, de s’expliquer, de leur parler tout simplement, détruire les gens autour d’elle ne lui avait jamais vraiment posé problème. Bien incapable de leur venir en aide. La preuve était faite avec Enzo, elle ne pouvait rien pour lui, elle ne pouvait que se présenter à lui, lui servir d’exutoire à toute sa colère, toute sa souffrance, mais elle ne pouvait réellement le sauver, et cette dure réalité l’accablait. Il en était de même pour Jazzi, au lieu de tout faire pour la sortir de son monde infernal, elle prenait un vicieux plaisir à l’y enfoncer de plus en plus, et à s’y enfoncer avec elle. Elle avait quitté son interlocuteur du regard et lorgnai à présent sur son verre plein. L’alcool. Encore l’alcool. Toujours plus d’alcool. C’était tellement plus simple ainsi, de boire jusqu’à n’en plus pouvoir, tellement grisant de se sentir vide de toutes émotions, d’oublier pour quelques secondes le reste du monde. Pas ce soir. Elle ne se laisserait pas bêtement avoir, elle n’allait pas sombrer dans l’ivresse pour se protéger, elle affronterait, il y avait d’autre moyen bien moins dangereux pour oublier, dont un qui semblait de plus en plus proche à mesure que le temps avançait. Le sexe. Après tout, s’abandonner à la luxure pour tromper la douleur était une technique toute aussi astucieuse. Elle replongea son regard dans celui de Lust. Elle fut ravie de lire enfin un sourire sur son beau visage. Il n’en était que plus attirant encore, plus séduisant. Elle ne put s’empêcher de lui renvoyer le même, un tantinet plus provocateur et plus hautain, parfait reflet de celui qu’arborait souvent le jeune homme.

    Lust - Si ce que tu me dis à demi-mots est exact, tu es là pour parvenir à tes fins. Qu'est-ce qui t'empêche de faire croire à tous que nous avons couché ensemble, sans franchir le pas cependant ? Je te promets que je ne contredirais pas la rumeur, j'ai moi aussi mon compte à tirer de cette histoire.

    Elle baissa les yeux en réprimant un petit rire discret. L’éloquence dont il faisait preuve était remarquable, une intarissable source d’ironie et de provocation. Cela avait au moins le mérite de rythmer leur conversation qui aurait été morne et sans intérêt sans les nombreuses petites qu’il lui lançait. Elle hésitait. Comment répondre à une attaque ce cet acabit tout en restant dans la finesse qui lui était propre ?

    Alyah - Pourquoi me contenter d’une rumeur sans fondement quand je peux offrir aux gens un véritable scandale à ébruiter ? demanda t-elle en arquant un sourcil, adoptant une moue d’enfant qui fait une bêtise tout en sachant pourtant que c’est mal. Ces genres de mensonges sont faits pour les femmes qui savent par avance qu’elles n’obtiendront pas ce qu’elles désirent… ajouta-elle sans le lâcher des yeux, trempant pour la première fois ces lèvres dans la boisson qu’il lui avait apportée. De plus, si je ne faisais qu’inventer, je ne retirerais que la satisfaction de voir celle qui m’a blessée souffrir à son tour, en venant ici mettre un acte sur mes paroles, j’en obtiens une seconde…

    Elle essuya d’un frôlement une goutte de martini qui s’était échappée sur sa lèvre inférieure et porta le bout de son doigt jusque sa bouche, le suçant d’une manière provocante, ne quittant pas du regard l’objet de ses désirs, avant de laisser retomber sa main sur sa cuisse, affichant un sourire des plus exquis.
Revenir en haut Aller en bas
Lust Holloway
    FMLYHM • I bought a gun and chose drugs instead

Lust Holloway


Nombre de messages : 593
Age : 35
PSEUDONYME : *
PLAYLIST : my chemical romance - demolition lovers
MOOD : get easily angry
Date d'inscription : 06/06/2009

{ Catch The Myths }
{ AGE: 20 ans
{ AFFINTÉS:

Revenge is a dish best served cold… Or hot… [Lust] {fini Empty
MessageSujet: Re: Revenge is a dish best served cold… Or hot… [Lust] {fini   Revenge is a dish best served cold… Or hot… [Lust] {fini Icon_minitimeLun 21 Sep 2009 - 21:57

    HS : gosh je suis méga en retard pour ma réponse, sorry Revenge is a dish best served cold… Or hot… [Lust] {fini 48012

    Elle le tentait diablement bien, de ses courbes divines et de ses moues aguicheuses, néanmoins l'héritier aux aguets ne savait sur le moment que se montrer froid et cynique, balançant quelques répliques douteuses mais déstabilisantes à son interlocutrice. Le jeune homme avait beau être adepte de la luxure, il avait avant tout sa fierté et contrairement aux apparences, ne pliait pas si facilement face aux appels de la chair. Un paradoxe à lui seul, ce qui le rendait si incernable alors même qu'on pensait le connaître, qu'on le croyait cliché désespérant du jeune héritier camé et aussi faible devant les femmes. Celle qu'il avait en face de lui néanmoins, n'était pas tant une demoiselle comme les autres ; en plus d'avoir pour elle une beauté particulièrement éthérée et plein de charme princier, elle possédait un sens de la manipulation que Lust décela sitôt qu'il comprit sa venue : Jazzi. Et dans un autre contexte, s'il n'avait pu tirer profit lui aussi de la situation, autre que pour une simple affaire de coucherie, Holloway aurait refusé aussitôt, refusant de n'être qu'un instrument de vengeance. Mais puisque la réprimande envers la jolie blonde était à double tranchant et que la belle Alyah servirait tout autant d'objet dans cette transaction délicieuse, alors pourquoi refuser, finalement. La belle, dans tout son art divin de séduction, ne laissait plus rien de côté ; ni les gestes sensuels, ni les mouvements vaporeux laissant planer un parfum sucré dans la pièce lorsqu'elle se pencha vers lui, sa voix se faisant chuchotement incandescent ; la douce demeurait fatale et appétissante, néanmoins ses premières tentatives évasives ne purent que se heurter à la froideur intransigeante de Holloway dans un premier temps. Jusqu'à ce qu'il ne comprenne, jusqu'à ce qu'il ne voit clair dans le jeu de la charmante demoiselle, jusqu'à ce qu'il n'imagine le visage en pleurs de Jazzi en apprenant la nouvelle : sa meilleure amie, et son amant... Sans doute pleurerait-elle plus la perte d'Alyah que de lui-même, après tout, Lust n'en doutait guère au vu de leur relation presque désastreuse qui néanmoins aurait pu tant fonctionner s'ils s'en étaient donné les moyens, mais qu'importait. C'était le coup de grâce dans toute sa splendeur, le coup de poignard tant attendu, la vengeance jouissive et sadique... Et Lust devait se rendre à l'évidence : s'il voulait faire souffrir Jazzi avec autant de force, d'investissement et de cruauté, c'était entre autre qu'il tenait à elle bien plus qu'il ne voulait se l'avouer. Si elle n'avait été qu'amante de passage parmi tant d'autres, il se serait contenté de détruire sa vie de l'extérieur, hors aujourd'hui c'était l'âme de la petite blonde qu'il voulait. Peu lui importait que cette histoire ne soit guère morale, Holloway ne l'avait jamais été, et ce soir il alliait le plaisir des représailles à la jouissance lubrique. Après tout il n'était pas à nier que la belle était désirable, la preuve en était qu'il l'avait désirée lors de cette soirée qui néanmoins s'était mal terminée pour l'héritier éconduit. Ce soir, c'était lui qui avait les cartes en mains : le pouvoir de jouer la provocation et de la pousser dans ses derniers retranchements tout en la voyant s'accrocher à son dernier espoir farouche de vengeance, jouant avec Alyah jusqu'à enfin retourner la situation pour lui. Et pour conclure, il finirait par avoir la brunette pour cette nuit après que cette dernière lui ait soumis l'idée non sans devoir batailler contre le cynisme légendaire de l'héritier. Ce dernier devait par ailleurs se rendre à l'évidence : Alyah demeurait pleine de prestance, à encaisser ainsi sans s'emporter les dires de Lust dont la provocation coulait dans ses veines de braise, mais en somme pour une seule parole déplacée de trop, et la belle se retrouvait à la porte, aussi avait-elle vraiment le choix. Si elle tenait à ses représailles sadiques, elle ne pouvait que supporter le cynisme cassant de Lust dont l'éloquence n'était plus à refaire, et en vérité ce dernier testait son interlocutrice pour voir jusqu'où cette dernière était capable d'aller. Félicitations à la gagnante, elle semblait passer l'étape de la provocation avec brio. Pour autant, la phrase couperet fut alors lancée sur un murmure suave, la poussant à la provocation ultime :

    Lust - Si ce que tu me dis à demi-mots est exact, tu es là pour parvenir à tes fins. Qu'est-ce qui t'empêche de faire croire à tous que nous avons couché ensemble, sans franchir le pas cependant ? Je te promets que je ne contredirais pas la rumeur, j'ai moi aussi mon compte à tirer de cette histoire.

    Toute la perversité et la vicissitude réunies dans des mots brodés d'une éloquence sans faille et portés par un charme certain : Lust savait tourner les mots les plus audacieux sans jamais tomber dans trop de vulgarité. Et pourtant il était évident que l'héritier, emporté par son jeu dans lequel il demeurait maître puisqu'étant sur son propre terrain, ne poussait qu'un peu plus Alyah dans ses derniers retranchements : lui faire avouer qu'elle avait envie de lui, que la réciprocité était de mise et qu'il n'était pas que question de vengeance seulement, mais d'autre chose prônant l'attirance lubrique et purement charnelle. Portant une nouvelle fois son verre à ses lèvres, calé dans son fauteuil écru, le jeune homme la toisait de son regard noisette et de son sourire en coin, sûr de lui et imperturbable : peu importait la réponse, il avait gagné la partie. Quoiqu'elle dise, quoiqu'elle fasse, il avait le pouvoir malsain mais jouissif de retourner la situation pour lui.

    Alyah - Pourquoi me contenter d’une rumeur sans fondement quand je peux offrir aux gens un véritable scandale à ébruiter ? Ces genres de mensonges sont faits pour les femmes qui savent par avance qu’elles n’obtiendront pas ce qu’elles désirent… De plus, si je ne faisais qu’inventer, je ne retirerais que la satisfaction de voir celle qui m’a blessée souffrir à son tour, en venant ici mettre un acte sur mes paroles, j’en obtiens une seconde…

    L'attitude aguicheuse de la demoiselle jouant lascivement de son doigt fin à ses lèvres, alliée à ses paroles plus qu'explicites, arrachèrent un nouveau sourire à l'héritier dont le regard ambré s'était allumé à la fois de désir, de perversité et de plaisir sadique. Son sourire en coin se fit moins discret mais tout autant carnassier, alors qu'il se redressa dans un bruissement d'étoffes, portant son verre au devant de lui comme pour trinquer avec la belle.

    Lust - Mon lit sera le tien. murmura-t-il sans jamais détacher son regard du sien tout en portant un toast avec la demoiselle. A notre nuit bestiale mémorable.

    De nouveau ce sourire plus étendu encore, lui octroyant ce charisme écrasant se heurtant à la beauté froide de la brunette. Le pacte était conclu, et la vengeance pour une fois, aurait le goût de la chair passionnée et enflammée, aux effluves d'épices et de tremblements ardents.


- RP CLOS (L) -
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Revenge is a dish best served cold… Or hot… [Lust] {fini Empty
MessageSujet: Re: Revenge is a dish best served cold… Or hot… [Lust] {fini   Revenge is a dish best served cold… Or hot… [Lust] {fini Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Revenge is a dish best served cold… Or hot… [Lust] {fini
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Saska L. Peeters || Cold and Broken Hallelujah
» Saska L. Peeters | Cold and Broken Hallelujah
» FINI! Her name is Lilith.

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
URBAN . LEGEND :: AU COEUR DE L'ACTION ; :: » Quartier Est ; bouillon d’histoire et d’art. :: N271-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser