« Toujours présente, jamais pesante », telle devrait être la devise de toute amitié.(PV-Maia)

« Toujours présente, jamais pesante », telle devrait être la devise de toute amitié.
{Maia Sainsburry& October Elwood

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« Toujours présente, jamais pesante », telle devrait être la devise de toute amitié.(PV-Maia) Ikatbo10

©Minnie Art/©Sulky

Bip-bip-bip…

Une petite main s’approcha du réveil et appuya fermement dessus pour le faire taire…Un grognement se faisait entendre sous une pile de couverture, et au bout de quelques secondes, une tignasse blonde décida de sortir le bout de son nez…Le premier geste d’October quand elle se réveille, c’est de regarder si il n’y a personne près d’elle...Plutôt étrange…Mais c’est tout simplement parce que la jeune femme est atteinte d’un trouble de la personnalité. Alors il lui arrive souvent se réveiller dans les bras d’un inconnu et elle n’a aucun souvenir de ce qu’il a pu se passer avec cette personne…Par chance, cette nuit, sa deuxième personnalité n’avait pas l’air d’avoir pris le dessus, car October se souvenait exactement de sa journée de la veille. C’est donc avec un grand sourire que la jeune blonde se lève en espérant que comme hier, elle ne deviendra pas Ellen au cours des prochaines 24 heures. Elle sauta de son lit, et alla se préparer…

Vingt minutes plus tard, October était prête à affronter une nouvelle journée à l’université de Greenville. Elle prit son sac, rangea des cahiers et des livres, puis prit son cahier de bord. En effet, depuis qu’October était pleinement conscience qu’elle était schizophrène, elle avait décidé de tenir une sortie de journal où elle écrivait tout ce qu’elle faisait dans la journée. Quand elle devient Ellen, malheureusement elle ne se souvient jamais de ce qu’elle fait, alors elle espère qu’Ellen écrit dans ce cahier de bord, mais jusqu’à ce jour, sa deuxième personnalité n’a jamais écrit dedans…Lorsqu’elle prit ce cahier, elle fit tomber une photo. Elle la ramassa et resta immobile quelques instants…C’était une photo d’elle en compagnie de Maia. October et Maia se connaissent depuis qu’elles sont enfants, puisqu’October est originaire de Greenville et Maia passa ses vacances d’été là-bas ; et chose étrange, quand la jeune blonde était en compagnie de la jolie brune, elle resta toujours elle-même, Ellen ne faisait jamais son apparition. October ne saurait l’expliquer, mais quand elle était en compagnie de Maia, elle se sentait apaisée. October considérait cette fille comme sa meilleure amie, même si elle ne lui avait jamais parlé de son trouble psychologique puisqu’en sa présence, elle arrivait à se contrôler…Mais un jour, Maia ne remit pas les pieds à Greenville et donna plus aucun signe de vie à October. Cette dernière souffrit énormément de cette absence, et lorsqu’elle apprit que Maia décida de retourner à Greenville, elle avait l’intention de tout lui dire ce qu’elle avait sur le cœur ; malheureusement lorsqu’elle revit sa meilleure amie, celle-ci était devenue aveugle, alors October décida de mettre sa rancune de côté et d’aider son amie. Le problème c’est que depuis le meurtre de sa sœur, les troubles d’October se sont empirés, et même en présence de Maia, elle devient Ellen. Elle profite de l’aveuglement de la jeune brune, pour lui dire qu’Ellen est une personne de l’université qui s’amuse à l’embêter, mais Maia se doute bien qu’il y a quelque chose qui louche chez son amie….mais October n’a aucune envie que Maia découvre la vérité.

October quitta sa chambre universitaire pour aller en cours. A la fac, la jeune blonde avait choisi de suivre des études en psychologie. En effet, ne voulant en aucun cas aller chez un psychologue pour essayer de trouver une solution à son problème, elle avait décidé de le régler toute seule ; mais on ne peut pas dire que pour le moment ce soit très efficace. Ce matin elle avait un cours de psychologie du développement, et un autre sur la neuropsychologie. October était tellement passionnée par ses leçons qu’elle ne vit pas le temps passer, alors c’est avec un peu de déception qu’elle quitta son cours pour rejoindre la caféteria. Elle avait rendez-vous avec Maia. Lorsqu’elle arriva au point de rendez-vous, son amie était déjà arrivée. October la serra et les deux jeunes filles s’installèrent sur une table. La jeune blonde posa ses affaires et alla chercher un plateau de nourriture pour elle et Maia. Elle arriva dix minutes plus tard.

Je te jure, un jour, ils vont nous empoisonner en nous servant ce genre de nourriture !

October poussa un petit rire, et observa son amie. Dès qu’elle croisait son regard, elle ne pouvait s’empêcher de ressentir de la compassion pour Maia, elle savait que son amie n’aimait pas ça, mais c’était plus fort qu’elle, et bien que Maia était aveugle, elle sentait quand October ressentait de la compassion, car elle ne parlait plus. Alors la jeune blonde décida de rompre le silence pour ne pas mettre mal à l’aise son amie.

Tu as prévu quelque chose après les cours ?? On pourrait faire un truc. Se promener, prendre un verre, se faire un cinéma.

De nouveau October s’arrêta net de parler. Proposer un cinéma à une aveugle, ça c’est qu’on appelle mettre les pieds dans le plat, et depuis qu’October avait retrouvé son amie, souvent elle sortait ce genre d’ânerie, alors elle se sentait encore plus mal vis-à-vis de Maia.

Si on décernait un prix pour la fille la plus gourde de la ville, je crois que je le recevrais !

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“Every time I hold you I begin to understand, that everything about you tells me you're my best friend.”

Maia se réveilla en sursaut. Encore un cauchemar. Un de plus. Elle se demanda quelle heure il pouvait bien être. Tôt sans doute, à en juger par le calme qui régnait dans l'appartement. Or, l'amie de sa grand-mère chez qui elle vivait temporairement ne se levait jamais après six heures. Elle resta immobile, jusqu'à ce qu'elle se fut calmée. Puis elle se leva afin d'aller ouvrir la fenêtre. Elle ne prit pas la peine de se servir de sa canne. Elle commençait à connaître la pièce, et il lui suffisait de tâtonner le long du mur pour se retrouver. Elle était en sueur, et avait bien trop chaud. Elle se rassit ensuite sur son lit, puis se laissa retomber sur son oreiller, en soupirant. Elle n'en pouvait plus. Voilà de nombreuses nuits qu'elle ne dormait plus que quelques heures d'affilée, partagée entre ses cauchemars, et la douleur qu'elle ressentait depuis la perte de sa grand-mère. Douleur qui n'était visiblement pas prête de cesser et lui serrait la poitrine terriblement fort. Elle ne cessait de s'en vouloir de ne pas l'avoir crue à temps, de ne pas avoir été là. Elle était emplie de doutes. Un instant, persuadée que cette explosion de gaz n'était pas naturelle. Celui d'après, se demandant si tout compte fait, ce n'était pas les autres qui avaient raison. Elle se sentait torturée, sans cesse. Elle aurait voulu rentrer chez elle. Mais elle ne le pouvait pas, du moins pas pour le moment, les dégâts étant bien trop importants. Et il lui était difficile de vivre seule, même si elle se débrouillait aujourd'hui plutôt bien, sans avoir réellement besoin d'être aidée.

Elle dut somnoler, car elle se sentit réveillée par le vibreur de son portable, qui lui indiquait l'heure de son lever. Elle se déplaçait dans sa chambre sans trop de difficulté, n'ayant aucun mal à trouver les vêtements qu'elle désirait revêtir, et qu'elle parvenait à reconnaître du simple toucher. Beaucoup trouvaient exceptionnelle la manière dont ses sens restants s'étaient développés après son accident. Elle leur répondait simplement qu'elle voyait toujours, mais d'une autre manière à présent. Et elle avait fait de nombreux progrès. Elle arrivait à se coiffer, et même à se maquiller correctement à présent, en suivant les lignes et courbes de son visage. Mais bien sûr, il pouvait lui arriver d'avoir besoin d'aide, et en général elle demandait toujours à la première personne qu'elle croisait si c'était bien fait.
Elle fut déposée en voiture à l'université. Elle n'avait pas cours ce matin-là, mais une répétition de violon, instrument qu'elle pratiquait avec passion depuis l'âge de huit ans. Après son accident, elle avait cru que plus jamais elle ne pourrait jouer. Elle avait eu tort. Au contraire, son oreille et son sens du rythme paraissaient bien meilleurs qu'avant, et son professeur ne cessait de s'extasier sur le talent de la jeune aveugle. Elle aimait que certaines choses n'aient pas réellement changer entre avant, et maintenant. Elle répéta la matinée entière, jusqu'à en avoir mal aux mains. Elle allait avoir une audition prochainement. Il n'y avait que peu de choses pouvant la rendre plus heureuse que le fait de jouer de la musique. Elle profitait pleinement de ces instants de paix, où rien ne semblait pouvoir l'atteindre, jamais. Pour rien au monde elle n'aurait pu y renoncer, renoncer à cet intense bonheur où elle avait le sentiment d'irradier de mille feux. Avec son violon et son archet entre les mains, elle n'était plus cette aveugle dont on avait pitié. Elle devenait simplement une musicienne, ne servant qu'à actionner son instrument, mettant dans les notes toute son âme et son cœur. C'était cela qu'elle préférait. Ne plus sentir qu'elle était anormale.

Malheureusement, tout cela eut une fin. Elle demanda l'heure à l'un de ses camarades. Il était temps qu'elle se rende à la cafétéria, où elle avait prévu de rejoindre l'une de ses amis. October. Elle n'était d'ailleurs pas n'importe quelle amie. Toutes deux se connaissaient, pour ainsi dire, depuis toujours, et avaient passé leurs étés ensemble à Greenville. Puis, Maia avait eu son accident, et n'avait plus remis les pieds en Alabama durant plusieurs mois. Elle ne lui avait plus donné de nouvelles. Elle s'en félicitait d'ailleurs. Elle n'aurait pas voulu que son amie la voit dans l'état où elle se trouvait. À l'époque, elle n'était plus que l'ombre d'elle-même. Rejetant tout le monde, plongée dans le désespoir le plus profond. Pathétique. Elle avait dû lui en vouloir. Mais ne le lui avait pas montrée, choquée sans doute, par ce qui lui était arrivé.
Comme prévu la jeune fille l'attendit juste devant la cafétéria. Elle la connaissait si bien qu'elle put prédire son arrivée au bruit de son pas, et avant même qu'October ne se fut annoncée, Maia s'adressait à elle, avec un sourire amusé.

« Tu es en retard. »

Puis, elle se laissa guider jusqu'à une table libre, et attendit que son amie est rapporté un plateau, dont l'odeur l'écœura presque immédiatement. Elle sourit à la remarque de sa compagne, et l'approuva d'un signe de tête.

L'un des seuls avantages de son accident était qu'il lui avait permis de faire un tri entre ses vrais amis, et ceux qui ne l'étaient pas. October en faisait visiblement partie, et elle en était heureuse. Et pourtant, comme toutes ces personnes, elle ne pouvait s'empêcher d'avoir de la peine pour elle. C'était le cas avec tous ceux qui l'avaient connue, avant. Comme s'ils ne parvenaient à s'habituer. C'était plus simple avec les autres, pour qui elle n'avait jamais été rien d'autre qu'aveugle. Ils l'acceptaient ou non, mais finissaient tous tôt ou tard à balayer tout sentiment de pitié. Pas celle qui se trouvait face à elle. Et Maia ne put s'empêcher d'en être agacée. Elle ne voyait rien, mais sentait parfaitement ce regard posé sur elle.

« Arrête s'il te plait ».

Elle était plus que ravie de changer de sujet, ne voulant pas non plus instaurer de malaise. Mais, une fois de plus, October fut gênée par les paroles qu'elle venait de prononcer.

« Écoute, on est amies, tu n'as pas à prendre de précautions de ce genre avec moi. J'aimerais juste que tu oublies que je suis aveugle, et que tu me traite comme n'importe qui d'autre. »

Elle restait posée, tout en adoptant un ton ferme. Elle acceptait qu'on l'aide, mais avait beaucoup de mal avec la compassion. Il est vrai que cela avait été dur pour elle. Mais elle s'y était habituée depuis le temps. Et elle aurait aimé que son amie en fasse autant. Elle savait que ce n'était pas facile. Qu'à sa place elle aurait sans doute les même réactions. Et pourtant, elle ne pouvait s'empêcher de se montrer dure à ce sujet.

October était épatée par son amie ; en effet Maia avait perdue la vue, mais ses autres sens, en revanche, s’étaient développés, et avant même qu’October ait prononcé un mot, son amie l’avait déjà reconnu et lui avait remarqué qu’elle était en retard. Certes, elle avait dit ça sur le ton de l’humour, et October aurait probablement rigolé et fait une remarque à cela, mais une nouvelle fois, elle n’arrivait pas à oublier l’handicap de Maia, et se sentit mal à l’aise.

Je….je…suis désolée. Mon cours s’est terminé en retard. Je suis vraiment confuse, je ne voulais pas te faire attendre.

October s’en voulait à chaque fois de se comporter ainsi, car elle savait que ça énervait Maia, et elle avait peur qu’un jour, son amie se vexe vraiment et qu’elle décide de couper les ponts avec elle. Cette supposition faisait frissonner October. Que deviendrait-elle sans Maia à ses côtés ??? Avec elle, elle arrive à se contrôler, elle est celle qu’elle souhaite elle : October Elwood, la gentille petite étudiante. Certes, depuis que Maia est revenue à Greenville, il est déjà arrivé qu’Ellen se manifeste, mais pour expliquer cela October a profité de l’handicap de son amie, pour lui faire croire, qu’Ellen était une réelle personne qui s’amusait à l’embêter. Ce n’était certainement pas crédible, mais pour l’instant Maia ne l’interrogeait pas trop à ce sujet. Et tant que Maia n’évoquait pas le sujet, de Lili, la petite sœur d’October, Ellen ne prenait pas le dessus…Après s’être pitoyablement excusée de son retard, October se rendit compte qu’une nouvelle fois, elle fit preuve de compassion, et que Maia n’allait certainement pas apprécier, alors comme à son habitude, après la pitié, elle essayait de faire de l’humour pour cacher son malaise.

Et puis tu connais, je n’ai aucun sens de l’orientation ! Même si ça fait un bout de temps que je suis dans cette université, je trouve toujours le moyen de m’y perdre !

October rigola, mais son rire était tellement crispé, qu’elle préféra s’arrêter net au lieu de rendre encore plus mal à l’aise Maia. Mais c’est vrai qu’elle n’avait pas tort, October se perdait tout le temps ! C’est à se demander si elle ne le faisait pas exprès ! Même à Greenville, il lui arrivait de ne pas trouver son chemin alors qu’elle y habitait depuis sa naissance ! La seule chose étonnante, c’est qu’il y avait un endroit où elle ne se perdait jamais : c’était la vaste forêt de la ville. Même les yeux fermés, elle serait capable de retrouver son chemin… Peut-être parce qu’elle avait l’impression de connaître ce lieu depuis toujours, et que c’était le seul endroit où elle se sentait réellement chez elle, mais cela, elle évitait de le crier sous tous les toits, car elle ne voulait pas qu’on la prenne pour une malade, déjà que certains la prenait déjà pour une folle par le fait que ses parents biologiques ont découvert October alors qu’elle n’était qu’un bébé près d’un arbre de la forêt.

Lorsque les deux filles s’installèrent sur une table pour manger, Maia sentait bien qu’October la regarda avec pitié, et lui supplia d’arrêter. La jeune blonde baissa les yeux. Désolée… Une nouvelle fois October s’excusa et savait très bien que cela ne ferait pas plaisir à Maia. Elle changea de sujet, en espérant que cela lui ferait oublier son malaise, mais de nouveau elle remit les pieds dans le plat, et s’excusa pour la troisième fois de la journée ! ça en était trop pour Maia.

Désolée ! Hé hop, une quatrième fois !!Il faudrait déjà que j’arrête de m’excuser toutes les cinq minutes ! Je te jure que je ne le fais pas exprès. Je sais que tu es toujours la même, et qu’il faut que j’oublie ton handicap, mais c’est plus fort que moi. October marqua une pause, peut-être était-il temps qu’elle dise tout ce qu’elle avait sur le cœur…Elle prit une profonde inspiration…et tout en essayant de garder son calme, elle continuait son discours. Mets-toi aussi à ma place. Une personne que tu considérais comme faisant partie de tes meilleurs amis, ne te donnent plus signe de vie du jour au lendemain, et quand tu la revois, tu te rends compte qu’elle est aveugle ! Tu voulais que je réagisse comment ? Je ne peux pas faire comme si de rien n’était, car ce serait refuser la vérité. Il faut juste que j’apprenne à l’accepter ! Mais comment ? Puisque tu n’as pas même osé m’en parler. Pendant ces années de silence, je t’ai détesté, je ne comprenais pas pourquoi tu me donnais plus aucune nouvelle, et finalement quand je t’ai revu et que j’ai su enfin pourquoi tu ne m’avais plus parlé, je me suis sentie mal d’avoir ressenti de la haine à ton égard pendant tout ce temps !

October s’arrêta de parler, elle aurait aussi évoqué le fait que quand elle a perdu sa sœur quand elle avait seize ans, elle aurait voulu que Maia soit là pour la soutenir, car cela a été la période la plus dure de sa vie, surtout qu’elle est persuadée que c’est elle qui a tué sa sœur…Elle aurait voulu avoir une épaule sur laquelle se reposer, mais malheureusement elle ne l’a pas eu, elle a dû affronter cela toute seule puisqu’elle a fugué de chez ses parents. Et ces derniers ne supportant plus le fait qu’une de leurs filles était morte et que l’autre, October, avait fugué pour plus les voir, avaient quitté Greenville. La jeune blonde était complètement seule et c’est pour ça aussi qu’elle en voulait tellement à Maia. Mas elle préférait ne pas parler de tout ça, car elle savait très bien que si elle commençait à évoquer le meurtre de sa sœur, sa deuxième personnalité risquait de prendre le dessus. October essuya les larmes qui coulaient le coin de ses yeux.

Je te promets de faire un effort car je ne veux pas te perdre une deuxième fois, mais crois-moi que c’est dur de faire comme si de rien n’était.

October ne laissa même pas le temps à Maia de répondre, elle préféra changer de sujet, de peur de voir la discussion se transformait en règlement de compte… Alors ta leçon de violon ?? October était épatée par le don de Maia, déjà sans être aveugle, elle jouait parfaitement bien, mais depuis son accident, elle pratiquait le violon de façon unique, c’était grandiose ! Et elle admirait le courage de son amie à se présenter à des auditions, alors qu’elle, elle jouait de la guitare depuis son enfance, mais jamais elle eut le courage de jouer devant du monde. Les seuls qui ont eu le privilège d’entendre October jouer, étaient ses parents adoptifs, Lily, et Maia. Tout en mettant une bouchée de purée dans sa bouche, elle espérait que Maia ne revienne pas sur ce qu’elle venait lui reprocher, mais bon connaissant son amie elle était quasiment sûre, qu’elle n’allait pas laisser cette discussion comme ça sans répliquer et alors elle préféra déjà se concentrer pour ne pas changer de personnage en cours de route…

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