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 hot as a fever , ratting bones : we just could taste it (PV)

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AuteurMessage
Maureen S. Hanson
    i wanna take you out tonight ; i wanna make you feel alright

Maureen S. Hanson


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MessageSujet: hot as a fever , ratting bones : we just could taste it (PV)   hot as a fever , ratting bones : we just could taste it (PV) Icon_minitimeMar 14 Juil 2009 - 7:49

hot as a fever , ratting bones : we just could taste it

starring noreen preston and sebastian penn





    ]« Miranda, laisse-moi s’il te plaît. » rétorquai-je d’un ton que je voulais – peut-être légèrement cassant, assez pour la faire taire. « Très bien. Comme tu veux, mais ton portable n’arrête pas sonner depuis une bonne heure déjà. », ajouta-t-elle en laissant mon corps frêle gisant au sol, les genoux blottis contre ma poitrine. Le portable retentissait de plus bel, une sonnerie que je connaissais à présent par cœur. Il n’avait pas arrêté de sonner et je ne voulais pas décrocher car je savais qui était au bout du fil. Un soupir « Dans quoi, je me suis fourrée encore ? Comme si je n’avais pas assez de problèmes. » Pourquoi se lever alors que le par terre m’accueillait avec joie tandis que le lit me refusait sa compagnie ? Prostrée au sol, mon corps refusait de bouger. Mes membres ne réagissaient pas, ou plutôt refusaient d’obéir. « Dire que j’avais des choses importantes à faire aujourd’hui. » Les mauvais effets de la drogue commencèrent alors faire effet en fin de compte. Dire que j’avais attendu sagement trois années de mon existence blasée pour pouvoir enfin sentir l’épuisement de mon corps. « Saleté d’organisme, tu as finalement succombé. » D’un rire cristallin, je prononçais ses mots que les rayons du soleil se mirent à tourner dans l’air du soir, tandis que je sombrai dans un état proche du sommeil. Les bras de Morphée m’accueillirent tel son enfant béni des cieux. Je n’avais pourtant pas fermé les yeux. Les rideaux des fenêtres filtraient peu les rayons qui dansaient sous mon regard perdu. Cela faisait maintenant trois ans que j’avais arrêté. Trois ans de rédemption, trois ans loin de la débauche londonienne. Fuyant à tout prix mon passé, il se trouve qu’il m’a finalement rattrapé. Son visage, ses traits, ses lèvres aurai-je pu les oublier ? Lui qui m’était plus cher que ma pauvre vie, lui qui m’avait abandonné si délicieusement dans ce gouffre si noir et si profond. Son ombre, je l’ai vu au détour d’une ruelle. Une ombre qui paraissait si lointaine et pourtant si proche que je pouvais l’effleurer délicatement avec les doigts empreints de mélancolie. Greenville était pourtant une si petite ville. Comment aurai-je pu croire que je pouvais l’éviter éternellement ? Tôt ou tard, nos regards devraient se croiser, sûrement dans un bar (car les pubs ne font pas très américains) ou n’importe où d’ailleurs. Peu importe l’endroit. Mon corps résistera-t-il à l’appel du sien ? Je touchai mes lèvres écorchées, puis je mordis ma lèvre inférieure. L’air se faisait de plus en plus rare dans cette pièce. Par pitié, pas de crise aujourd’hui. Me réconfortant contre un bout de couverture, je tentais de garder les yeux fermés. Des images pénétrèrent avec violence sous mes yeux effarés. La respiration haletante, je serrai vigoureusement mon haut tentant mon cœur qui s’emballait de plus en plus. Ces images me revinrent de plus en plus fortes. De plus en plus effrayantes, j’étouffai un cri. La sonnerie de mon portable continuait sa voluptueuse symphonie jusqu’à je saisisse d’une poigne faible l’appareil entre mes mains tremblantes. « Allô ? » répondis-je d’une voix que je voulais calme. De la sueur perlait sur mon front. Elle refroidissait, je frissonnais alors. N’étant pas très lucide, j’entendais à peine ce qui disait mon interlocuteur, mis à part que le mot « cimetière » revenait sans cesse dans la conversation. « D’accord. Rendez-vous devant le cimetière à 22h. » répondis-je en lui raccrochant violemment au nez. Avec difficulté, je réussis à me relever en me soutenant à la table de chevet. Malgré une forte douleur au niveau des poumons, je réussis à me traîner jusqu’à la salle bain où attendaient sagement mes médicaments. Me tenant au mur, je me traînais jusqu’au lavabo. Le miroir face à moi, j’observais chaque trait fatigué de mon visage pâle. « Au moins, je pourrai le faire fuir avec ma gueule de zombie. » dis-je d’une humeur grinçante. L’eau coula du robinet que je passai délicatement sur ma peau en feu pour reprendre mes esprits. Mes mains touchèrent mes cheveux pour venir s’appuyer sur le rebord du lavabo. Je tentais de reprendre mon souffle en inspirant, puis en expirant doucement. « Pourquoi ai-je accepté de le voir celui-là ? Quelle idiote. » J’aurai voulu me gifler, même m’étriper. J’ouvris l’armoire à pharmacie fouillant méticuleusement chaque recoin pour trouver mon remède miracle – qu’on aurait pu qualifier de drogue si ses effets guérisseurs n’étaient pas aussi efficaces et réparateurs. J’en avalais deux comme me l’avait prescrit gentiment son médecin traitant. Ces seules pilules pouvaient me « garder en vie » ou plutôt couper toute envie de revenir à mon état végétatif de dépendance absolue à la drogue ou toute substance y ressemblant. Je soupirai alors : « Dure, dure qu’est la vie Preston. » Je refermai l’armoire pour ensuite me préparer.


    Quelques sueurs et médicaments plus tard, je redescendais de la chambre de la résidence totalement lucide ou presque, car bien entendu, les Zeta Beta n’étaient pas dupes et connaissaient l’état de leur ancienne recrue car je leur avais déjà prévenue de ma fragilité certes non apparente mais bien présente. « Ne me regardez pas comme si j’étais diagnostiquée d’un cancer incurable ou encore comme si j’avais une tumeur au cerveau ; je vais bien. » Un des anciens a tenté de me parler mais je le repoussais gentiment en lui faisant comprendre que j’étais tout à fait capable de marcher seule. Je sortis de la résidence l’une de mes mains posée sur un paquet de clopes et l’autre tentant de chercher désespérément un briquet dans les nombreuses poches de mon perfecto noir. « Merde. Où est ce putain de briquet ? » Un jeune homme qui passait par là – ce n’était pas sûrement un hasard d’ailleurs car il était en train de guetter sa prochaine proie depuis tout à l’heure. Je levais les yeux au ciel alors que je m’avançai vers lui un sourire carnassier aux lèvres. « Aurais-tu un briquet par hasard cher ami ? » demandai-je avec un certain amusement. Il sortit un briquet tout beau, tout neuf de la poche arrière de son pantalon. J’allumai alors ma cigarette, puis lui rendit son briquet. Je tournai les talons sans le remercier. Je détestais être suivie surtout par un gars qui n’avait pas encore de poil sur le menton. Las, je soupirai tandis que mes pieds me menaient près d’une boîte d nuit qui n’allait pas tarder à recevoir beaucoup d’étudiants car la grande aiguille effleurait fatalement le chiffre dix sur ma montre. Je virevoltai sur la rue piétonne manquant de me prendre le trottoir à plusieurs reprises mais je riais aux éclats. Je m’arrêtai ; le spectacle était à couper le souffle. Le spectacle de la mort se dressait alors sous mes yeux ébahis. Ma clope glissait hors de ma bouche pour atterrir en silence sur l’herbe morte. Le vent se souleva. Un frisson parcourut alors toute mon échine alors que je sentais la frustration augmentait. L’atmosphère glauque des lieux tiraillaient violemment mes entrailles. L’excitation montait. Les tombes se dressant côte à côte m’arrachèrent un léger rictus. Mes cheveux bruns virevoltant au gré du vent automnal, j’avançai dans ce silencieux cimetière attendant mon invité assise près d’une pierre tombale. Une comptine me vient en tête, une comptine que j’avais souvent l’habitude de chanter pour faire peur à mon cousin – et cela marchait très souvent d’ailleurs. « Promenons dans les bois pendant le loup n’y est pas. Si le loup y était, ils nous … » Je sentais alors contre ma joue son souffle chaud que je retournais pour plaquer violemment les lèvres contre les siennes, puis je me dégageai violemment de corps musclé. « Tu es en retard, Penn. Je commençais à croire que tu allais te dégonfler. Apparemment, je me suis trompée. » lui murmurai-je en arborant un sourire provocant. Il m’aida à me lever. Mon corps collé au sien, nos visages attirés il me dévisageait dans le noir déchirant du lieu morbide, sous une pleine lune au teint rougeâtre. « Commettons alors l’irréparable mon doux ennemi. » lui susurrai-je au creux de son oreille avant que je l’embrassai avec haine.
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