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 you give me just a taste so i want more and more (PV)

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Heath C. Burton

Heath C. Burton


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MessageSujet: you give me just a taste so i want more and more (PV)   you give me just a taste so i want more and more (PV) Icon_minitimeSam 29 Aoû 2009 - 22:08



    you give me just a taste so i want more and more








    « Très chers camarades. Anciens et bizuts. D’abord, je tenais à dire que je suis fière d’être le nouveau Président de Zeta Beta Zeta et merci de m’avoir choisi pour être votre guide. Pardonnez-moi, je ne suis pas très douillé pour les remerciements. J’annonce officiellement la séance ouverte. Mes frères et sœurs. Après le décès de Richardson, beaucoup de choses qu’on qualifiera d’étranges se produisent autour. Vous avez du remarquer beaucoup policiers entourant toute l’université. C’est du sérieux. J’exige que vous soyez vigilants quand vous sortez. Messieurs, quand l’une de vos sœurs sort pour faire quelques courses personnelles, vous devez les accompagner. Mesdemoiselles, je suis désolé. Je respecte vos vies personnelles, mais c’est pour votre bien. Surtout la nuit. Ce n’est pas très sage pour une fille de se promener seule. Je vais devoir instaurer quelques règles pour la sécurité de tous. » Premier discours, premières frissons. Devenu Président des Zeta Beta, j’éprouvai une sorte de plaisir à l’être. Mes yeux couvaient toute l’assistance, ils m’écoutaient tous avec beaucoup d’attention. Même les jeunes bizuts qui sont d’ailleurs les plus agités. « C’est tout pour aujourd’hui. Et pour clore cette réunion, je souhaite un joyeux anniversaire à Anna qui a maintenant vingt-un ans. Bienvenue chez les adultes. Et pour les autres, vous avez quartier libre. Attention à l’alcool, s’il vous plaît. Je n’ai pas envie de voir du vomi partout, n’est-ce pas bizut Carlton ? Bonne soirée à tous. » Je lançai une œillade à Dean. Quelques accolades. La résidence me paraissait si petite maintenant. Je soupirai, j’avais besoin d’une clope moi. Je me suis réveillé ennuyé, encore plus ennuyé que je ne m’étais couché, encore plus ennuyé que la veille, l’avant-veille, et tous les jours qui ont précédé, depuis l’immémorial, peut-être l’enfance : le bonheur, l’espoir autrefois, j’en ai oublié la couleur et puis comme un tunnel, decrescendo vers le non-retour, un tunnel sans fin, pas de lumière aussi loin que puisse porter mon regard, je plisse les yeux, effort, impuissance ; il n’y a pas de lumière,pas de sortie, pas d’issue, il n’y en aura plus jamais. C’est ce qu’on appelle une crise d’angoisse, peut-être un début de dépression, peut-être simplement un réveil difficile… Je ne me réveille jamais autrement que difficilement et si je conserve un dernier rêve planqué entre le souvenir de mon ex-suicidée et la conviction que la vie est absurde, que le bonheur n’existe pas, et qu’on finira tous, et moi comme les autres, à bouffer les pissenlits par la racine, c’est bien cet éveil lumineux comme une renaissance, émerger de dix heures de sommeil à une heure décente, le corps reposé et la vie à l’endroit, des passants, les rues et les boutiques à peine ouvertes, le goût du café, l’odeur des journaux, le soleil du matin, l’intro de Break on through, les dessins animés débiles au petit déj’, et le sentiment que tout est encore possible puisque tout ne fait que commencer. Est-ce l’insomnie qui engendre la dépression ou la dépression qui engendre l’insomnie ? Je vis à l’heure de L.A, à Paris, et à l’heure de Tokyo à Greenville. L’hiver, quand je me lève, il fait nuit, et chaque jour, je me réveille avec la gueule de bois - la gueule de bois étant mon propre état mental, avec l’envie de rien si ce n’est de me rendormir. A cet instant précis, je décidai que je n’irais casser la gueule à personne, et surtout pas une pauvre vieille bonne femme, mais j’irais au bout de cette idée que j’irais bien plus loin qu’un simple passage à tabac : j’ai décidé de détruire une existence, massacrer un destin, par hasard, et tout à fait injustement, choisir un innocent, quelqu’un qui pourrait être heureux, qui n’a pas encore été corrompu, qui croit en tout, la vie devant lui, l’espoir, et en faire une épave dans mon genre, quelqu’un qui dort en ce moment, rêve d’amour, et d’avenir, sans se douter une seconde que je viens de décider sa perte. Et juste à cet instant, j’ai cessé de m’ennuyer. J’avais décidé de briser une existence, jusqu’au jour où nos yeux se croisèrent. Dans une attente cordiale et solennelle, nous nous comprîmes, nous nous acceptâmes. Nos deux êtres divinement différents, tels l’eau et le feu, nous sûmes nous consommer. Pour la première fois de mon existence, j’ai su ce qu’était le bonheur. Le bonheur à l’état pur. Comme le shooté à l‘héro, je m’accrochais à ce précieux bonheur.
    Et juste à cet instant, j’ai réellement cessé de m’ennuyer.

    Mes pieds me menèrent en dehors du bâtiment résidentiel. Les sons et les parfums tournent dans l’air du soir. Dix-huit heures et je me demandais ce que je faisais encore là alors qu’ils m’attendent. Le bonheur à l’état pur, j’ai encore tout foiré. Comme d’habitude. Je ne regrettais pas. Je ne regrettai rien. Je souris doucement la cigarette à la commissure de mes lèvres. Le démon dans ma chambre haute, ce matin est venu me voir … Une fois le filtre terminé, je jetai le mégot pour l’écraser. J’entre dans le salon pour prévenir Dean que je partais mais « Heath, Heath. J’ai appris que tu t’étais fais agressé il y a quelques jours. » Je levai les yeux au ciel. J’enlevai mes lunettes que je rangeai soigneusement dans ma main. « Mélinda. Je n’ai pas le temps de m’amuser aujourd’hui. Si tu veux bien m’excuser, je dois … » Elle tirait mon bras de toute force pour me retenir mais le problème c’était que je sentais encore une douleur vive parcourir toute mon échine. Elle lançait encore. J’avais replacé mon épaule déboîté par moi-même. Je n’avais pas envie d’aller à l’hôpital pour inquiéter Grand-père. Je me retournai doucement vers cette demoiselle qui commençait sérieusement à m’exaspérer. Je pris délicatement son menton, puis replaçais une mèche que je mis derrière ses oreilles percées. Nos visages près de l’un et l’autre, elle aurait juré que j’allais l’embrasser mais au lieu de cela, je lui murmurai : « Je ne suis pas d’humeur. Ce qui s’était passé hier ne se reproduira plus, est-ce bien clair ? » Je lâchai son menton. Elle fulminait, je sentais son regard poignarder mon dos. Je souriais alors. Pas d’attache, c’était tout ce que je demandais et rien d’autre. Dean était dans la cuisine, tenant dans sa main un bon verre de lait. Il m’entendit entrer : « Alors, tu as encore brisé le cœur d’une pauvre demoiselle ? » Ce n’était pas une question, c’était une affirmation. « Il est bientôt dix-neuf heures et, Tara et les enfants m’attendent. On se voit demain, Carlyle. » Il me serra la main, puis il me donna une petite tape dans le dos « Tu es sûre que ça va aller ? » Il s’inquiétait et je le sentais. Je lui souris doucement, puis sortit par la porte de derrière où attendait ma moto. J’allais enfourcher ma bécane que soudain j’entendais une voix féminine retentir pas très loin de la résidence. Je la vis. Viens-tu du ciel profond ou sors-tu de l’abîme, ô beauté ? … Elle que j’ai tant fui la présence car elle obscurcissait tout jugement. Toute ma raison, toute ma logique s’évaporaient. Mon être se retrouvait déchiré en sa présence vénale. Et ce soir. Même cokée, même écorchée je la trouvais diablement attirante. Elle discutait sûrement avec l’un de ses clients car certaines rumeurs disaient qu’elle était une dealeuse. Apparemment, le client n’avait pas l’air content : « Espèce de pute. Tu m’as arnaqué, n’est-ce pas ? » Son client était deux fois plus grand qu’elle et il était beaucoup plus fort aussi. Il allait lever la main sur elle, son poing se dirigeait en direction de son visage de poupée de cire mais je reçus le coup à sa place. Je ris alors que le sang coulait de ma lèvre fendue en deux. Le gars complètement éberlué m’avait reconnu. Il me connaissait, tout le monde me connaissait à Greenville. Je lui fis volte-face. Elle me regardait énervée. Elle était en colère ; je connaissais chaque trait, chaque pli de son visage de porcelaine que je pourrais les caresser indéfiniment. Je m’approchais alors. Mon souffle caressant sa joue, je la dévisageai intensément : « Alors, tu ne dis pas merci à ton sauveur, Dewèn ? » Elle me poussa et me cria : « Je n’ai pas besoin d’être sauvée, connard. » Amusé, je regardais son corps partir en direction de je ne sais où ; je soupirai. Je courais alors pour la rattraper : « Eh Dewèn. Ce n’est pas bon pour une fille de se promener seule, tu sais. » Elle se retourna puis me fit un doigt d’honneur que je méritais encore une fois. Je saisis son bras et son corps bascula contre le mien. « En plus, tu es frigorifiée. Tu sais, on est en décembre. » Elle ne répondit rien. Ce soir, elle était bien silencieuse. Même trop. Elle ne se débattait même plus. Etrange. J’enlevai mon blouson que je posais sur ses frêles épaules. « Pourquoi dois-je me trimballer un boulet pareil ? » dis-je en riant. Elle me toisa du regard. Je pris sa main sans réfléchir, puis nous nous marchâmes jusqu’à ce que nous arrivions près d’une moto de couleur noire. « Monte et mets le casque, s’il te plaît. » Elle ronchonna. Un sourire amusé se dessina sur mes lèvres écorchées. « Tu es vraiment un cas, Dewèn. » Elle monta derrière moi, elle mit son casque. Je fis de même. Elle entoura mon bassin de ses bras fragiles, puis elle se serra contre moi. Les ruelles se déroulaient devant nos yeux. Le paysage se déformait à cause de la vitesse. Quelques minutes plus tard, nous arrivâmes. Un motel. Elle descendit de ma moto, me jetant furieusement le casque sur moi. Je ris de plus bel. J’enlevai la clé de contact, puis mon bras droit vint encercler sa hanche. Elle ne broncha pas. Je m’avançais vers le comptoir et demanda une chambre. Ce n’était pas un motel de luxe, certes mais j’aimais être discret c’est tout. Nous arrivâmes devant la chambre, puis j’ouvris la porte en premier pour laisser la demoiselle entrer, puis je fermai la porte derrière moi que je verrouillais pour ne pas être dérangé. Elle jeta mon blouson à terre puis s’assit sur le lit à deux places. Elle croisait les bras, puis regardait le sol avec un certain intérêt. Je m’approchais, puis fis basculer son corps du lit. Mon corps au-dessus de la sienne. Je la regardais. Elle avait l’air différente ce soir. Avec cette posture, je dominais. Je pouvais apercevoir tous ces gestes, ces mimiques. « Mànùeyla. Qu’est-ce qui ne vas pas ? Tu as l’air ailleurs. » Je m’inquiétais ; pourquoi devrais-je m’inquiéter d’ailleurs ? Elle était comme les autres et pourtant … « Ton regard, infernal et divin, verse confusément le bienfait et le crime. » Je caressais doucement ses cheveux, puis j’attendais que ses lèvres remuent pour que j’entende sa voix.


Dernière édition par Heath C. Burton le Sam 3 Oct 2009 - 10:31, édité 4 fois
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Mànùeyla Dewèn
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MessageSujet: Re: you give me just a taste so i want more and more (PV)   you give me just a taste so i want more and more (PV) Icon_minitimeDim 30 Aoû 2009 - 16:27

Le jour passe tellement vite, enfermé dans ma chambre universitaire pour une fois (celle que mes parents payaient, ces généreux procréateurs), je regardais par la fenêtre le temps passer.
Ou tout du moins les gens évoluer autour de moi, alors que finalement pour moi tout restait toujours pareil, eux ils changeaient, ils s'adaptaient et se soutenaient.
Moi j'avais depuis longtemps fait en sorte de me débrouiller toute seule la plus grande partie du temps, bien sûr j'avais quelques amis, mais beaucoup vous diront que ce ne sont pas de vrais amis ce genre de personne.
Pour tenir ce genre de propos il ne fallait pas connaître le genre de personne que j'étais, le genre à regarder les autres par la fenêtre en fumant un joint et se disant qu'ils sont minables.
Moi je les regardais et je ne voyais en eux que des êtres faibles qui se voilaient la face en se disant que tout était beau et que tout le monde était gentil, ne voyaient-ils pas autours d'eux tout ces morts? Tout ceux qui se tuaient à petit feu? Ou encore ceux qui attendaient de pouvoir les tuer eux, les innocents et bon chrétiens.
J'écrasais le mégot sur le rebords de la fenêtre, laissant mon regard transpercer la foule pendant quelques secondes de plus. Les autres étudiants me semblaient tellement pathétiques.
A croire qu'en travaillant dur ils deviendraient des gens bien et célèbres, pauvres petits aveugles trop sourd pour avoir entendus de la bouche des grands que seul l'argent permettait de se faire une place dans la société.
J'étais riche, pourtant j'avais été rejeté de ce monde, alors que pouvaient-ils eux contre les cannibales de notre espèce?
Je me relevais avec la grâce qui m'avait toujours été accordée, malgré les quantités de produits mortels dans mon sang, cette grâce qui associée a mon visage innocent avait toujours fait des malheurs. La vie était injuste je le savais et mon physique équilibrais la balance face au poids de mon âme pourrit.
Du moins c'est comme ça que je voyais les choses, n'étais-je pas l'assassin de mon propre cousin?
Celle qui détournais les gens du droit chemin, juste pour le plaisir de montrer qu'elle avait raison et que l'homme était faible et condamné? J'étais une junkie dans un corps de poupée, une demoiselle avec le vocabulaire d'un boucher et l'éducation d'une aristocrate. J'étais le mal autant que le bien.

J'enfilais un mini short en jean, une chemise blanche que je laissais outrageusement déboutonnée.
Tenue décalée que je portais toujours, tenue qui rappelais à quel point les gens s'accrochaient aux apparences et je dois dire qu'un sourire éclaira mon visage en voyant à quel point la mienne était inappropriée.
Finalement je sortais de ma chambre ne prêtant pas attention a la fille de la chambre d'à côté qui lâcha des paroles au combien vulgaires à mon sujet. J'avais ce don inné d'attirer l'attention et des avis souvent virulents, sans pour autant vraiment les chercher, j'avais apprit que je ne pouvais les fuir et prenait donc soin d'en provoquer certains plus que d'autres:
Salope, Trainée, Junkie, Bombe, Briseuse de couple, Distante, Intouchable, Pétasse,... je les aimais et les cultivais, car en réalité je n'en avait rien à foutre de leurs avis et j'avais perdu de vue depuis longtemps ce qui pouvait être ma vrai définition.
C'était peut-être du en dehors de mon comportement, au fait que lorsque je marchais c'était toujours la tête haute, bien que mon regard semblait ne même pas voir ceux que je ne considérais que comme des simples d'esprits. J'avais apprit a me faire aimé de ceux qui pouvaient m'être utiles et j'avais quelques amis qui me ressemblaient, tout comme les vrais ennemis.
Car un ennemis en était vraiment un que si je le considérais comme dangereux, ce qui n'était pas le cas de tout ceux qui me considéraient comme telle.
Il restait une personne inclassable dans tout ça, une qui était maitresse de toute mes pensée et attention. Cette personne que je chassais dans un coin reculé de mon esprit temps elle était obsédante, ce sale BDBG, Heath.
En sortant du bâtiment des Kappas Gammas mes yeux se posèrent sur la proie que je comptais chercher, à croire qu'elle avait décidée de m'éviter de faire du trajet, tellement attentionné.
Le jeune homme, gorille aurait été plus approprié, faisait les cents pas dans le parking.
Je n'avais pas de voitures ou de motos, mais apparemment il pensait avoir une chance de me trouver ici, j'hésitais entre le génie et la stupidité un instant puis optait pour le deuxième choix.
Il leva la tête et croisa un instant mes yeux à la couleur indéfinissable, étrange mélange de gris, de vert et de bleu, puis jeta une regard conspirateur autour de lui.
S'il avait voulut faire preuve de discrétion c'était raté, heureusement je n'étais pas pointilleuse sur ce point.

    Grégorio: Dewèn, je savais que je te trouverais là.
    Mànùeyla: Et c'était une conviction stupide, mais passons.
    Grégorio: Prend garde à tes mots salope, je ne fais pas de cadeaux à la gente féminine. Tu as ce que je t'ai demandé?
    Mànùeyla: Je serais venu si ça n'avait pas été le cas?
    Grégorio: Ça fera combien?
    Mànùeyla: 400cents dollars pour ton sachet.
    Il tendit une liasse de billet de 20 après avoir compté.
    Mànùeyla: Mon Dieu tes capacités mentales sont plus évolués que je le pensais...
    Je lui donnais le sachet alors qu'il la fusillait du regard.
    Grégorio: Il est plus petit que ce qu'on avait convenue Dewèn.
    Mànùeyla: Les prix ont changés.
    Grégorio: Espèce de pute. Tu m’as arnaqué, n’est-ce pas ?


Je m'apprêtais à répliquer mais déjà le poing du gorille s'élevait au dessus de mon visage, stupide s'il pensait vraiment qu'abîmer mon visage aurait le moindre effet sur moi il se trompait, je n'étais pas aussi superficielle que les autres. J'avais et l'argent et la gueule, un seul me suffirait pour continuer à vivre. Je préparais une remarque cinglante après laquelle j'étais sur qu'il relèverait le poing, mais mon idée légèrement sadomasochiste fut gâcher.
Et pas par n'importe qui, à croire que ce crétin avait le don de me faire enrager.
Heathcliff, connue pour être le président des Zeta Beta, en plus d'un des étudiants les plus canons du campus, venait de s'interposer entre le point monstrueusement grand et mon visage de gamine.
Je voyais le colosse sourciller alors qu'il venait de salement abîmer ce visage cruellement désiré, il aurait pu le détruire facilement, mais il semblait évident que se crétin se sentait désemparée face à la notoriété du blond. Stupide tas de muscle, moi qui lui avait prêté un semblant d'intelligence, je venais de gaspiller un compliment et bien sur je détestais en faire.
Grégorio le visage blême observa encore un peu le visage éclatant d'une beauté insolente malgré le filait de sang qui s'écoulait de sa lèvre; juste quelques secondes avant de décider qu'il était plus sage de partir avec son sachet réduit sans faire d'histoire.
Heath en profita pour se rapprocher de moi, me forçant à voir sa gueule honteusement attirante, je détestais être sauvé sans l'avoir demandé et lui se permettait en plus de m'exposer, narcissique, sa «toute puissance». Je lui aurait craché au visage si malheureusement face à lui je n'avais pas eue tendance à perdre mes moyens.

    Heathcliff: Alors, tu ne dis pas merci à ton sauveur, Dewèn ?
    Je le regardais avec colère, encore plus de colère que lorsqu'il me rejetait, il m'indignait devant publique et me demandait en plus de m'agenouiller.
    Mànùeyla: Je n'ai pas besoin d'être sauvée, connard!
    Je le poussais avec toute ma force après lui avoir craché au visage ma réponse, décidant de m'éloigner de ma faiblesse.
    Heathcliff: Eh Dewèn. Ce n’est pas bon pour une fille de se promener seule, tu sais.
    Il avait couru pour me rattraper et sans l'avouer j'en étais heureuse, en même temps trop indigné pour le montrer je lui adressais un doigt d'honneur.
    Il ne réagit pas et se contenta de me rattraper par le bras, quand je m'éloignait a nouveau, je me retrouvais contre lui et un frisson de colère et de désire me parcouru.
    Heathcliff: En plus, tu es frigorifiée. Tu sais, on est en décembre.
    Pourquoi dois-je me trimballer un boulet pareil?

    Avait-il ajouté en riant après avoir posé son blouson sur mes épaules. Je le dévisageais sans répondre. Observant un instant le vêtement bien trop grand pour moi. Il ne me laissa pas le temps d'approfondir mes recherches puisqu'il m'entrainait vers sa moto, en attrapant ma main...
    Heathcliff: Monte et mets le casque, s’il te plaît.
    Mànùeyla: Et met le casque s'il te plait... ronchonnais-je.
    Heathcliff: Tu es vraiment un cas, Dewèn.
    Mànùeyla: Et ça ne m'empêche même pas d'avoir un prénom, rétorquais-je dans un murmure.

Je restais cependant silencieuse en comparaison à ce qu'il était habitué, je m'en fichais j'étais trop perturbée pour le soucier de son avis.
Perturber autant par sa lèvre fendue que par son attitude trop prévenante, les dernières soirée que nous avions passées ensemble il était toujours parti sans un mot aux bras d'une salope sans saveur et je l'avais imité avec un mec ennuyeux et commun.
J'étais plus blessé que franchement en colère, cela faisait trop longtemps qu'il me rejetait. Tout du moins était-ce l'impression que j'avais étant donné la faible résistance de la plupart de mes proies, pourtant j'avais bien discerner de la jalousie de son côté aussi, alors qu'est-ce que signifiait cette comédie du plus mauvais goût?
J'enfilais le casque et m'accrochais finalement avec fermeté à son bassin, sentant ses muscles se contracter légèrement à mon contact, ou était-ce seulement ce que j'espérais?
Je ne regardais même pas les rues qui défilaient, il faisait nuit, il faisait froid, mais la morsure du vent sur mes cuisse nues ne suffisait pas à me garder connectée à la réalité. Trop de poudre consommée toute la journée et son contact aussi frustrant qu'indispensable.
Il arrêta finalement le moteur et je me trouvais face à face avec l'Eden, un vieux motel foireux, mais un motel tout de même. Le casque cacha mon visage décomposé de surprise pendant quelques secondes. Après quoi je descendais de son engin et ôtait le casque noir, libérant la cascade blonde de ma chevelure, je lui balançais le casque au visage.
C'était quoi ce petit tour, il s'amusait à me torturer et à me perdre dans son esprit tordu de petit bourge rusé et désabusé?
Mon geste provoqua ses rires et je pris une expression boudeuse, il répondit à ma mimique en m'attrapant par la taille, encerclant mes hanches de son bras droit. Je le regardais un instant sans croiser son regard, est-ce que j'étais en pleine overdose entrain de faire un rêve débile qui allait m'arracher des larmes au réveil?

Il demanda une chambre sans me lâcher et je n'avais toujours pas ouvert la bouche, ne gueulant même pas après le mec qui me dévisageai de façon exagéré après avoir donné des clefs à Heathcliff.
Non je ne prêtais même pas attention à ce regard appuyé, j'étais déconcerté, je crois qu'à cet instant j'aurais presque pu partir et le laisser en plan, moi.
Mais je voulais savoir, je voulais comprendre et son regard m'empêchait de m'éloigner de lui.
Il me contrôlait avec une facilité déconcertante et jamais ne semblait s'offusquer de mes piques.
D'une main musclé le beau blond ouvrit la porte, l'ouvrant en me laissant le loisir d'entrer.
Je m'exécutais a l'ordre silencieux sans m'en rendre compte, savait-il a quel point j'étais vulnérable face à lui? Ça devait être le cas, est-ce que ça l'amusait d'ailleurs?
Je balançais son blouson par terre, comme pour me débarrasser de son contrôle. Je n'avais jamais été aussi faible de ma vie et je le haïssais pour cela.
Finalement je m'asseyais sur le lit double qui trônait au centre de la petite pièce, il fermait la porte à clef. Finalement les bras croisés sur ma poitrine je faisais mine d'être absorbés dans la contemplation de la moquette, elle n'était visiblement pas jeune, mais largement mieux conservé que celle de mon appartement dans le centre ville.
Je ne le vis même pas s'approcher de moi, petit jouet désirable dont-il pourrait se lasser vite, c'est-ce que je pensais en tout cas même si ses yeux disaient le contraire.
D'une main il fit basculer mon corps en arrière et je me retrouvais allongé sur le matelas un peu trop dur, mon poux s'accéléra alors qu'il prenait place au dessus de moi.
Je n'espérais même plus qu'il me touche un jours et je le regardais simplement attendant qu'il me blesse un peu plus. Il me semblait intouchable et cruellement beau, il était devenu essentiel alors qu'il ne s'était absolument rien passé et que je ne savais de lui que ce que quelques ragots m'avais rapportés.

    Heathcliff: Mànùeyla. Qu’est-ce qui ne vas pas ? Tu as l’air ailleurs.
    Je voyais l'inquiétude dans son regard, mais me ressaisissant aussitôt je me forçais à penser qu'elle était feinte.
    Heathcliff: Ton regard, infernal et divin, verse confusément le bienfait et le crime.
    Il caressait mes cheveux avec douceur, fixant son attention sur ma bouche et je voyais bien que ce n'était pas parce qu'il voulait les embrasser. Finalement je décidais de participer au dialogue.
    Mànùeyla: Qu'est-ce qu'on fou ici?ma question resta presque étranglé dans ma gorge.
    Ou plutôt qu'est-ce que je fou ici avec toi?
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Heath C. Burton

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MessageSujet: Re: you give me just a taste so i want more and more (PV)   you give me just a taste so i want more and more (PV) Icon_minitimeDim 27 Sep 2009 - 21:58



    Qu’elle était divinement érotique avec cette chemise entrouverte sur des formes que je trouvais particulièrement généreuses. Je me troublais. Ce n’était pas le moment de la reluquer ainsi. Je me ressaisis. Pas le moment de se laisser aller à de bas instincts et pourtant, je la désirais ardemment. Son regard indifférent me faisait frémir. Rien que son contact sur mon dos brûlant m’électrisait. J’avais cru perdre le contrôle de ma moto en route. Ses yeux d’un bleu incandescent ravivaient peu à peu mon cœur mort depuis des lustres. Si elle savait. Oui, si elle savait ô combien je regrettais de l’avoir délaissée ce jour-là. Quitter ses bras si frêles et si délicats que j’aurai voulu goûter chaque parcelle du bout de mes lèvres écorchées. Je la désirais, je la voulais ardemment. Je ne pouvais pas perdre le contrôle avec elle. Je ne voulais pas la séduire comme cela. La forcer à m’aimer, la prendre de force m’étaient insupportables. Je ne voulais pas montrer le salaud que j’étais à cette ange déchue enveloppée dans si peu de vêtements qu’elle paraissait presque provocante, elle voulait ma mort ou quoi. J’essayais tant bien que mal de garder mes yeux plongés dans ses prunelles bleues, mais son corps s’offrait à moi d’une façon si naturelle que je me refusais d’abuser d’elle tout de suite. Elle se donnait à moi si ouvertement. Elle ne pouvait bouger de là, sans mon accord. C’était hors de question qu’elle parte. Je caressais doucement son visage diablement diaphane, puis ses lèvres. Je tardai mes doigts sur l’ouverture de ses lèvres douces. Ma mémoire ne me trahissait jamais. Ses lèvres d’une douceur divine provoquèrent un léger frisson. Je la désirais, je la voulais. Elle m’obsédait et cela m’énervait dans une certaine façon. Car ce petit bout de femme ne me laissait guère indifférent malgré les apparences. Ma gueule avait été abîmée, juste pour une fille si débauchée. Cependant, c’était cette débauche qui m’avait séduite dès que nos yeux se sont croisés pour la première fois. Happé par un tourbillon confus de sentiments contradictoires, je la regardais toucher peu à peu le fond gouffre d’une façon si sublime. Je cherchais en vain dans chaque visage une étincelle de poésie, de l’enthousiasme dans les discours, des idéaux si ce n’est que des idées, mais les gens passaient outre, ils marchaient pressés, mal habillés, les yeux vidés les soucis, alors qu’elle, elle était différente. J’avais rendu folles toutes les filles de Greenville, les trois quarts d’entre elles parce que je ne les avais même pas regardées, quant aux autres, celles qui avaient attiré mon attention, parce qu’elles étaient belles, ou insolentes, ou soi-disant inaccessibles, ça été pour leur malheur. Toutes des putes. Tant mieux pour moi. Je suis le challenge universel, le mec le plus beau et le plus frais de Greenville, dont rêvent toutes les petites connes, que personne n’a eu et que personne n’aura jamais. Je pourrais toutes les baiser. Ca ne m’amuse pas. Ce qui m’amuse, c’est jouer avec leurs nerfs, les torturer, leur faire péter les plombs. J’en avais fais un art (un de plus). Et le pire, c’est qu’après ça elles en redemandaient, elles me harcelaient au téléphone, quémandant un café, un verre parce qu’il fallait qu’elles me parlent, me font des crises d’hystérie en public, racontent à tout le monde qu’elles sont amoureuses de moi et qu’elles ne comprennent pas pourquoi je fais tous ça. Le plus drôle, c’est qu’elles finissent toutes par s’imaginer que je ne les avais pas baisées parce que je les respectais trop. Je ne baisais que des putes, j’aimais le travail bien fait. Je ne baisais que des putes, jusqu’à ce que je la rencontre : - qu'est-ce qu'on fout ici ?

    Sa voix si cassante me ramena à la dure réalité. Et pourtant, j’avais beaucoup entendu parler de Mànùeyla, en termes si contradictoires que j’en avais été intrigué, on me disait qu’elle était stupide d’une stupéfiante bêtise, puis quelqu’un d’autre me vantait son intelligence vertigineuse, des rumeurs à propos de fréquents séjours en HP (de ses activités plutôt louches genre la prostitution), j’appris plus tard que c’était faux, on me racontait ses coups d’éclat, ses discours provocants, on craignait sa mauvaise humeur. Mais tout le monde s’accordait sur deux points, elle était belle et elle était folle. Je l’ai rencontrée à une stupide fête. Elle était habillée tout en noir et d’une beauté d’écorchée vive, pendant des semaines, son regard m’avait hanté, mais je n’avais rien fait pour la revoir. On s’étaient recroisés par hasard, je l’avais invitée à dîner dans l’un des meilleurs restaurants de la ville et nous avions discuté de tout et de rien. Elle me regardait dans les yeux comme si elle y lisait. A partir de ce jour, j’étais foutu, j’étais accro. Dépendre de quelqu’un d’autre que de moi-même, m’affaiblir, me torture, c’était tout ce que je redoutais. J’avais passé ces derniers mois à m’attirer l’inimitié des autres pour ne pas me retrouver face à la situation abjecte de n’être pas aimé alors que je l’avais demandé. En étant sciemment haïssable, je gardais le contrôle, on me haïssait parce que je faisais en sorte qu’il en soit ainsi. Je ne la détestais pas. Je l’aimais. Tout le temps, toujours, à en crever, je l’aimais endormie ou déprimée, je l’aimais même cokée, abrutie, dégradée. Elle réussissait, je ne sais pas comment à rester tellement pure dans les situations dégradantes que j’avais envie de me mettre à genoux devant elle. Elle voulait se salir, elle en avait besoin, mais ça la tuait : - ou plutôt qu'est-ce que je fous ici avec toi?

    Je lui souris doucement. D'un sourire que je voulais provocateur, mais il était faux. Je ne savais pas non plus pourquoi je l'avais amenée dans ce motel miteux. J'aurai pu plus classieux, j'avais les moyens pour mais d'une certaine façon, je voulais qu'elle prenne sa revanche sur moi. Je voulais qu'elle se venge pour l'avoir plantée au moment le plus intense de l'acte. Je voulais qu'elle me détruise avec son regard hardent. Je voulais qu'elle me brûle vif. Car c'était ici, même dans ce même lit que je m'étais refusé à elle. Je dégluttis, puis fronçai légèrement des sourcils. Je la regardais, elle me regardait. - pourrais-tu reboutonner cette chemise ? tu me mets mal à l'aise. tu ressemble plus à une pute habillée comme ça. pas pour rien que tu attire des gens louches.Ces mots étaient sortis tout seuls, je ne voulais pas dire. C'était par réflexe. Je n'aimais pas la voir si calme, si docile. Je voulais la provoquer pour qu'elle implose dans une folie furieuse que je trouvais divinement attirante. Mon corps au-dessus du mien, elle était la dominée. Je la dominais de tout mon corps d'éphèbe. Je ne voulais pas la blesser, je voulais la voir en colère contre moi ; qu'elle me dise qu'elle me déteste. Je ne voulais pas la voir céder à ma beauté si superficielle. Je voulais qu'elle se plie devant mon coeur que j'étais prêt à lui offrir sur un plateau d'or. Je passai délicatement ma main dans ses cheveux blonds d'or, j'en humais le parfum délicat. Du tabac, mélé aux douces effluves du vodka. - je voulais te voir, dèwen. Je la regardai. Elle restait stoïque face à ma réponse. Je ris doucement : - tu ne me crois pas, c'est ça ? normal qui croirait un salaud comme moi ? sûrement pas toi. Mon rire devint cristallin, puis je me retirai à contre-coeur de son corps divinement torturé. J'enlevai ma chemise que je jetai sur le sol, puis sortit de la poche arrière de mon jean un briquet en argent, puis une clope que j'allumais devant le visage éthéré de ma belle. Je m'assis sur un vieux et poussiéreux fauteuil : - alors, prête à prendre ta revanche. séduis-moi. si tu réussis, je serai à toi. et je suis sincère cette fois-cI. J'expirai une délicate fumée de mes poumons pourris. A travers ce nuage de nicotine, j'entr'apercevais les yeux azurés de mon ange déchu. Un sourire ravageur se dessina sur mes lèvres. Je la fixais ardemment, attendant qu'elle réagisse.
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Mànùeyla Dewèn
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MessageSujet: Re: you give me just a taste so i want more and more (PV)   you give me just a taste so i want more and more (PV) Icon_minitimeLun 28 Sep 2009 - 0:23

Je le regardais, lui outrageusement beau, outrageusement grand. Je savais que cette posture était tout à fait volontaire, il avait le dessus sur moi et je n'avais pas la force de le faire reculer.
Évidemment il existait toujours un moyen de s'échapper, mais sans avoir les réponses à mes questions je ne m'en sentais pas capable. Ce salaud me tenait prisonnière bien plus psychologiquement que c'était le cas physiquement; car je n'aurais eu que peu de difficulté à m'échapper de la prison formée par son corps.
Même si il m'avait retenu, même s'il m'avait frappé... ce corps n'étais qu'une enveloppe, une enveloppe que j'entretenais de façon à ce qu'elle montre toute l'horreur de se monde, toute sa décadence; j'étais belle.
D'une beauté pure et innocente, un visage de poupée encadrée de long cheveux dorés; j'étais vraiment très belle, beaucoup s'y étais déjà laissé prendre, d'autres avait essayé d'altérer l'innocence de ce visage.
Mais au final à moi seule je réussis à instaurer le paradoxe, on étais en hiver et j'étais encore moins vêtue que l'auraient été la plupart des filles en été. La chemise qui était un vêtement chic et classe, était déboutonnée de façon à ne rendre cette apparence que plus provocante.
Lui même renfermait le même secret, de son apparence de jeune homme riche et bien sous toute les coutures, je savais qu'il cachait un être écorché, un être qui aurait prit plaisir à faire du mal à autrui.
D'ailleurs n'était-ce pas ce qu'il voulait faire à cet instant?
Sa main caressa ma joue, balayant toute la cruauté que je lui avais prêté une seconde auparavant, j'aurais pu fermer les yeux pour m'abandonner à cette caresse.
Je ne le fis pas, je le dévisageais sans ciller à la place, bien que ma respiration était devenue incontrôlée.
Ses doigts s'attardèrent sur les lèvres pincées, il les admira comme si elles ravivaient en lui aussi d'ardents souvenirs.

Ma voix avait semblé le déstabilisé un instant, comme s'il s'étonnait encore de sa dureté.
Je ne comprenais pas comment il pouvait parfois se laisser ainsi toucher par une personne tel que moi.
J'étais tout ce que la société rejetais, le contraire de l'idéal de la jeunesse.
Une jeune femme souillée autant que possible, qui s'abandonnait aux bras des inconnus, qui fumait plus que son corps n'aurait du le supporter, qui jouait de sa beauté, qui corrompait de son argent,...
Oui je représentait tout ce qui aurait du dégouter n'importe qu'elle personne, après tout n'étais-je pas celle qui vendait son corps lors de striptease pour gagner du fric pour sa drogue, certes il n'était pas n'importe qui. Pourtant je savais qu'il n'étais pas assez stupide pour se laisser abuser lui, c'était lui qui abusait des autres, sans cesse.
Lui qui brisait tout ceux qui faisait l'erreur de porter le moindre espoir envers sa personne diablement désirable.
Il l'avait fait avec moi, comme il l'aurait fait avec n'importe qui. M'invitant dans un restaurant dont la renommée m'aurait normalement forcée à continuer mon chemin, non pas que je n'y avait pas ma place; j'étais aussi une de ces salopes bourrées de frics, seulement je l'avais renié.
Pour lui pourtant j'étais entrée, attirant sur notre passage tout les regards nous avions prit place, mangé, discuté et ris. Au dernier moment, lorsque la soirée aurait du atteindre son paroxysme, il m'avait pourtant repoussé. J'étais reparti à moitié habillée, attirant encore des regards louches, laissant derrière moi ce salaud.
Il sourit.

    Heathcliff: pourrais-tu reboutonner cette chemise ? tu me mets mal à l'aise. tu ressemble plus à une pute habillée comme ça. pas pour rien que tu attire des gens louches.
    Mànùeyla: Ne regarde pas alors. C'est ma tenue de travail.


J'avais répondu comme si je souhaitais réellement qu'il détourne le regard de mon corps. Comme si.
Ma tenue de travail, ma phrase prenait deux sens, tout deux aussi louches l'un que l'autre.
L'un appuyant évidemment la thèse qu'il avait involontairement formée, comme pour me venger du naturel avec lequel il m'avait injurié. Mais après tout je l'étais plus ou moins, une pute.
Mon patron, Lust, aurait surement prétendu le contraire pour la forme ou approuvé pour le scandale.
Mon visage délicat était toujours dépourvu d'expression, je m'étais promise la dernière fois de ne plus me laisser toucher par ses mots, je me rendais compte que c'était impossible.
Il me regardait, étudiant mon corps un instant, comme il l'aurait fait d'un morceau de viande et je lui retournais ce regard. Le dévisageant provoquement, songeusement comme si cette étude portait à réflexion. En sa présence pourtant je ne pouvais plus réfléchir correctement, surtout plus maintenant qu'il m'avait humiliée et blessée.
Sa mai passa dans mes cheveux, approchant une mèche de son nez, il en respira le parfum.
Un parfum que peu de personnes auraient appréciées, entre fumée et alcool, l'odeur était bien loin de celle des parfums couteux dont se badigeonnaient le cou presque toutes les étudiantes.
Lui pourtant sembla l'apprécier.
Je du retenir ma main de se poser sur son torse, serrant mon poing de toute mes forces pour ne pas me rabaisser à cela. Comme je le détestais de me rendre encore plus faible, je le haïssais de m'obliger à l'aimer et le désirer de la sorte. Peu d'hommes avaient vraiment compter, mais il était le premier à me faire cet effet.

    Heathcliff: je voulais te voir, dèwen.
    Je l'observais stoïque et il rit.
    Heathcliff: tu ne me crois pas, c'est ça ? normal qui croirait un salaud comme moi ? sûrement pas toi.


Je ne répondais pas, parce que je n'avais pas de réponse, je ne le croyais pas et même si ça avait été le cas je n'aurais eu qu'à approuver le fait qu'il était un salaud. C'était inutile, mon silence était bien plus éloquent qu'une phrase. Il riait encore, de façon plus sincère cependant.
Soudainement il se redressa, s'éloignant de mon corps, je faillis l'arrêter, l'obliger à rester là près de moi.
Pourtant alors qu'il s'écartait la vérité me revenais au visage, cruel et sournoise.
Il m'avait emmené ici. Dans cette même chambre de laquelle je m'étais enfuie, de cette endroit que j'avais déjà quittée brutalement, les larmes aux yeux, ne pleurant cependant pas tant j'étais indignée.
Il ôta sa chemise, ce salaud voulait-il réinstaurer l'ambiance?
J'avais tellement rêvée de cette nuit que j'étais déjà convaincu que dans tout les cas elle finirais mal pour moi. Je l'entendais se laisser tomber dans un vieux fauteuil qui grinça de mécontentement et je me redressais presque aussitôt. Ma gorge était serrée de colère, je me retenais pour ne pas cracher mon venin à ce visage tant aimé. Ma main s'approcha de ma chemise, je faillis la reboutonner, puis je me ravisais sans vraiment savoir pourquoi. Mon autre main se resserra sur le drap.

    Heathcliff: alors, prête à prendre ta revanche. séduis-moi. si tu réussis, je serai à toi. et je suis sincère cette fois-ci.


Je me levais cette fois, alors que derrière le nuage de fumée qu'il venait d'expirer je voyais ses lèvres sourires. J'aurais voulu lui faire bouffer sa clope, qu'il s'étouffe avec le tabac.
On m'avait pourtant déjà traité bien plus mal, pourtant de ça part la morsure était encore plus terrible; je me laissais griser par ce sentiment de fureur.
Jetant un regard autour de ce regard déjà haït et méprisé, je m'approchais de la porte d'entrée qu'il avait verrouillée. Je sortais, il aurait du m'en empêcher, mais ma réaction du le surprendre.
J'avançais déjà avec fureur dans le couleur, fulminant des horreurs à son sujet. Prendre ma revanche? Comme dans un stupide jeu, parce que c'était ça pour lui, j'étais ÇA pour lui, un vulgaire jeu.
Je me ravisais, rouvrant la porte qui se claqua contre le mur et se referma d'elle-même derrière moi, le bruit bourdonnait encore dans mes oreilles. Je crus surprendre sur son visage une expression que je n'aurais pas du voir.
Je m'approchais de lui, lorsque mes jambes touchèrent ses genoux je m'immobilisais.
L'air siffla tant le geste fut rapide et ma main s'abattit avec violence sur sa joue.
Cette fois il ne l'avais pas volée, cette gifle avait été tout pour lui. Je gémis.

    Mànùeyla: Conard! Connard! Connard! Connard. Connard. Connard...connard...
    Je répetais ce mot sans en savourer la violence, jusqu'à ce que m'a voix s'éteigne finalement.
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Heath C. Burton

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MessageSujet: Re: you give me just a taste so i want more and more (PV)   you give me just a taste so i want more and more (PV) Icon_minitimeDim 4 Oct 2009 - 20:43



    TOUT ENTIERE





    le Démon, dans ma chambre haute, ce matin est venu me voir, et, tâchant à me prendre en faute, me dit : « je voudrais bien savoir parmi toutes les belles choses dont est fait son enchantement, parmi les objets noirs ou roses qui composent son corps charmant, quel est le plus doux. » Enfant sauvage pleine de grâce, une poupée de porcelaine que je ne voudrais jamais voir se briser. Son visage cruellement majestueux encadrés par d’une chevelure dorée me narguait, me tentait. Une cigarette posée à la commissure de mes lèvres écorchées, j’observais l’animal qu’elle était. Si imprévisible, si bestiale. De la chemise entrouverte, je devinais ces courbes longilignes que mes mains avaient eu le bonheur de toucher ne serait-ce qu’un bref instant. Un léger rictus se dessina tandis que ma proie se levait. Se tenant sur ses magnifiques et longues jambes, elle me toisait outrageusement, puis elle se dirigea vers la porte que j'avais pris soigneusement de fermer à clé à dernière moi pour ne pas que nous soyons dérangés par quelques énergumènes. Encore une fois, mes calculs s'étaient révélés faux. Comme d'habitude, ce n'était pas la première fois puisque la raison n'existait point chez cet être sombre qu'était la sulfureuse Mànùeyla. Assis sur ce vieux fauteuil, j'observais méticuleusement chacun de ses gestes. La manière dont elle avait se tenir d'une manière arrogante, la manière dont ses cheveux évoluaient en cascade derrière son dos, la manière dont elle me regardait si intensément que ses yeux translucides brûlaient ma rétine. Je savais pertinemmment qu'elle n'allait pas rentrer dans mon jeu si facilement. Cela aurait été trop facile et cela n'aurait pas été assez jouïssuf pour moi. La provocation, j'aimais la provoquer ne serait-ce pour voir son côté sauvage apparaître. Mes calculs se révélèrent exacts, cette fois-ci. Elle allait mordre à l'hameçon. C'était juste une question de temps. Je tirai une légère bouffée de fumée, toujours un sourire ravageur aux lèvres. Ma pauvre chemise d'un très grand tailleur jonchée au sol se fit écrasée par les pieds délicats de la nymphe alors qu'elle dirigea avec hargne vers la porte. Je n'essayais même pas de la rattraper ; je savais pertinemment qu'elle allait revenir d'ici quelques instants. Sûrement remontée contre moi. ô mon âme ! tu répondis à l'Abhorré : "puisqu'en elle tout est dictame, rien ne peut être préféré, Elle ouvrit la porte que j'avais soigneusement refermée derrière moi pour pas nous soyions dérangés par quelconque intervenant extérieur. J'écrasai mon mégot de cigarette dans la cendrière, puis attendis son retour avec une certain décontraction qui me surprenait moi-même car habituellement, j'étais toujour sur les nerfs avec les enfants, l'hôpital puis dernièrement, la confrérie. Je soupirai, puis je me levai du vieux fauteuil qui grinçait légèrement. Je m'avançais près de la porte que soudain elle s'ouvrit. Sur le seuil, se tenant une Mànùeyla dans tous ses états. Une Mànùeyla énervée car je reçus le gifle que je méritais depuis des semaines. Sa main puissante s'abattit sur ma joue. Feignant d'avoir l'air surpris, je dévisageais intensément la belle qui ouvrit sa bouche pour prononcer ce doux insulte : - conard ! connard ! connard ! connard. connard. connard...connard... Je pouffai. Elle réagissait exactement comme je l'aurai imaginée qu'elle fasse. Je massais délicatement ma joue violacée, elle ne m'avait pas raté au moins.

    Je m'avançais vers le corps frêle de la jeune demoiselle qui tentait de se calmer, reprendre ses esprits mais c'était impossible pour elle car cela ne faisait que commencer. - ça, je le méritais, dis-je lui souriant. D'un sourire plutôt sincère. J'entourai son dos de mon bras pour avancer son corps frêle près du mien. Nos visages à quelques centimètre de l'un et l'autre. Je pouvais sentir son odeur épicée, composée de subtances illicites mêlées aux effluves de l'alcool d'une grande marque. Je caressai sa chevelure d'or, puis je passai mes doigts sur son visage opalin. Elle frissonna, puis je susurrai au creux de son oreille : - je déteste qu'on me frappe au visage. cela mérite une punition ; mais quelle serait ta punition, jeune fille ? Son cou s'offrant à mes lèvres ardentes, je baisais chaque parcelle. Je voulais goûter à sa peau de craie.
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Mànùeyla Dewèn
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MessageSujet: Re: you give me just a taste so i want more and more (PV)   you give me just a taste so i want more and more (PV) Icon_minitimeVen 9 Oct 2009 - 22:55

J'avais réagit telle une furie. Mon visage se laissant corrompre, comme par habitude, par un regard dédaigneux et excédé. Je ne supportais que trop peu que l'on se moque de moi, du moins c'était le cas lorsque je ne me cachais pas devant l'indifférence la plus totale, mais avec lui ce genre de tour m'étais impossible. Il était impossible pour la gazelle de cacher au lion sa faiblesse, comme de lui faire croire un instant que j'aurais pu être plus dangereuse que lui. Face à sa gueule de jeune premier je retrouvais ce caractère imprévisible et cette sensibilité gênante, face à lui je passais des larmes aux éclats de rire, des baisers aux gifles. Il était ce qui faisait remonté en moi tout ce que je fuyais, une jeune femme qui ne pouvais pas survivre dans un monde comme le notre. Une jeune femme brûlée et enterrée depuis trop longtemps par mes bons soins pour que j'accepte l'idée de son retour, encore moins lorsque celui-ci était provoqué par lui.
J'avais été debout en moins d'une seconde, sachant très bien que malgré la fumée de sa clope mon regard le transperça. Après tout il se pouvait que je n'étais pas la seule à retrouver mes faiblesses face à l'autre, mais je n'en avais pas réellement conscience, trop obnubilée par mon manque de courage.
Ma réaction fut d'ailleurs la fuite, c'était presque honteux pour moi d'en arriver là, mais je le faisais sans honte. Mes joues rosies par la colère me brûlaient, la montée d'adrénaline fit trembler mes mains au point que j'eus du mal à ouvrir la porte; après quelques secondes à m'acharner sur la serrure celle-ci céda enfin. J'ouvrais la porte en vitesse, me glissant hors de cette chambre trop familière.
M'éloignant de cet être qui semblait rendre ma vie impossible sans sa présence, un geste de plus pour me condamner moi-même? C'était tout à fait possible, mais le sourire que je perçus sur ses lèvres en rabattant la porte derrière-moi me força à continuer en ce sens.
Dans le couloir je sentais pourtant ma bonne-volonté s'éloigner, seule la colère me permettait d'avancer d'avantage, bien que chaque pas me sembla interminable.
Je m'attendais presque, ou du moins j'espérais, l'entendre ouvrir la porte à ma suite, qu'il me rattrape et me ramène dans cette chambre ou il m'avait déjà trainée. Je ne connaissais rien de lui, mais je savais que ce rêve là, il ne le réaliserait pas.

Je croisais brièvement le regard d'un autre homme, dont le sourire naissant provoqua un frisson en moi, je crus le reconnaitre; bride d'un souvenir d'une soirée dans lequel j'avais fini dans un piteux état. Je le soupçonnais même de ne pas être innocent dans cette affaire.
Alors que je le dépassais, je sentais son regard peser sur mes jambes, mon dos et ma nuque. Ni prêtant pas réellement attention, restant obnubilée par l'image d'Heath s'amusant de sa victoire sur moi.
Mon agacement fut multiplié à cette idée, mon exaspération aussi puisque je désespérais de le posséder enfin.
Je me retournais sans vraiment réfléchir à ce que je faisais, je sentis même la main de mon ancienne connaissance caresser l'air près de mon épaule alors que je le croisais à nouveau. Je l'entendis m'appeler, par un prénom que je ne reconnus d'ailleurs pas. La porte était toujours bien visible, le chiffre fatidique luisait sous le faible éclairage comme pour me narguer.
Me jetant sur la poignée avec force, je constatais au passage qu'il n'avait pas refermé derrière moi, comme s'il s'attendait à ce que la seule personne qui puisse a nouveau entrée n'aurait été autre que moi.
Je fus entrainé par la force avec laquelle j'avais ouverte cette stupide porte, pourtant je la lâchais à temps ne me laissant pas déstabiliser par la brutalité avec laquelle elle rencontra le mur. J'eus à peine le temps d'avancer d'un pas que celle-ci revenait en sens inverse, se fermant dans un claquement sec.
Je réalisais alors qu'il se tenait face à moi, m'observant sans trop de surprise, comme si la seule chose qui l'eut étonné fut la manière de laquelle j'étais revenue. Je me redressais alors, tentent de garder un minimum de dignité alors que les larmes embuaient déjà mes yeux bleus. Il m'observa en silence, je voyais encore sa main tendue comme s'il s'était préparé à me rattraper; cela ne m'empêcha pas d'accomplir ce que j'avais décidée de faire en revenant sur mes pas.
Ma main se leva et fouetta l'air avant de s'écraser sur sa joue, je sentie les fourmis dans ma main tant le coup avait été violent. Il m'observa et les mots m'échappèrent sans que je le veuille.

    Mànùeyla: Connard! Connard! Connard! Connard. Connard. Connard...connard...


Sa main se posa sur sa joue rougissante, il n'avait pas grimacé, mais je savais que ma main permettrait l'apparition d'un hématome douloureux. Ma voix se brisait à chaque fois que je répétais ce mot, je le disais avec trop peu de conviction, mais la colère s'était exprimée dans mon geste. Il aurait pu être étonné de ma force, mais j'aurais été surprise que ce fut le cas, il ne faisait que rarement l'erreur de sous-estimer son adversaire, si j'étais son adversaire? Je n'en étais pas certaine moi même.
Ravalant ma colère du mieux que je le pus, ce qui était chez moi un effort considérable mais à l'effet relatif, je redressais la tête vers lui, le regardant se frotter la joue avec plus de défis dans le regard que de rage.
Je ne supportais pas qu'il se joue de moi et il en avait tout a fait conscience, je le soupçonnais d'être le genre d'homme à ne trouver le jeu amusant que s'il y avait des risques de s'y brûler.
Était-je une sorte de défis pour lui, je n'aurais pu le dire; mais pour moi c'était en parti ce qu'il était. Un homme qui m'avait résisté, un homme qui m'avait humilié, un homme qui m'avait séduite; il devait être un des premiers à avoir réussit en ce point. Bien plus que son physique attirant, sa personnalité et son charisme m'avaient ensorcelés; il était un des rares à avoir su se faire obsédant en un regard, un sourire.
Une seule de ses caresses suffisait à brûler ma peau, ses mots provoquaient des frissons chez moi et mon état était tellement instable en sa présence que je le maudissais et le désirait un peu plus à chaque rencontre. Je savais qu'il n'avait pu rester insensible face à moi, personne ne l'avait jamais fait, mais du moins réussissait-il à se jouer de moi autant que je pouvais le faire de lui. C'était un homme dangereux pour moi. Un léger sourire se dessina sur mes lèvres en le voyant frotter une dernière fois sa joue.
Il passa son bras dans mon dos alors que mon sourire s'effaçait, je ne me retirais pas, le laissant rapprocher nos deux corps. J'aimais le contact de son souffle sur mon visage, de ses mains brulantes sur mon corps, de sa voix dans mes oreilles et de son regard dans le mien.
Nous étions deux être injustement désirables qui trouvaient en l'autre ce que l'on pouvait accorder à un égal. Ses doigts passèrent dans mes cheveux et il fini par caresser mon visage, a croire que ce geste devenait automatique lorsqu'il se tenait près de moi. Comme s'il me considérait encore comme une beauté fragile, je le laissais faire bien que des frissons traversèrent mon corps, je soutenais encore son regard, bien que face à lui je me sentais plus faible que face à n'importe qui d'autres.

    Heath: Ça, je le méritais.
    Je déteste qu'on me frappe au visage. cela mérite une punition ; mais quelle serait ta punition, jeune fille ?


Il m'embrassa dans le cou, rendant le sous-entendu encore plus insupportable, je savais que la situation l'amusait; mais le fait que je ne savais absolument plus à quoi m'attendre avec lui rendait la situation moins agréable pour moi. Si seulement je n'avais pas été si faible face à lui. Pourtant à ses mots je retrouvais une force que j'avais perdue depuis des semaines. Comme si la simple allusion à des promesses bafouées me rendait ma vigueur. Je le laissais un instant encore m'embrasser, laissant ses lèvres s'attarder sur mon cou; puis je me reculais enfin. Juste assez pour que ses lèvres s'éloignent de moi, mais pas assez pour rompre le contact entre nos deux corps. Je ne voulais pas qu'il me lâche, qu'il se défile à nouveau pour aller vers d'autres dont-il savait qu'elles ne lui donneraient jamais ce que je pouvais lui offrir. Pourtant le risque était que je pouvais surement lui en prendre d'avantage également. Se trouvait-il aussi effrayé que moi à cette idée? Son parfum atteignait mes narines et je m'y abandonnais un instant, profitant de la proximité de cet être, savourant ce qui me tenait avec véhémence.
Finalement un sourire moqueur se dessina sur mes lèvres, bien que je n'eus pas réellement le cœur à rire, je le toisais comme pour essayer de lui voler le contrôle. Ce que malheureusement je n'étais pas capable de faire.

    Mànùeyla: Est-ce vraiment à moi d'être punie? Pourtant je ne suis pas celle qui me défile Heathcliff.
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