Des légendes à faire peur ! { Callum H. }

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Des légendes à faire peur ! { Callum H. } Taylor10

Sabra porter and Callum Heedlay.

« Tu sais ce qu'on raconte sur la vieille baraque ? » « Sur la quoi ? » « La vieille baraque ! Tu ne connais pas ? C'est une maison qui a été abandonnée il y a des années maintenant. Personne n'ose y aller car, on raconte qu'elle est hantée, que la nuit des bruits étranges se font entendre ... » « Comment peut-on savoir qu'il y a des bruits la nuit si personne n'y habite hein ? » « Tu n'y crois pas ? » « Pas du tout ! »

Sabra commençait sincèrement à en avoir marre d'entendre des légendes par-ci, des légendes par là. Pour elle, tout cela n'était que des tissus de mensonges, rien n'était fondé. C'était sans doute des jeunes qui avaient décidé de pimenter un peu leur journée au lieu de rester chez eux à glander toute la journée. Des adolescents qui s'amusaient seulement à se faire peur entre eux. Ce que la demoiselle ne comprenait tout de même pas, c'est pourquoi tout le monde semblait y croire. D'abord, la légende de la forêt, ensuite le fameux motel abandonné et maintenant, cette vieille bicoque qui avait été abandonné par ses anciens propriétaires sans raison apparente. Greenville était sans aucun doute la ville regorgent le plus de "légendes" les gens d'ici avaient beaucoup d'imagination et parlait aussi beaucoup. En moins d'une journée, les nouvelles légendes faisaient le tour de la ville ou du moins, du campus. A l'Université, on entendait parler quasiment que de ça. Les quatre jeunes disparus dans la forêt, d'autres qui affirmaient qu'il s'était passé des choses étranges. Personnellement, Sabra Porter n'y croyait pas du tout ! Pour elle, elle ne croyait que ce qu'elle voyait et en l'occurrence, elle ne s'était pas trouvée dans la forêt cette nuit-là et n'avait donc rien vue. Elle s'était d'ailleurs embrouillé avec plusieurs personnes, ne comprenant pas pourquoi ils racontaient des bobards aussi, surtout à elle. Plus Terre à Terre que Miss Porter, il n'y avait pas. Sabra avait d'ailleurs eu l'idée de se rendre dans l'un des fameux endroit dit hanté de la ville. Elle avait d'abord voulue se rendre dans la forêt mais le temps s'annonçait orageux et comme elle comptait partir de sa chambre dans les environs de dix heures du soir, elle préférait se trouver dans un endroit avec un toit et non dans les bois humides et sombres. C'est vrai que la forêt donnait la chair de poule, ne serait-ce qu'à cause de son allure, elle était sombre et ne donnait pas du tout envie d'y pénétrer ... Elle avait donc le choix entre le fameux motel où plus personne ne travaillait et que tout le monde évitait avec grand soin et la maison abandonnée. Il y avait aussi l'usine, mais elle donnait aussi la chair de poule à Sabra. Faut dire que la miss, elle panique facilement et qu'elle n'aime pas trop le noir, plus les heures passaient, plus elle se disait que partir en pleine nuit n'était peut-être pas la meilleure des idées qu'elle avait eu. Mais elle avait déjà parlé de son excursion à Callum Heedlay. Callum et Sabra entretenait une relation assez spéciale puisqu'au début, aucun des deux jeunes gens ne savaient pas se supporter et rester plus de dix minutes dans une même pièce, c'est lors d'une soirée arrosée, après une bagarre entre eux deux, que tout avait finie par s'arranger. Callum avait décidé de soigner la jeune femme après qu'il lui ai flanqué un coup de poing en plein nez ce qui avait mis Sabra dans un sacré état. Elle ne pouvait donc pas se dégonfler sachent que le jeune homme lui poserait des questions le lendemain, quand ils se croiseraient sur le campus. Elle tira donc à pile ou face, face le remportent et donc, elle décide de se rendre à la vieille baraque.

Il était neuf heures et cinquante-huit minutes pour être précis, Sabra s'était habillé tout en noir et venait d'enfiler ses baskets de la même couleur que le reste de la tenue. Attachent ses cheveux, elle attrapa son sac, prit la carte routière posée sur sa table de chevet, emmena avec elle une lampe de poche, son portable et salua sa colocataire de chambre, lui expliquant ce qu'elle comptait faire. Celle-ci se contenta simplement de la qualifier de folle suicidaire, ce que Sabra était peut-être au fond ...
Vingt minutes plus tard, la jeune femme était arrivée à destination. Elle due reconnaître, à contre coeur, que l'endroit était plus impressionnant et stressant dans la nuit. Elle inspira un bon coup, prit toutes ses affaires et décida de s'encourager « Aller grosse, de quoi t'as peur ? Tu crois que des vampires vont t'attaquer ? Des délinquants violeurs psychologiquement atteint peut-être mais pas des fantômes. » Après ce petit monologue, elle se décida enfin à sortir de sa voiture, se prenant les pieds dans une branche au passage. Soupirant et se qualifiant de stupide gamine inconsciente. Quand elle vit l'imposante bâtisse, elle ne baissa cependant pas les bras et continua son chemin, une lampe de poche dans une main et une carte dans l'autre. Elle essaya d'ouvrir la porte d'entrer mais dû comprendre que celle-ci était close, sans doute condamné de l'intérieur, soupirant à nouveau, elle fit le tour de la maison pour se retrouver à l'arrière où elle put passer par une vitre cassée. Quand elle fut à l'intérieur, elle fut impressionnée par la grandeur des pièces mais, surtout, par la puanteur qui y régnait. Ne perdant pas son courage, elle sortit de ce qui semblait être l'ancienne cuisine et se dirigea par ce qui semblait être un grand salon. Quand elle vit un vieux piano, elle ne put s'empêcher de se diriger vers celui-ci et frôla du bout des doigts les touches qui brisèrent le silence pesant de la maison. Alors que la jeune femme allait se retourner pour observer les vieux livres, une voix derrière elle la fit sursauter. « Il faut être inconscient pour venir ici en pleine nuit ! »

Je regardais le plafond sans ciller. Blanc, sale, triste, ennuyant, voilà ce que peut être un plafond. Un soupir se fit entendre, il émanait de ma bouche. Je doute mettre autant ennuyer depuis au moins... une semaine. Je ne voyais plus rien à faire. Courir par ce temps aurait était de la folie pure, trop de chaleur, et je n'avais aucune envie de voir qui que se soit a part Christabel, mais la voir me rendait fou. Je me posais un millier de question sur mes sentiments, et je n'avais aucune envie de me remettre en question une nouvelle fois. Je me souvenais alors de cette chère Porter. Drôle de fille en passant. Je l'avais toujours détesté, comme l'on déteste quelqu'un qui ne nous inspire pas, une inimitié totalement irrationnelle et un brin stupide. Puis il y avait eu ce fameux soir. Une soirée bien trop arrosée, ma tête ne commandait plus mon corps, j'étais imbibé d'alcool, bref je n'avais absolument plus conscience de ce que je faisais. Jusqu'au moment où je vis mon poing puissant s'écraser sur le jolie nez de la demoiselle, comme quoi il en faut peu pour vous dégriser parfois. Je n'avais jamais frapper de fille, je ne comptais absolument pas recommencer. Ce soir là je crois que j'aurai pu me frapper jusqu'au sang tellement je m'en voulais. Le nez n'avait pas était cassé, heureusement. Je l'avais soigné, nous avions discuté et puis finalement rit ensemble. Je n'avais que des souvenirs flous de cette soirée mais si je n'avais pas eu l'excellente idée de la frapper je n'aurai pas eu le magnifique éclair de génie qui venait de frapper à la porte de mon cerveau.

J'allais la rejoindre.

En effet elle m'avait parlé de son projet de visiter la forêt ou un endroit tout aussi effrayant. La jolie et jeune Sabra faisait partie du même clan que moi, c'est à dire de ce qui s'en foute de cette légende stupide et qui pense que ce n'est qu'un ramassis de connerie inventé par des idiots superstitieux qui croient que passer sous les échelles portent malheurs (ce qui en soit n'est pas totalement faux étant donné le risque que l'on encours à se prendre un pot de peinture sur la tête par un ouvrier manquant d'adresse.) Je me relevais, regardais la chambre vide, poussais un soupir et jeter un œil par la fenêtre qui donnait sur la rue d'en face, spectacle peu réjouissant d'une nuit noire. S'approchant du carreau je me mis en devoir de scruter le ciel sombre et je compris qu'un orage se préparait. Il faisait trop chaud, trop noir et les nuages avaient l'air de s'être tous donné rendez-vous ce soir. Bref l'orage était inévitable mais pas encore présent.

Toute autre personne aurait décidé de rester chez soit avec une bonne tasse de chocolat chaud et un bon livre. Pas moi, ni Sabra. Je savais qu'elle était têtu, bien trop d'ailleurs, et que malgré les apparences elle était aussi folle que ceux qui croient en cette légende. L'idée qu'elle se balade seule dans un endroit vu comme mystique et hanté me faisait sourire. Elle hurlerait sûrement de peur au moindre bruit. S'appuyant contre une chaise je poussais un énième soupir d'ennuie. Totalement indécis. Deux possibilité s'offrait à moi, me coucher tôt et attendre le lendemain pour connaître les aventures de Sabra l'aventurière ou la rejoindre.

Je ne pris pas le temps de réfléchir, enfiler un tee-shirt noir, prenais une petite lampe de poche et sortais. Il était alors neuf heures. Je jugeais avoir un peu de temps devant moi. Maintenant il restais à savoir sur quel endroit mystérieux le dévolue de la jeune fille se serait jeté. La forêt ? Trop sombre, trop orageux, trop dangereux et stupide. C'était improbable et si ça avait était le cas il aurait était bien difficile de la retrouver. L'usine ? Une nuée de souvenir défilèrent devant mes yeux, Peneloppe, elle m'avait rendu fou. Ce simple prénom faisait naître des frissons dans mon dos. Des paris stupides qui m'avais valu de devoir grimper tout en haut d'un arbre dans la plus stricte tenue d'Adam. Je sourit néanmoins à cette idée mais mon sourire disparut en me rappelant que Peneloppe était partit. Une sorcière de moins à Greenville. Tout en marchant, les mains dans les poches, je me demandais où me dirigeais. La maison abandonnée. Je parcourais le chemin à pieds et me retrouvais bientôt devant la bâtisse. Un sourire allongea mes lèvres, j'adorais ce sentiment de peur et d'adrénaline. Sabra était sans nul doute ici. Et pour confirmer cette pensée je vis un halo de lumière venant de derrière la maison. Ma lampe torche était éteinte, je voulais restais dans l'anonymat pour l'instant. Contournant la maison et ne m'entravant à aucune branche, miracle ou pur hasard ? Je parvins devant la fenêtre qu'elle avait utiliser pour entrer, sans aucun doute. Des bruits à l'intérieur, un piano. L'idée de jouer du piano la nuit dans une baraque soit disant hantée était des plus lugubre, aucun doute c'était Sabra. Une fois entré je marchais doucement, à pas de loup comme le disait si bien l'expression. Elle tenait une lampe dans sa main et de l'autre toucher doucement le piano, l'effleurant presque. Elle ne m'avait pas entendu. Pas encore. La jeune fille était habillée tout en noir, comme une cambrioleuse. Curieuse idée.

« Il faut être inconscient pour venir ici en pleine nuit ! »

Elle avait cesser de jouer du piano et se retournait pour me regarder. Je lui adressais mon plus jolie sourire, le plus hypocrite aussi.

« Alors dis moi, tu as eu le temps de croiser un fantôme ou pas encore ? »

Je scrutais son visage, ni décelant aucune peur. Regardant autour de moi je ne vis que la pénombre et sortais la lampe de ma poche, je l'allumais et faisais passer le faisceau lumineux dans la pièce plus que poussiéreuse, rien de bien inquiétant. A vrai dire tout ressemblait à une maison banale. J'en étais presque déçus.

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Deux ans plus tôt.

Sabra et un jeune homme marchaient dans une allée sombre. Il allait bientôt être minuit et aucun d'eux ne semblaient décidé à rentrer chez soit. Après avoir encore marché une dizaine de minutes dans un silence, ils se retrouvèrent devant une maison. Celle-ci semblait déserte, aucune lampe n'était allumée et aucune voiture dans l'allée. Une vitre, prêt de la porte, était brisée. Sabra et Andy se dirigèrent vers la porte d'entrée et la jeune homme la força. Avec un sourire espiègle, il s'inclina devant elle et la laissa passer. Elle vit devant elle un grand corridor qui la scotcha dû à sa grandeur. Elle se dirigea vers le grand salon, Andy la suivant de prêt et tout deux commencèrent à fouiller la pièce, ils n'avaient plus aucun doute sur le fait que la maison était bel et bien à l'abandon. Ils avaient entendus parler de cette fameuse légende, aucun d'eux n'y croyaient et Sabra commençait à penser que son ami l'avait amené exprès jusqu'ici pour lui prouver que les fantômes n'existent pas. Andy lui fit remarquer la présence d'un piano, lui demandant de jouer. Sabra ne se fit pas prier, elle adorait jouer du piano et pour Andy, encore plus. Elle aimait le voir sourire à chaque fois qu'elle frôlait les touches du bout des doigts. Après quelques minutes à se charrier et à jouer de l'instrument, ils virent un chat monter à l'étage. Rien de bien étonnant vus l'état de la demeure, tous les chats des environs devaient se rendre ici, pour essayer de se trouver un endroit où dormir les nuits froides. On était la nuit du réveillon et si Sabra et Andy étaient ici s'était parce qu'ils n'avaient aucune famille avec qui fêter cela. A ce moment-là, le plus important pour la jeune Porter était de rester avec lui. Ils décidèrent de monter à l'étage, ne serait-ce que pour voir ce qui s'y trouvait. « Et princesse, t'as vus ça ? » Sabra se retourna pour voir l'endroit que lui montrait le jeune homme. C'était une porte rose flash, sans aucun doute la seule vraie couleur de cette endroit. Ils commencèrent à s'avancer vers elle mais la porte était fermé à clé. Décider à entrer dedans, Sabra expliqua à son ami qu'elle descendait chercher après quelque chose qui l'aiderait à forcer la porte pour entrer dans la pièce. Quand elle remonta, une dizaine de minutes plus tard, sans rien n'avoir trouver, elle se retrouva seule dans le corridor, il n'y avait plus signe d' Andy. Elle pensait au début que s'était une farce de son ami, elle chercha toute la nuit et le début du matin mais ne le trouva jamais. Deux jours plus tard, il était porté disparut ...

Aujourd'hui.

C'est pour se souvenir que Sabra avait choisie cet endroit au lieu du motel. Malgré tout, cette maison ne lui faisait pas plus peur que ça le jour mais depuis deux ans, plus jamais elle n'était passé devant, elle n'avait même jamais voulue en parler. C'était la première fois qu'elle revenait et le piano lui avait donner une vague de nostalgie mêlé de tristesse. Andy n'avait jamais été retrouvé, ce qui la blessait au plus profond d'elle. Elle s'était toujours demandé ce qui lui était arrivé, pourquoi il était parti ou avec qui. Aujourd'hui, elle se retrouvait au même endroit qu'il y a deux ans et un mois. Mais cette fois, s'était Callum qui était à ses côtés et non Andy.
Elle ne l'avait pas entendu venir et quand elle entendit sa voix retentir dans l'obscurité, elle sursauta légèrement mais dès qu'elle vit le regard amusé et le sourire hypocrite, elle se sentit soulagé mais aussi agacé de le voir se moquer d'elle. Pourtant, Sabra aurait dû s'en douter, elle aurait dû savoir qu'il viendrait. Elle ne put s'empêcher de lui rendre son sourire, mais le sien étant plus amusé qu'hypocrite. « Alors dis moi, tu as eu le temps de croiser un fantôme ou pas encore ? » Elle ne put s'empêcher de rire à cette question, retrouvant cependant vite son sérieux. Elle referma le couvercle du piano avec un sourire qui penchait plus pour la tristesse que pour la bonne humeur. Depuis cette nuit-là, elle n'avait plus jamais rejoué du piano. Elle poussa un petit soupir avant d'essayer de reprendre sa bonne humeur naturelle, elle essaya de redevenir la Sabra que Callum connaissait ; souriante, franche et complètement tapée ! C'est avec une petite moue amusé qu'elle désigna du menton la cuisine « Je crois que là-bas y a un ou deux petits fantômes de rien du tout. Pas impressionnant pour deux sous mais bon, on fait avec ce qu'on a ici. » Elle lui fit un sourire avant de tâter le fauteuil qui se trouvait dans le coins du salon, une nuée de poussière se fit apparaître d'un coup. Soupirant, encore une fois, elle décida de rester debout, ne préférant pas se risquer sur ce vieux fauteuil tout rapiécés. Elle reporta ensuite son attention sur Callum, regardant tout ce qu'il faisait dans la pièce.

Le rire de la jeune fille brisa le silence qui suivait ma phrase. Elle était jolie quand elle riait. Plutôt très jolie même. Pourtant son regard ne riait pas, il semblait lointain, des années séparaient ses yeux de son corps, de moi, de la vie et de cette foutu baraque. Elle semblait s'en être allée dans les souvenirs. A quoi pouvait-elle bien penser ? Peut être était-elle déjà venu ici. L'idée me déplus et je la chassais de ma tête, décidément il fallait que j'aprenne à ne plus me poser toutes ses questions. Mais chassez le naturel et il reviendra en courant ou au galop ou en vélo (suivant si il peu se payer un cheval, un vélo, une moto... ou non). Quel salaud ce naturel. Je n'était jamais entré dans cette maison, mais, comme tout le monde j'en avais entendu parlé maintes et maintes fois et bien entendu j'avais mon avis sur la chose. Les légendes étaient faîtes pour faire peur, de belles histoires que l'on se raconte pour pimenter nos soirées à la belle étoile. Des rumeurs. Des conneries. Tout cela n'était que des rumeurs, et les disparitions étaient probablement l'oeuvre d'un psychopathe qui profitait bien de la stupidité des gens pour commettre ses enlèvements. Cependant je ne pouvais oublier la peur que j'avais ressentis dans la forêt en prenant part à cette terrible aventure. Mais rien ne m'avait prouvé l'existence de fantômes ou de forces supérieure venant du fin fond de l'enfer et qui voudrait tous nous tuer. Foutaise. « Je crois que là-bas y a un ou deux petits fantômes de rien du tout. Pas impressionnant pour deux sous mais bon, on fait avec ce qu'on a ici. » J' hochais la tête d'un air entendu. La cuisine, donc. « Oui c'est plausible, après tout les fantômes aussi doivent avoir besoin de manger, ce n'est pas parce qu'on est mort qu'on ne peux pas avoir du plaisir à manger un bon gros steak frites. » Et pour ponctuer ces belles paroles je ressentis une douleur dans le ventre communément appeler ''la faim''.
D'une main je tenais toujours ma lampe que je baladais dans la pièce et de l'autre j'enfonçais ma main dans la poche de mon jeans pour en ressortir une barre chocolaté absolument toute écrasé et à moitié fondu. Sans prendre garde à l'aspect repoussant de cette ''chose'', j'enlevais le papier et cherchais une poubelle des yeux. Que de la poussière, meubles, bibelots, mais pas de poubelles. Résigné je remet l'emballage dans ma poche et mord dans la barre chocolaté. « Un délice. » Jetant un coup d'oeil vers la blonde en noir je prend un air détaché. « T'en veux ? » Montrant du doigts ma barre toute écrasé et à moitié mangé. Sans attendre de réponse je m'approche d'elle, éteignant la lampe pour plus d'intimité. Ou tout simplement dans l'idée de la faire flipper.
Mes pas se faisaient aussi légers qu'une plume, décidément mon sang indien est de la partit ce soir. Je suis à quelques centimètres d'elle, je n'avais jamais remarqué qu'elle faisait presque ma taille, je la dépassé de un ou deux centimètres. Mes yeux sont accrochés aux siens, je la dévisage sans vergogne. Tant pis pour la politesse. Me penchant un peu vers elle je chuchote soudain. « Bon alors t'en veux de ma barre chocolaté ou quoi ? » Mes lèvres s'étirent en un grand sourire et je lui balade la barre en question sous le nez. Tout fier de ma blague je sursaute en entendant du bruit. Plusieurs bruits, des pas ? Non ça ressemblait plus à des coups, comme si l'on frappait une porte ou un mur... je sursaute et lève les yeux au ciel comme si regardait le plafond me donnerait la réponse. La provenance de ce bruit absolument pas rassurant. « C'est en haut. » L'idée de montée aux deuxième étages me refroidissais tout à coup. Je déglutit et mordit une nouvelle fois dans le biscuit. Si elle ne se dépêchait pas de répondre il n'y aurait plus rien. Tant pis pour elle. Le bruit retentit de nouveau et cette fois une sueur froide me parcourut, je ne ressentais aucune peur mais de l'anxiété. Et bon peut être un peu de peur aussi. Courageux mais pas téméraire.

désolé c'est un peu court

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Sabra avait abandonné l'idée de s'asseoir vus l'état des fauteuils et de la chaise à bascule. D'ailleurs, elle se rappelait très bien de cette vieille chaise, d'un bois foncé qui commençait à grincer dès qu'on posait son popotin dessus. Sabra passa un doigt sur le bois, pour voir qu'elle épaisseur de poussière s'y trouvait. Quand elle vit son doigt, ses sourcils se froncèrent, il n'y avait presque pas de poussières. Peut-être qu'elle datait de deux ou trois jours mais en tout cas, elle n'était pas là depuis plus d'une petite semaine ce qui laissait croire à la jeune blondinette que quelqu'un était venus avant eux. Rien d'étonnant à cela, beaucoup voulait, comme elle, faire leur malin en essayant de vaincre leurs peurs et allaient dans tous les endroits dit "hanté" de la ville. Sabra, elle, n'était ici que pour prouver que toutes ces légendes n'étaient que des tissus de mensonges, des conneries à l'état pur, raconter par des gamins stupides qui n'avaient rien de mieux à faire. Mais elle était aussi ici pour essayer de vaincre sa peur personnelle. Ce n'était pas une peur du aux histoires qu'on lui avait tant de fois raconter, et dont elle s'était fait un malin plaisir d'envoyer balader les racontars, mais de vaincre le fait qu'elle avait perdue un ami cher. Depuis deux et un mois, elle ne cessait de se reprocher cette disparition, ne comprenant pas comment cela se faisait. Après tout, elle était elle-même dans la maison ce soir-là, peut-être que si elle n'était pas descendue, si elle n'avait pas chercher après quelque chose pour forcer la porte, Andy serait toujours à ses côtés. En même temps, elle n'avait entendue personne crier, aucuns pas dans les escaliers ... Elle n'avait jamais réellement compris ce qui s'était passé. Aujourd'hui en tout cas, elle était toujours là, plus vivante que jamais, amusé par tout ce qui se passait autour d'elle. Sabra aurait du avoir peur, elle en avait conscience, mais elle avait l'impression de redevenir une gosse de dix ans qu'on envoie dans une fête foraine. Bien que les fêtes se fassent en plein jour, qu'il a beaucoup de monde autour de nous, que les clowns sont soi-disant dit gentils ... Là, miss Porter était dans une maison abandonnée depuis des années, reculée du reste de la ville, en pleine nuit noir, sans lune et un orage se préparent. Sans oublier que deux ans auparavant, elle avait vécue sa plus grande peur ici même ! Pourtant, elle s'amusait. Elle commençait vraiment à croire que les autres avaient raison ; elle était complètement folle ! Elle reporta son attention sur Callum qui était entrain de lui parler, répondant à son petit pique sur les fantômes de la cuisine. « Oui c'est plausible, après tout les fantômes aussi doivent avoir besoin de manger, ce n'est pas parce qu'on est mort qu'on ne peux pas avoir du plaisir à manger un bon gros steak frites. » « Si il veut un bon steak frites, comme tu le dis si bien, ça ne doit pas être une jeune femme au régime mais le genre de mec à se vautrer sur un canapé, une bière en main, le bide à l'air et gueuler comme un fous furieux devant un match de basket ou de foot alors que personne ne l'entend. » Pourquoi avait-elle dit ça ? Elle n'en savait trop rien mais quand Callum avait parlé de steak frites, l'image d'un homme bedonnant comme elle l'avait décrit lui était venu d'un coup en mémoire. Souriant à cette image loin d'être ... attirante, Sabra porta un regard hésitant sur la barre chocolaté, ou du moins ce qui devait en être une, que Callum venait de sortir de sa poche. Quand il mordit une première fois dedans, elle eu un frisson dû à la cogne de la barre mais n'y fit pas plus attention, reportant son attention sur les photos couvertent de poussières qui étaient sur les étagères. Elle prit son mouchoir, le regarda peiné, et frotta les cadres afin d'enlever la crasse qui recouvrait le verre. Quand le cadre fut net, en quelques secondes, elle resta interloqué devant le manque de photos. Il y avait de nombreux cadres mais aucunes photos dedans ... « T'en veux ? » Sabra se retourna pour regarder ce que Callum voulait dire par le "t'en veux" et vit sa barre de chocolat. Elle le regarda perplexe. En général, ce n'était pas le genre de Callum de lui proposer un partage ! Oui, ils s'entendaient mieux que dans le passé, ils se charriaient et riaient ensemble mais il ne lui avait encore jamais proposer de partager quelque chose qui lui remplissait le ventre. Sabra avait compris, et depuis longtemps, que Callum a un très gros appétit et que quand il a faim, il n'est pas très partageur ! « Bon alors t'en veux de ma barre chocolaté ou quoi ? » elle allait répondre quand un bruit provenant en haut se fit entendre. Du coup, la barre et la question de Callum n'eurent plus aucune importance ! Elle leva la tête et fixa le plafond d'un seul hors du commun. Des toiles d'araignée s'étiraient dans chaque coins de la pièce et des tâches verdâtre s'étalaient à plusieurs endroits. Le bruit se fit à nouveau entendre, plus fort cette fois-ci, Sabra tourna la tête vers Callum qui était, pour une fois, très attentif et ne la charriait plus du tout. « C'est en haut. » elle allait lui rétorquer qu'elle n'était pas idiote et qu'elle l'avait compris depuis un bout de temps quand un bruit sourd retentit. Comme si quelque chose ou quelqu'un venait de tomber sur le sol. Braquent sa lampe de poche vers la sortie de la pièce, elle la ralluma vite fait et sortit en trompe de la salle et se dirigea vers les escaliers et les monta sans aucune hésitation. Elle entendit, un peut plus bas, Callum juré quelque chose qu'elle ne put comprendre tellement elle était absorbée par ce qu'elle faisait. La dernière fois, elle était resté tellement longtemps dans la maison qu'elle avait fini par la connaître par coeur et même après deux longues années sans y avoir remit les pieds, Sabra savait très bien que rien n'avait changé, tout était toujours aux mêmes endroits, intact, ce qui la rendait un peut nerveuse car ça semblait impossible qu'une maison, même abandonnée, ne change en rien ! Après tout, il y avait quand mêmes des adolescents et des enfants qui venaient s'amuser ici pour se faire peur, certains même pour fumer ou se droguer sans être vus des leurs proches ... Donc tout, à un moment ou a un autre, devait bien changer de place. Quand elle fut enfin sur le seuil du second étage, sa lampe se braqua dessuite sur un endroit bien précis. La porte rose ... La porte qu'elle avait essayé de forcer deux ans plus tôt et qu'elle avait complètement oublier après des heures de recherches. La couleur était devenue plus pâle, moins voyante. Elle était devenue terne comme le reste de la maison. Des bruits se firent à nouveaux entendre, de l'autre côté du couloir. Sans s'en rendre compte, Sabra s'était avancé vers la porte de toutes ses questions et quand elle se retourna pour aller vers les bruits, elle percuta quelqu'un et ne put retenir un bon hurlement !

Désolé, ma suite est ... merdique !

« Si il veut un bon steak frites, comme tu le dis si bien, ça ne doit pas être une jeune femme au régime mais le genre de mec à se vautrer sur un canapé, une bière en main, le bide à l'air et gueuler comme un fous furieux devant un match de basket ou de foot alors que personne ne l'entend. »
J' haussais les épaules sans trop savoir quoi répondre à cela. Surement. Si on prenait en compte que les fantômes puissent regarder la télévision et ce genre de chose. Je lui proposais de ma barre chocolaté, je n'étais pas habitué à être polie inutilement. Je n'avais d'ailleurs pas compris pourquoi je faisais cela. Je portais mon attention sur elle. Elle était sacrément névrosé pour se mettre à nettoyer les cadres photos qu'elle trouvait, je m'approchais et vis ce qui la dérangeait. Des tas de cadres photos mais aucune photo. Un frisson me parcourus. C'était tout simplement étrange. Je lui re proposais de la barre chocolaté. J'avais envie de rompre le silence. De ne plus la voir frotter ses putains de cadres qui commençaient à m'intriguer. « C'est en haut. » Sabra ne fit pas de sentiment et rétorqua qu'elle n'était pas idiote. Sans blague.

Je voulais suivre Sabra et m'approchais des escaliers qu'elle avait emprunté. Mais avant de monter je jetais un coup d'oeil dans la pièce que je quittais, comme si quelque chose me retenais ici. Comme si je n'avais pas vu ce que je me devais de voir. La maison était réellement vieille et abandonné à en jugeait par la décoration, sinon comment expliquer autant de fautes de goûts dans une seule pièce ? Certaine personne aime les vieux meubles, les grosses commodes de grand-mère et ce genre de chose que je déteste. Tout sentait le vieux, je m'imaginait parfaitement bien une vieille dame assise dans le fauteuil que Sabra avait touché et qui avait dégageait un nuage de poussière. Une petit vieille avec un chignon gris et qui tricotait tranquillement tic, tic, tic, tic (bruits des aiguilles quand elles se croisent). Je vis presque la vieille femme, une sorte de vision qui prenait vit devant moi. Secouant la tête, comme pour sortir d'un mauvais rêve ou d'un état d'hébètement, je me frottais les yeux avec ma main libre et les fermaient quelques instants. J'avais réellement cru voir la mamie en train de tricoter et cette vision n'avait rien d'un rêve ou d'un cauchemar. Sabra était au deuxième étage et les bruits avaient cessé. Quelques minutes de trève. J'étais plutôt satisfais qu'elle ne soit pas là et ne vit rien de mon trouble, comment aurais je pu l'expliquer ? Euh, je crois que j'ai vu une vieille dans le fauteuil mais ça doit être le fruit de mon imagination... elle aurait pas fini de se foutre de ma gueule la petite Sabra. Je continuais mon inspection des lieux et m'approchais de la commode qui avais attirait mon regard. La pièce devait tenir lieux de salon. À l'époque où cette maison était habitée, bien entendu, car pour l'instant elle tenait plutôt lieux de nid de poussière. Je m'approchais des meubles et réalisais tout à coup que j'avais tord. Il n'y avait pas autant de poussière que je l'aurais imaginé. Ou qu'il aurait du y avoir. Je passais mon doigts sur une étagère, presque rien. Quelque chose attira mon regard. J'oubliais totalement Sabra. Mon coeur battait à tout rompre. Je sentais mon poul s'accélérer. Et tout ça pour un bouquin. Je sortis le livre qui sentait le moisit et regardait la couverture. Il n'y avait aucun titre, seulement une couverture rouge un peu passé, des dorures qui formaient des sortes de dessins. Comme des broderie. Au centre une sort de fleur était comme brodée, des feuilles autour, le reste était une succession de lignes, de losanges et autres formes géométriques formant clairement une bordure. Je le tournait et voyait exactement la même chose au dos. Je l'ouvris, mauvaise idée étant donné la poussière et l'odeur qui en suivit. Sa sentais les vieux trucs. Les pages étaient jaunis par le temps, l'encre disparaissait, je le parcourais rapidement et vit deux feuilles tombaient au sol. Je me maudissais de ne pas être plus délicat et d'avoir fait tomber deux feuilles quand je me baissais pour les rattraper. Elles ne faisaient pas partit du livre. Elles n'étaient ni jaune, ni vieille, ni sale. Ce n'était pas de simple page, c'était des articles de journaux. Le journal local de GreenVille...

« Des jeunes dans la forêt hantée. »

Je lisais l'article en diagonale et à voix basse. J'oubliais mon intention de suivre Sabra dans l'escalier.
« Vous connaissez tous les légendes qui peuplent nos forêt, aujourd'hui un grand événement c'est déroulé à GreenVille, des jeunes de la ville se sont réunit pour une expédition totalement folle dans la forêt, ils disent vouloir connaître la vérité qui entoure notre région, les disparitions des quatre personnes dont vous vous souvenez sans aucun doute, est la source de leur enquête... » Je laissais tomber ma lecture sachant à quelque chose prêt ce qui allait suivre. Je me saisissais de la seconde feuille et la scrutait. Une boule se forma dans ma gorge. Les noms des disparus étaient énumérés de façon brève, une suite de noms que je connaissais pour la plupart car j'en avais entendu parlé. La peur s'empara de moi. Je sentis ma tête qui tournait. Sabra. SABRA ! Je fourrais les deux feuilles dans ma poche, bazardais la barre de chocolat par dessus mon épaule et m'enfonçais dans l'escalier. J'avais peur que quelque chose lui arrive, si elle était ici c'était en partit ma faute et je devais la protéger. J'avais peur. Courant toujours sans raison apparente j'arrivais au premier étage et me fit percuter par une tête blonde qui hurlait. J' hurlais à mon tour, par pur réflexe.
« SABRA ! Je... je... j'ai trouvé des trucs en bas. »
Reprenant petit à petit mon souffle je sortais les feuilles de ma poche et lui tendait la coupure de journal ainsi que la liste des disparus que je n'avais pas lu en entier. Peu importe je ne devais connaître aucun de ses noms personnellement.

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Même une fois dans les escaliers, Sabra ne savait toujours pas se qui lui arrivait. C'est pas que la petite blonde est peureuse mais c'est tout comme. Elle ne croit pas aux fantômes, vampires, sorcières et tout le coins coins mais croit aux rôdeurs, kidnappeurs, violeurs et tueurs. Et quand elle arriva au second étage, elle commença à se poser des questions. Peut-être que la maison était bel et bien hantée ... par des humains ! Des fous furieux sorti d'un asile sans que personne ne s'en aperçoive. Des tueurs en cavales ayant tué les gendarmes s'occupant d'eux et qui, maintenant, se cachaient quelques part dans la maison. C'était même peut-être ces fous rechercher par la police qui se trouvaient dans la pièce d'où provenaient les bruits qui l'avait intrigué quelques minutes plus tôt. Maintenant qu'elle réfléchissait à tout ça, elle repensa à ce que sa colocataire ne cessait de lui répéter « Tu sais Sab' tu n'es pas Super Woman, tu n'es pas invisible ... et si tu veux mon avis, t'as un sacré petit pois dans la tête ! ». Non, elle était loin d'avoir un petit pois dans la tête, Sabra était même plutôt très intelligente quand elle le voulait c'est juste que la demoiselle était assez impulsive. Quand elle commençait un truc, elle ne s'arrêtait jamais. Elle ne voyait pas le besoins de voir les choses à moitié, si ce n'est pas pour finir quelque chose, autant ne rien commencer du tout. Et elle comptait bien aller jusqu'à la fin de son "expédition" nocturne dans cette vieille bicoque qui devait dater des années vingt. Et si elle se faisait massacrer ? Et bah tant pis, au moins, elle aurait la satisfaction d'avoir été jusqu'au bout ... Quoi qu'en réfléchissant ainsi, elle se faisait vraiment passer pour une idiote ! Une idiote et une folle qui se faisait des films quand elle avait peur ! Et puis, vingt et un ans pour mourir ? Bien trop jeune ! Elle comptait redescendre, voir ce que Callum faisait comme elle n'entendait plus personne mâcher derrière son oreille mais la porte rose l'en empêcha. Ça faisait longtemps qu'elle n'était plus venue ici et qu'elle n'avait plus vue cette porte, logique si elle n'y a plus mit les pieds bèguasse ! En deux ans, elle avait finie par complètement oublier cette fameuse porte, porte qu'elle n'avait jamais réussie à ouvrir pour finir ! Elle se rappelle de s'être réveiller à de nombreuses reprises en pleine nuit, hurlante et trempée de sueur du au stress de ces nuits agités. Elle se rappelle aussi avoir vue des portes, des couloirs sans fin et des taches rose. A présent, elle avait la nette impression que tout cela prenait forme. Même si elle n'y avait plus pensé, cette maison n'avait jamais cesser de la hanté ainsi que le souvenir de Andy qu'elle avait la nette impression d'avoir abandonné. Andy ... Et Callum ! Se retournant d'un coup, tournant le dos à la porte rose, elle regarda derrière elle et eu une boule d'angoisse en comprenant qu'elle était seule dans se couloir sombre. Braquent le faisceau de sa lampe vers le fond du couloir, elle se demandait où était passé le jeune homme. Elle se retrouvait seule ici, tout comme Andy deux ans plus tôt et ne savait pas du tout où il était passé. Elle savait aussi qu'il y avait quelqu'un ou du moins, quelque chose dans une pièce non loin d'elle, prêt de la cage d'escalier et elle savait aussi, oui elle sait beaucoup de choses, que Callum était seul quelque part ici. Ils étaient tout les deux dans la maison bicoque mais ne pouvait ni se voir ni s'entendre, en gros, ils ne savaient pas ce qui se passait pour l'autre ...
Sabra regarda une dernière fois la porte rose avant de se retourner dans un sursaut de l'autre côté du couloir après avoir entendue un énième bruit venant de derrière elle. Sabra commença à avancer plus vite, ne faisant pas attention à où elle allait jusqu'à ce qu'elle percute quelqu'un. Sans doute trop de stress et, il faut le reconnaître, un peut de frayeur et beaucoup d'anxiété, elle ne put retenir un cris strident qui aurait fait fuire tous les animaux du coins. Soulagé en entendant le cris de Callum, elle savait à présent qui elle avait devant elle, elle fronça cependant les sourcils en voyant son air très sérieux, même trop sérieux ! Il semblait avoir perdue toute l'envie de rire ou de faire des blagues sans humour d'ailleurs, mais ce changement radical d'humeur la stressa un peut tout de même. Elle n'eut pas le temps d'ouvrir la bouche pour lui demander ce qui le tracassait que déjà, il brandissait deux feuilles de papiers blanche sous son nez. « SABRA ! Je... je... j'ai trouvé des trucs en bas. » Intrigué, Sabra porta toute son attention sur les deux bouts de papier. D'abord l'article qui était parut dans le journal de Greenville parlent des étudiants qui étaient aller dans la forêt à la recherche des quatre personnes disparues. L'article finissait par une interrogation ; Mais que sont devenues ces étudiants ? Sont-ils mort ? Se sont-ils perdus ? Où alors, les légendes sont-elles bien fondés et se serait une créature qui les aurait attaqué ?
Après avoir lus l'article, Sabra jeta un oeil à son ami qui semblait commencer à perdre patience devant sa lenteur. Soupirent doucement, elle regarda ensuite la seconde feuille et y vit une liste de noms. Elle ne semblait connaître personne à première vue jusqu'à ce qu'elle voie son nom à lui : Andy McCarter. « Oh mon Dieux, ce n'est pas possible ! » Elle ne comprenait pas du tout ce que cette liste signifiait ! Du moins, le début si, s'était les noms des élèves disparus dans la forêt de Greenville, les étudiants jamais retrouvés et dont tous le monde parlait sans cesse. Sabra les connaissait donc, mais juste de noms, elle ne les avait jamais approchés ni même rencontré ... Mais le dernier nom, un nom qui n'aurait jamais dû y figurer étant donné qu' Andy avait été présumé mort, enlevé par un kidnappeur qui sévissait autre fois. Elle regarda ensuite Callum, les yeux remplit de peur mais aussi de peine. La peine d'avoir perdue un être cher et de n'avoir jamais sus ce qui lui était arrivé. De la peine et de la peur d'être toujours vivante alors que, peut-être, s'était à elle et non à son ami qu'on en voulait ce soir là. Elle reprit, d'une voix basse ; « Où as-tu trouvé ça Callum ? »

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xD

Après avoir percuté la demoiselle je reprenais mon souffle puis lui tendais les papiers en question. Une liste des plus flippante. Je la regardais et découvris un sentiment étrange en moi. Je l'aimais bien. Cette tête brûlée m'étais d'une agréable compagnie. Mais Callum t'es qu'un con, tu pense qu'à tes sentiments alors que t'as une liste des plus suspecte dans les mains, que t'es coincé dans une maison hantée et qu'il est probable que tu ne sois pas seul avec la blonde qui lit son article. Mais qu'elle était lente. Je perdait patiente. Frappais des pieds, tressaillais, j'étais fébrile, je n'attendais qu'une chose. Qu'elle regarde cette putain de liste et qu'elle me dise, enfin, ce qu'elle en pensait ! J'étais mort de trouille. Je n'étais jamais comme ça, je veux dire flipper à mort, tordu de peur, fébrile et à la fois excité. Une sorte d'hystérie à la sauce Callum.
Un nom qu'elle lut changea son regard, enfin c'est ce que ma petite tête s'imagina quand elle vit le regard de Sabra changer du tout au tout. Ses mains tremblaient mais elle ne semblait pas s'en être rendu compte.
« Quoi ? Qu'est ce qui n'est pas possible ? Sabra ? »
J'avais presque hurler et m'en rendait compte maintenant. Si je sortais vivant de cette histoire je crois que je ne reviendrais jamais dans cette maison. Elle leva les yeux de la liste et son regard me frappa. Pas au sens littéral. Ses jolies yeux noisettes me montrait tant de peine, une absence totale de peur mais de la peine, des regrets peut être aussi. Je n'avais jamais étais douer pour lire dans les yeux des gens. Les siens ne faisaient pas abstraction à la règle. Pourtant je sentais que ma tension s'apaisait. Je me calmais doucement, reprenais une respiration normale en attendant qu'elle parle.
Mes pensées s'égarèrent, je pensais à la forêt. A mon incrédulité face à la légende. J'étais borné, je pensais toujours que ce n'était que des conneries, malgré mon sang indien et ma peau cuivrée je ne voulais pas croire en une force mystique qui nous punirait de je ne sais qu'elle chose. Pourtant, ce soir, dans cette maison, je ne pouvais croire qu'il ne s'était rien passer. Je ne pouvais faire comme si il ne c'était rien passer... d'abord cette sensation que j'avais en rentrant ici. Je ne m'en étais pas aperçu immédiatement mais un mal aise m' habiter depuis le début de la soirée, comme si quelqu'un m'épier, comme si une chose horrible aller se passer. Je n'avais jamais nier mon côté paranoïaque mais je doutais d'inventer tout ça. Premièrement la vision étrangement vrai de la vieille dans son fauteuil. J'y avais tellement cru, comme si elle était réelle. Comme si... un fantôme ? Non. Les fantômes n'existent pas. Les esprits qui ne peuvent quitter ce monde, pourquoi pas. Mais les fantômes avec la chaine qu'ils trainent derrière eux tout en hurlant Ouuuuhouuuuh, nan, ça j'y crois absolument pas ! Et ce bruit effrayant. Au deuxième étage. C'était quoi ça ? Un fantôme aussi ? J'en doutais. Et si c'était un fou qui habitait cette maison et qui c'était caché là derrière ce tournant du couloir et... je divaguais completement et essayais de m'en tenir de nouveau au fait. Il y avait aussi eu cette liste, ce livre et la poussière qui n'est pas là. Je poussais un soupir. Et regardais Sabra. Elle me parlait. Où avais je trouver la liste ? Je ne su que répondre pendant quelques secondes.
« En bas. »
sentant que ma réponse serait trop maigre je prenais mon courage à deux mains.
« Bon en fait t'es montée quand t'as entendu le bruit et je voulais te rejoindre mais je suis resté en bas. Y'avait ce bouquin, enfin un bouquin un peu bizarre tu vois. Il sentait vachement le moisit ! Puis je l'ai pris et les pages sont toute tombées, enfin pas toutes mais pas mal. Il était vieux ce bouquin. »
Je m'accordais une pose. Me rendant compte que ce que je disais devait être plutôt dur à suivre pour la demoiselle, je parlais trop vite. Je respirais doucement. Reprenais mon calme.
« c'est tombé avec. »
Je désignais les papiers qu'elle tenait d'un geste de la main.
« Les autres pages, celles du livre, était vieille et tu vois ceux là elles sont toutes fraiches, pas jaunes ni effacés... je pensais que sa pourrait être intéressant... enfin surtout flippant. »
Je riais, nerveusement et fixer les deux feuilles, si banales finalement, dans les mains de Porter.
« Tu connais un nom ? »
Un grand coup frapper tout près me fit sursauter. Je me retournais lentement. Doucement. Et voyais... rien. Il n'y avait rien a part le palier des escaliers.
« Bon sang mais je vais devenir complètement taré ! »
Voyant qu'elle ne répondait pas, je la poussais et m'avançait vers la porte d'un rose fanné. C'était quoi, ça ? Je la touchais du bout des doigts et retirait ma main rapidement. Merde mais qu'est ce qui se passait ? Je n'avais pas étais brûler pourtant j'avais comme l'impression de ne pas avoir droit de toucher cette porte, je n'y étais pas autorisé et pourtant ma main se lever déjà pour un nouvel essaie...

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Qui était le tordu qui un jour avait déclaré que les esprits existaient bel et bien ? Après tout, qui pouvait certifié, être sur de lui à 200 % que ces choses-là existaient vraiment ? En réalité, personne n'en avait la preuve. Comme toutes légendes, les fantômes étaient sortis de l'esprit d'un taré complètement à la masse, qui ne trouvait rien de mieux à faire que de faire peur aux gens, du moins, à tout ceux qui croyaient à ces choses. Pour Sabra, avant cette soirée, tout cela n'était que conneries, foutaises, un dérangé qui aurait du finir dans un asile jusqu'à la fin de ses jours ... C'est vrai quoi, les hommes étaient connus pour être des menteurs et des paranoïaques de première... Ils croyaient tous ce qu'ils ne voyaient pas ou n'entendaient pas. Miss Porter n'était pas de cette avis ! Qui aurait osé lui affirmer,que les légendes étaient réelles, fondées, sans qu'elle les ai vue de ses yeux vus ? Personne ! Tout le monde la connaissait comme étant borné et réaliste. Elle se moquait des gens en leur disant « Attention que petit Casper ne vienne pas te chatouiller les pieds dans ton sommeil surtout ». Elle ponctuait toujours ses petites piques d'un sourire bien sarcastique. Après tout, Sabra devait bien resté fidèle à elle-même. D'accord, des fois elle avait eu des doutes mais s'était extrêmement rare ! Il y a quelques années, elle pensait que le Diable existait à cause de tout les malheurs qui lui tombaient dessus sans cesse et puis, elle avait finir par admettre que tout cela n'était que mal chance, qu'elle ne possédait pas une bonne étoile comme les autres personnes ...

Callum partageait son ironie sur les légendes de Greenville. Du moins, c'est ce qu'elle comprenait par les réponses du jeune homme. D'ailleurs, Sabra était bien contente que se soit lui et pas un autre qui se trouvait dans cette vieille bicoque abandonnée et dite hantée, en pleine nuit où aucunes étoiles ne perçait la nuit noire. Encore un peut et elle entendrait des loup aboyer pour déchirer le silence pesant et angoissant de cette nuit. Mais bon, tout ça, s'était dans la tête de la jeune femme qui s'amusait toujours à se faire des petits films dans sa tête, et dire aussi qu'elle était paranoïaque n'était pas faux, car des fois, elle se sentait épier, suivie ... Même visé par certaines personnes alors qu'elle ne les connaissait ni d'Ève, ni d'Adam !
Quand elle eu fini de lire l'article, elle ne put retenir un soupir de surprise et de peur, un mélange qu'elle n'avait pas connue depuis de nombreuses années et qui ne lui avait pas manqué. La dernière fois que ces deux sentiments s'étaient mélangés entre eux était la même nuit qu'il y a un an, dans cette même maison, à ce même endroit ... « Oh mon Dieux, ce n'est pas possible ! » Elle se trouvait autre part, une année plus tôt, ce fut la voix de Callum qui la ramena à la réalité, dans le couloir du second étage de cette vieille maison. Une maison pas comme les autres car personne ne connaissait réellement son histoire, du moins, pas la vrai, comme des dizaine d'histoires avaient été racontées, inventées, sur elle. « Quoi ? Qu'est-ce qui n'est pas possible ? Sabra ? » bien sure, elle l'entendait, mais elle ne savait pas quoi lui répondre. Elle ne voulait pas remuer les vieux souvenirs, lui raconter son histoire, celle qu'elle partageait avec Andy, la personne à qui elle tenait le plus alors qu'elle ne savait même pas ce qu'il était devenus. Il était peut-être mort ? Ou alors, toujours vivant, quelque part ? Non, car si il n'était pas mort, il se serait douter que la jeune Porter serait inquiète, qu'elle se sentirait coupable et qu'elle s'en voudrait de longues années alors, il aurait appelé, aurait fait un signe pour lui dire que tout allait bien, que s'était un mauvais souvenir, peut-être même une mauvaise farce sans aucun humour mais une farce quand même. Alors non, elle ne pouvait pas raconter son histoire, même si elle tenait beaucoup à Callum et qu'elle lui faisait confiance, elle ne pouvait tout simplement pas ... A la place de quoi, elle lui demanda encore sous le choc « Où as-tu trouvé ça Callum ? » Elle l'écouta sans sourciller, sans le couper. Quand il eu fini son récit, elle hocha la tête de bas en haut, approuvant. Après tout, si elle avait été à sa place, elle aurait fait la même chose, elle aurait fouiné et prise de curiosité, elle aurait ramassé les feuilles tombées à terre et les aurait lues. Elle posa un nouveau regard sur les deux bouts de papier qu'elle avait toujours en main et se décida à répondre à l'une de ses question ; « Je connais ... » Quand un bruit, frappé juste à côtés d'eux, les fit sursauter, elle se coupa net et fixa l'endroit d'où venait le bruit. Seule la voix de Callum rompit le silence qui s'était à nouveau créé dans la pénombre du second étage « Bon sang mais je vais devenir complètement taré ! » et sans savoir pourquoi, Sabra éclata de rire devant le regard ahuris de son ami, n'arrivant pas à se ravoir, les feuilles glissèrent de ses doigts et elle du se tenir les cotes pour essayer de se calmer, plier en deux, elle ne réussissait pas à ravoir. Callum devait sans aucun doute la prendre pour une folle dingue tout droit échapper de la maison de fous, mais elle ne réussissait pas à reprendre son sérieux. Crise d'hystérie ? Peut-être, ce qui était certains s'était qu'elle faisait une crise de fous rire nerveux. Au bout de deux longues minutes qui parurent beaucoup plus longue, Sabra se calma et regarda Callum. « Désolé, je crois que s'est nerveux ... » elle lui fit un petit sourire et puis reposa son regard, redevenue sérieuse, vers l'endroit d'où était venu le bruit. « On va voir ? » elle tourna les talons avant de se rendre compte que le jeune homme ne la suivait pas, se tournant, elle le vit s'approcher de la porte rose, son coeur se serra et lentement, elle alla le rejoindre. Il était hors de question qu'elle perde un second ami dans cette foutue baraque qui puait le pourri à pleins nez !

Des légendes à faire peur ! { Callum H. } 863766

» Tous nous avons peur ; c'est la peur qui nous guide, mais la plupart d'entre nous l'ignorent
» BILLIIIIIIIIIIIIIIE (CALLUM) ET ADEEEEELLE (L)