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 Dans le noir {FINI

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AuteurMessage
Mànùeyla Dewèn
Junkie de la Secte des Poisseuses d' UL
Mànùeyla Dewèn


Nombre de messages : 856
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Dans le noir {FINI Empty
MessageSujet: Dans le noir {FINI   Dans le noir {FINI Icon_minitimeSam 13 Juin 2009 - 10:36

-> En début d'après-midi quelque part dans le centre ville.



Elle avançait et ses longs cheveux blonds, dont les boucles fines flottaient au gré du vent, étaient parsemés de fleurs blanches. Une coiffure assez extravagante, mais qui donnait un charme fou à la petite blondinette.
Elle portait une robe rouge bouffante et des collants résilles oranges, vêtements qui auraient donnés a beaucoup d'autres jeune femme un look des plus comique voir même vulgaire, mais qui on se devait de le noter lui allait a merveille. Le boléro noir qui cachait ses bras fin aux yeux intriguées ne suffisait pas à cacher toute les traces de ses occupations.
A voir les cernes noir qui ornaient ses yeux on se demandait pourtant si ce petit ange haut en couleur était aussi joyeux qu'il le laissait croire.
Elle avançait d'une démarche nonchalante, bien que le mouvement de ses bras préservait une certaine grâce, bien qu'il lui arrivait de trébucher.
Il fallait avouer que cette nuit là elle n'avait pas dormi et qu'elle avait abusé de tellement de choses qu'il n'était pas étonnant de la voir tituber ainsi.

Ce fut donc sans grande surprise, mais en grand fracas, que la collision arriva.
La Junkie à la limite de l'overdose marchait tant bien que mal sur une piste cyclable et était donc un danger assez considérable.
Alors qu'elle trébuchait une fois de plus, manquant cette fois si de tomber, elle se raccrocha au guidon du vélo qui passait par-là et celui-ci n'eut aucun mal à se renverser, écrasant au passage la jambe de la jeune femme.
L'homme d'une trentaine d'année qui venait de chuter se releva et son regard inquiet agaça Mànùeyla dès qu'elle le croisa.
Celui-ci ne sembla pas remarquer le regard absolument glacial de la blonde et s'avança vers elle un sourire rassurant sur les lèvres, sourire qui s'effaça rapidement lorsqu'en se relevant la délicate bouche de la charmante demoiselle s'ouvrit pour couper court au secourisme du grand blond.

    Mànùeyla: Merde fait chier!
    Inconnu: Est-ce-que vous allez bien mademoiselle?
    Mànùeyla: Connard tu me renverse avec ton vélo et t'ose me demander si je vais bien?
    Inconnu: Ne vous énervez pas... Je... je ne l'ai pas fait exprès, en plus vous marchiez sur la piste cyclable..
    Mànùeyla: Encore heureux imbécile et ne m'accuse pas parce que t'es pas foutu de tourner un guidon à la con.
    Inconnu: Je vous emmène à l'hôpital si vous-voulez?
    Mànùeyla: Tu compte m'y emmener sur ton deux-roues de luxe?
    Inconnu: Euh... et bien...
    Mànùeyla: C'est bon laisse tomber.


La jeune femme se redressa et ne réussit pas à contenir une légère grimace de douleur, en se rendant compte que sa jambe avait moins bien supporter le choc qu'elle ne l'avait d'abord crut.
Il fallait avouer qu'elle avait tendance à essayer de cacher ses sentiments et ses faiblesses, c'était pour cela qu'a Greenville elle était avant tout considérée comme une fille essayant d'attirer l'attention. La vérité était tout autre, mais rares étaient ceux qui pouvaient se vanter de le savoir et ceux-ci ne le savait que parce qu'ils étaient dignes de confiance.
Le trentenaire qui n'était toujours pas remonté sur son vélo et l'observait donc d'un regard mi-intrigué, mi-inquiet. Et lorsque la jeune femme, excédée par cette charitabilité, envoya un grand coup de pied dans le fameux deux roues il se détourna rapidement.
Loupant ainsi de très peu la nouvelle grimace de la demoiselle soudain devenue le centre de l'attention de l'endroit trop fréquenté.



-> En milieu d'après midi au Lac.




Allongée dans l'herbe humide, alors qu'une brise légère caressait sa peau, Mànùeyla mordillait songeusement une brindille.
Il fallait s'avouer que cette dégaine, qui fait tabac chez les paysans, était loin d'être des plus glamour; justifions donc cette position étrange par le fait que la jeune femme venait de fumer du shit.
En temps normal il aurait été étonnant qu'un seul pétard suffise à la déconnecter ainsi de la réalité; mais lorsque le manque de sommeil, le jeûne depuis deux jours et une forte consommation de drogue étaient présents dans une même journée alors la jolie blonde avait tendance à stoner fortement.
Les paupières closent elle tâtonnait le sol à la recherche de son sac, qu'elle trouva finalement après plusieurs minutes. Se redressant alors dans un mouvement mécanique; la jeune femme plongea sa main dans celui-ci ,à la recherche du petit sac qui contenait depuis des années les seringues qu'elle utilisait.

Lorsqu'elle réalisa, après avoir préalablement déversé l'entier contenu du sac sur le sol, que le fameux petit sac avait disparut ou qu'elle ne l'avait en tout cas plus en sa possession elle manqua de hurler. Se retenant de peu en voyant passer près d'elle une mère et sa petite fille, la gamine la fixait d'ailleurs alors que sa mère visiblement effrayé tirait la rouquine plus loin de celle qu'elle prenait pour une folle.
Un vague sourire effleura alors les lèvres de la jeune femme, qui se dissipa rapidement lorsqu'elle prit conscience que jamais elle n'avait partagé ce genre de moments d'intimités avec sa propre mère. L'envie d'enfoncer l'aiguille sous sa peau devint plus forte et elle se releva rageusement, abandonnant ses affaires. Mànùeyla avançait d'un pas furibond vers la vaste étendue d'eau.
Le lac de Greenville radieux mais sinistrement célèbre pour border la forêt.
La jeune demoiselle se mit finalement à courir et ne s'arrêta que lorsqu'elle n'eut pour autre solution de nager.

    Mànùeyla: Fait chier! Fait chier. Fait chier....





-> Tard la nuit au Parc.





Le ciel s'était obscurcit depuis plusieurs heures et la douce chaleur du soleil laissait place à la fraicheur de la nuit; la douce brise laissait elle-même place au vent froid qui provoquait une mélodie sinistre dans les branches des arbres.
Tout dans ce sublime parc semblait avoir disparue, tout avait été transformé et le magnifique était devenu sinistre.
Les nombreuses personnes qui avaient marchés sur les chemins bordés de fleurs avaient laissés place aux chats bagarreurs et aux rares promeneurs dont le physique en aurait détourné plus d'un.
Peu de gens connaissait cette facette de l'endroit et ceux qui la connaissait évitait de devoir l'affronter, on racontait sur ce parc des histoires pour effrayer les enfants et éviter que plus tard ils viennent trainer dans cet endroit.
La triste vérité était que l'on avait raison de craindre le nouveau visage que conférait la nuit au paisible parc de Greenville

Mànùeyla avait abandonné l'eau tardivement et lorsqu'elle s'était rendue compte que le soleil avait disparu à l'horizon elle n'avait pas réellement réagit.
Avançant comme une âme en peine, personne ne la regardait alors que l'obscurité était presque totale. Libre de ses actes et de ses pensées, mais aussi de ses sentiments elle se sentait chez elle dans cet endroit qui en rebutait plus d'un. S'en était peut-être la raison.
C'était lors de ces nuits la alors que son esprit, déjà perdu dans le brouillard, était libre de s'exprimer qu'il ne fallait pas croiser son chemin.
On rencontrait alors tout les extrêmes de sa personnalité et cela n'était que rarement en bien.

Lorsqu'elle passa près de balançoire, Mànùeyla sembla reprendre conscience de ce qui l'entourait et elle se dirigea vers le petit terrain de jeux.
S'asseyant sur un des sièges elle sourit en se souvenant qu'elle avait retrouvé son précieux petit sac, qui se trouvait bêtement dans une des poches de sa robe depuis la dernière fois qu'elle l'avait utilisé.
Laissant glisser son boléro encore trempé le long de ses bras fin, une vague de soulagement la traversa rapidement.
La drogue était d'un réconfort précieux lorsque la solitude était lourde, mais que l'envie d'utiliser un masque était trop faible.
La blondinette commença à se balancer et la grincement furieux de la balançoire en fer rythmait le mouvement de ses jambes, elle n'était qu'une pâle silhouette dans la nuit noir et le vent qui rafraichissait l'eau de ses vêtements avait rendu sa peau encore plus glaciale.

    Mànùeyla: Le roi et ses pairs
    Ont enfermé la reine,
    A bord d’un bateau de plomb.
    Nous naviguons, et par ses pouvoirs
    Moi et mes frères vogueront.

    Yo ho sur l’heure
    Hissons nos couleurs
    Hissez ho, l’âme des pirates
    Jamais ne mourra.
    Yo ho quand sonne l’heure
    Hissons nos couleurs.
    Hissez ho, l’âme des pirates
    Jamais ne mourra.