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| ELLIOT LOWAN THOMSON •• | |
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Invité Invité
| Sujet: ELLIOT LOWAN THOMSON •• Jeu 5 Mar 2009 - 17:30 | |
| Elliot Lowan THOMSON_________________Feat. (Kevin Flamme) Carte d'identité;Nom : Thomson Prenom : Elliot Lowan Surnoms : Ellie Age & Date de Naissance : 21 ans & né le 21 décembre. Groupe : Crazyness and freedom from care. Confrérie : Kappa Gamma.
La vie nous reserve bien des Suprises; Les Sciences Naturelles.Les cours de Sciences Naturelles en primaire, ça donne ça : « Les plantes sont des êtres vivants, elles mangent, boivent, grandissent et meurent. » « Maîtresse ? Quand Caillou deviendra grand, est-ce qu’il s’appellera Pierre ? » Eclat de rire général. Elliot n’a définitivement pas sa langue dans sa poche, il pose les premières questions qui lui viennent à l’esprit, quitte à se ridiculiser parfois. Mademoiselle Sandra, comme les enfants aiment la surnommer, s’agenouille vers le petit garçon de six ans et lui adresse un large sourire amusé. « Voyons, les pierres ne sont pas des êtres vivants. » « C’est des êtres morts alors ? » Demande-t-il, interloqué. L’école, c’est trop compliqué, décidément. Et les adultes ne savent pas ce qu’ils veulent. La maîtresse se relève et lui dit la phrase que tous ont prononcé un jour ou l’autre et qui a le don d’intriguer chaque gamin qui l’entend. « Tu comprendras quand tu seras plus grand. » Rah ! Mais c’est quand plus grand ? Il a déjà six ans et demi ! Il sait presque lire et compter, et il va tout seul à l’école le matin. Ellie voudrait protester mais l’horloge indique déjà 16 : 30. Enfin sûrement, puisque Sandra leur dit qu’il est l’heure de partir. Un sourire éclaire son visage d’ange et il attrape son manteau gris qu’il enfile sans prendre la peine de mettre son écharpe, il fait chaud dehors. Il laisserait presque son cartable de super héros dans la classe, mais la maîtresse l’interpelle gentiment et lui tend son sac, duquel il se saisit avant de filer. Devant la grille de l’école, toujours ce même spectacle pathétique. Des parents qui attendent impatiemment leurs enfants pour qu’ils leur racontent leur journée, pour porter vêtements&autres trucs un peu trop encombrants. Elliot n’a pas besoin d’eux lui, il rentre seul dans sa grande maison aux abords de la ville. Encore une fois, il a le loisir de faire tout ce qu’il souhaite. Les Thomson ne sont pas encore rentrés du travail. Alors il s’installe devant la télévision et regarde son dessin animé favori, Albator, en prenant son goûter : une tartine de pain avec du Nutella. Il n’en faut pas plus pour le rendre heureux à vrai dire. Lorsque sa mère arrive enfin à la maison, Ellie est couché depuis longtemps. Elle monte le voir dans sa grande chambre emplie de milliers de jouets, de robots, de voitures et d’instruments de musique, dépose un baiser sur son front et éteint sa lampe de chevet. Il a sûrement dû attendre qu’elle rentre pour s’endormir, comme à son habitude, mais il s’est endormi avant de la voir.
Les Filles.« Papa ? » « Qu’est ce que tu veux Ellie ? » « Tu te rappelles London, la fille de monsieur Jack ? » « La petite brune avec des couettes ? » « Euh ouais, elle. » « Bah alors ? T’es amoureux fiston ? » « De London ? Beurk ! Non ! Mais je comprends pas pourquoi elle arrête pas d’me frapper. J’peux pas me défendre vu que c’est une fille. » « Ah va falloir qu’on ait une petite conversation d’homme à homme toi et moi. Quand une fille te frappe comme London le fait, c’est parce que … Comment dire … Elle veut que tu la remarques. » « Ben elle peut pas se mettre à chanter en plein milieu de la route plutôt ? » Son père rit. Qu’a-t-il dit de drôle ? C’est vrai, London a d’autres moyens d’attirer son attention que de le frapper. Il ne compte même plus les bleus qu’elle lui a faits. Peut-être aussi que s’il arrêtait de lui tirer les cheveux ou de couper les têtes de ses poupées Barbie … « Rah mon fils. Je pourrais t’expliquer, mais je crois que t’es encore un peu petit pour comprendre. » « Alors je la laisse faire ? » « Je crois en effet que c’est la meilleure solution. » « Mais … » « Allons bon, souris donc ! A ce propos, Monsieur Jack vient dîner à la maison ce soir. Et il emmène sa fille. » « Papa ! » « Ne râle pas, va donc aider ta mère à la cuisine. » Le regard noir de son père dissuade vivement Elliot de protester. Alors il tourne les talons, descend les escaliers et va rejoindre sa mère, qui est aux fourneaux, comme à chaque fois que des gens importants viennent à la maison. Il ne comprend pas pourquoi elle ne fait pas pareil quand ses copains lui rendent visite, pour son anniversaire par exemple. Marylin a été obligée de préparer le repas. Marylin, c’est la dame que ses parents ont engagée pour s’occuper de lui. Comme s’il était pas assez grand tiens. Sa mère se retourne et lui fait un demi-sourire. « Tiens, viens m’aider Ellie chéri, donne moi la cuillère en bois s’il te plaît. » « Voilà. Dis maman … » « Oui ? » « Euh … Tu connais London ? » …
La Fille.Elle pleure. Les larmes coulent sur ses joues, et Ellie ne comprend pas pourquoi. Il a beau avoir dix-huit ans aujourd’hui, il trouve que les filles sont toujours aussi compliquées. Elle en particulier. London l’exaspère parfois, elle a le don de tout dramatiser pour rien. Elle passe son temps à pleurnicher, et c’est incroyablement pénible. Lui qui aime s’amuser et qui passe son temps à faire la fête, sa meilleure amie ne lui facilite pas la tâche. Elle préfère rester seule dans son coin. Grand bien lui fasse. Mais cette fois, il ne la laissera pas gâcher sa soirée. Il risquerait de culpabiliser encore pour l’avoir oubliée. Alors il s’avance vers elle, les mains dans les poches, d’un pas nonchalant. Il n’est pas vraiment doué pour réconforter les autres, alors il contente de s’asseoir à côté d’elle. Elle reste silencieuse durant de longues minutes. Il voudrait la prendre dans ses bras à cet instant. Pourtant, un bon mètre les sépare tous les deux. Elliot n’aime pas les contacts physiques, lorsqu’il ne peut pas avoir la fille dans son lit. Or celle-ci, il ne l’aura jamais, à son grand désespoir, parce que depuis qu’il la connaît ou presque, il la veut. « T’es un salaud Elliot. » « Quoi ?! » « T’es un salaud. » Oui bon, il a compris. Il reste surpris. Elle n’est certes pas la première à lui dire, mais cela reste choquant quand il sait qu’il n’a rien fait de mal. Du moins, c’est ce qu’il se plaît à croire. Mais pour qu’elle soit aussi en colère, il a forcément dû la blesser de quelque façon que ce soit. Il doit attendre cinq bonnes minutes pour qu’elle daigne lui donner une explication. Explication des plus étonnantes d’ailleurs. « T’as couché avec Lydia. » Est-ce là de la jalousie ? Le ton tranchant de sa voix ne laisse pas à douter. Lydia, c’est la sœur de London. C’est vrai qu’ils ont couché ensemble, mais il n’a aucun compte à rendre à sa meilleure amie, tout ceci ne la regarde pas. Elliot ne sait plus comment réagir. D’un côté, il adore la façon dont elle souffre à cause de lui : elle est jalouse. Elle aimerait être à la place de Lydia, elle le désire elle aussi, comme lui la désire depuis si longtemps. Il brûle de se rapprocher d’elle, de la prendre dans ses bras, de la consoler, de l’embrasser. Mais sa raison l’en empêche. Elle a mérité tout ça. « Et alors ? T’es jalouse ? Putain mais London, tu crois que j’vais t’attendre toute ma vie ? Quand j’t’ai dit qu’j’étais amoureux de toi, tu m’as dit qu’on était mieux amis. Maintenant si tu regrettes, c’est ton problème ! J’en ai marre d’être pris pour un con, alors arrête de t’apitoyer sur ton sort et oublie moi ! » Et aussitôt il se relève et la laisse seule, à réfléchir aux conséquences de ses actes. Elle lui a fait mal. A son tour de jouer maintenant.
Les Relations Stables.« Tu m’as l’air bien seul pour un samedi soir. » Lance Elliot avec un sourire charmeur au jeune garçon assis en face de lui, de l’autre côté du bar dans lequel il travaille occasionnellement pour se faire un peu d’argent. Ca n’est pas la première fois qu’il tente de séduire un homme, et les expériences homosexuelles ne le dérangent absolument pas. Il se souvient de sa première fois comme si c’était hier. Lors d’une soirée bien arrosée, à l’instar de celle-ci, il n’a plus vraiment toute sa tête. Alors quand ce garçon l’aborde, il n’a pas la force de le repousser. Il l’embrasse, glisse ses doigts sous son t-shirt. La suite, vous la devinez. Ils passent la nuit ensemble, et il prend rapidement goût aux délices piquants d’un homme. Cependant, cela fait quelques temps qu’il ne couche qu’avec des femmes, et c’est donc avec un plaisir non dissimulé qu’il offre un verre à l’inconnu. Il se glisse à ses côtés et fait signe à son collègue de prendre le relais. « Et si on s’éclipsait ? » Il lui sourit, lui prend la main, et se lève de son siège, suivi de son ‘ami’. Ils passent une nuit formidable, à l’appartement d’Elliot. Une nuit qu’il n’oubliera jamais. Au matin, l’inconnu est parti. Il ne connaît même pas son prénom. Ca n’est pas la première fois qu’il s’octroie une aventure sans lendemain, il en a l’habitude. Mais se retrouver seul dans son lit aujourd’hui lui fait incroyablement mal, ce qu’il ne comprend pas. Il ne connaît même pas ce mec ! Pourtant, il sait qu’il s’en souviendra, toute sa vie sans doute. Cela signifie-t-il qu’il se doit d’entamer une relation sérieuse, pour une fois ? A bien y réfléchir, il n’en a jamais eue. Il n’aime pas l’idée d’être enfermée dans une prison dorée, avec pour seule consolation l’amour et la tendresse de l’autre. La diversité, il n’y a que ça de vrai. Mais pour se rassurer, il se saisit de son téléphone aussitôt que les rayons du soleil le tirent d’un lourd et profond sommeil. « London ? London j’ai besoin d’te parler. » En moins de dix minutes, elle sonne à la porte. Habitant juste au-dessus de lui, ça facilite forcément les choses. Elle le trouve assis dans son lit, les larmes aux yeux. C’est la première fois qu’elle le voit dans cet état. Il n’est pas du genre à « s’apitoyer sur son sort » comme il le dit si bien. Que lui arrive-t-il ? Que s’est-il passé cette nuit ? Il ne tarde pas à lui raconter et à lui livrer ses états d’âme, car il sait qu’elle ne peut rien lui cacher. « Tu te fous d’ma gueule Elliot ? Tu crois quoi toi ? C’est un juste retour des choses je trouve ! T’as mérité ce qui t’arrive ! T’as qu’à être moins con ! Arrête de t’apitoyer sur ton sort, espèce d’abruti ! » Il lève la tête instinctivement. Pour qui se prend-elle ? Elle n’a pas le droit de lui parler sur ce ton ! Il se reprend alors. Elle a raison malgré le ton qu’elle a employé. Il doit arrêter de s’apitoyer et vivre sa vie. De toute façon, les relations stables, c’est synonyme d’amour, et l’amour, ça ne mène à rien dans la vie. Preuve étant que depuis des années, London est folle de lui. Et il la fait souffrir sans cesse. Parfois volontairement, parfois non. Un salaud ? Oui, mais un salaud au grand cœur.
Le Départ.« Pourquoi tu t’en vas ? » « Parce que j’en ai envie. » « Et moi ? » « Je t’empêche pas de venir t’enterrer dans cette ville minable. » « Tu sais que j’peux pas. » « Alors arrête de pleurnicher, ça ne changera rien. » « Je veux pas que tu partes. » « Et je vais pas gâcher un billet d’avion pour tes beaux yeux. » « Je veux juste … » « Quoi ?! Tu veux quoi ? Me compliquer la tâche ? Putain mais fous moi la paix London ! » « Un baiser d’adieu. » « T’es complètement dérangée ma pauvre. » « Pourquoi ? T’étais amoureux de moi. » « T’as sauté tes cours de conjugaison quand t’étais gosse ? Etais, c’est de l’imparfait chérie. Du passé quoi. » « Elliot … » « T’es bornée toi hein ? » « Embrasse-moi. » « Si ça peut te faire taire. » A ces mots, Elliot dépose violemment ses lèvres contre les siennes. Il la plaque contre le mur dans un mouvement brusque, guère soucieux de lui faire mal. Elle n’a que ce qu’elle a demandé, pas vrai ? Ce qui est plus étonnant, c’est qu’il y prend goût. Il sait qu’il doit partir maintenant, qu’il doit s’en aller. Son avion décolle dans une heure, et il y a une demi-heure de taxi pour se rendre à l’aéroport. Son parfum l’enivre cependant, il ne savait plus combien elle pouvait être attirante, à force de la voir pleurer à cause de lui. Il l’embrasse alors, dépose des baisers dans son cou gracieux, encouragé par les soupirs qu’elle laisse échapper de ses délicieuses lèvres. Il redécouvre son corps, et les sentiments qu’il lui portait autrefois par la même occasion. Les vêtements sont une barrière au désir qui renaît peu à peu en lui, c’est pourquoi le haut et la jupe de la brunette ne tardent pas à joncher le canapé en cuir blanc de ses parents. Il lui fait l’amour tendrement, comme il ne l’a jamais fait à une femme. Mais elle est différente des autres, il faut bien le dire. Il l’a tant aimée, cette fille, cette idiote insupportable mais tellement adorable. Il a besoin d’elle, malgré tout ce qu’il peut dire. Sauf qu’elle ne doit pas le savoir. Alors, au matin, bien après le départ de son avion, il la laisse, endormie dans son lit, un simple drap couvrant son corps magnifique. Il ne peut plus rester, pas après avoir trahi ses principes. Aujourd’hui, il lui a dit qu’il l’aimait, encore une fois. Il doit s’en aller, tout de suite. Le prochain vol pour Greenville compte donc un passager de dernière minute, complètement déboussolé et perdu.
Derriere l'ecran; Pseudo : Ahaha =P Presence sur le forum : Autant que possible. Où as tu connu ce forum : (a) Commentaire : Je m'aime ? =D Et je vous aime ? =D As tu lu le réglement ?: Ouiiii (a)
Dernière édition par Elliot L. Thomson le Ven 6 Mar 2009 - 12:59, édité 6 fois |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: ELLIOT LOWAN THOMSON •• Jeu 5 Mar 2009 - 17:45 | |
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| | | Kate D. McDawn Petite Gourmandise à la Crème
Nombre de messages : 894 Age : 30 PSEUDONYME : American Coxy PLAYLIST : Justin Nozuka~ After Tonight Date d'inscription : 04/03/2009
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| Sujet: Re: ELLIOT LOWAN THOMSON •• Jeu 5 Mar 2009 - 17:47 | |
| Welcommeee Bonne inspi' pour la suite de ta fiche | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: ELLIOT LOWAN THOMSON •• Jeu 5 Mar 2009 - 17:50 | |
| Ah, je sens que je vais faire tourner des têtes ici Merci vous deux
L'Accident
« Elliot ! Arrête un peu de faire cette tête là, merde ! C’est ton anniversaire ce soir, on est dans la boite la plus branchée de la ville, comment tu peux faire la gueule ? » Il ne relève même pas la réflexion, bien trop absorbée par la façon dont la mousse de sa bière s’accroche aux parois du verre. Il est assis au comptoir du bar et ses amis le trouvent trop silencieux, pour une soirée comme celle-ci. De l’alcool à volonté, des filles canons qui ne demandent qu’à être prises par l’un de ces messieurs, de la bonne musique … Mais Elliot n’a pas la tête à faire la fête, tout cela l’ennuie terriblement. Sauf que, parce que cela fait de cela vingt ans que sa mère a donné vie à un petit monstre, il n’a pas le droit de partir, ça ne se fait pas, paraît-il. Mais qui décide de ce qui se fait ou non ? Qui a dit un jour qu’à sa fête d’anniversaire, on est obligé de s’amuser, de sourire, de boire, de coucher ? Lui, il n’en a pas envie. Alors il se lève de son siège et marche d’un pas décidé vers la sortie. « Attends ! Où tu vas comme ça chéri, la fête vient de commencer. Si t’en as marre de ces boulets, on peut sortir tous les deux, et aller … S’amuser ailleurs. » « Fous-moi la paix Caitlyn, j’ai pas envie ce soir. » « Oh allez … » « J’ai dit non. » « Ouais évidemment, y en a toujours eu que pour ta Londy d’amour. » Il aurait vraiment voulu se retenir, mais le coup part automatiquement. Une gifle violente, cinglante et sans doute très douloureuse. La blonde le regarde, outrée. Elle ne s’attendait pas à ce qu’Elliot s’abaisse à cela. Frapper une fille … C’est tout simplement inhumain. Au fond de lui, il regrette amèrement son geste. Jamais il ne se serait pensé capable d’une telle chose. Pourtant il l’a fait et ne s’excuse pas. Il la laisse là, et s’en va, prend sa voiture et roule jusqu’au petit matin. Pourquoi lui a-t-il parlé de London à la fin ?! Sans doute devait-il être ivre pour se livrer de cette façon. Il roule, roule, à une vitesse impressionnante. Il est seul sur la route et peut donc se permettre de laisser vagabonder ses pensées. Tandis qu’un moment, il est obnubilé par le parfum de sa jolie brune, l’instant d’après, il l’insulte de tous les noms pour être ce qu’elle est, à savoir une déesse aux formes uniques, si désirable, si belle, si parfaite. C’est pour cette raison qu’il ne le voit pas. Le virage dangereux, pourtant signalé par de nombreux panneaux et marqués de quelques bouquets de fleurs en hommage aux morts qu’il a causées. Lorsqu’enfin, la réalité le rattrape, il est déjà trop tard. Sa voiture défonce la barrière de sécurité et dévale la forêt. Le par brise éclate en milliers de morceaux de verres, dont plusieurs qui viennent se loger dans le corps meurtri d’Elliot. Cela fait déjà quelques secondes qu’il est inconscient, à vrai dire. Et il ne se réveille qu’à l’hôpital, aveuglé par la lumière blanche des néons reflétée par les murs immaculés de la pièce. Sa tête lui tourne, il a mal partout, la douleur est intenable. Il voudrait mourir, crever ici, dans cette chambre tristement vide. Il ne serait qu’un de plus, après tout. Cela ne changerait pas la face du monde. La mémoire lui revient peu à peu, il commence à se souvenir de sa soirée, de son geste envers Caitlyn, de l’accident. Et lorsque l’infirmière arrive afin de s’assurer qu’il va bien, il soupire. Qu’on lui fiche la paix. C’est tout ce qu’il a toujours souhaité.
La Naïveté
Il avance dans les couloirs comme un lion dans la savane africaine. Son regard vagabonde à droite et à gauche, comme s’il cherchait quelqu’un. En réalité, c’est quelque chose qu’il cherche. Quelque chose à se mettre sous la dent cette nuit. D’une démarche nonchalante, il s’adosse contre le mur d’un des nombreux bâtiments de l’université de Greenville. Son accident n’a laissé aucune trace sur son visage d’ange, une aubaine. Grâce aux miracles de la chirurgie, les cœurs chavirent toujours autant sur son passage, il le sait. Il est ici depuis bientôt un an, étudiant en droit, et a couché avec des tas de filles, toutes ressemblant de près ou de loin à sa London qu’il chérit tant. Si ses conquêtes sont chanceuses, elles se trouvent seules à leur réveil. Si elles le sont moins, alors il est toujours là et leur ordonne de partir sur un ton particulièrement brusque, accompagné de paroles parfois odieuses. Un monstre dites-vous ? Oui, il le sait. Le pire, c’est ça, il en a conscience. Et ses regrets qui le bouffent, tout le temps. Mais il se dit que quitte à souffrir, autant y aller à fond et profiter de la vie, la prendre comme elle vient. Alors quand une petite brune trébuche et tombe à ses pieds, en lâchant tous ses livres de cours et en s’excusant presque d’être venue au monde, un sourire diaboliquement craquant naît sur ses lèvres qui s’étirent finalement pour ne montrer plus qu’un visage aimable. Si elle est aussi naïve qu’elle en a l’air, elle se laissera prendre au jeu. Il n’a pas fallu beaucoup de temps pour convaincre … Jane ? Debby ? Rose ? Peu importe. En tout cas, comme toutes les autres, elle a fini dans son lit cette nuit-là. Le lendemain matin, il s’éveille. Elle dort encore, ce qui lui facilitera la tâche. Il s’extirpe de ses draps blancs, maculés de petites tâches de sang. Encore une qu’il aura privée de son innocence, tiens. Il a à peine le temps d’enfiler son jean qu’elle ouvre les yeux et s’étire doucement. « Elliot ? » « Ouais ? » « T-Tu t’en vas ? » « Ouais. » « Pourquoi ? » « Euh … J’voulais t’apporter le p’tit dej’ au lit. Tu m’attends là ? » « Oh ! Tu es un amour ! J’bouge pas d’ici. Reviens vite. » Elliot sourit doucement. Ca devrait être interdit d’être aussi conne. Il se rhabille et s’éclipse aussitôt. Il ne reviendra jamais, naturellement. Vient ensuite la confrontation dans les couloirs de l’université. Elle semble très en colère, ce qui se comprend après ce qu’il lui a fait. Elle s’approche de lui, et lui colle une gifle. Il ne bronche pas, arbore simplement ce sourire arrogant qui fait son charme. « Espèce de salaud ! » « Je sais. » « Comment t’as pu me faire ça ?! » « Ben, t’étais mignonne, j’étais en manque … » « Sale con ! » « Si j’suis un sale con, pourquoi t’es encore là ? » Un soupir exaspéré et elle s’en va, en traînant des pieds et en baissant la tête.
L'Expédition
« J’aime pas les randonnées. » « Oh allez viens. Ca peut être sympa. En plus le campement sera bourré de jolies filles. » « Et de leurs copains ? » « Pour certaines ouais. » « Je viens. » Au départ, pas très emballé par l’idée de s’enfermer une semaine et demie dans une forêt soit disant hantée, la perspective de briser quelques couples change légèrement la donne. Un véritable monstre, je vous dis. Ses amis savent trouver les mots justes pour le convaincre de les suivre, en tout cas. Sa valise préparée, il monte dans le bus avec les autres étudiants et s’installent seul à une place contre la fenêtre. Une fille le regarde, hésite, lui demande si elle peut s’asseoir mais les yeux massacrants qu’il lui lance la dissuade vivement. Son Ipod sur les oreilles, le voyage se passe sans trop de heurt. C’est un peu long, mais ça vaut le coup. Il est vrai que les plus belles donzelles de l’université participent à cette excursion. Certains sont là pour s’amuser, faire la fête, soulagés de n’être plus sous l’emprise de l’autorité parentale. Elliot n’a jamais eu ce problème là lui. D’autres souhaitent percer le mystère que renferme l’étrange forêt de Greenville, ce qui n’est pas son cas non plus. Bien sûr, il a conscience de la légende, mais il n’y croit pas vraiment. Le paranormal, les OVNIS et les fantômes, très peu pour lui. Pourquoi alors ? Pour respirer autre chose que l’oxygène pollué de la ville peut-être. Prendre quelques clichés aussi pourquoi pas. Après tout, ce sont de magnifiques paysages qui s’offrent à lui, et il a hâte de pouvoir les immortaliser, bien que son domaine de prédilection reste les portraits. Et puis … Il y a cette fille aussi, Tara. Aussitôt qu’il a su que la jeune femme participait à cette semaine de « découverte », sa décision était prise. Il doit l’avoir. Elle ne cesse de le repousser et elle va finir par le rendre dingue. Il la désire plus que tout, c’est intenable. Alors il fera n’importe quoi, mais il l’aura. « Alors Elliot ! J’avais pas raison ? » « Si si Ray. T’avais raison. » « Ca a pas l’air d’aller. J’me trompe ? » « Ca t’intéresse ? » « Nan. » « Alors je vais bien. » Et Ray se renfonce dans son siège avant de se retourner et de recommencer à draguer les filles derrière lui. De deux choses l’une. Soit elles sont totalement sous le charme, soit elles le trouvent lourd et en ont marre. A en juger par la gifle qu’il se prend, il paraît évident que la première option n’est pas envisageable !
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| | | Jude A. O'Collins Artiste à temps partiel mais emmedeur à temps plein
Nombre de messages : 969 Age : 34 PSEUDONYME : Lise PLAYLIST : Kings of Leon MOOD : hard-worker Date d'inscription : 18/01/2009
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| | | | Invité Invité
| Sujet: Re: ELLIOT LOWAN THOMSON •• Jeu 5 Mar 2009 - 17:52 | |
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| | | Invité Invité
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| Sujet: Re: ELLIOT LOWAN THOMSON •• Jeu 5 Mar 2009 - 18:22 | |
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| | | Invité Invité
| | | | Invité Invité
| Sujet: Re: ELLIOT LOWAN THOMSON •• Jeu 5 Mar 2009 - 18:27 | |
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| | | Tara L. O'Collins ADMIN ; fouetteuse royale
Nombre de messages : 5947 Age : 34 PSEUDONYME : Mélie / Tsouri PLAYLIST : . MOOD : . Date d'inscription : 28/12/2008
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| Sujet: Re: ELLIOT LOWAN THOMSON •• Jeu 5 Mar 2009 - 18:27 | |
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| | | Invité Invité
| | | | Invité Invité
| Sujet: Re: ELLIOT LOWAN THOMSON •• Jeu 5 Mar 2009 - 18:34 | |
| MOUHAHAHA on va bien s'entendre.. Du MS en live? xD
Oui si tu veux, si ça peut te faire plaisir et te faire avancer. Et même torse nu!
Tara craque pour tout les mecs alors xD Tara Chantilly *-* |
| | | Tara L. O'Collins ADMIN ; fouetteuse royale
Nombre de messages : 5947 Age : 34 PSEUDONYME : Mélie / Tsouri PLAYLIST : . MOOD : . Date d'inscription : 28/12/2008
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| Sujet: Re: ELLIOT LOWAN THOMSON •• Jeu 5 Mar 2009 - 18:44 | |
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| | | Invité Invité
| | | | Bella Parker Je viens dévaster ta pensée.
Nombre de messages : 793 Age : 24 PSEUDONYME : Bella Date d'inscription : 17/02/2009
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| Sujet: Re: ELLIOT LOWAN THOMSON •• Jeu 5 Mar 2009 - 18:51 | |
| Merci Bella =) Olivia *_*
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| Sujet: Re: ELLIOT LOWAN THOMSON •• | |
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| | | | ELLIOT LOWAN THOMSON •• | |
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