TOPIC COLLECTIF #4 ; Escapade Orageuse

Nombre de messages : 143 Age : 31 Date d'inscription : 17/08/2008

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Escapade Orageuse »

SITUATION :

Citation :: Plus que mystérieux, une énigme à elle seule, cette escapade. Bien que son premier atout est de faire froid dans les dos, et de voguer dans la fantaisie morbide la plus extravagante possible.
Plus qu’innocemment, vous vous êtes levé ce matin, ce deuxième jours dans ces bois, sans savoir ce qu’il allait se produire. En début d’après midi, le temps est clément, léger. Comme beaucoup d’autres vous avez envie de partir faire une petite promenade. Et lorsque vous apercevez la rivière, il vous vint une idée : la traverser. Très peu profonde, quelques rochers la surplombaient, et vous ne risquiez pas d’être fort mouillé. Pourquoi pas tenter l’expérience donc. Chose dite, chose faite. Vous, voila, sur l’autre rive, énigmatique en effet. Les plus farouches d’entre vous serons sans doute effrayer, et ressentiront des présences à leurs cotés, les feuilles qui bougent, les sons... Rien de très interpellant pour ceux qui se la jouent fort et grand. C’est donc ainsi que vous faite un tour de « l’autre coté ». Vous vous amusez tellement d’ailleurs que vous en perdez la notion du temps. Et le soleil commence doucement à se coucher. L’idée de rester coincer dans le noir ici vous donne des frissons, vous ne perdez donc pas une seconde pour rebrousser chemin. Sauf qu’à chacun de vos pas, l’ambiance s’humidifie, se rafraichit, se s’assombrit. Et il finit par vous tomber des gouttes de plus en plus grosses à force que vous avancez, sur votre tête. Comme ci, la forêt avait décidé de mettre un unique endroit en quarantaine et de laisser la foudre se déferler sur ce petit carré où vous êtes posé. La peur s’empare de vous, surtout lorsque vous commencez à courir et que vous apercevez la rivière renversé de plein fouet, remplie à rebord. L’idée simple d’y mettre un pied dedans, vous emporterait déjà à des kilomètres. Il ne reste qu’une solution, passer sur la nuit sur « l’autre rive », seul, dans le noir, avec la foudre comme seule lumière … La forêt a décidé de vous jouer un tour, elle vous avait prévenu qu’il ne fallait pas s’aventurer trop loin dans ses abimes. A présent, vous ne serez que des marionnettes à sa guise, effrayée par le moindre morceau de bois qui craque sous vos pieds… Trouverez-vous un endroit où vous cachez ?

Précisions :

PARTICIPANTS :

Angeliká A. Mihály

Jaylleen P. Silver

Taylis E. Govent

Dulce de la Fresneda

Savannah L. Eckhart

Merci de respecter l'ordre défini.

Invité

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Angeliká A. Mihály ; Savannah L. Eckhart ; Jaylleen P. Silver ; Taylis E. Govent & Dulce de la Fresneda ;

Pour la première fois depuis son arrivée sur le campement, Alyss avait l’impression de se sentir bien, dans son élément, et pour cause, un calme plat régnait dehors, un silence de mort, le genre de moment tellement plat que ça en devient oppressant. Croyez-vous que la jeune brune se sentait oppressée d’une quelconque manière ? Loin de là ! Elle en avait profité pour sortir bouquiné un peu pour profiter du soleil qui, qu’on se le dise, se faisait rare ici. La plupart des jeunes étaient partis pour explorer la forêt, des tas de petits groupes s’étaient dispersés au quatre coins de cette immense de verdure, et le peu qui restait s’affairait pour partir à leur tour à la découverte de l’inconnu. Alyss avait bien mieux à faire que d’aller jouer les aventurières avec une bande de délurés se prenant pour les rois du monde ! C’était le moment où jamais pour pouvoir rester dehors sans se faire assaillir de tous les côtés par des curieux et ou des personnes malintentionnées venant lui causer du tort pour combler un moment d’ennui extrême. Tant qu’ils se trouvaient occupations que de venir l’embêter, la jolie brune était satisfaite. Seulement, à bien y réfléchir, le camp était vraiment vide, et même ses amies étaient parties en ballade, Tara, qui pourtant redoutait tant la forêt, était partie avec Kiana, et… Enzo… Même si Alyss ne disait rien, elle voyait beaucoup de chose, et en particuliers, elle voyait arrivée comme un boulet de canon cet amour naissant entre eux. D’un côté, elle ne pouvait que se réjouir pour Kiana, après tout c’était vraiment ce dont elle avait besoin, un homme qui lui fasse retrouver sa confiance en elle, et elle se devait d’être heureuse pour son amie. Mais ça c’était du côté du cerveau, et du côté du cœur alors ? Là c’était, il fallait le dire, assez chaotique, car malgré ce sourire qu’elle affichait pour rassurer Kiana, Alyss souffrait le martyre. Elle souffrait d’autant plus qu’elle savait qu’il ne souffrirait jamais pour elle. Il avait fallut qu’elle son dévolu sur l’énigmatique et adulé Enzo Stevenson, qu’est ce qui lui était passé par la tête ? Mais comme on dit, le cœur à ses raisons que la raison ignore.

Elle serait bien partie avec eux d’ailleurs, mais elle n’était sur les lieux lorsqu’ils avaient montés leur groupe, tant pis pour elle, ça lui apprendrait à être aussi asociale. Perdue dans ses pensées, elle s’était mise à lire en diagonale, ses yeux ayant pris un réflexe mécanique mais son cerveau refusant de retranscrire le tout pour qu’elle le comprenne. Elle se rendit compte qu’elle se comportait comme une gamine bouffée par les envies d’idylle romantique. Non mais à quoi elle s’attendait ? A voir débouler le prince charmant des fourrés pour qu’il l’enlève sur son fougueux destrier ? Il ne fallait pas rêver non plus. D’ailleurs, il y eut ce qu’on pourrait qualifier de preuve par l’exemple, car ce n’était pas un prince qui était sortit des fourrés mais quelques filles bruyantes et dérangeantes. Alyss n’eut même pas le temps de lever la tête que l’une d’entre elles lui arracha sans ménagements son livre des mains. La jeune brune roula des yeux et se leva, mais elles étaient déjà loin, elle se décida donc à partir à leur poursuite, certainement pas comme vous l’imaginez bien sur, elle ne s’était pas mise à courir en braillant, seulement à marcher sur leurs pas. Elle voulait simplement récupérée son précieux livre qu’une vilaine avait osé lui dérober. Lorsqu’elle les rattrapa enfin, elle s’aperçut que, d’une, la fille n’avait plus le bouquin entre les mains, elle avait du le laisser la où elle était assise, de deux, que cette fille n’était autre que Savannah Eckhart, une fille qui n’était pas très tendre avec elle, et pour couronner le tout, qu’elle ignorait complètement où elle se trouvait. Elle allait devoir suivre ce groupe de filles dont elle ne connaissait pratiquement rien, et la seule qu’elle connaissait avait décidé de s’acharner sur elle. La ballade allait sûrement être très longue, et difficilement supportable. Alyss songeât qu’elle aurait mieux fait de rester à lire dans sa tente, et qu’elle avait été bête de croire qu’elle pouvait sortir lire en toute impunité, ça lui apprendrait.

Plus elles avançaient, et plus Alyss se renforçait dans l’idée qu’elle aurait mieux fait de rester couchée au lieu de sortir, car les filles ne semblaient pas résolues à rentrer tout de suite. Et elle n’était pas au bout de ses surprise, car peu après, elles débouchèrent toutes les cinq sur la rivière. La brune n’avait qu’une envie, rentrer, elle sentait monter en elle un horrible pressentiment, comme si quelque chose les surveillait, les poussait à s’enfoncer toujours plus loin dans la forêt. Etait-elle la seule à s’en rendre compte ? Son esprit lui jouait-il des tours ? Elle préféra se dire qu’elle dramatisait, mais pourtant l’angoisse ne partait pas. Elle redoubla lorsqu’elle les vit commencer à traverser la rivière. Bien sur elle n’avait pas l’air bien profonde, mais cela ennuyait notre petite brune de s’aventurer si loin. Elle hésita un instant, pensant à rebrousser chemin, mais elle songeât quand dans l’ordre des degrés de dangerosités, retraverser seul le bois était plus haut classé que traverser une rivière ridicule. Et après tout il valait mieux avoir les fesses légèrement mouillées plutôt que de passer la nuit à chercher son chemin. Si seulement elle avait su… Elle laissa donc tout le monde passé avant de s’aventurer avec prudence sur les plus grosses pierres émergées. Par chance, elle ne tomba pas dans l’eau et s’en tira toute sèche, au moins une bonne nouvelle.

Au bout d’un certain temps, Alyss regarda le ciel, et s’aperçut que le soleil déclinait peu à peu, irradiant d’une douce lumière rougeoyante ses alentours, mais après avoir admiré la scène, elle se rendit qu’il n’allait pas tarder à faire nuit. Mais les filles ne semblaient pas vouloir s’arrêter, jusqu’où comptaient-elles aller ? Au comble de l’exaspération, rattrapa le groupe, et, tapant doucement sur l’épaule de la dernière, elle lui indiqua le ciel de la main, et la direction retour de la tête. En moins de quelques minutes, la petite troupe était repartie sur ses pas. Un vent désagréablement humide s’était levé. La chaleur avait laissé place à une humidité étouffante, et bientôt, quelques gouttes de pluies tombèrent du ciel. Alyss n’y prêta pas attention, elle voulait seulement rentrer au plus vite. Erreur. Bientôt une pluie monstrueuse se met à tomber sur les jeunes adultes. Alyss ne cherche pas le pourquoi du comment et se met à courir , mais elle est vite stoppée dans son élan. Elle est arrêtée, raide, la bouche légèrement entrouverte, elle fixe avec appréhension la rivière, qui n’avait plus rien du petit ruisseau paisible de tout à l’heure. Elle y balance à un bâton en le tirant du bout du pied, celui là part comme une flèche, emporté par le courant, et disparaît sous l’eau. Impossible de traverser. Malgré le vacarme, Alyss entend les filles arriver derrière elle. Elle se retourne, les fixe avec un regard qui en dit long sur ce qu’elle pense. La nuit va être longue. Incapable de trouver une solution, elle se contente de regarder avec un air désabusé la rivière, qui se déchaîne littéralement. Elle regarde le ciel, à peut être un kilomètre à vol d’oiseau derrière la rivière, il n’y a que de simple nuage gris, et elle commença à se demander d’où pouvait provenir cet orage. On aurait dit qu’il s’était installé juste au dessus de leurs têtes et avait décidé d’y rester. Non. Ce n’était pas possible. Il y avait forcément une explication rationnelle à tout cela.

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