Alis. {

Qui l'eut cru? Cette jeune fille âgée de 17 piges à peine, s'envoyer en l'air avec un sale petit garnement comme ça? Jeune femme pleine de vie, souriante, polie, toujours à l'écoute.. Issue d'une richissime famille, très stricte dans son genre, chrétienne. Et dire que leur fille a fait ça avec le bouseux de service, le premier des cancres, celui qui ne vaut même pas le coup d'œil. Celui qui ne sert à rien, qui détient un esprit de rebelle, qui n'a que des mauvaises notes, celui qui fume des joints, qui boit comme un trou, qui se soule tout les jours..Celui qui passe ses week-end à vandaliser des petits magasins, réputés pour sa franchise et sa liberté. Lui, issu d'une famille modeste, même pauvre, vivant avec une mère prostituée, un père alcoolique qui passe ses journées devant la télévision.
Tout les séparait, mais une seule chose les fit se connaître : l'Art.
La jeune miss aimait tout ce qui touchait à la musique, voyez-vous, elle avait un don, ce don dont étaient si fier ses parents. Elle aurait pu entrer dans un conservatoire, faire ses études dans une très grande université..Sauf que cela ne se fit jamais. Bon, passons. Il en était presque de même pour le jeune cancre. Il avait un donc, mais lui, c'était en dessin.. C'est avec cet esprit artistique qu'un professeur les fit connaître pour travailler sur un projet, ensemble. Il est inutile de dire que le départ ne fut pas fameux entre eux. Georges, le jeune homme, trouvait la jeune fille, Aimée, bien trop prétentieuse et fille à papa. Tandis qu'elle le trouvait trop rebelle, joueur, et chieur de service. En bref, vous l'aurez compris, les débuts ne furent pas du tout fameux. Sauf qu'au file du temps, les liens se tisent, et les affinités apparaissent. Parce que grâce au temps, on finit par découvrir la vrai nature des personnes. Georges se rendit compte que la jeune miss ne faisait tout cela, tout ce bon travail, que pour plaire à ses parents, que pour paraître la jeune fille parfaites aux yeux de tous, pour parfaire un tableau de famille. Chose qui ne lui plut nullement. A partir de ce moment-là, il commença à vraiment lui faire connaître la liberté, la vrai vie des jeunes. Bar, boite de nuit, rue malsaines, clopes, drogue..Ça, c'était la vie, la vrai. Celle des jeunes, celle que tout le monde, sans exception, aime, ou bien désire, au moins. Bref, vous l'aurez compris, Aimée commença à vraiment apprécier cette vie de débauche, et surtout, à réellement découvrir le jeune homme, qui avait, en réalité, un bon fond, tendre et doux, sympathique et très protecteur. Enfin bref, ils étaient fait pour s'entendre, voilà tout. Mais tout se concrétisa le jour où ils se donnèrent l'un a l'autre..Par une soirée plutôt fraiche. Bon bref, nous passerons outre les détails hein..Pas la peine de faire dans le raffinement ni dans la rudesses des choses. De toute façon, je n'ai jamais était bonne pour ça..Raconter la nuit des autres. Heu ouais, passons hein.
Il n'est pas nécessaire de vous dire aussi que c'est après cet acte que les choses s'enflammèrent..Autant au niveau de leur sentiment que..Des parents, ceux de Aimée plus précisément qui n'appréciaient nullement la compagnie du jeune garçon. Mais après quatre mois de pur bonheur avec son premier amour, et une pur engueulade avec ses parents, que la jeune femme se rendit compte de ses vertiges, suite à cela des nausées. Avec inquiétude, et dans le secret totale, parce qu'elle n'était pas conne et qu'elle a suivie ses cours de S.V.T, elle se rendit chez un médecin qui lui annonça la nouvelle : un gosse. On peut dire que cela lui fit perdre la tête. C'est en larme et totalement perdue qu'elle erra dans la ville, désemparée, désespérée, perdue. Elle savait que Georges la cherchait, mais elle ne prit même pas la peine de répondre à ses coups de files. Et puis naturellement, il finit par la trouver, et suite à ça, et après moult questions; elle accoucha enfin la chose, qui désempara également Georges, en premier lieu, mais qui finit par se réjouir. Ce qui étonna la jeune miss, mais qui finit par faire un sourire..Un sourire mince, certes, mais un sourire tout de même. C'est avec du baume au cœur qu'ils se rendirent chez les parents de Georges. La mère, bien qu'elle réprimanda les jeunes gens, fut très contente de la nouvelle. Son père ne dit rien, il se contenta de lever son verre d'alcool et de boire. Quant aux parents de la jeune fille..Je pense que vous devinez la chose. Elle fut reniée, rejetée, on l'accusa de tout les tords. Donc c'est ainsi qu'ils décidèrent de partir de Greenville. Après l'accouchement du bébé, qu'ils nommèrent Alis Telluleh. N'est-ce pas mignon?
En tout cas, le pays de leur fuite fut l'Écosse, et plus précisément dans la belle ville de Edinburgh, fuyant Greenville et les parents de la jeune fille.

C'est ainsi que commence la vie d'Alis. Une vie plutôt attrayante. Tranquille dans la belle ville d'Edinbourgh, où il fit toute ses rencontres, où il vécut tout son enfance. Enfance très fortuite d'ailleurs, et très sereine. Même en étant enfant, Alis eut toujours cette plénitude en lui, cette chose qui fait de lui qu'il se fait remarquer quel que soit la chose. Sa façon de parler, sa façon d'être. Il commença à se faire connaître dés la petite école, pour son charisme d'abord et puis, bien sûr, ses conneries. Qui furent très diversifier d'ailleurs. Un coup des punaises sur la chaise du voisin, celui dont vous ne supportez pas la tronche, le chouchou du professeur, de la glu sur la chaise de la prof' sadique, cette grosse conne qui vous a collée un D à votre dernier devoir. Oui, tout commença par des petites bêtises et des parents silencieux qui s'aimaient et qui transmettaient cet amour à leur enfant. Enfant qui le leur rend très bien, mais à sa façon. Jeune garçon frivole, même au collège, il resta le cancre de service. Le portrait craché de son père à vrai dire.

C'est au collège qu'il commença à s'intéresser aux filles. Bon, au départ, il ne voulait pas en entendre parler, il ne savait pas vraiment ce qu'était ces choses limite pot de peinture..Mais avec le temps il apprit, et fut même très convoité. Car il n'était pas comme la plupart des garçons de son âge. Déjà, il avait une réputation de mauvais garçon, de quoi en exciter plus d'une..D'autre part, il est du genre « mature » pour son âge, chose que beaucoup de filles apprécient. Mais au collège, Alis voyait déjà plus loin que son nez, et ne supportait pas ces jeunes brebis égarées. Il favorisais la chair fraiche, la chaire lycéenne, ainsi que des amis lycéens. Le milieu anglais est connu pour les déboires de ses jeunes..Jeunesse londonienne au comble de la crétinerie, de la foutaise et de la beauté des actes. De ces rouleau que l'on tire et dont en exulte une chose incomparable, qui vous transporte dans le paradis même. Cette dernière chose, il la découvrit à sa dernière année de collège. Et puis les fêtes s'ensuivirent, on l'invita partout, dans les soirées les plus huppés, il était le centre, et cela ne fit que lui plaire. Il s'amusait, il vivait, tout simplement.

Une chose qui caractérise le jeune Alis, il n'est jamais tombé amoureux. Il désira bon nombre de jeune femme, qu'il obtint toutes, bien évidemment, mais cela n'alla pas plus loin. De toute façon, ses relations ne duraient jamais bien longtemps, pas plus de deux jours, voir une nuit. Bah quoi? Il faut savoir profiter de ses années lycées non? Et lui, il en profita à fond. L'école? Cela n'a jamais été un problème, ses parents s'en fichaient, et lui aussi. En somme, il vécut une très bonne adolescence, ne fit jamais de dépression, n'eut jamais de grosse colères avec ses parents, voire aucune puisqu'ils lui laissaient une pleine liberté.
Mais outre ce que vous pourriez penser, Alis ne ressentit jamais une certaine gâterie et ne fut jamais superficielle voir prétentieuse envers ses amis. Pas du tout même, cela est loin d'être son genre. Il a toujours été attentionné, et très généreux avec tous. Mais comme il dit souvent : « Il ne faut pas abuser des bonnes choses. »
Pour protéger ses amis, il serait prêt à tout, plutôt indocile et rebelle dans son genre, mieux vaut ne pas lui faire une remarque trop pointilleuse sur lui ou l'une des personnes l'entourant. Il sait se montrer très créatif niveau méchanceté. L a fait les pires crasses à tout le monde et le plus souvent, on en garde un goût amer.
Mais ne nous reposons pas sur ça, je ne puis me permettre de vous montrer un Alis méchant. Il est au contraire très tendre et doux comme un agneaux, il sait se faire pardonner comme il faut, lorsqu'il le faut. Il n'empêche qu'il ne supporte pas les gens qui boudent pour un rien..C'est cruel, mais il trouve que ce genre de gens n'ont pas confiance en eux, qu'ils recherchent juste de l'attention, et ce n'est pas de cette façon qu'ils auront la sienne. Il est original dans l'ensemble, pas d'ordre vestimentaire, mais en tout.
Mais son problème à lui, c'est qu'il est assez difficile à cerner..Si au premier abords vous croyez l'avoir eu, ben vous vous trompez, vous vous plongez dans une illusion, un labyrinthe. Il est calamiteux, emplis d'obus, de troues à percer. Il vit à lui seul dans une bulle que nul personne ne serait capable de percer, sur un nuage qui plane tout les jours, quotidiennement. Il n'en descend jamais. N'en sort jamais. Et gare à vous si vous éclatez sa bulle.

Le jour où ses parents lui annoncèrent qu'ils retournaient à Greenville lorsqu'il ne sera plus au lycée, ils eurent une vrai engueulade. Il désapprouva totalement cette idée, la trouva ridicule et annonça qu'il resterait ici, avec ses amis. Sauf que tout n'était pas entre ses mains et, de grès ou de force, il irait dans cette foutue ville flingué de ses parents adorés. Ils lui vantèrent les mérites de la ville, lui racontant que l'université y était excellente, il leur rappela qu'ils n'y étaient jamais allés, mais bon, que voulez-vous..Ils décidèrent pour une fois de jouer leur rôle de parent. Il était temps hein. C'est ainsi qu'il se retrouva à Greenville, sa ville natale. Il dont il n'avait connu que le nom et dont il se foutait pas mal à dire vrai. Mais lorsqu'il sut pour le mythe, cela le prit aux tripes. Et puis son entrée à l'université, ses études avant tout, c'est vers la filière médicale qu'il se dirigea et puis, naturellement, confrérie toute désigné, ce fut chez les Kappa Gamma qu'il fut accueillie. Cette maison était vraiment plaisante et puis les personnes la fréquentant étaient aussi déjantées que lui. Et puis lorsqu'il embarqua pour la foret, ce fut le comble. Bien que pour le moment, il est serein, il préfère voir les choses de loin, regarder se qui se passe..Et puis agir en temps voulu.