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 KAYLA •• Would you Dance With me?

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Julian D. Bratford

Julian D. Bratford


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MessageSujet: KAYLA •• Would you Dance With me?   KAYLA •• Would you Dance With me? Icon_minitimeDim 6 Sep 2009 - 22:12

KAYLA •• Would you Dance With me? Soph012 && KAYLA •• Would you Dance With me? Kings101_25



Would you Dance With me?
Kayla && Julian



    N’y a t-il jamais eu un jour dans votre vie que vous aimeriez revivre ? Des choses que vous souhaiteriez modifier ? Des personnes que vous auriez voulu retenir ?

    Il ne se passe pas une seule journée sans que cette envie, cette idée, ne me tiraille l’esprit. Il y a tant de choses dans ma vie, tant d’événements que j’aimerais pouvoir modifier. Des erreurs que j’aimerais ne jamais avoir commises. Des personnes que j’aurais aimé n’avoir jamais perdues. Aux vues de ce qu’est devenue ma vie, de ce que j’en ais fais, je suis en mesure de dire que j’ai bien souvent fais des erreurs, de mauvais choix qui m’a conduit où je suis à présent. A moitié vautré dans les fauteuils d’un club de strip-tease branché. Je ne sais pas vraiment si je dois être fier de ce que je suis devenu ou, au contraire si je dois en avoir honte. Avoir honte de qui je suis reviendrait a renier tous les efforts que j’ai fais pour me couper des autres, pour ne plus être ce pauvre gosse renfermé que j’étais. Cet abrutit de gosse qui se faisait marcher sur les pieds, qui supportais les moqueries des autres sans ne jamais rien dire. A présent, plus personne n’ose me tenir tète, je n’ai plus peur d’ouvrir ma gueule et de tenir tète a ceux qui essaient de me rabaisser. A présent, c’est moi qui me moque des autres, qui les rabaisse et les fais souffrir. Mais y a-t-il vraiment de quoi être fier là dedans ?

    Bon sang. Il y aurait tant de choses à changer, a arranger. Ma vie n’était pas un échec total. Malgré mon dégout pour les études, je m’en tire plutôt pas mal à la fac. A croire que mon destin en tant que futur avocat véreux est tout tracé, à croire que j’ai ca dans les veines. Mais, il y a aussi toutes ces fausses notes. Quand on y pense, quand on y réfléchit sérieusement, nos vies pourraient être différentes si on avait fait les choix inverses à ceux que l’on a un jour fait.

    Si je n’avais pas été ce gamin candide, ce gamin qui préfère jouer avec les filles ou faire des dessins, je n’aurais jamais eu a subir toutes ces moqueries, j’aurais eu de vrais copains, j’aurais été mieux dans ma peau. Si je n’avais pas fait tomber ces verres ce jour là, mon père n’aurais peut être jamais commencé à lever la main sur moi. Si je n’étais pas sortit avec Marylin, je serais peut être toujours aussi proche d’Alyah. On serait peut être en couple au jour d’aujourd’hui. Et puis, je n’aurais jamais eu le cœur brisé. Je ne serais jamais devenu ce type cynique à moitié alcoolique et totalement stupide que je suis aujourd’hui. Si je n’avais pas cédé aux charmes de Kayla, j’aurais peut être d’avantage confiance en la gente féminine, j’aurais peut être moins peur de m’attacher à quelqu’un…
    Mais, comme on dit, avec des « si », on pourrait mettre Paris dans une bouteille. Pff. A quoi bon déprimer sur ce qui est ou, sur ce qui aurait pu être. Je ne suis pas totalement un raté après tout. Je ne suis qu’un jeune plein d’avenir qui profite pleinement de sa jeunesse. Qui risque de mourir jeune d’un cancer du foie ou du poumon. Ou pourquoi pas d’une IST tiens. Qu’est ce que j’en avais à faire après tout ?

    Tenant un verre à la main, vautré dans l’un des fauteuils du fameux club, je regardais une blondasse danser a moitié nue. Elle se déhanchait fièrement au milieu du regard de plusieurs pervers mais, il n’y avait rien a faire, elle n’attirait pas mon attention plus que cela. Ou peut être était ce juste que j’avais trop la tète ailleurs pour apprécier la beauté de son corps. Quoi qu’il en soit, je trouvais mon verre bien plus attirant qu’elle et, j’y plongeais mes lèvres, a nouveau aspiré par mes pensées des plus négatives. La musique, entrainante, défilait tandis que la danseuse faisait son show sous les huées et sifflets des hommes présents dans la salle. Lorsque la musique changea et qu'une nouvelle danseuse prit place sur la piste, je n'y fis pas vraiment attention. Pourtant, je ne pus pas m'empécher de relever la tète. Juste histoire de voir si celle ci n'était pas mieux foutue que la précédente.

    J'en lachais mon verre qui se renversa lamentablement sur le sol puis, je lachais un petit rire des plus sarcastique. Si un jour on m'avait dit que je la reverrais celle là, je n'y aurais pas cru. Oubliant soudainement toutes mes idées noires, je me levais pour m'approcher de la piste de danse, sortant un billet de la poche arrière de mon jean dans le mème mouvement. J'étais incapable de cesser de sourire. Ou bien était ce plutot un crissement de dents. Je ne savais pas si j'étais heureux de la revoir ou si je me sentais encore plus mal que je ne l'étais deja.

    La dernière fois que j'avais vue Kayla, nous avions échangés un baiser. Nous formions un couple à cette époque là. Ce fut la dernière fois que je fus heureux. La dernière fois où je crus en l'espoir et en l'amour. La dernière fois oùj'eus confiance en quelqu'un. Après quoi elle avait disparu. Elle était simplement partie. Sans crier gare. Sans un mot. Sans un appel. Sans une justification. Elle s'était simplement évaporée. Emportant tout avec elle. Mon coeur, ma foi, toute la confiance que je pouvais avoir en elle. Tout. Son départ m'avait devasté, rendu vide de tout sentiment, de toute confiance en la gente féminine.

    Et aujourd'hui, elle se tenait là. Toujours aussi belle. Et moi, j'étais incapable de baisser les yeux. Incapable de regarder ailleurs que son visage, que sa peau, que son corps. Je m'approchais alors de la scène, y posant mes coudes, tendant le billet vers elle tout en la regardant d'un air de défi...
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Kayla H. Ashmore

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MessageSujet: Re: KAYLA •• Would you Dance With me?   KAYLA •• Would you Dance With me? Icon_minitimeMar 8 Sep 2009 - 20:33

    Un énorme pinceau me poudrait le nez, rendant le teint de ma peau légèrement plus hâlé qu'à l'origine. Ma main papillonnait sur chaque partie de mon visage, et à travers le miroir que je tenais de l'autre paume, je vérifiais qu'aucune parcelle ne soit passée au travers du filet qu'était le pinceau que je tenais. J'entendais le rire cristallin et haut perché de mes collègues de travail et cela me fit me rappeler ce temps où je posais à moitié nue devant l'objectif accompagnée de mes acolytes mannequins avec qui je m'amusais dans les pièces où nous nous changions. C'est à ce moment-là de ma vie que j'avais appris à me mouvoir comme je le faisais à présent. Et tout a commencé lorsque je n'avais que dix-sept ans. Je me souvenais encore de ma vie misérable avant cet instant de gloire qui m'avait fait monter au top, me propulsant sur la une des catalogues de lingerie mais également des magazines réservés aux adultes surtout masculins, pas très glorieux et pourtant j'aimais cela. Je me souvenais de mon enfance misérable puisque je m'étais plongée dans un gouffre de souffrance tel que j'avais cru ne jamais pouvoir m'en sortir. Et pourtant. Un jour j'avais décidé de reprendre ma vie en main, d'arrêter d'être invisible aux yeux de tous, de passer pour la petite fille triste et silencieuse que je n'étais pas vraiment mais que l'assassinat d'une mère avait changé. Je voulais redevenir drôle, souriante, brillante, je voulais reparler au monde extérieur, retrouver mes amis que j'avais quitté. Et j'y étais arrivée brillamment. J'avais même retrouvé ce jeune homme dont je me moquais à la maternelle lorsqu'il me faisait des dessins de toutes les couleurs, qu'il désirait me parler. Je riais avec les autres parce que j'étais une gamine qui n'aimait être mise à part, or si je me rebellais je savais évidemment qu'on allait se moquer de moi comme lui. Donc je riais, et au fur et à mesure j'y avais pris goût. Je ne savais rien de sa vie et pourtant... Je l'avais retrouvé et je me demandais désormais pourquoi j'avais été cette si vilaine gamine. Ce n'était pas moi, je n'étais pas ce genre de filles, je voulais être désirable et respectable, or ce n'était pas en suivant la masse que j'allais y parvenir. J'étais donc revenue, belle et toute pimpante, prête à tout pour redevenir une fille populaire. Et j'avais réussi si facilement que cela m'en avait étonnée. Il ne me restait qu'une étape, avoir le pardon de ce garçon, Julian. J'avais donc multiplié les efforts, je m'étais répandue en excuses, je m'étais rapprochée de lui, j'essayais d'engendrer la conversation avec lui. Puis finalement il avait accepté mes excuses, et nous étions sortis ensemble. Grave erreur, ce dont je ne me rendis pas compte immédiatement.

    Notre idylle avait duré quelques temps, dans les environs de six mois, je pensais l'aimer, j'en étais même quasiment certaine. Il était parfait, attentionné, gentil, amusant. Pourtant, je fis quelque chose qui m'avait sans doute fait baisser dans son estime. J'étais partie. Sur un coup de tête. Et surtout sans laisser de traces. Je m'étais tout simplement volatisée, j'avais quitté la ville en faisant jurer à l'ami qui m'avait conduit jusqu'à l'autoroute de ne pas en parler à Julian. Pourquoi ne rien lui avoir dit ? Encore aujourd'hui je me pose la question. Peut-être simplement parce que j'avais peur, peur qu'il m'aime, peur qu'il ne m'aime trop, peur de l'avenir, et peur qu'il me retienne s'il l'apprenait. Je n'avais plus pris contact avec aucun habitant de Greenville; J'avais disparu de la circulation, et plus personne ne parlait de moi, comme si je n'avais jamais existé. Je ne pensais qu'en cette nuit j'allais le retrouver, je ne pensais qu'il habitait encore ici, et je ne me doutais certainement pas qu'il viendrait passer son temps dans mon lieu de travail : un club de striptease. Je me préparais à mon show sur le devant la scène, je portais un léger peignoir en satin rouge qui caressait légèrement mon corps. Mon maquillage était quasiment fini. Mes yeux étaient charbonneux compte tenu de l'eye-liner, du khol, du mascara et du fard à paupières noir qui recouvrait toute la peau de mes yeux. Cela constituait mon costume de scène et faisait ressortir mes yeux. Mes lèvres pulpeuses étaient rouges sang, attirant incontestablement le regard vers elles, elles n'attendaient qu'à être embrassées, et pourtant cela ne faisait pas partie du travail. Je devais simplement sur la scène, ou alors dans des petites pièces prévues pour ceux qui désiraient des séances privées. En dessous de mon peignoir se trouvaient un ensemble rouge et noir. Des couleurs flamboyantes qui me plaisaient plus que toutes les autres. Les couleurs du diable. Et ici, j'étais cela. Un léger boxer en dentelle légèrement transparent et un soutien gorge identique. J'étais perchée sur des talons immenses et magnifiques, souvenirs de ma période mannequin. Je me levai prestement, retirant au passage ce qui me servait de couverture et j'allai me placer sur les bords de scène afin de regarder le planning qui définissait l'ordre de passage. J'étais la prochaine. Je regardais ma collègue se mouvoir sensuellement, laissant ses mains caresser voluptueusement son propre corps, attirant le regard envieux de tous ces pervers. Cependant, j'aimais mon travail, et je ne crachais bien évidemment pas sur les pourboires qu'ils me refilaient et qui me permettaient de m'offrir ce que je désirais.La musique se termina enfin, c'était mon tour, déjà l'adrénaline commençait à remonter. Comme d'habitude lorsque l'on croisait la danseuse qui suivait nos doigts se rencontrèrent, se frôlant légèrement. Il était temps. Je savais pertinemment que cela n'allait rien m'apporter de particulier ni la gloire, ni même des applaudissements, après tout nous étions dans une boîte de striptease ce qui n'était pas très glamour. Le départ fut donné par un rythme particulier dans la musique que j'avais choisi. Mon talon aiguille posa lentement contre la première marche qui menait à la scène. J'allais enfin entrer dans mon élément, ce qui rythmait ma vie. La fumée obscurcit la scène, ne laissant percer que le rouge de mes vêtements. La barre me tendait les bras, m'attendant sagement comme chaque soir. Mes doigts parfaitement manucurés s'enroulèrent autour de celle-ci, et je fis un simple tour pour chauffer légèrement mon public et le laisser entrevoir mes courbes. C'était mon tour, enfin.

    Un bruit de verre qui se casse attira légèrement mon regard vers le côté de la scène, alors que je continuais de faire mon show, prenant des positions gymnastiques sur la barre, me laissant parfois danser sensuellement sur le devant de la scène. Cependant mes yeux ne purent s'empêcher de se perdre dans le bleu des yeux du jeune homme qui avait cassé son verre. Je ne pus m'empêcher d'arrêter de bouger, les bras posés sur mon ventre plat. Puis je me repris bien vite, j'étais ici pour travailler par me perdre dans des illusions vaines. Pourtant j'étais certaine que c'était lui, ces yeux, ces traits, ce corps que je reconnaissais pour l'avoir touché des centaines de fois, il s'était embelli plus encore avec le temps. Que faisait-il ici ? M'avait-il retrouvé et comptait-il me faire la peau ? Je me posais toutes ces questions alors que du coin de l'œil je le vis approcher du devant de la scène tendant à bout de bras un billet, un sourire aux lèvres. Et même si moi, j'avais envie de fuir plutôt qu'autre chose, je me devais de sourire, pour faire plaisir aux spectateurs qui me croyaient à eux. D'un pas assuré, mécanique, et pourtant félin et charmeur, je m'approchai lentement de Julian, je m'accroupis dans une position toujours équivoque et qui devait refléter mon job, et j'entendis quelques sifflements joyeux provenant de l'assemblée puisque je leur offrais une bonne vue. Ma main main se saisit du billet, caressant par la même occasion ses doigts, ceux qui m'avaient touchée lors de certains de nos ébats. Un léger frisson me parcourut, et je me permis même de poser un regard sur lui. Puis je me relevai rapidement, laissant onduler mes hanches de gauche à droite et coinçant l'argent dans mon soutien gorge. Je repris ma danse comme si rien ne s'était passé, espérant tout de même qu'il appréciait le spectacle que j'offrais ce soir. Je laissai la musique me pénétrer, ne faire qu'un avec moi, faire disparaître chacune de mes pensées. J'étais comme envoutée, ensorcelée, et cela se voyait à la façon dont je me mouvais. Je tournoyais autour de la barre comme une funambule. La sensualité me dirigeait complètement. Pendant tout le long du spectacle, je récupérai plusieurs billets, mais plus un seule de Julian. Enfin, la fin de la musique se fit entendre et je pus sortir toujours de façon charmeuse de la scène.

    Il était désormais l'heure d'aller me tortiller dans la salle, servir les clients, leur faire une danse s'il le désirait, et je comptais bien évidemment retrouver mon ancien amant pour lui demander ce qu'il fichait ici. Mon patron vint me coller un plateau entre les mains et je me dirigeai vers le bar pour récupérer quelques verres que j'allai servir de gauche à droite. Je savais pertinemment que le denier verre que j'avais ne lui était pas destiné et pourtant je me dirigeai vers Julien à grands pas, toujours un sourire aguicheur collé aux lèvres, laissant les hommes me toucher de leurs sales pattes. Je déposai l'alcool transparent sur la table du jeune homme et je vins me poser sur ses genoux, ma tête en face de son visage. D'une voix aguicheuse et charmeuse, je laissai filer entre mes dents « Une petite danse ? » Il ne l'accepterait sans doute pas mais je n'avais pas le choix, j'avais l'interdiction formelle de parler avec les clients auxquels je n'offrais pas une danse. Et comme dans toutes ces clubs, si Julian décidait de me jeter, il devait le faire aimablement en me disant simplement qu'il n'en avait pas envie. Ainsi je profitais légèrement de mon pouvoir, mais il le fallait. Finalement, plus durement que je ne le voulais vraiment je finis par lâcher le morceau.
      KAYLA ; Tu peux m'expliquer ce que tu fiches ici ?


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Julian D. Bratford

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MessageSujet: Re: KAYLA •• Would you Dance With me?   KAYLA •• Would you Dance With me? Icon_minitimeMer 9 Sep 2009 - 1:36

    Kayla ne tarda pas à me remarquer parmis la foule de ses admirateurs. A moins que ce ne soit mon billet qui ne l'ait attirée vers moi. Allez savoir. On ne peut jamais vraiment ètre fixé avec ce genre de filles. Le genre de fille qui plaque un homme qui l'aime sincéremment pour ne plus jamais avoir a faire a lui et, qui réapparait approximativement quatre ans plus tard et ce, a moitié nue sur une scène. A se dandiner devant des hommes qui pensent juste à son corps, qui ne la désirent que pour ce qu'elle leur montre.

    Je me sens mal. Je ne sais plus vraiment quoi penser. C'est de ce genre d'hommes qu'elle veut dans sa vie? C'est pour cela qu'elle m'a quitté? Parceque je l'aimais pour ce qu'elle était, pour qui elle était et pas seulement pour son physique, pas seulement pour ses formes avantageuses. J'essais de ne pas perdre mon assurance, j'essais de ne pas perdre mon sourire mais, j'en suis quasiment incapable. Elle est là, devant moi, comme si elle n'était jamais partie. Elle est si désirable, si... J'en perd mes mots et pourtant, je fais tout pour ne rien laisser paraitre. J'ai l'impression qu'une vieille blessure vient de se réouvrir. Et c'est douloureux. Je me sens de nouveau comme cet adolescent que j'étais le jour où elle est partie. Je n'ai tout d'abord pas voulu y croire, j'ai ris stupidement, croyant qu'il s'agissait d'une blague, refusant de croire qu'elle avait pu s'évaporer dans la nature. Et puis... La triste réalité s'était soudain offerte à moi. Kayla avait quitté la ville. Et elle n'avait pas voulu que je sois mis au courrant de sa destination. Elle n'avait pas voulu que notre histoire s'éternise. Elle n'avait pas changé. Elle était resté cette enfant sans coeur qu'elle avait toujous été. Les gens ne changent pas. Ils peuvent ètre boulversées par les circonstances, par les événements, passer par des périodes de haut et de bas, les rendant plus ou moins faibles et vulnérables mais, ils redeviennent toujours ce qu'ils sont foncièrement.

    Mes yeux croisèrent les siens et je me sentis soudainement vulnérable. Je me revoyais sur le pas de sa porte, réclamant à la voir quand on me répondait qu'elle n'était pas là. Qu'elle n'était plus là. Qu'elle était partie. Qu'elle ne reviendrait pas. La cascade de sentiments, de reactions et d'émotions qui me submérgèrent à cet instant précis. Mon incompréhension. Mon rire jaune. Le vide. Mes lèvres qui se crispent. L'amertume. L'envie de pleurer. La trahison. La douleur. La peine. Mes poings qui se serrent. Un gouffre sous mes pieds. Mon menton qui tremblent. Mes idées qui s'emmèlent. Le noir total dans mon esprit. Comme si elle avait tout emporté avec elle. Mon coeur qui se brise en un milliers de morceaux s'éparpillant un peu partout sur le pas de sa porte. L'envie de vomir. L'envie d'en finir.

    Il avait suffit d'un seul regard de sa part pour que j'eus l'impression que rien n'avait changé, pour que tout me revienne en mémoire, pour que je ressente exactement les mème sensations, les mèmes émotions que ce jour là. Pour que j'eus l'impression qu'elle venait tout juste de me briser le coeur. Les années avaient eu beau passer, la douleur était toujours la mème. Toujours aussi vive et violente. Elle était là, bien présente. Dans mon coeur, dans ma chair, dans mon ame...

    Je tendais toujours le billet vers elle, ne la quittant pas des yeux, comme hypnotisé par la vue qui s'offrait à moi. Comme si j'avais peur qu'en la quittant des yeux, ne serait ce qu'une seule seconde, elle aurait disparue l'instant d'après. Encore une fois. Et, je refusais cette idée. Kayla s'approchait de moi, désirable et provoquante. J'avais cessé de sourire, je me contentais de la regarder, droit dans les yeux. Juste ses yeux, je connaissais deja le reste de son corps. Je ne l'avais pas oublié. Loin de là.

    Bientot, elle s'accroupit. Ils la désiraient. Tous. Tous ces gars autour de moi et, je les ignorais. Je m'en fichais. En cet instant, elle ne pensait plus qu'à moi. Je le sentais. Je pouvais le lire dans ses yeux. Ma main frolaient la sienne et, je me perdais dans la confusion. Entre envie et colère. Entre peine et joie. L'envie de la toucher encore, de la serrer dans mes bras, de la tenir contre moi, comme avant. La colère engendrée par la douleur de la perte de l'ètre aimée, la colère de la retrouver dans de telles circonstances. La joie de la voir enfin, après en avoir tant révé, après avoir tant espéré revoir son visage. Et la peine qu'elle ne soit pas restée auprès de moi toutes ces années. Car j'aurais pu... Oh oui, j'aurais pu l'aimer pour toujours. J'en aurais été capable et ca, je l'avais toujours su. Des tout gosse, des que mes yeux s'étaient posés sur elle, je l'avais su. C'était elle et pas une autre. Mais elle aussi, des gosse elle avait su. Que ce ne serait pas moi. Et pourtant, elle m'avait offert six mois de sa vie. Six mois qui m'avait fait me croire au paradis. Pour que la chute en enfers soit plus douloureuse et plus brutale que jamais...

    Le billet ayant quitté mes doigts atterrit dans son soutient gorge et, je m'installais pour suivre le show qui s'offrait à mes yeux. Je ne souriais plus, je me contentais de la contempler avec silence tandis que tous les autres la sifflaient et l'applaudissaient. Mais bientot, la musique changea de nouveau et, elle disparu de la scène. Je ressentis alors une vague de nostalgie. De vide. L'instant avait été trop bref. Notre échange trop court. Je soupirais tout en passant ma main derrière ma nuque. A quoi est ce que je pensais? J'aurais mieux fait de me commander un autre verre puis de le descendre illico, histoire de chasser toutes les idées qui me venaient en tète, toute cette nostalgie et tout ce désir...

    Il n'y avait qu'à demander. Un verre apparut bientot sur ma table tandis que Kayla me tombait sur les genoux. A croire que le matin de noèl arrivait plus tot cette année. Pas que je m'en plaigne mais, je savais que les choses n'allaient pas ètre aussi joyeuses qu'elles auraient pu l'ètre. J'étais bien trop fier pour cela. Et elle aussi. Son visage s'approcha du mien. Je jouais l'indifférence tout en attrappant le verre sur la table.
      KAYLA _ « Une petite danse ? »


    Une fois de plus, je ne répondis pas, me contentant de porter le verre à mes lèvres tout en plongeant mon regard dans le sien alors que j'étais confortablement installé dans mon fauteuil. Après tout, pourquoi pas? Je n'allais tout de mème pas me priver d'un show sexy par pure fierté. Et de toute facon, ce n'était pas moi qui mettait ma fierté en jeu en dansant a moitié nu devant une salle blindée de pervers. Je me contentais donc de la défier du regard, sans broncher ne serait ce qu'un cil. Finalement, perdant patience, elle finit par me poser la question qu'elle devait retenir depuis qu'elle m'avait appercut. Sa voix manquait de controle tant elle teintait d'impatience, ce qui m'arracha un sourire en coin.
      KAYLA _ « Tu peux m'expliquer ce que tu fiches ici ? »
      JULIAN « Ce que moi je fiche ici? Mais tu rigoles j'éspère? »

    Cette fois, ce fut un franc rire qui s'échappa de mes lèvres. Une moquerie. D'ailleurs, le ton de ma voix, ainsi que mon regard, continuèrent sur la mème note de moquerie et d'amusement lorsque je repris le cours de ma phrase.
      « Je te rappelle que j'habite dans cette ville depuis toujours princesse. C'est donc plutot à moi de te poser la question. »


    Je trempais mes lèvres dans la boisson alcoolisé afin d'en boire quelques gouttes. Je me déléctais de l'instant. Kayla dansant en tenue légère au dessus de moi tandis que je lui rappelais avec amusement la réalité de la situation. Mais, je n'en avais pas fini avec elle. Je ne faisais d'ailleurs que commencer. Après tout, pourquoi s'arréter en si bon chemin quand on peut s'amuser a essayer de blesser une personne qui nous a détruit? Sans cesser de sourire dans un air de supériorité entendue, je la regardais avec malice et désir, incapable de retenir mes paroles.
      JULIAN « Alors comme ca tu t'es reconvertie en tant que call girl? Après tout, je dois bien avouer que tu ne vaux guère mieux. »


    Un nouveau sourire se dessina sur mes lèvres tandis que je posais ma main libre sur son épaule afin de caresser lentement sa peau, toujours aussi douce...
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MessageSujet: Re: KAYLA •• Would you Dance With me?   KAYLA •• Would you Dance With me? Icon_minitimeJeu 10 Sep 2009 - 21:24

    Je ne voulais rien dans ma vie pour le moment, en tout cas, je ne cherchais pas à trouver quelqu'un en particulier, mon célibat m'allait très bien. J'avais été effrayée par tous ces sentiments parc e que je ne les connaissais pas, et Julian avait le droit de me flageller parce que je l'avais laissé tomber sans le prévenir mais pas pour ce que j'étais, car il était l'un des hommes qui m'avait obtenue sous mon vrai jour pendant quelques temps. Il se croyait plus fort car c'était lui qui avait été le martyr, c'était lui qui avait été abandonné par sa copine sans même un mot. J'étais jeune, je ne savais pas quoi faire et j'avais préféré fuir, je n'étais pas la seule dans ce cas-là. Je n'étais pas puérile, plutôt mature pour mon âge puisque j'avais grandi d'un coup lorsque j'avais découvert ce que ce monde offrait, ce que je trouvais bien peu pour ma part. Je n'étais pas, comme il le pensait, une fille sans cœur, il le croyait parce qu'étant petite je faisais partie de cette bande de polissons qui se moquaient de lui, mais je n'étais pas cette gamine, j'avais simplement voulu le laisser paraître afin d'être bien intégrée. J'avais toujours été souriante, gentille, affective, il l'avait découvert pendant nos six mois ensemble, et je comprenais parfaitement qu'il soit blessé de ma fuite, mais il n'avait pas à dire que j'étais sans cœur. Ces pervers qui comblaient la salle chaque soir ne m'intéressaient pas, ils étaient vides de tout, à part de l'alcool qui bedonnait leur ventre, ils avaient chaque soir le désir inassouvi de m'avoir dans leur lit, et pourtant je ne leur faisais qu'une danse avant de m'en aller presque en courant. Je ne les voulais pas près de moi, je détestais sentir leur haleine puante se mêler à mon souffle, je détestais que leurs mains moites touchent mes formes en les modelant fortement, au point de me faire mal. Julian faisait partie de ces hommes qui avaient su trouver comment me faire plaisir, comment me rendre heureuse, je ne pouvais le nier, mais à dix-sept ans, je voyais plus loin que Greenville, je ne voulais pas vivre éternellement dans la ville dans laquelle s'était produit le meurtre de ma mère, il avait fallu que je m'éloigne pour que je ne dépérisse pas. Si je n'avais donné aucune destination, c'est que je ne savais même pas où je désirais aller, je souhaitais simplement m'éloigner, et à mes yeux c'était une raison suffisante pour partir. Mais maintenant j'étais bel et bien là, assise sur les genoux d'un garçon à qui j'avais brisé le cœur.

    Lorsque j'avais frôlé sa peau, tous mes souvenirs enfouis et encrés profondément dans tout mon être ressurgirent soudain. Je me souvenais de nos étreintes chaudes le soir devant ma porte lorsque nous nous quittions pour rentrer chez nous, ces soirées passées au téléphone à parler et à rire, ses doigts touchant et caressant mon corps enroulé dans les draps de son lit, son souffle frais chatouiller mes oreilles lorsqu'il me murmurait quelques mots. Je me souvenais aussi de ce sourire qui illuminait mon visage lorsque je l'apercevais au coin de la rue, je me souvenais des battements rapides de mon cœur lorsque sa main étreignait la mienne. Je me souvenais de tout. Et je voyais très bien que lui aussi. En dansant je n'avais pensé qu'à lui, à ce qu'il pouvait bien faire ici, aux pensées qui devaient assaillir son esprit. J'espérais qu'il ne m'en veuille plus, et pourtant je savais que ce n'était pas le cas, je l'avais lu dans ses beaux yeux. Il souffrait déjà lorsque je n'étais pas là, et maintenant qu'il savait que j'étais revenue, c'était encore pire, sa plaie s'était réouverte et saignait à grosse goutte. Je voulais revenir en arrière, je voulais décider de l'avenir, cependant je n'en avais pas la capacité. Malheureusement. Installé confortablement sur ses genoux, je finis par ouvrir la bouche afin de lui poser la question fatidique qui me brûlait la langue depuis que je l'avais aperçu dans la salle. Je ne danserais pas pour lui ce soir, ni jamais d'ailleurs, il fallait simplement que je fasse semblant d'être prise par un client, et vu que la salle était comble, mon patron n'y verrait sûrement que du feu. Son attitude et sa réponse me firent frémir. Il n'était plus le même homme que j'avais quitté, je le sentais, et j'y étais surement pour quelque chose, en même temps je ne me faisais pas d'illusions à ce sujet, je me doutais qu'il serait dur avec moi. Il y avait de quoi l'être.
      JULIAN ; Ce que moi je fiche ici? Mais tu rigoles j'espère ? - Rire moqueur - Je te rappelle que j'habite dans cette ville depuis toujours princesse. C'est donc plutôt à moi de te poser la question.

    Princesse. Ce surnom résonnait dans mon esprit, quatre ans plus tôt, il l'employait déjà lorsqu'il me parlait. A croire qu'il perdait de son assurance. Malgré moi un sourire éclot sur mes lèvres. Tous ces bons souvenirs, même s'ils m'étaient douloureux, emplissaient mon cœur d'une certaine joie et d'une légère envie de le serrer dans mes bras. Pourtant, il fallait se retenir, nous étions pas amants, ni même amis, nous n'étions rien. Bien que pour lui, je devais sûrement être une ennemie vu qu'il avait l'air de me détester. Je préférai ne pas répondre à ses piques constantes, elle ne m'amusait guère contrairement à lui apparemment, puisqu'il avait l'air de profiter à fond de cette situation. J'étais comme soumise à lui, alors que j'étais loin d'être ce genre de filles. Ce sourire méprisant qui se dessina alors sur ses lèvres ne me disaient rien de bon, et j'aperçus dans son regard une lueur de défi, à croire qu'il allait se faire un plaisir de jouer avec moi. Il était sur mon lieu de travail, le client était roi, il avait donc tous les droits sur moi. Malheureusement. J'avais envie de fuir loin de lui alors que j'observais prendre son air supérieur, j'avais envie de m'éloigner sachant pertinemment que son plus grand désir était de me faire souffrir. Pourtant, je restai, et les paroles qu'il me dit ensuite eurent l'effet d'une bombe à l'intérieur de mon corps. Mon cœur se fendit légèrement, et je cessai de respirer. En fait, je n'y arrivais plus, ma respiration était saccadée, haletante, comme lorsque j'étais prise de crise de claustrophobie. Mon cœur rata un battement alors que ma main vint se perdre dans ma chevelure brune afin de retirer les mèches de mes yeux, avant de se poser sur la nuque de mon interlocuteur afin de donner le change à mon patron qui me regardait alors d'un mauvais oeil. Je ne dansais pas, ne bougeais même pas ce qui allait sûrement me revenir à la figure lorsque je me retrouverais seule avec lui.
      JULIAN ; Alors comme ça tu t'es reconvertie en tant que call girl? Après tout, je dois bien avouer que tu ne vaux guère mieux.
      KAYLA ; Tu ne sais rien de moi, tu ne me connais pas. Comment peux-tu savoir ce que je vaux vraiment sachant que quatre ans ont passé depuis que je t'ai laissé ?

    Ma voix était claire, ne tremblait même pas. Je ne voulais pas lui montrer mes faiblesses, mes failles, il les découvrirait bien assez tôt. Pour le moment je me délectais de l'instant, de ces doigts qui caressaient mon épaule comme il le faisait auparavant. Je me permis une œillade vers le fond de la salle, mon patron se trouvait là, bras croisés sur le torse, à me fixer d'un mauvais qui ne présageais rien de bon, je me permis donc de poser mes lèvres charnues contre la nuque de Julian, lui prodiguant quelques baisers avant de remonter vers le lobe de son oreille pour lui murmurer.
      KAYLA ; Ne prends pas tes rêves pour la réalité... Je tiens simplement à ce job.

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MessageSujet: Re: KAYLA •• Would you Dance With me?   KAYLA •• Would you Dance With me? Icon_minitimeVen 11 Sep 2009 - 17:20

    La douceur de la peau de Kayla sous mes doigts courrant sur son épaule me rappelait à mes bons souvenirs d'adolescent amoureux. Il parait que, dans tous les couples, l'un des deux est plus amoureux que l'autre. Je savais pertinnement qu'entre elle et moi, le plus amoureux cela avait été moi. Et je crois qu'elle le savait très bien aussi. Durant toutes les années suite à son départ, je l'avais haie comme je n'avais jamais hait quiconque. Pas mème mon paternel. Je l'avais hait parcequ'elle m'avait autorisée à l'aimer. Je l'avais haie parcequ'elle m'avait permis d'y croire. Elle m'avait laissé croire que l'amour éxistait, que j'avais le droit d'y croire, le droit d'ètre heureux malgrè tout. Elle m'avait demandé de lui pardonner pour le passé, pour ce que nous étions quand nous étions gosses. Et, je lui avais pardonné. Parceque quelque part, malgrè les autres filles que j'avais pu connaitre, malgrès Alyah et Marylin, je n'avais jamais cessé de l'aimer, elle. Elle m'avait fait l'aimer plus encore que je ne pensais ètre capable de l'aimer, elle m'avait rendu heureux comme jamais je ne l'avais été, elle m'avait fait avoir confiance en elle, elle m'avait rendu ce sourire que je croyais avoir perdu pour toujours et puis... Elle avait tout repris. Elle m'avait rendu encore plus faible que je ne l'étais avant que nous ne formions un couple. Je lui en avais tant voulu d'ètre partit, de m'avoir détruit et brisé, de me faire autant de mal qu'elle l'avait fait que j'avais pensé a me laisser tomber. J'avais pensé à essayer de me détruire un peu plus qu'elle ne l'avait fait. J'avais laissé le noir prendre possession de ma vie, j'avais laissé mon père cogner sur moi plus fort qu'il ne l'avait fait jusque là. Je l'avais provoqué sans cesse d'avantage. Pour qu'il frappe sans cesse plus fort. Parceque j'éspérais que la douleur physique due aux coups m'enlèveraient la douleur intérieure due à la perte de l'ètre aimée. Mais rien n'y avait fait. Ni l'alcool, ni les coups, ni la drogue n'y avait fait. Mais, je n'avais pas cessé pour autant. J'avais voulu tomber sans cesse plus bas. J'avais éspérais qu'un coup serait plus fort qu'un autre, j'avais éspérais qu'un coup me fasse faire une mauvaise chute. J'avais éspérais un coma éthylique ou, une overdose. J'avais éspérais que la mort vienne m'oter la douleur. Mais, rien n'y avais fait.

    Et puis, Kaelyn avait fait une nouvelle apparition dans ma vie. Elle avait essayé de m'aider. Elle m'avait tendue la main, m'avait retenu dans ma chute aux enfers. Elle m'avait sauvé. En quelque sorte. Elle avait redonné un sens à ma vie, m'avait fait voir les choses sous un angle nouveau. Elle avait essayait de me faire positiver les choses. Oui, en partant, Kayla avait tout emporté avec elle. Mon coeur, ma force et jusqu'à ma vie mème mais, elle avait surtout donné un sens à ma vie. Avant de tout me reprendre, elle m'avait tout donné. Elle m'avait rendu heureux, elle m'avait fait connaitre le bonheur. Elle avait fait battre mon coeur, elle avait donné un sens à ma vie. Et, comme on dit, le bonheur ne dure jamais éternellement. Elle m'avait fait connaitre cette parenthèse. Bien trop courte, elle m'avait fait vivre dans une bulle de bonheur avant de l'éclater pour en sortir. Mais, je lui en étais reconnaissant pour m'avoir laissé y croire. Ne serait ce que durant un court laps de temps. Et c'était cela qui m'avait permis de remonter la pente. Je ne lui avais pas pardonné d'ètre partie. Elle aurait rompu que j'aurais pu comprendre. Elle m'aurait donné des raisons à son départ que j'aurais essayé de comprendre. Je ne dis pas que je n'aurais pas tenté de la retenir, je ne dis pas que je n'aurais pas voulu partir avec elle, car cela aurait été faux. J'aurais tout tenté pour ne pas ètre séparé d'elle. Mais, la douleur aurait été moins vive. Car, je ne savais pas, je ne comprenais pas. Je lui en voulais de m'avoir laissé derrière elle. Sans réponse. Sans aucune explications. Elle m'avait juste laissé. Sans me dire ce que j'avais fait de mal pour mériter de souffrir autant. Et aujourd'hui encore cette question me hantait. Pourquoi? Pourquoi m'avoir infligé cela? Que lui avais je fait de mal?

    Et là, enfin, elle était face à moi. Enfin je touchais sa peau. Enfin, je pouvais plonger mes yeux dans les siens. Si je n'avais pas eu si mal en cet instant, je crois bien que j'aurais été heureux. Mais j'en étais incapable. La douleur était bien trop présente, bien trop vive pour que je puisse ressentir le moindre bonheur, la moindre once de joie. La colère m'envahissait, l'envie de vengeance aussi. Et pourtant, j'avais envie de la toucher, de caresser sa peau. Je ne pouvais pas m'en empécher. Mes actes trahissaient mes paroles, aussi désagréables fussent elles.
      KAYLA _ Tu ne sais rien de moi, tu ne me connais pas. Comment peux-tu savoir ce que je vaux vraiment sachant que quatre ans ont passé depuis que je t'ai laissé ?
      JULIAN _ C'est vrai, je ne te connais pas. Je ne suis mème pas sur de t'avoir connue un jour!

    Lorsqu'elle parla de notre rupture, de la facon dont elle m'avait laissé derrière elle, elle le fit avec tellement de décontraction, comme si elle avait parlé de quelque chose de banal, comme si elle parlait d'aller faire les courses. Elle n'avait laissé filtrer aucune émotion. Ses mots avaient deja étaient difficiles a entendre. Ils le furent plus encore à l'entente du ton qu'elle avait employé! Je me sentis tréfaillir tandis que mon sourire fondait en une sorte de grimace haineuse et que mon regard, sombre, lui lancait toute ma haine au visage. Touché.

    Mes mains glissèrent le long de son corps pour atterir sur ses hanches tandis que j'approchais mon visage du sien.
      JULIAN _ Je ne prétend pas savoir ce que tu vaux, je ne fais que constater. Comment t'appelles une fille qui se sert de son corps pour gagner de l'argent gràce à des hommes toi?

    Je laissais alors à ma tète le loisir de retomber en arrière tandis qu'elle détournait son regard. Je la sentis hésitante. Je devinais bien que des regards étaient posés sur nous. Surement celui de ses supérieurs, gardant un oeil sur la marchandise. Bon sang, cette idée me donnait des nausées. Elle valait tellement mieux que cela. Elle valait tellement plus. C'était une fille intelligente, pas une simple marchandise. Cette idée me fit grimacer d'avantage et, je détournais mon regard dans la direction opposée à celle qu'elle regardait. C'est alors que je sentis ses lèvres caressant la peau de mon cou avec douceur, remontant jusqu'au lobe de mon oreille. Je fermais les yeux, profitant de l'instant, oubliant la colère et la rancoeur durant une fraction de seconde tandis que mes poings se refermaient. Les sentiments revenaient soudainement en moi et, je tentais de les chasser, serrant de plus en plus mes poings, bras contre les rebords de mon siège. Je m'efforcais de ne pas poser mes mains sur son corps car Dieu sait que je n'aurais peut ètre plus pu me controler. Ses lèvres effleurèrent bientot mon oreille, son souffle caressant ma peau tandis que ses mots égratignaient encore un peu plus mon coeur deja meurtri par sa faute. Un léger sourire en coin se dessina alors sur mes lèvres et, je tournais la tète vers elle tout en me dégageant de la proximité qu'elle avait introduite entre sa bouche et mon visage.
      KAYLA _ Ne prends pas tes rêves pour la réalité... Je tiens simplement à ce job.
      JULIAN _ Et si je pais? J'ai le droit à un lap dance en privé? Juste toi et moi? Sans patron pour t'épier? Ou vous ne faites pas ca ici?
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MessageSujet: Re: KAYLA •• Would you Dance With me?   KAYLA •• Would you Dance With me? Icon_minitimeSam 12 Sep 2009 - 21:08

      JULIAN _ C'est vrai, je ne te connais pas. Je ne suis mème pas sur de t'avoir connue un jour!
      KAYLA ; Si, tu m'as connue, mieux que n'importe qui je pense... Tu ne t'en rends sûrement plus compte, et j'en suis navrée.

    Les souvenirs m'assaillaient de toute part, et j'essayais en vain de contrôler mes émotions. A force de concentration, j'y parvins enfin, ma voix était dénuée de tout sentiment, tel un robot, je lui répondais vivement. Mais, malgré toute la force que je m'étais pour ne rien laisser percevoir, ma voix perdit de son intensité, et se fit très basse au fur et à mesure des mots que je prononçais. Je culpabilisais, oh oui, il avait réussi à faire remonter les remords que j'avais caché et bien enfoui au fin fond de mon esprit. Mon cœur se mit à battre plus fort, prêt à s'arracher à ma poitrine. J'étais en tord, et pourtant je me trouvais sur ses genoux à parler avec lui. Je me sentais pitoyable, il me faisait me sentir pitoyable. Depuis quatre ans, j'avais réussi à l'écarter du mieux que je pouvais de mon esprit, grâce à mon travail de mannequin qui me prenait à plein temps j'y étais parvenue, mais le revoir si prêt de moi ne pouvait me laisser indifférente. Son visage si prêt du mien était parfait, ses yeux m'invitaient à la noyade, sa bouche me sommait de l'embrasser, son corps me faisait le désirer. Je regrettais de l'avoir quitté de cette façon, j'avais été une garce idiote et sans cœur, et aujourd'hui cela me pesait plus que n'importe quel jour. Le voir lutter ainsi contre l'amertume qui le rongeait, il me détestait, je le lisais dans ses yeux, mais cette haine était mêlée au désir que je constatais dans le regard de chaque homme dans cette salle. Cependant, Julian était différent, il me connaissait bien, assez en tout cas pour connaître mes failles et en profiter, pour me rendre heureuse puis tourner la situation à son avantage. J'aurais donné tellement pour revenir en arrière et pour ne jamais l'avoir quitté. J'aurais peut-être encore été avec lui, nous aurions été heureux. Ce jeune homme me correspondait parfaitement il y a quatre ans, et je ne saurais dire si cela avait changé désormais. J'aurais aimé le savoir, le découvrir à nouveau. Mais cela était exclu, il ne m'en donnerait pas l'opportunité, ce que je comprenais évidemment. Son sourire moqueur avait disparu pour laisser place à une grimace haineuse, je voulais porter mes doigts à son visage afin d'y faire disparaître ces rides qui se formaient lorsqu'il fronçait le front. Mais je ne pouvais faire cela, je n'étais plus son amie, ce n'était pas mon rôle. Ses doigts qui caressaient légèrement mes épaules se mirent à descendre tout le long de mon corps fragile entre ses mains pour venir se poser sur mes hanches. Un frisson me parcourut alors que je voyais son visage s'approcher dangereusement du mien.
      JULIAN ; Je ne prétend pas savoir ce que tu vaux, je ne fais que constater. Comment t'appelles une fille qui se sert de son corps pour gagner de l'argent gràce à des hommes toi ?
      KAYLA ; J'appelle ça une fille qui a besoin d'argent pour vivre, contrairement à d'autre dont les billets tombent directement dans leur poche par l'opération du Saint Esprit. Mon seul atout est mon corps que j'ai appris à contrôler parfaitement, la preuve en est, les autres jobs ne sont pas pour moi.

    Julian était au courant de ma légère maladresse. Celle-ci s'était déjà manifestée plusieurs fois en sa compagnie, et le souvenir qui m'avait le plus marqué était sans nulle doute le jour où il m'avait fait pénétrer pour la première fois dans son immense demeure. Avant de me la faire visiter, il m'avait servi quelque chose à boire, puis en traversant les nombreuses, j'étais tombée par surprise sur son père. Homme intimidant, j'avais laissé échapper un cri de surprise et mon verre avait glissé de mes mains pour venir se verser aux pieds de son géniteur. Je m'étais empourprée puis répandue en excuses, mais il était parti sans même m'adresser un mot, et m'avait simplement accordé un regard pleins de haine et de mépris avant de fixer de la même manière son fils. J'avais été si gênée pour Julian que j'avais inventé une excuse pour partir de la maison alors qu'il essayait de me convaincre du contraire. Malheureusement ma maladresse ne frappa pas qu'une seule fois dans cette journée puisque quelques temps j'avais effleuré de mes doigts un magnifique vase qui avait glissé de son perchoir pour se briser en mille morceaux. Cette fois-là, j'étais partie presque en courant, les larmes aux yeux alors qu'il me répétait que ce n'était pas grave. A cause de cette maladresse beaucoup de travail m'étaient interdits, serveuse par exemple. Ainsi c'était dans la danse que j'avais trouvé mon bonheur, et même si ce travail n'était pas très respectable, il me convenait très bien, surtout que mes parents ne pouvaient plus vraiment dire leur mot là-dessus. En effet, ici, je n'étais qu'un bout de chair qui appartenait pendant quelques heures à mes patrons, des hommes sans scrupules, je n'étais qu'une marchandise qu'il fallait surveiller de peur de se la faire voler, mais aussi pour limiter les excès des clients. A moins qu'ils ne payent très chers, ils ne pouvaient coucher avec moi. Malheureusement, il arrivait assez souvent que mes patrons arrivent à les faire céder, leur vantant les formes avantageuses de mon corps, et il fallait donc que mon corps soit à eux seuls une nuit entière. Ces nuits étaient bien trop longues à mon goût, j'étais dégoutée de ces peaux qui ne sentaient qu'une odeur malodorante, j'étais écœurée de sentir leurs lèvres me toucher partout, mon corps seul était à eux, le reste ne s'éparpillait guère. Mon cœur était intouchable, encore moins pas ces pervers. Le seul avantage là-dedans était la prime, que je considérais comme trop fréquente pour moi. Et lepire étant sans aucun doute que je n'avais pas le droit de dire non, je devais accepter, sous peine de me faire virer sur le champ. Finalement, je finis par céder à l'appel de son corps. Et si je trouvais comme excuse mes patrons qui m'épiaient, dans ma tête s'était tout autre chose. Je me délectais de respirer ce parfum qui m'avait tant manqué, j'exultais de toucher sa peau avec mes lèvres comme avant, lorsque nous étions ensemble. Alors que mes paroles sonnaient faux par rapport à mes pensées, je les prononçai quand même.
      JULIAN ; Et si je pais? J'ai le droit à un lap dance en privé? Juste toi et moi? Sans patron pour t'épier? Ou vous ne faites pas ca ici?
      KAYLA ; Es-tu certain de désirer cela Julian ? Je ne suis pas sûre que cela te plairait vraiment tu sais...

    Mais déjà j'étais coupée par l'un de mes supérieurs qui me tendait une clef en me murmurant que la salle trois était libre. Son regard colérique prouvait qu'il avait entendu chacun de mes mots, et déjà je voyais ma paye de la soirée s'envoler. J'avais parlé trop fort, et chercher à dissuader un client n'était pas dans mon contrat, il allait falloir que j'assume mes choix. Et pourtant, je ne regrettais pas. Julian ne savait pas à quoi s'attendre alors que je connaissais parfaitement les règles de la maison. Une caméra était accrochée au mur de chaque salle, projetant exactement ce que les danseuses faisaient avec les clients. S'il croyait être seul avec moi, il se leurrait. Bien sûr, jamais mes patrons n'interviendraient avant son départ, mais il allait falloir que je danse devant lui, et seulement devant lui, or je n'étais pas sûre qu'il le voulait vraiment. Pourtant, mes doigts s'enroulèrent autour de la clef rouge et je me levais prestement des genoux de mon ancien amant. Ma main libre se saisit de la sienne en lui murmurant de la suivre. Mes talons claquaient sur le sol alors que des regards envieux se posaient sur Julian. Quelques mains me caressèrent à mon passage, mais je n'y fis même pas gaffe tellement j'étais concentrée sur mon objectif : la porte de l même couleur que mes vêtements. Devant elle, je lâchais enfin la main de mon acolyte afin d'introduire la clef dans la serrure et d'ouvrir la porte que je refermai immédiatement derrière nous. D'un signe du menton, je lui indiquai le fauteil installé sur le bord de la pièce face à une barre pour les poles dances que je pratiquais assez souvent, ayant la condition physique adéquate. Lorsque Julian se fut installé, je me plaçai derrière lui, me cambrant afin que ma bouche atteigne facilement son oreille et que mes longs cheveux caressent la peau de sa nuque. Je finis par lui dire simplement.
      KAYLA ; Mets-toi à l'aise, demande un morceaude musique, ils te l'installeront. Je reviens dans quelques secondes.

    Ensuite je m'éclisai par une petite porte qui se trouvait au fond de la salle dans le noir et qui menait aux loges. Un changement de tenue était obligatoire. Ainsi j'enfilai par dessus mes sous-vêtements un ridicule short en jean qui moulait mes fesses de façon outrageuse ainsi qu'un haut qui laissait mon ventre à l'air et dont la petite fermeture se trouvait sur le devan, je n'en remontai que la moitié, créant ainsi un décolleté vertigineux. Julian avait déjà vu mon corps entier nu, cette tenue ne le choquerait. Je revins dans la pièce et m'appuya nonchalemment sur le poteau, un sourire charmeur collé à mes lèvres pulpeuses, je dis d'une voix chaude et aguicheuse.
      KAYLA ; Alors, toujours partant pour ce lap dance ?

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MessageSujet: Re: KAYLA •• Would you Dance With me?   KAYLA •• Would you Dance With me? Icon_minitimeDim 13 Sep 2009 - 2:11

    KAYLA _ Si, tu m'as connue, mieux que n'importe qui je pense... Tu ne t'en rends sûrement plus compte, et j'en suis navrée.

    L'espace d'un instant, à l'entente de ces mots, je me sentis comme vulnérable. Je détournais les yeux comme touché par ses paroles. Kayla avait ce don de me faire tourner la tète, elle pouvait souffler le froid un instant pour souffler le chaud l'instant d'après. Et je dois avouer que ces quelques paroles, celles la mème qu'elle venait de prononcer ne me laissaient pas de marbre. Je ne savais deja pas quoi penser depuis que je l'avais vue entrer sur scène, je me sentais d'avantage perdu a présent que de telles paroles venaient papillonner à mes oreilles pour atterir sur mon coeur. Je secouais légéremment la tète, comme pour chasser une idée qui me venait. Ou plutot, pour chasser l'envie de lui pardonner, de tout pardonner comme si de rien n'était. Moi qui me pensait ètre différent de celui que j'avais été, de celui qu'elle avait connu et brisé. Il n'en était rien apparemment. J'avais l'impression de pouvoir lui pardonner comme je l'avais deja fait, j'avais l'impression qu'elle n'aurait qu'un mot a prononcer pour que je lui dise que je ne lui en voulais pas, que je ne lui en voulais plus. Mais, cétait précisémment cette idée là que je voulais chasser de mon esprit. Cette fille se servait de moi comme d'un jouet, comme d'une vulgaire poupée de chiffon qu'elle pouvait manipuler à sa guise. C'est ce qu'elle avait toujours fait avec moi. Comment voulait elle me faire croire que j'avais pu la connaitre un jour? Comment éspérait t-elle me convaincre qu'elle avait été sincère avec moi durant ces six mois? Qu'elle m'avait laissé entrevoir qui elle était vraiment? Je n'en croyais pas un mot. Je ne voulais, ni ne pouvais en croire un mot. Cela aurait anéantit tout ce travail que j'avais fait sur moi pour tirer un trait sur mon histoire avec elle. Me convaincre qu'elle s'était servi de moi pour passer du bon temps, pour essayer d'oublier ses peines et ses douleurs, pour trouver du réconfort auprès de la seule personne qui ne la jugeait pas, qui ne l'avait jamais jugée pour son comportement de zombie... Me convaincre qu'elle n'avait fait que m'utiliser pour remonter la pente avait été la seule chose qui m'avait aidé a moi mème remonter la pente. C'était la seule excuse, la seule raison que j'avais trouvé pour accepter son départ sans raison. Car ca, je pouvais l'accepter, je l'avais toujours accepter de sa part. Les moqueries, les rires, les paroles méchantes, ètre un jouet dans ses mains. Je pouvais accepter l'idée qu'elle n'ait jamais eu le moindre sentiment pour moi. Je pouvais accepter l'idée qu'elle soit partie une fois qu'elle ait été lassée de moi... Mais, je ne pouvais pas accepter l'idée qu'elle fusse partie en ayant reellement des sentiments pour moi, en ayant été sincère. Je ne pouvais pas y croire. Cela remettrait tout en cause. Cela détruisait tout ce en quoi je croyais depuis qu'elle était partie. Que je ne méritais pas de trouver l'amour, que je n'étais pas assez bien pour qu'une femme veuille rester à mes cotés... Je reposais alors les yeux sur elle, légéremment désorienté sous l'effet de mes pensées.

    JULIAN _ Non Kay'. La Kayla que je pensais connaitre ne serait pas partie comme tu l'as fait alors qu'elle disait tenir à moi, la Kayla que je croyais connaitre ne m'aurait pas brisé comme si je n'avais rien représenté pour elle.

    J'avais parlé avec sincérité. En la regardant droit dans les yeux, en oubliant où nous étions, en oubliant que je ne voulais pas lui dire le mal qu'elle m'avait fait, en oubliant que j'avais essayé de me convaincre que je n'en souffrais plus. Depuis que j'avais posés les yeux sur elle, j'avais tout fait pour jouer les mecs indifférents mais, malgrè moi, les mots étaient sortis. Elle avait toujours eu ce pouvoir sur moi. Il suffisait que je la regarde pour oublier tout le reste. Pour oublier qu'elle pourrait se servir de mes paroles et de mes sentiments pour me faire du mal. Je n'avais jamais été en mesure de lui cacher combien je tenais à elle, je n'avais jamais réussis à me convaincre moi mème qu'elle ne comptait pas, qu'elle ne comptait plus. Un seul de ses regards suffisait à laisser s'effondrer tous les remparts que j'avais érigé entre moi et le reste du monde, entre mon coeur et la douleur. J'aurais pu essayer de lutter pour ne pas que les mots que je venais de dire sortent de ma bouche, cela n'aurait servi à rien, elle n'aurait pas eu grand chose a faire pour que je finisse par tout lui envoyer au visage. Avec les autres filles, je pouvais jouer les gors durs, faire semblant de rien, jouer celui qui ne ressent aucun sentiment, aucune émotion. Avec elle, je n'y parvenais pas. Et entre rancoeur et colère, mon coeur avait choisis la voix de la franchise, laissant à mes peines le loisir de s'exprimer a travers le ton de ma voix.

    Mais, ne supportant pas avoir fait preuve de tant d'honnéteté avec elle, ne supportant pas l'idée de lui montrer le mal qu'elle m'avait fait, ne supportant pas de me montrer si vulnérable, je renchérissais dans la méchanceté. Comme si je savais si bien le faire. Lui sous entendant qu'elle n'était rien qu'une prostituée et qu'elle ne valait guère mieux que cela. Une partie de moi ne le pensait pas mais, une autre partie voulait juste la blesser, peu important le choix des armes, peu important le choix des mots... Lui faire du mal était tout ce qui comptait. Et, elle ne se génait pas pour me rendre la pareille. Mot après mot, phrase après phrase, nous avions chacun le droit à notre compte de méchancetés de la part de l'autre. Alors, après mes insinuations sur le choix de sa profession, elle me renvoyait au visage cet autre aspect de ma vie dont je n'étais pas fier. J'étais né avec une cuillère en or dans la bouche. D'apparence, la vie de riche pouvait ètre réjouissante. Oh oui, envions les ces bourges qui peuvent se payer tout ce dont ils rèves. Envions les ces gosses de riches qui n'ont pas besoin de travailler, papa et maman leur offriraient tout ce qu'ils voudraient. Mais à quel prix? Mon père distribuait les billets comme il distribuait les coups, à la pelle. Comme s'il en pleuvait. Et, rien que l'origine de cet argent était suspecte, je le savais depuis longtemps deja. Le saint esprit n'avait rien a voir la dedans. Malheureusement. A l'entente des paroles de la jeune femme, j'eus l'envie de la bousculer, de la virer de là où elle s'était insallée, sur mes genoux. Mais, premièrement je me serais fait refaire le portrait par les deux molosses qui se trouvaient non loin de la scène. Et secondement, je savais que j'étais incapable de lever la main sur elle, de lui faire le moindre mal physiquement. Je tenais bien trop à elle pour cela. J'avais bien trop envie de caresser sa peau. Bien trop envie de la garder auprè de moi. Et pourtant, ses paroles m'avaient véxé.

    Mais, elle me rappela qu'elle n'avait jamais eu la chance d'ètre très adroite de ses mains, plutot maladroite et gaffeuse et, cette idée me fit sourire. Ce n'était pas une moquerie, juste quelques souvenirs des moments que nous avions passés ensemble qui me revenaient en mémoire. Les coups que j'avais pu prendre en m'accusant pour telle ou telle chose qu'elle avait cassée chez moi ou encore ceux que j'avais pris pour avoir osé affronter mon père quand il avait dit qu'elle n'était pas une fille pour moi, qu'elle n'était pas assez bien pour notre réputation. Je m'en fichais bien de sa réputation au père Bratford. Pour moi, Kayla était la fille qui me correspondait, celle que j'aurais voulu voir à mes cotés pour des années et des années durant. Celle que je me voyais deja épouser à l'époque. Cette idée me fit sourire d'avantage. Quand on y pense, si elle était restée, je serais surement allée jusqu'au bout de mon idée, je lui aurais surement demandée sa main et, elle n'aurait pas été obligée de s'abaisser à danser devant tous ses pervers, elle n'aurait pas été obligée de devenir une bète de foire, uen simple marchandise pour tous ces hommes. Mon regard balaya alors la salle et, je regrettais les paroles que j'avais pu avoir sur son choix de carrière. Je ne laissais rien paraitre mais, je ressentais une sorte de pitié pour elle. Le mot pitié est probablement mal choisi mais, il correspondait a ce que je ressentais. Kayla, peu importe le mal qu'elle m'avait fait valait beaucoup mieux que cela, je ne pouvais que le reconnaitre, peu importe ma rancune.

    Je finis par lui demander un show en privé. Premièrement pour me venger des paroles qu'elle avait pu prononcer au creux de mon oreille, secondement pour ne plus ressentir cette envie de casser la gueule à tous les mecs qui la déshabiller du regard et, troisièmement pour ne plus ressentir la pression que laissait flotter sur nous ses supérieurs. Bien que j'eus l'impression que cette idée de se retrouver seule avec moi plaisait à Kayla, ses paroles me retrancrirent l'idée contraire.
    KAYLA _ Es-tu certain de désirer cela Julian ? Je ne suis pas sûre que cela te plairait vraiment tu sais...

    Bien que je ne comprenne pas vraiment où elle voulait en venir quand elle disait que cela ne me plairait pas, j'étais sur le point de lui répondre que j'étais sur de moi, que je paierais le prix qu'il faudrait quand un homme la coupa au beau milieu de sa phrase pour lui tendre une clé et lui donner le numéro d'une salle. Suite a quoi, tout se déroula plus vite que je ne l'aurais pensé. Kayla se retrouvait deja debout, saisissant ma main pour m'entrainer à travers ses spectateurs et admirateurs qui se mirent à la tripoter sans qu'elle ne bronche. Et ce, jusqu'à une porte qu'elle ouvrit après m'avoir lachée la main. Elle m'indiqua un fauteuil où m'installer, elle me demanda de choisir la musique que je désirais entendre durant sa danse puis, elle s'éclipsa. Me sentant soudainement un peu stupide, ne sachant pas vraiment dans quoi je m'engageais, je passais ma main derrière ma nuque tout en parcourant la petite pièce du regard. On me tira bien rapidement de ma contemplation pour me demander par la porte restée ouverte le morceau que je désirais entendre. Sans vraiment réfléchir, je donnais le premier nom qui me venait en tète puis, je venais m'assoeir dans le fauteuil indiqué après que la porte fut refermé.

    J'étais enfin seul avec mes pensées. Rien que moi et mes foutues de pensées toutes emmélées les unes aux autres. Des pensées contraires et contradictoires, des pensées que je ne comprenais pas vraiment tant elles se bousculaient dans ma tète. Tout était si confus et pourtant, quand Kayla réapparut, encore plus sexy que précédemment, toutes ces pensées semblèrent s'envoler de mon esprit. De toute facon, a quoi bon penser maintenant, j'aurais bien le loisir de me torturer l'esprit bien plus tard. Autant profiter de l'instant présent pour le moment. Autant vivre a fond cet instant auprès de celle que j'avais tant aimé. En tout cas, là étaient les seules pensées qui me venaient en tète à la vue de ses formes généreuses. Un mec restait un mec, mème s'il était en colère ou blessé, n'est ce pas? Comme si elle semblait lire dans mes pensées, Kayla saisit la barre située juste devant le fauteuil, plus sensuelle que jamais tandis qu'une musique aux sonorités dance commencait à ètre jouée.
    KAYLA _ Alors, toujours partant pour ce lap dance ?
    JULIAN _ Plus que jamais mon ange!

    Un léger sourire en coin était venu se poser sur mes lèvres tandis que je la regardais avec envie sous une lumière tamisée. J'étais partant pour bien plus qu'une simple lap dance a dire vrai mais je savais que je devais chasser ce genre d'idée de ma tète. Je voulais me retrouver en tète à tète avec elle pour avoir des réponses à mes questions avant tout, pour pouvoir lui parler sans qu'elle ne soit surveillée et épiée par ses supérieurs. Je savais que j'étais le client et que, comme chacun le sait, le client est roi, surtout dans ce genre d'endroit mais... Je ne voulais pas profiter d'elle, je ne voulais pas profiter d'une prétendue supériorité sur elle pour... Au et puis, qu'est ce que je raconte là? Bien sur que je ne voulais que ca... Comment vouloir parler quand une fille que vous avez toujours aimée joue les aguicheuses dans une tenue sexy?
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Kayla H. Ashmore

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MessageSujet: Re: KAYLA •• Would you Dance With me?   KAYLA •• Would you Dance With me? Icon_minitimeDim 13 Sep 2009 - 13:40

    Je ne voulais aucunement l'amadouer avec ma phrase, bien sûr je me montrais fragile et frêle, mais ce n'était pas mon intention première. Je disais simplement une vérité qui était apparente dans mon esprit. Il était l'un de ceux avec qui j'avais parlé de tous mes problèmes, de ce qui avait perpétré ma période d'invisibilité. Je lui avais décrit chaque instant cette journée mémorable qui m'avait marquée à jamais, il m'avait plus d'une fois soutenue dans ses bras afin de me laisser aller à ma guise, il me connaissait plus que quiconque, et même s'il préférait penser le contraire, j'étais certaine qu'il était au courant de cela. A l'époque de ma reconstruction, je n'étais plus la fille d'avant, cette gamine un peu moqueuse qui riait de tout, et en réapparaissant plus éblouissante que jamais, j'avais su retrouver la place qui m'appartenait. J'étais en haut de l'échelle, j'étais la fille à qui on parlait simplement pour être vue en ma compagnie, même malgré cela je n'avais jamais été complètement heureuse avant de recroiser Julian dans les couloirs du lycée. Je n'avais jamais eu besoin de lui pour vivre, ni pour me faire une renommée dans l'établissement dans lequel on étudiait, je l'avais accosté parce qu'il m'avait plu, parce qu'il était différent de tous ces garçons qui ne pensaient qu'à leur popularité et qui sortaient donc seulement avec des filles du même rang. Il avait l'air de se ficher de ce que pouvait bien penser les gens de lui, et j'avais craqué sous son charme. C'est pour cela que je m'étais débrouillée pour qu'il me pardonne et qu'il me laisse entrer dans sa vie. J'y étais parvenue pour mon plus grand bonheur, et j'avais laissé couler six mois. Six mois de ma vie d'adolescente s'étaient déroulés à ses côtés. Je ne m'étais jamais lassée de sentir son odeur le matin lorsqu'il restait dormir à la maison, de me coller à son corps chaud lorsqu'il faisait froid, d'embrasser ses lèvres à chaque moment de la journée. Pas une seule seconde je n'avais plus eu envie de faire tout cela, simplement, en parlant avec ma tutrice, j'avais eu un déclic qui ne concernait pas du tout mon petit ami. Je voulais changer de vie, ne pas être enfermée dans une ville qui ne me correspondait plus depuis la mort de ma mère. Je m'étais fait des illusions, et je m'en étais enfin rendue compte. Puis j'étais partie. Sans un mot, sans une lettre. J'aurais aimé qu'il m'accompagne, j'aurais aimé qu'il me retienne, mais elle m'avait convaincue qu'il ne le fallait pas, qu'il serait trop blessé s'il apprenait mes intentions. Alors j'étais partie, sans rien dire, le laissant le découvrir par lui-même, quelques heures plus tard lorsqu'il était venu me chercher comme prévu. Alors que je filais vers Los Angeles, mon regard était posé sur l'horloge qui faisait défiler lentement les chiffres. Mes larmes avaient brouillé mon regard lorsque dans ma tête j'entendis clairement la sonnette de ma porte d'entrée, au même moment où Julian appuyait sur celle-ci.
      JULIAN ; Non Kay'. La Kayla que je pensais connaitre ne serait pas partie comme tu l'as fait alors qu'elle disait tenir à moi, la Kayla que je croyais connaitre ne m'aurait pas brisé comme si je n'avais rien représenté pour elle.
      KAYLA ; Tais-toi ! Tu... Tu n'sais... Ma voix se brisa sous l'émotion, comme lors de mes souvenirs, mes larmes me submergèrent et embuèrent mes iris. La douleur avait étreint d'une force incommensurable mon cœur, touchée plus que je ne le croyais par les mots qu'il avait prononcé. Je finis par prononcer avec beaucoup de mal une phrase sans grand sens pour lui.Tu n'sais pas de quoi tu parles...

    J'avais envie de lui hurler au visage que je tenais à lui, encore et toujours, qu'il avait été celui avec qui j'avais été la plus heureuse dans ma vie, bien que ma vie n'ai été qu'une suite de bons moments et pas simplement un bloc de bonheur comme d'autres jeunes. Je voulais qu'il soit au courant de tout cela et pourtant, je me défilai bien rapidement. Notre discussion se dégradait au fil du temps, nous nous parlions plus méchamment chaque fois. Et finalement il me demanda de danser pour lui en privé, ce que je n'étais pas certaine de pouvoir exécuter. En effet, la peur me paralysait soudainement, alors que devant les inconnus je m'en fichais, devant Julian tout m'importait. Je savais qu'il me jugerait, et j'étais effrayée par ce jugement qui sûrement négatif de ma personne. Or, en dehors de ces nuits de travail, j'étais toujours cette étudiante simple qui ne demandait qu'à avoir une vie plus paisible qu'auparavant. Mais apparemment je ne méritais pas cela, puisque je subissais de nombreuses turbulences. Julian était l'une d'elles. Qu'allait-il bien pouvoir penser de celle que j'étais dans ce club ? Allais-je continuer à lui plaire, ou au contraire serait-il dégouté de ce qu'était devenu mon corps ? Je me sentais perdue, et je n'étais sûre d'arriver à me déshabiller devant lui bien qu'il connaissait mon corps à la perfection. Pourtant, en quelques secondes, nous étions enfermés dans une petite pièce au mur noir composée d'un fauteuil et d'un poteau. Bien que je tremblais, je le l'abandonnai tout de même pour aller me changer. Abandonnant mes dessous de scène, j'enfilai de nouveaux sous vêtements : un soutien gorge sans bretelles rouge flamboyant dont l'attache était prévu par un bouton sur le devant, et un string en dentelle quasiment transparente. Évidemment par dessus cela, j'avais mis des vêtements qui ne me couvraient tout de même pas. Pénétrant sur mes talons aiguilles, une musique m'accompagna, prouvant ainsi que quelqu'un surveillait mes moindres faits et gestes, je refermai la porte derrière moi; osai jeter un coup d'œil vers mon ancien amant et finalement je me laissai posséder par la fille que j'étais à Los Angeles, cette même fille qui enflammait la scène chaque soir à l'Ecstasy, cette fille qui dansait corps et âme sans penser aux restes. Ainsi, je préférai considérer Julian comme un client comme les autres, et je me plaçai lentement contre la barre. Ma voix n'était plus contrôlée par mon cœur mais par mon corps. Mon ton se faisait lancinant, empli d'un désir de l'homme qui se trouvait face à moi et qui me déshabillait du regard. Sa réponse m'enchanta, prouvant ainsi que je n'étais pas seule à avoir envie de choses qui étaient pourtant exclues entre nous. Son sourire provoqua l'adrénaline qui me saisissait chaque soir lorsque mon pied gravissait la première marche. Mon sourire aguicheur ne quitta pas mes lèvres d'où je laissai filtrer un « Tais-toi et regardes » d'une voix douce.

    Mes doigts s'enroulèrent une nouvelle fois autour du poteau, dans une légère transe, j'arrêtai presque d'accorder de l'importance à l'étudiant, alors que je commençais lentement, en ne faisant que tournoyer autour de la barre. Mon esprit venait de s'évader, mon corps l'avait fait fuir, et il ne restait que mon enveloppe charnelle dans cette pièce. Ainsi, je mis à danser lentement et sensuellement, mon corps glissant contre l'acier froid, se mouvant tranquillement, sans précipitation prouvant ma décontraction dans cette situation. Moi qui avais été saisie par la peur à l'annonce d'un show privé, voilà que je ne faisais plus attention à ce qu'il pouvait bien penser, à part peut-être à si cela lui plaisait ou non. Mon sourire ne quittait pas mes lèvres, mes mains caressaient ma chevelure puis effleuraient mon corps de façon aguicheuse. Préférant que ce soit Julian qui fasse cela, je m'avançai lentement vers lui, mes hanches se balançant d'un côté puis de l'autre, ma main faisant glisser lentement la fermeture de mon haut que je fis tomber par terre, dévoilant ma poitrine emprisonnée dans mon soutien gorge. Sensuelle et un brin provocante. Je n'aimais pas bousculer les choses, et la lenteur excitait les clients pour la plupart, puis qu'ils attendaient la suite avec plus de désir. Je vins me mettre derrière lui, laissant courir mes mains sur ses épaules puis les laissant glisser sur son torse. Ma respiration était plus saccadée qu'à l'accoutumée, mais je ne m'en formalisai pas, mon désir pour lui grandissait ce qui était logique. Arrivées à hauteur de sa ceinture, mes mains s'envolèrent, et je me déplaçai de nouveau pour venir me positionner face à lui. Je me mis à danser sensuellement, mes yeux ne quittant pas son regard. J'étais désirable, et j'espérais qu'il le sentait également. Finalement je me laissai tomber sur lui, et mes mains se posèrent sur ses cuisses musclées rattrapant ma chute. Mon visage ne se trouvait qu'à quelques millimètres du sien, et je désirais rompre cet éloignement en posant mes lèvres sur les siennes. Je voulais le toucher, le caresser, l'embrasser, je souhaitais sentir ses mains presser mon corps en me prodiguant mille caresses. Cependant je ne fis aucun geste à part passer ma langue sur ma lèvre supérieure avant de murmurer d'une chaude et pleine de désir.
      KAYLA ; Ça te plaît ? Ou alors j'arrête ?

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MessageSujet: Re: KAYLA •• Would you Dance With me?   KAYLA •• Would you Dance With me? Icon_minitimeLun 21 Sep 2009 - 2:07

    Alors que depuis qu'elle m'avait adressé la parole, je doutais de chacune des paroles de Kayla, alors que je doutais jusqu'à la sincérité de son regard, soudainement, j'eus envie de la croire, envie de lui faire confiance encore, envie de redevenir le jeune homme amoureux que j'avais été en sa compagnie. Il n'avait pas suffit de grand chose pour que le déclic se produise, pour que mon envie de la croire, de lui faire confiance ne se réveille. Seule la tonalité de sa voix avait suffit. Le fait de reparler de tout cela, de ce jour là, de son départ, mème si cela n'avait été qu'en surface, sans vraiment oser prononcer les mots qu'il aurait vraiment fallu employer pour creuver l'abcès, m'avait fait faillir. Je m'étais sentit plus vulnérable que je ne l'aurais voulu, mon coeur avait battut plus rapidement dans ma poitrine. Tous les souvenirs étaient remontés en surface, ces souvenirs que j'avais tant voulu enfouir au plus profond de moi, que j'avais tant voulu oublier, chasser de ma tète, ils étaient a nouveau là. Toujours aussi vivace et douloureux. Tous comme les sentiments. La conversation oscillait entre reproche et sincérité, entre doutes et hésitation, entre peine et bonheur... En moi, les mèmes hésitations se faisaient ressentir. Je ne savais pas vraiment où j'en étais, je n'étais plus vraiment en face avec moi mème. Je me sentais faible et insignifiant face à celle que j'avais tant aimé et qui, m'avait tant fait souffrir. Le ton de ma voix s'était voulu dur et intransigeant mais, finalement il s'était révélé hésitant et teinté d'émotions...

    Mon regard ancré dans celui de Kayla, je lui avais reproché son départ, je lui avais reproché le mal qu'elle m'avait fait... J'aurais pu lui reprocher bien plus, j'avais souvent révé de toutes les saloperies que j'aurais pu lui dire si je l'avais revue un jour mais, rien d'autre ne me venait en tète a présent que j'étais face à elle, sous elle pour ètre plus exact à la vue de notre position. J'avais manqué de froideur, fais preuve de beaucoup trop d'émotions et, elle avait fait preuve de d'avantage. Et c'est là, quand le son de sa voix monta jusqu'à moi, que je vis ses yeux s'emplirent de larmes que je compris. Ou du moins, que j'eus envie d'y croire, de crorie qu'elle avait vraiment un jour tenu à moi, que je n'avais peut ètre pas été rien d'autres qu'un jouet entre ses mains habiles. La voix de Kayla était tremblante, elle semblait perdre ses mots, ne pas savoir ce qu'elle devait dire ou pas, si elle devait ètre sincère ou, se retenir. Elle hésitait, je pouvais le sentir. Mais, elle m'ordonna tout simplement de me taire, ou plutot, elle m'affirma que je parlais de choses que je ne connaissais pas. Je froncais alors les sourcils, sans comprendre, sans broncher. Je ne savais pas de quoi je parlais? Il y avait de quoi me figer sur place. Comment ne pourrais je pas savoir de quoi je parlais? J'étais tout de mème l'un des protagonistes de cette histoire, de notre histoire. Je savais que j'avais raison quand j'affirmais qu'elle était partie comme une voleuse, sans mème prendre la peine de prévenir celui qu'elle disait aimer, en l'occurence, moi. Pour qui se prenait elle pour affirmer de tels propos? Une partie de moi avait envie de la contredire, de m'énerver contre elle, de lui demander si elle me prenait vraiment pour un con mais, je n'y parvins pas. Sa voix avait tant était empreinte de sincérité et de douleur que, je ne pus pas me résoudre à lui répondre la moindre chose. Malgrè moi, je ne parvenais pas à lui tenir tète. Je me la fermais devant elle, comme toujours. Comme avant. J'étais comme une souris entre les pattes d'un chat, elle faisait ce qu'elle voulait de moi. Le son de sa voix, ces larmes au coin de ses yeux, j'en avais eut le coeur meurtrit, j'en avais eut l'envie de m'excuser. Sans vraiment savoir pourquoi j'aurais du m'excuser. Elle me laisser tout simplement sous entendre que je n'avais peut ètre pas toutes les cartes en main. Mais, je ne demandais qu'à en savoir d'avantage, je ne demandais qu'à avoir les réponses à mes questions, des excuses, des explications... Je serais capable de lui pardonner si seulement elle me disait qu'elle n'avait pas fait tout cela juste pour me faire encore plus de mal. Si seulement elle me disait que j'avais compté pour elle, ne serait ce qu'un tout petit peu... Je ne demandais rien de plus. Rien. J'avais juste besoin de cela. De réponses.

    Mais, je n'eus pas le temps de lui demander de m'expliquer ce qu'elle entendait par là, je n'eux pas le temps de chercher plus loin. Tout était allé tellement vite et deja, je me retrouvais dans une nouvelle pièce, près a payer chère pour l'avoir pour moi tout seul, pour la voir danser rien que pour moi, pour pouvoir observer son corps sans que tout un tas de pervers n'en fasse autant... Et, assis dans mon fauteuil, à la voir danser devant moi, je me sentais fier. Combien de fois avais je pensé que l'argent ne faisait pas le bonheur? Que mon fric n'avait été rien d'autre qu'une malédiction pour moi? Je l'avais pensé tant et tant de fois. Mais aujourd'hui, je me sentais fier d'avoir tout ce pognon. Je me sentais tout puissant, supérieur à elle, comme si j'avais enfin le dessus, comme si grace à ce pognon que j'étais près à dépenser pour elle, elle m'appartenait enfin. La sensation qu'elle ne m'appartenait pas pour moi mais, seulement grace à mon fric me mit mal à l'aise mais, seulement l'espace de quelques secondes car, mon esprit fut bientot de nouveau totalement captivé par le spectacle de son corps dansant pour moi. La jeune strip teaseuse lacha bientot sa barre pour venir vers moi, je la regardais alors avec désir mais, sans le moindre sourire. Je n'avais pas envie de sourire et, de toute facon j'en étais bien incapable.

    Kayla passa derrière moi, ses mains dansant sur mes épaules, je fermais les yeux pour profiter de cette sensation que je trouvais des plus agréables. Ses mains glissèrent contre le tissus de ma chemise, lentement, je laissais alors ma tète reposer en arrière, jusqu'à ce que je sente quelques uns de ses cheveux caresser la peau de ma joue droite... Ses mains arrivèrent au niveau de ma ceinture, je laissais alors s'échapper un soupir rauque qui n'exprimait rien d'autre que le désir que je ressentais pour elle. Mais, elle ne descendit pas d'avantage, préférant venir se positionner face à moi, m'offrant une vue mémorable sur sa poitrine, tant et si bien que je ne savais plus ou regarder. Ses yeux dans lesquels j'aimais tant me plonger, ses lèvres que j'avais envie d'embrasser ou, sa poitrine que j'avais envie de caresser... La jeune femme se laissa retomber en avant, ses mains sur mes cuisses, sa langue dansant sur sa lèvre supérieure, lèvre sur lesquels mes yeux s'étaient finalement posés. Ma respiration se faisait saccadée, le visage de la jeune femme étant à a peine quelques centimètres du miens. D'une voix sensuelle, elle me demanda si je désirais qu'elle continue, ou non. Comme s'il y avait vraiment lieu de se poser la question.

    Mes mains, jusqu'ici fermement posées sur les accoudoirs du fauteuil vinrent se poser l'une sur la peau de son dos et l'autre à l'arrière de sa nuque. J'encrais alors mon regard dans le sien tout en opposant une légère pression contre sa nuque, comme si je voulais attirer son visage plus près du mien, ce que je ne fis pourtant pas. Au contraire, je me servais de mes mains pour l'empécher de reculer, pour l'empécher d'a nouveau s'éloigner de moi. J'avancais alors mon visage vers elle jusqu'a ce que nos lèvres se frolent, jusqu'à ce que je sente mon souffle se méler au sien alors que je sentais le désir continuer a monter. Juste un peu plus bas, quelque part au dessous de ma ceinture. J'avais envie de l'embrasser, de prendre ses lèvres avec passion mais, je ne fis rien, je contentais de froler ses lèvres avec les miennes. Tout en douceur, juste avant de prendre, a mon tour, la parole.
      JULIAN _ Ca t'interresses vraiment de savoir si ca me plait ou... C'est juste une question que tu te dois de poser à tous tes clients? Et puis, de toute facon, pour le prix que je compte payer, tu peux bien m'en montrer d'avantage...

    Le ton de ma voix, les mots que j'avais prononcés, rien de tout cela ne reféltait le romantisme, bien au contraire mais, il faut dire que je n'étais plus ce jeune romantique qu'elle avait planté sur le pas de sa porte, j'étais devenu tout le contraire a présent. Et, je le lui fis bien ressentir. Je lui manquais de respect et, c'était totalement volontaire et délibéré. J'avais eus des sentiments pour elle un jour, ces sentiments étaient toujours là, en moi, je les sentais, ils ne demandaient qu'a refaire surface mais, il n'y avait rien a faire, je refusais qu'ils expriment, je refusais de me montrer faible a nouveau. Je n'étais plus ce Julian un peu naif et totalement amoureux, j'étais un autre homme aujourd'hui. Un homme blessé et meurtris, un homme en qui flottait le fantome de celui qui l'avait aimée. J'étais devenu un pauvre type qui couchait avec toutes les filles qui croisait, j'étais devenu un sale con et je voulais qu'elle s'en rende compte. Quelque part, en mon fort intérieur, elle était différente des autres filles, elle symbolisait plus à mes yeux que toutes les autres filles que je désirais, que toutes ces autres filles avec qui j'avais pu coucher... Mais, je ne voulais pas qu'elle s'en rende compte, je ne voulais pas qu'elle voit en moi ce faible type qu'elle avait réussi a blesser. Je ne voulais pas que les sentiments refassent surface et, je ferais n'importe quoi dans ce but...


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MessageSujet: Re: KAYLA •• Would you Dance With me?   KAYLA •• Would you Dance With me? Icon_minitimeJeu 1 Oct 2009 - 21:08

    H.J. : J'appelle pas ça pourri perso'

    Tout en moi avait été conçu pour plaire, à croire que je n'étais qu'une machine stupide, un robot sans émotions, qui arrivaient tout de même à percer derrière ce masque de dureté. Tout en moi attirait le regard et les sifflements, mon corps d'une sensualité à faire trembler, mon visage d'une parfaite harmonie, mon odeur splendide arôme, et ma voix sensuelle à souhait. C'est ainsi que le patron m'avait choisie en quelques secondes, il m'avait jaugée du regard avant d'esquisser un signe d'approbation. Depuis j'étais constamment surveillée. Pourtant, dans cette salle, avec lui, je me sentais libre de mes faits et gestes, je pouvais tout faire sans tabou, sans avoir peur des répercussions, alors que j'aurais dû. Cependant rien y faisait, j'étais là, plus belle que jamais, me découvrant corps et âme face à celui que j'avais aimé il n'y avait guère longtemps. Il fallait tout de même que je me souvienne qu'il avait payé, que j'étais en privé avec lui seulement parce qu'il avait déboursé beaucoup d'argent pour m'avoir pendant une durée limitée. Il voulait en avoir pour son argent, je le lisais dans ses yeux. Et j'exauçais ses désirs sans broncher, voulant de n'importe quelle façon effacer l'erreur que j'avais commise en partant. Mais je savais que ce ne serait pas si simple, et si je continuais à l'attirer physiquement et à lui faire me désirer, la douleur intérieure, celle qui étreignait son cœur comme le mien restait présente. Malheureusement. Je tentais de faire disparaître ces images de l'ancien temps où nous étions heureux, je tentais d'arrêter de penser que je pouvais faire que tout redevienne comme avant. Ce n'était pas le cas, et malgré tout, j'espérais. Pathétique. J'étais pitoyable. Je devais me contenter de ce que j'avais, et j'y parvenais plutôt bien. Je lisais dans ses yeux cette envie de me toucher, de me déshabiller, et puisqu'il ne le faisait pas par les gestes, il le faisait par le regard, ce qui était amplement suffisant. Les vêtements tomberaient tout seuls, je n'avais pas besoin de son aide pour cela, je savais me servir de mes deux mains. C'est d'ailleurs ainsi qu'un premier tissu vint joncher le sol. Je riais, je me moquais bien de ce qu'il pouvait penser de moi, tant que ce show lui plaisait, et c'était le cas puisque j'entendis sortir de sa bouche ce gémissement rauque qui me faisait et me fis encore frémir. Comme avant, il y quatre ans. J'aurais voulu descendre plus bas, mais je préférais de loin laisser vendre le suspens, je voulais découvrir ce qu'il allait se passer, ce qui allait m'arriver. S'il allait me faire mal comme je lui avais fait mal, s'il allait supporter cette souffrance et laisser éclater ses envies. A moins qu'il ne fasse les deux, et grâce à des gestes et des paroles blessants, il allait me réduire à néant. Il était le bourreau, il était plus fort que moi, il me serait bien supérieur et me soumettrait sans remords.

    Ses mains me touchèrent véritablement, se posant dans le creux de mes reins dénudés et sur ma nuque, je me cambrai légèrement à ce contact, alors que je me préparais déjà à me reculer. Il ne m'en laissa pas l'opportunité puisque sa force me retint tout près de son visage. Ses yeux majestueux me captaient sauvagement, comme s'il était le seul et l'unique. Je sentais ce lien qui nous unissait autrefois se resserrer un peu plus, comme si ce simple contact avait suffi à nous rapprocher. Sa tête s'approcha dangereusement, et même si une énorme envie me saisissait de l'embrasser fiévreusement, je me surpris à tenter une nouvelle fois de reculer mon visage. Si seulement, ses lèvres embrassaient les miennes, alors je ne pourrais plus m'arrêter. Et je mourrais de tristesse après m'être fait rejetée, je préférais donc ne rien commettre d'irréparable. Comme si Julian avait lu dans mes penses, sa bouche ne fit que frôler la mienne, augmentant ainsi d'un coup le désir que je ressentais à son égard. Je le voulais tout entier, pour moi seulement. Je voulais rester dans cette pièce indéfiniment afin qu'il ne m'échappe pas. Qu'il soit mien à jamais. Cela était impossible, je le savais et pourtant déjà mon esprit s'évadait vers un passé pourtant si proche. Ces nuits où je me surprenais à rêver de me marier avec ce jeune homme, ces nuits où blottie contre son corps je parlais d'éternité et que son sourire luisait dans le noir, ces nuits où ses doigts entrelaçaient les miens et qu'il caressait tendrement mon annulaire gauche. Rien n'avait été exaucé. J'étais partie loin de ces promesses d'avenir pourtant si attirantes. Comment avais-je pu déserter ? Cette question me taraudait une nouvelle fois l'esprit, me torturait. Je voulais que cet infime espoir que tout redevienne comme avant disparaisse à jamais. Car je savais pertinemment que jamais il ne s'exaucerait. Mon cœur se fendit un peu plus lorsque je me rendis compte de la pertinence et la réalité de mes pensées. J'avais raison, Julian ne se donnerait jamais la peine de donner une seconde chance à une fille comme moi. Une fille qui s'exhibait chaque soir devant des hommes en chaleur, et qui y prenait goût qui plus est, une fille qui avait son corps exposé sur des dizaines de magazines pour hommes. Non Julian méritait une fille bien, sans problèmes, charmante et fort jolie, avec un sourire enjôleur, et un corps à tomber. Un caractère ni trop enthousiaste, ni trop froid, avec du goût et bien évidemment des dégoûts. Une fille normale. Et je n'étais pas cette fille là. La claque vint me cueillir en pleine face, ma joue rougissait intérieurement à mesure que je souffrais un peu plus, et ces mots n'arrangèrent pas les choses.
      JULIAN ;Ca t'intéresses vraiment de savoir si ça me plait ou... C'est juste une question que tu te dois de poser à tous tes clients? Et puis, de toute façon, pour le prix que je compte payer, tu peux bien m'en montrer d'avantage...

    Mes bras balayèrent les siens afin qu'il arrête de me toucher. Mes gestes étaient vifs et rapides afin qu'il ne puisse m'empêcher de m'écarter. Mon regard ambré le contempla quelques secondes où je le perçus de façon floue, il avait changé du tout au tout, je l'avais remarqué. Sa voix n'était plus la même, elle était plus dure que la roche, plus froide que la glace, ses mots également étaient irrespectueux comme si j'étais n'importe qui, une femme parmi tant d'autres. Il ressentait sûrement cela pour l'avoir dit ainsi. Mes mains se mirent à trembler légèrement, preuve de ma tristesse et surtout de la souffrance que je ressentais à ce moment-là. Il voulait me faire payer ce que je lui avais fait, je le lisais dans ses yeux, et il le faisait très bien. Je me retournai vivement afin de reprendre contenance et je secouai légèrement la tête afin que tous ces problèmes quittent mon esprit. C'était un client comme les autres, il fallait que je me dise cela pour continuer mon spectacle. Mes longues jambes me permirent de m'éloigner rapidement de ma tentation. Je me retournai, m'appuyai nonchalamment contre le poteau froid qui me fit légèrement frissonner. Mes yeux se fermèrent, et je me mordis la lèvre inférieure tout en faisant glisser mes mains sur mon ventre plat. Mes doigts déboutonnèrent mon petit short, je fis glisser la braguette très lentement, sans ouvrir les pupilles, et je fis glisser le vêtement le long de mes jambes avant de le retirer complètement. Je me délectais de la situation, je l'imaginais bavant presque devant ce corps qu'il ne pouvait plus toucher à sa guise. J'avais décider de m'éloigner, toute la soirée. Ses mains ne caresseraient plus mon corps tant qu'il n'en ferait pas la démarche par lui-même. Mes iris ambrées s'ouvrirent et l'observèrent quelques secondes avant que je reprenne ma danse endiablée autour de la barre. Mes figures acrobatiques laissaient ressortir mes courbes avantageuses, et n'attiraient qu'à une chose : qu'on les touche. Ma langue passa sur mes lèvres alors que je m'étais arrêtée de nouveau pour le contempler à ma guise. Il se croyait supérieure, et pourtant il ne l'était. Je pouvais à tout moment quitter cette pièce en hurlant, le dénonçant d'un acte qu'il n'aurait pas commis. Et je n'aurais sûrement aucun remord après ce qu'il venait de me dire. Les mots s'élevèrent dans la pièce, se répercutant contre les murs épais et recouverts de satin noir. Ma voix, douce et enchanteresse, prononcèrent d'un ton sensuelle et un brin malicieux :
      KAYLA ; Tu as raison, pour le prix que tu payes, tu devrais voir bien plus. Mes mains se mirent à chercher le bouton qui retenait mon soutien gorge, celui-ci se trouvant devant c'était d'autant plus simple et pourtant je prenais tout mon temps. Enfin elles le trouvèrent, le détachèrent lentement sans pour autant lâcher un bout du tissu. Puis je me rétractai, et refermai vivement le bouton avant de murmurer : Je ne suis pas certaine que tu le mérites en fait, qu'as-tu fait véritablement ?

    Déjà, je me rapprochai rapidement dans lui puis je m'arrêtai net, à une distance qu'il ne pouvait atteindre en tendant la main ou le pied pour pouvoir me toucher. Il fallait également qu'il fasse des efforts de son côté. Tout comme lui j'avais changé, je ne savais pas si c'était en bien, mais en tout cas j'avais changé, maintenant j'aimais me faire désirer, et faire languir ceux qui me cherchaient. Julian en faisait parti, et il ne faisait donc pas exception à la règle. Un sourire sadique se dessina sur mes jolies lèvres, mes yeux se mirent à pétiller de malice alors que je le fixais intensément sans m'en cacher. Mon sourcil s'arqua, appuyant ma question à laquelle je voulais obligatoirement avoir une réponse.
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