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 « Je suis à des années de toi » (pv)

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MessageSujet: « Je suis à des années de toi » (pv)   « Je suis à des années de toi »  (pv) Icon_minitimeSam 4 Avr 2009 - 20:41

    « Je suis à des années de toi »  (pv) 4oq05j5 « Je suis à des années de toi »  (pv) 626yjkg
    (c) Original Point & (c) Plum
    « philippine a. winderfield & meallàn ilyes »
    au.cimetière.indien
    un.mardi.vingt.&.une.heure.quarante.cinq


      Greenville. Alabama. Etats-Unis. Très loin de ton Angleterre natale! Tu avais profité de la journée pour visité les alentours. Oh bien sur, tu étais dans ce pays depuis maintenant neuf ans et tu commençais à t'habituer à la stupidité de ces Américains. Mais alors, que ta ville étais largement plus considéré comme un village éloigné qu'autre chose. Tu ne pouvais pas en dire autant de Greenville. Tu t'étais d'ailleurs senti dépayser, lorsque tu fut arrivé dans un tel pays. Un très grand pays. Trop grand! Tu ne te plaignais pas, bien que trop fier, tu regrettais d'être parti à tes treize ans. Mais sans jamais l'avoir dis. Sans jamais laisser croire une telle chose venant des autres. Il était évident que tu ne laisserais jamais l'occasion à une tierce personne de le découvrir. Tu te voulais directement lié à ton destin, sans que d'autres savent que finalement, tu n'avais su faire autrement. Ton arrivé dans cette ville n'était pas plus un hasard qu'autre chose. Tes parents avaient simplement décidés de venir habiter dans ce lieu et ne t'avaient pas demander un avis. Qui aurait probablement été négatif et ils devaient s'en douter, d'où l'absence de la question. Mais très vite, tu avais su te faire des connaissances. Quelques amis, rare mais parfois existants. Et puis un nombre indéfinis d'ennemis potentiels. Un trop grand nombre en jugerais certains; trop peu selon toi. Du moins, tu paraissais indifférent à cette attente. Et tu avais mûrit sous les projecteurs; car dès ton arrivée, on t'avait réellement apprécié. Du moins c'était l'impression que ces regards te faisaient, de ces gestes qu'on faisait. Passant tes journées entre la bibliothèque et le gymnase du lycée; tu étais populaire sans trop le dire haut. Comme si cela était malgré toi. Comme si tu n'arrivais pas à faire autrement. Mais cette image te plaisait et pour rien au monde, tu la changerais. Sans te l'avouer; comme si tu te mentais. Dès ton arrivée dans le pays, tu avais entendu parler de cette légende, sans chercher à aller plus loin. Mais comme si, de jours en jours tu tentais de lutter contre; inéluctablement. Tu avais su, très vite laissé ta curiosité et ton courage prendre le dessus et tu entrepris très vite des recherches, plus que passionnante sur ce sujet. De semaines en semaines, les découvertes n'en deviennent que plus palpitante malgré l'évolution quasi nulle. Les mains dans les poches, une casquette sombre en représentation des quelques cheveux sur la tête & te voila prêt pour de nouvelles aventures. Habilement, tu parcourais les différents lieux de cette forêt, ne sachant plus très bien la raison pour laquelle tu avais absolument voulu faire parti du voyage. Mais ta motivation fut t’elle, que personne n'avait oser affronter ton regard hautain en voulant te signaler des risques que ça allait t'encourir. Ton obstination s'était montré dès plus présente les premiers jours et même après la disparition de la belle Danae, tu étais frais comme le premier jour. Tandis que ce jour là, certains ne voulaient qu'une seule chose : s'enfuir le plus loin possible. Tu ne t'étais même pas posé cette question. Pas par respect pour elle. Pas pour l'amitié que tu entretenais avec elle, -tout simplement inexistante. Mais surtout par défi, obstination et rigueur. Tu n'aimais avoir le dernier mot, c'était bien connu et ne comptait certainement pas perdre la face devant une maudite forêt et une légende purement inventé par les plus imaginatifs. Continuant ta quête, tu ne cessais d'être omnibulés par la présence de cette forêt; comme si cela était plus fort que toi. Toi qui était l'indifférent du groupe... Le massacre des Indiens durant ces dernières décennies se font ressentir dans ce simple cimetière. Tu ne connaissais en rien leur histoire. Pourtant curieux, tu voulais toujours avoir réponse à tout, ne supportant pas ne pas savoir. Ou rien que le fait de savoir que d'autres savent ce que tu ne connaissais pas t'énervais au plus au point. Pendant longtemps, tu t'étais nourrit de vidéos, de livres dans les bibliothèques, de musées relatant le passé. Toujours à l'affût de nouveauté, de connaître toujours plus. D'être toujours au premier plan et parfois même, être le coupable de l'évènement. C'est ce qui était ton charme. Les mains dans les poches; tu continuais ton chemin, sans jamais te retourner. Non pas de peur de voir quelque chose qui attirerait ton attention, mais tu n'as jamais eu pour habitude de regarder derrière toi. Confiant et sur de toi, tu as toujours su faire le bon choix. Du moins le choix que tu voulais prendre, te sortant glorieusement de celles dont tu t'aurais involontairement fais prendre au piège. Il était désormais plus de neuf heures trente. Sans savoir l'heure exacte, tu ne voulais pas connaître l'heure réelle. Ce n'était que des suppositions. Assis sur ce rocher, face à ses tombes, délaissés complètement de toute attention. Ton esprit voyageait entre l'irréel et les dires de certains habitants de la ville. Te remémorant les moments les plus forts vécu depuis une semaine; tu voulais rassembler chacune des pièces du puzzle, tandis qu'il te manquait le trois quart des pièces. Pourtant tu n'étais pas habitué à ce genre de chose; au contraire, tu arrivais bien souvent à lire dans l'esprit des autres, rien qu'en les observant des heures, sans jamais parler. Mais la forêt n'était pas une de ses personnes dépourvue d'intelligence et tu t'en rendais compte, quelque peu. Te relavant avec agilité, tu te faufilais sans crainte entre les arbres coupant les tombes en sorte d'allées, mal calculé. Du haut d'un rocher, tu observais au loin les tombes perdus de vue; tout en scrutant de loin, l'ombre qui avancer, sans reconnaître cette personne. Et tu serais surpris du résultat!
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Philippine A. Winderfield
PHILIE, l'épine
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MessageSujet: Re: « Je suis à des années de toi » (pv)   « Je suis à des années de toi »  (pv) Icon_minitimeDim 5 Avr 2009 - 1:36

« Je suis à des années de toi »  (pv) Img-224943pcmt6 « Je suis à des années de toi »  (pv) Img-224919h4jtn



Philippine tournait en rond depuis une bonne demi-heure. Elle n’avait pas de destination précise, elle voulait simplement s’éloigner le plus possible du campement. Fuir toute civilisation, réfléchir à sa place ici, rêvasser sur ce qu’aurait pu être sa vie sans Greenville. S’évader, voilà ce qu’elle cherchait. Iz, sa seule amie, roupillait depuis de nombreuses heures, elle était comme inerte après leur journée de marche et n’avait même pas eu la force de dîner ; tandis que l’anglaise n’était pas fatiguée, trop de questions se bousculaient dans sa tête. Elle avait besoin de faire le point, de savoir où elle en était. Ce qui était assez paradoxal puisque Philippine n’était pas quelqu’un qui se prenait la tête ; or en ce moment, elle avait ressenti ce besoin pressant de se poser et de penser à elle, à ce qu’elle deviendrait. Prendre soin d’elle. Voilà ce qu’elle devait faire. Elle s’était laissée dépasser par les récents événements au campement, elle s’était effacée et ne s’était pas préoccupée d’elle. Elle avait une sale mine, n’avait dormi que quelques heures en plusieurs jours et venait d’achever une longue marche. Ses vêtements étaient abîmés, ses cheveux emmêlés et ses ongles noircis. Elle ressemblait à un zombie qui errait dans les alentours du campement, le regard perdu, les pieds traînant, les bras ballant. Déconcentrée, elle manqua à de nombreuses reprises de tomber, ses pieds heurtant divers cailloux et tas de terres, sa tête s’égratignant à cause des branches d’arbres. Elle faillit même se cogner la tête contre un tronc. Son visage était triste, il avait perdu tout éclat, comme si la foudre lui était tombée dessus. Une décharge électrique, voilà un bon remontant. Soudain, elle pria intérieurement que cela se fasse et s’immobilisa au beau milieu d’un sentier, ou du moins ce qui semblait en être un. Elle attendit, en silence, avant de lever la tête vers le ciel. Aucune chance que la foudre lui tombe dessus, le ciel était dégagé et on pouvait apercevoir quelques étoiles ainsi que la lune. Pas l’ombre d’un nuage menaçant, et sans pluie… pas de foudre. Soupirant, Philippine reprit son chemin. Toujours à la même allure… un pied après l’autre, les épaules bien basses, les bras mous. Elle avançait lentement, ne sachant pas où se rendre. Vingt-et-une heure, vingt-deux heures, vingt-trois heures. La brunette ne savait pas l’heure qu’il était, encore moins quel jour nous étions. Depuis qu’elle était arrivée, elle avait continué son journal intime mais la disparition de Danae, puis celle de Aogan, et enfin la découverte du corps de cette première l’avait distraite. Elle n’avait plus rédigé ses articles depuis une bonne semaine et avait par conséquent perdu toute notion des jours. De plus, elle n’avait jamais été douée en astronomie, si bien que les seuls repères qui pouvaient lui indiquer à quel moment de la journée nous étions ne lui donnaient aucune information. Le soleil se couche à l’est ou à l’ouest ? Telle aurait été sa première question si elle avait été interrogée sur le sujet. De même concernant la position des étoiles qui indiquait le nord, le sud, l’est et l’ouest. Maudissant ses années de secondaire, Philippine poursuivit sa route. La seule matière dans laquelle elle excellait n’était malheureusement pas notée. Il s’agissait des relations sociales. Elle en connaissait un rayon sur les rapports avec autrui. Elle n’avait jamais été sociable, préférant rester « seule que mal accompagnée ». Elle haïssait tout attachement, de quelque nature qu’il soit. Amitié, amour, connaissance passagère. Rien ne passait avec elle. Elle aimait être seule, vaquer à ses occupations comme bon lui semblait. Elle n’avait que faire des autres, elle-seule comptait. Elle avait toujours été ainsi, ou du moins depuis ses 13 ans environ. Car même si enfant elle s’amusait avec les gamins du quartier, l’arrivée de sa sœur adoptive Madeleine l’avait profondément marqué. Choqué même. Madeleine était sa réplique exacte mais en blonde. Pourquoi diable ses parents étaient-ils aller chercher une fille lui ressemblant traits pour traits ? Philippine n’apprécia jamais la nouvelle recrue des Winderfield, s’adressant à elle et parlant d’elle avec ce seul mot : « l’autre ». Peu flatteur, vous en conviendrez. Si bien qu’elle se construisit une carapace, elle était devenue insociable. Elle devenait presque hystérique quand quelqu’un l’approchait et devait contrôler sa respiration lorsqu’on lui parlait. Et les choses ne s’arrangèrent pas avec le temps…

Manquant de s’écrouler au sol, Philippine pensa qu’il serait sage qu’elle retourne au campement tant qu’elle était encore lucide et entière. Non pas qu’elle était exténuée, ses muscles ne suivaient tout simplement plus. Comme si son mental les avait affecté. Et comme si son esprit tordu s’était embobiné autour d’elle, l’empêchant de tout mouvement. Elle avait cette désagréable sensation d’être retenue, presque étouffée, par un fil invisible. Ou une force surhumaine qui la comprimait. C’est alors qu’elle entendit un bruit d’eau, comme si quelque chose coulait le long des rochers. Elle écarta quelques branches qui barraient sa vue en direction du bruit et constata qu’elle se trouvait près d’une cascade. La fraîcheur de l’eau lui parvint soudainement, ce qui l’aida à retrouver ses esprits. Elle se hâta de s’en approcher et plongea ses mains dans le bassin. Elle se passa de l’eau sur le visage et sur ses bras dénudés, ainsi que sur ses genoux et mollets qui étaient aussi à découverts. Cela le fit le plus grand bien, elle hésita à plonger dans l’eau. Il n’y avait personne à cette heure-ci -quand bien même elle ignorait l’heure qu’il était, et elle serait tranquille, mais la peur la submergea. Et s’il lui arrivait malheur une fois qu’elle se trouverait dans l’eau ? Il n’y aurait personne pour la sauver et elle mourrait noyée. Triste fin. Finalement rebutée à cette idée, Philippine se contenta d’immerger ses pieds, après avoir ôté ses chaussures de sport. Elle se délecta de ses précieuses minutes avant de reprendre sa route. Elle avait du chemin si elle voulait rentrer au campement rapidement. Elle n’avait aucun sens de l’orientation, qui plus est elle avait vagabondé sans avoir tenté de s’y retrouver. Elle avait avancé, avancé… Elle n’avait aucun repère et le sentiment de peur qui s’était estompé revint l‘espace d‘une seconde. Tant pis, elle était assez courageuse pour rentrer saine et sauve au campement. Et puis, avec un peu de chance, Iz se rendrait compte de son absence dans leur tente avant le lever du soleil, avant qu’elle ne meure faim et d’épuisement.
L’anglaise tenta de retrouver ses pas mais n’y parvint pas. Le chemin la mena finalement près du cimetière indien. Bon dieu, quel endroit morbide… Qui plus est quand il faisait nuit et que le seul éclairage était la lune. Elle se posa quelques instants sur un rocher, face aux tombes. Quel paysage peu réjouissant… Mais ce n’était d’aucune importance, elle avait besoin de reprendre des forces mentales pour rentrer au campement. Son esprit était à ce moment vide, elle ne pensait plus à rien, seulement à ces tombes. Elle ôta à nouveau ses chaussures et allongea ses jambes devant elle. Elle s’accouda au rocher et ferma les yeux quelques instants lorsqu’elle entendit un bruit. Ni une, ni deux, elle se redressa et adopta ce qui ressemblait à une position de défense. Bien qu’elle n’ait eu aucun cours d’arts martiaux, elle avait vu assez de films et de séries pour savoir quelle attitude adopter. Et ce n’était certainement pas en restant étendue sur le rocher qu’elle se défendrait le mieux. Dans ses mouvements brusques, ses chaussures valdinguèrent du rocher pour se heurter à l’une des tombes. Philippine regarda ses baskets d’un air désespéré avant de se concentrer sur le bruit. Elle chercha dans la nuit l’endroit d’où celui-ci provenait avant de se figer d’horreur. Elle aperçut une silhouette plutôt imposante sur un rocher qui semblait l’observer. Ses yeux se firent gros, comme si on les tirait dans tous les sens. Elle scruta la personne, se posant une fois de plus mille et une questions. Les indiens étaient-ils de retour et allaient-ils lui mettre des plumes ?..
Aventurière dans l’âme, Philippine avança pieds nus dans la terre, celle-ci se collant à elle. Elle sentit les graviers l’érafler, ses jambes fouettèrent les quelques buissons sauvages laissant au passage quelques marques et ses bras se croisèrent instinctivement autour de ses épaules. Elle montait sur une petite bute pour rejoindre la personne encore inconnue, et cela se faisant une légère brise soufflait là où les arbres se faisaient rares. Elle grimaça en ressentant le vent frôler ses bras dépourvus de tout vêtement lorsqu’elle parvint enfin près du rocher où ladite personne se trouvait.

« Euh… vous… vous êtes… vous êtes qui ? », bafouilla-t-elle.

Ses mots avaient hésité à sortir de sa bouche, comme si eux-aussi avaient peur. Néanmoins il s’agissait plutôt du vent qui la rendait plus craintive que la personne en elle-même. La brise souleva ses longs cheveux et caressa son doux cou. Grr, qu’est-ce qu’il faisait froid là-haut ! Cette scène était digne d’un film d’horreur. Elle, toute seule près d’un cimetière, avec en face une silhouette inconnue dont il était difficile de voir le visage. S’il en avait un…
C’est alors que la lune dévoila une partie de son visage. Philippine fut rassurée en constatant que la personne avait un visage, et une oreille, avec une bouche et un nez. Et qu’il n’avait pas de plume. Bon au moins, elle ne passerait pas à la casserole ce soir. Plus elle avançait, plus les traits de la personne la rendaient perplexe. Elle avait cette mauvaise impression de déjà-vu. Puis, comme si sa prière avait été entendue, un éclair la foudroya. Elle arrivait maintenant à mettre un nom sur cette personne. Un nom, et quel nom !

« Mea… Meallàn… Le Meallàn de l’université de Greenville ?! Bordel, qu’est-ce que tu fous là ?! »
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MessageSujet: Re: « Je suis à des années de toi » (pv)   « Je suis à des années de toi »  (pv) Icon_minitimeLun 6 Avr 2009 - 0:00

    Flétri dans ce manteau délavé, tu avais avancé sans grand désir. Une moue se lisait dans ton regard, alors que l'intimité du lieu ne se faisait pas rare. Mais d'une façon comme d'une autre, tu restais certain qu'il valait mieux être seul que mal accompagné. Et très vite, chacun des étudiants avaient su reconnaître ce talent, que de toujours vouloir te mettre à l'écart. De ce fait, on ne manquait pas de te faire sortir toute la haine qu'on aurait pu, jadis éprouver à ton égard. Les rares personnes t'approchant ne se recevaient qu'un simple regard noir pour couronné le tout. Ce qui en fit reculer certains. Mais à côté de ça, et quand l'humeur était du bon côté, tu pouvais être serviable et diplomate. Seulement quand tu en avais l'envie. Mais à cet instant, ton regard était glacial, tes mains confortablement dans leurs poches tremblaient de colère. Il ne t'avait suffit simplement de quelques secondes pour reconnaître l'ombre qui avait avancé vers toi, sans peur. Cette personne te répugnait, elle te dégoûtait sans qu'elle ne le sache réellement. Entre vous deux, il n'y avait jamais eu le coup de foudre c'est vrai. Mais aucune explication tenterait d'expliquer ce phénomène étrange. Tu n'aimais pas les autres. Elle ne t'appréciait pas. Mais en toute logique, cela aurait du s'arrêter la. Et bien c'était pire que ça! Ce sentiment était incontrôlable et plus, elle restait près de toi, plus tu haïssais son existence. Elle devait le sentir, car évidemment jamais tu n’avais réussi à le cacher. Et cela faisait bien rire grand nombre de personnes, certains avaient même, pour se divertir commenter la scène houleuse et compter les points. Au résultat, tu ne savais plus qui avait remporté la manche, et tu voulais pas savoir. Tu t’étais simplement promis de ne plus te faire prendre à ce jeu, débile tant soit peu. Tu préférais agir par derrière ou en tête à tête. Et non devant une armée de débile comptant chacun de vos coups bas, ironiquement comme si ce jeu était amusant & qu’ils n’avaient que ça à faire dans leurs pitoyables vies! Revenant à la stricte réalité, tu t'étais simplement perdu dans tes songes et la jeune femme venait de te réveiller.
    « Euh… vous… vous êtes… vous êtes qui ? »
    Une voix perceptible. Au loin. Il était évident que tu ignorais sa question. Tandis que tu l'avais reconnue depuis quelques secondes, tu tentais de garder ton calme. Ne protestant en rien à sa venue, aucun son ne sorti de ta bouche d'ailleurs. Pour éviter qu'elle ne te reconnaisse. Ne sachant pas que tu étais la, tu aurais pensé qu'elle aurait fais demi tour, ayant peur. Mais rien, elle restait planté la, à avancer de quelques pas, par ci, par la. La lune venait d'éclaircir le lieu lugubre. La luminosité était tel qu'on arrivait à voir à un mètre devant sois, et qu'on saurait reconnaître les formes se dessinant instinctivement devant nos pupilles. Un calme et une tranquillité était réellement présent dans ce lieu, tandis que la jeune demoiselle cessa ses bafouillements. Devant un regard transparent, des mots sourds. Et si, tu n'avais pas pour habitude de taper la causette avec la première venue, tu te rendais à l'évidence que tu vas devras faire un effort. Le sourire autrefois présent sur les lèvres avait disparu peu à peu. Au fil de la présence de la jeune Winderfield. Et sa question t'avait laissé perplexe. Ayant mis cette casquette sur la tête, on ne te reconnaissait en général pas très facilement. Mais ce n'était seulement que pour cacher cet air affaibli, cette peau aux reflets blanchâtre, laissant alors ressortir deux ronds bleu foncé. Tu n'avais pas une allure d'un étudiant, on te l'avait que trop souvent répétés, mais cette réflexion te faisais sourire. Médiocrement.
    « Mea… Meallàn… Le Meallàn de l’université de Greenville ?! Bordel, qu’est-ce que tu fous là ?! »
    Un vague soupire sortie de tes lèvres, tout en haussant les épaules. Elle t'avait enfin reconnu, ce qui au fond ne te surprenais pas, et ne te dérangeais encore moins. Cependant, elle était une femme bizarre. Tout comme toi, elle avait ses humeurs. Et si certaines fois, elle pouvait se montrer froide & dure, elle paraissait parfois sereine. Et quand j'entend sereine, c'était alors sans onse de méchanceté, un regard neutre. D'une manière peu commune, vous étiez tellement semblable. Mais bien trop aveugle ou plutôt fier pour l'admettre, tu ne voulais voir que le négatif chez la jeune femme, fermant les yeux sur le reste. Tu ne pouvais pas la qualifier de gentille fille, mais savait que si elle jouait autant au dure, c'était juste pour impressionner. Comme on dit, elle aboie mais ne mord pas. Sautant du rocher, tu te retrouvas sans plus attendre assis sur ce dernier, les mains restant bien au chaud. Ton regard soutenait le siens et tu avais cette manie à ne chercher que ses points faibles. Sans gêne, tu continuais de la fixer.
      « J'ai seulement sentie la détresse d'une jeune femme... »

    Un sourire moqueur pouvait se lire sur tes lèvres pâle. Elle paraissait si fragilisée par la situation, son état était dépiteux, presque salie. Et ton regard alla directement se poser sur ses pieds. Sans chaussures. Arquant un sourcil, tu ne daignais plus un seul regard sur ces yeux, comme si cela devenait compliqué. Philippine avait eu du mal à avancer, elle semblait hésiter mais tout en continuant de fixer la silhouette en face d'elle. Elle cherchait à connaître à qui cette dernière appartenait et elle était mal tombée. Bien que tu sois, cette nuit quelque peu utile pour discuter & d'une envie joueur, tu n'en restais pas moins snobant. Elle n'était pas au stade de te dégoûtée, et tu te surprenais toi même, à arriver avec faciliter à calmer tes ardeurs. En faite, tu ne cherchais pas à vouloir t'énerver, tu laisser juste le temps découlait sous vos yeux, impuissants. Ta voix fut à la fois ironique et sérieuse. Le ton de la voix, suave. Et ta démarche avait été jusque la gracieuse. C'était sans grand intérêt que tu avais finis la fin de la phrase, tout en laissant, inaccessible la compréhension de cette phrase. Tu n'étais ni hautain, ni méprisant. Juste sarcastique, pouvant laisser à la jeune fille une hésitation certaine sur tes intentions. Tu n'étais pas ce macho, souvent jugé ainsi, ou encore cette personne immature. Bien au contraire, tu étais conscient de tes paroles. Conscient de tes gestes. Et tu agissais rarement sans en avoir pris la réelle décision; ce qui pouvait parfois choqué que davantage. Tandis que certains agissaient sans prendre connaissance de l'effet que cela rendra; tu étais plutôt dans le camps contraire. Et tu ne comprenais pas comment on pouvait être, à une vingtaine d'années voir plus, encore immature. Et surtout à notre époque. Ce genre de personnes avaient su toujours t'énerver au plus au point. Poursuivant ta phrase, tu n'avais toujours pas reposer ton regard d'un profond bleu océan dans ses yeux et tu ne t'y attacherais pas. Et si autrefois, le ton avait été ironique mais suave. Cette fois-ci, c'était avec plus d'intensité que tu avais préféré employé. Tu la narguais presque de paraître si méprisant à son égard. A moins qu'elle y trouve goût. Ce qui n'était pas impossible.
      « Mais si, j'avais su que la personne n'était en faite que toi; je m'y serais abstenue! »

    La victoire n'était pas encore tienne, toutefois tu aimais ce jeu du chat & de la souris. De celui qui gagnera le plus grand nombre de points. Tu aimais seulement la jeune femme pour pouvoir par la suite la rabaisser plus bas que terre. Lui montrer qu'à travers ce regard angélique, ce corps de rêve et cette manipulation sans gêne se cachait un être insaisissable. Aux humeurs changeantes. A l'esprit vif, à cet intelligence réfléchit et à cette ironie flagrante. Et si ces paroles étaient dénudés de tout sentiment haineux; il n'en restait pas moins que tu étais sur tes gardes. Tu ne lui avais parlé que très rarement, pour ne pas dire jamais. Tu ne savais pas grand chose d'elle mais en parallèle, le peu que tu savais te suffisais pour faire une opinion. Peut-être pas la meilleure de toute, tu le reconnaissais, mais elle te paraissait pourtant être la moins irréaliste. Il faut dire qu'elle était rarement accueillante. Et, ta curiosité ayant des limites tu n'avais jamais envisagé d'en connaître plus sur la jeune femme. Tu n'en voyais pas l'utilité, qui plus est tu savais qu'elle ne te laisserait jamais cet opportunité. C'était comme perdu d'avance. Bien sur, tu ne t'arrêtais pas en milieu de chemin; mais tu n'avais pas envie de reconnaître tes erreurs. Et la seule façon de ne jamais savoir, c'est avant tout de ne pas commencer à chercher. C'était alors sur ces idées fixes que tu avais décidé de ne pas vouloir chercher plus d'explications. Tu te contentais de vivre au jour le jour et d'affronter la froideur de cette femme, sans jamais penser qu'un jour, une amélioration se présentera.
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