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 in the mood for... blood ? -- PV Jazzi

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Lust Holloway
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MessageSujet: in the mood for... blood ? -- PV Jazzi   in the mood for... blood ? -- PV Jazzi Icon_minitimeVen 10 Juil 2009 - 21:10

    Love && Hate
    « Et si l'amour ne servait qu'a alliener la deprime,
    justifier la fornication et consolider l'orgasme ? »


    Un jeune homme aux cheveux d'ébène s'engouffra dans une magnifique Aston reluisante, le port de tête princier, la mine assurée, vêtu d'un costume griffé de grande classe ; une veste d'un bleu foncé et une chemise blanche dénuée de cravate donnant cet air naturel détaché et si charmeur à ce jeune homme au parfum épicé. L'arrogance se lisait sur son visage, l'agacement aussi également, car suite à quelques appels insistants d'amis junkies voulant à tout prix l'entraîner à une fête ce soir, Lust était déjà en retard pour son rendez-vous. Car ce soir, le jeune, riche et trash Holloway avait invité sa petite amie du moment au restaurant ; intention gentleman et pour le moins surprenante tant Lust était loin d'être très expansif au niveau des sentiments. Pour autant, lorsqu'il sortait le grand jeu, ce dernier en valait toujours la peine, la preuve en était que le galant jeune homme aux airs ténébreux avait envoyé deux heures avant leur rendez-vous à ce fameux restaurant, un robe magnifique portant les griffes "D&C", habit des plus somptueux portant la marque d'un grand couturier à la belle et tendre Jazzi. Et ce soir, les présents ne s'arrêteraient guère là, car une fois avoir pris place dans son siège de cuir, Lust s'empressa de jeter un coup d'oeil dans la poche interne de son veston, en sortant un écrin noir et argenté avant de le remettre en place. Prêt à partir et sans nul doute à griller dangereusement quelques feux pour alléger son retard discourtois, son portable sonna l'arrivée d'un message alors que Lust avait déjà tourné les clés dans le cadran de son joli bolide. D'un soupir agacé, Lust sortit son portable dernier cri de sa poche, y avisant le texto pourvu d'un " don't forget your stuff" qui fit alors sourire le ténébreux héritier. Rangeant alors son téléphone dans sa poche, Holloway fit ronronner le moteur avant de faire crisser ses pneus et de démarrer en trombe, changeant finalement le programme à la dernière seconde ; il lui fallait aller voir un "ami" dealer avant de se rendre à son tête-à-tête amoureux. Une question de... priorité ? Bien sûr que Lust s'était attaché à Jazzi, pourtant, il y avait indéniablement ce sentiment fort entre eux bien qu'ils ne pouvaient s'empêcher de toujours se disputer, à croire que finalement, ils n'étaient pas faits pour être ensemble, et que rester amis (ou du moins simples connaissances) leur aurait mieux réussi. Mais n'oublions pas tout de même, que monsieur Holloway était quelqu'un de diablement imprévisible et égocentrique. Conduisant alors dans une allure folle mais dans une dextérité maîtrisée dans les ruelles de Greenville, Lust finit par garer son petit bijou dans une ruelle sombre visiblement mal fréquentée. Mais, contre toute attente, là où on se serait attendu à voir les loubards baraqués s'en prendre au riche de première qu'était Holloway, ces derniers le saluèrent alors dans des grognements amicaux et des insultes chaleureuses, le genre de salutations dont on a droit dans les bas-quartiers des junkies et qui sont un étrange signe de reconnaissance. Rangeant ses clés dans sa poche, Lust s'avança vers l'homme à la peau noire qui lui avait envoyé ledit texto, un sourire aux lèvres après lui avoir attribué une franche poignée de main.

    LUST - « Tu as tout ? »
    DERECK - « J'ai, mon frère. »

    Des billets contre un petit sachet de plastique contenant des cachets aux couleurs attrayantes. Lust les rangea aussitôt ; l'appel de l'ecstasy étant trop fort, il s'était senti obligé de se rendre ici avant de venir passer la soirée avec Jazzi, néanmoins la mine passablement inquiète du dealer poussa Holloway à se poser des questions, qui arqua alors les sourcils tout en le fixant avec arrogance, l'obligeant à parler.

    DERECK - « C'est la bande des latinos qui nous pose encore des soucis. »

    Des histoires de trafics et de territoire, ni plus ni moins, mais lorsque les histoires baignaient dans les affaires de drogues et d'argent, elles demeuraient rarement anodines. Voilà pourquoi les propos de Dereck paraissaient plus dangereux qu'il n'y paraissait , tôt ou tard, les deux gangs s'affronteraient pour le quartier, et Lust se refusait à laisser les latinos venir empiéter sur cet espace de Greenville. Certes il n'était plus lui-même dealer ou mafioso de première, mais il gardait tout de même la main mise sur quelques trafics. Avec l'arrivée des latinos sur le terrain, il risquait de voir son influence dégonfler, chose qu'il ne permettrait pas. Finalement, la conversation engagée sur une note sérieuse finit sur ces propos de Lust : qu'ils viennent, et ils finiraient défigurés à coup de barre de métal. Quitte à lancer la bataille, autant bien l'entâcher par le sang, et Lust n'était pas réputé pour sa candeur ni pour être un enfant de choeur. Finalement, après avoir passé dix longues minutes à s'entretenir avec Dereck sur le problème, Lust regagna sa voiture, passablement énervé par la mauvaise nouvelle, se hâtant d'arriver au restaurant. Sur place, son voiturier attitré s'empressa de garer sa précieuse Aston alors que Holloway posait pied à terre, s'engouffrant alors dans le restaurant. S'adressant dès lors froidement au placeur, il le somma de la conduire à Miss Goovern, assise seule à sa table depuis probablement déjà une bonne demi-heure. Un peu trop énervé sans doute, Lust prit place à la table, s'asseyant face à sa jolie blonde et lui lançant un bref regard tandis que sa voix suave mais glaciale trancha l'air.

    LUST - « Oui je suis en retard. Sans commentaire. » Certes, Jazzi n'était pour rien dans cette histoire de gangs junkies, néanmoins les colères de Lust se déversaient bien souvent sur les pauvres innocents. « Cette robe te va à ravir, je le savais. »

    Bien sûr qu'il pensait ce qu'il disait, diable qu'elle était sexy, habillée ainsi. Malheureusement pour Jazzi, Lust avait murmuré ces dernières paroles avec froideur, d'un ton sec et claquant, comme s'il tentait d'empêcher la belle blonde de faire ne serait-ce qu'un commentaire alors que le serveur leur apportait les cartes.
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Jazzi Anà Goovern
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MessageSujet: Re: in the mood for... blood ? -- PV Jazzi   in the mood for... blood ? -- PV Jazzi Icon_minitimeLun 20 Juil 2009 - 12:26

    Elle ouvrit les yeux difficilement, la lumière de la pièce blessant ses rétines sensibles et encore endormies. Il devait être une heure de l'après midi, mais était rentrée à la résidence quelques heures auparavant, aux alentours de dix heures, après sûrement s'être endormie par terre dans une quelconque fête. La tête totalement vide de souvenirs, son esprit encore embrumé par l'alcool & toutes les drogues qu'elle avait ingurgitée, le corps endolori de toutes part, eu une douleur lancinante martelant plusieurs de ses os. Elle se tourna et se retourna sous ses draps, gémissant de douleur à chaque frôlement du coton sur sa peau. Honteuse, dans le fond, de se réveiller encore une fois dans cet état plus que pathétique. Une larme roulant sur sa joue, son profond malaise comblé par trop de pleurs. Levant les yeux sur le plafond, elle soupira et sécha du revers de sa main la larme solitaire longeant sa peau cristalline. Mettant le pied à terre et regardant la pièce tourner sans vraiment se rendre compte de la situation, regardant le monde tanguer sans pourtant en saisir le sens. Perdue dans son propre enfer fait de crises de schizophrénie et d'auto destruction. Son propre enfer devenu son quotidien, son purgatoire et son subconscient décidant de se damner avec le plus d'application possible. Tentant de former un sourire faux sur ses lèvres charnues et désirables, croisant son reflet pâle et pourtant si beau dans le miroir, vision déformé par ses nombreuses faiblesses. Ayant envie de lacérer ce visage de la honte, ayant envie de quitter pour ne jamais revenir dans cette enveloppe charnelle. Un sourire apparaissant sur ses lèvres, sonnant faux et pourtant convaincant. Enroulant juste grossièrement la couverture autour de son corps, se fichant que cela paraisse provoquant ou non. De toute manière, elle n'avait aucun respect. Ni pour elle même. Ni pour son corps. Sortant de sa chambre pour rejoindre la cuisine, saisissant un verre qu'elle rempli d'eau et ne prenant aucune nourriture. Retournant vers sa salle de bain, dans un pas lent et gracieux, dans un pas fatigué et pourtant si tonique. Une robe était accrochée à un portant, au milieu de la pièce. Une merveille dans le genre. Du tissu noir, arrivant sûrement jusqu'à mi cuisse, une encolure échancrée et une couleur si foncée, qui ferait paraître ses yeux encore plus grands, encore plus beaux. Lust avait du gout, Lust la connaissait bien. Et pourtant, le jeune homme faisait partie intégrante de son enfer. N'hésitant pas à aller voir ailleurs, blessant son égo inexistant et leurs entrevues étant toujours destructrices. Se disputant comme des chiffonniers, se faisant du mal pour mieux pousser l'autre dans ses limites, se blessant pour prouver qu'ils se connaissaient. Et finissait par céder à l'appel de la chair, finissant sur l'oreiller dans des réconciliations souvent bouillantes. Poison de la discorde s'infiltrant dans ses veines déjà souillées tant de fois. Elle jeta un regard à la robe, admirant malgré elle le noir intense de la fibre, se disant qu'il l'avait bien choisie. Continuant sa route vers la salle de bain, elle évita de regarder trop longtemps le miroir et se dirigea vers une armoire plus petite que les autres, qu'elle ouvrit d'une pichenette, dévoilant des trésors de petites fioles, de flacons aux diverses couleurs et aux tailles divergentes. Portant des étiquettes blanches et noires, médicales et strictes. Médicaments, qui soulageaient ses crises et qui pour ce soir seraient plus qu'utile. Attrapant une boite de Xanax et en gobant une pilule ovale et blanche sans eau, le gout amer du médicament emplissant sa bouche. Son estomac se faisant contraignant et refusant d'assimiler antidépresseur. Sa main se portant au verre d'eau, en buvant une longue gorgée qui calma le feu de ses boyaux. Une nouvelle larme ruisselant le long de sa joue, ses yeux se fermant sur son malheur avant de se ressaisir encore une fois. Respirant pour se calmer, et se retournant pour piocher dans l'armoire les soins adéquats à sa schizophrénie. Retournant les poser sur sa commode pour ne surtout pas oublier de les prendre avant de partir au restaurant. Sûrement, si elle l'avait voulu, aurait t'elle pu éviter cette spirale infernale dans laquelle elle tournait pour ne plus jamais se stopper. Tournant, tournoyant à s'en rendre malade, à s'en rendre folle à lier. Se sentant petit à petit de mieux en mieux, elle s'autorisa un sourire plus ou moins sincère, osant enfin regarder son reflet dans le miroir. Maintenant que le produit chimique faisait effet dans ses veines, maintenant qu'il chassait son anxiété d'être laide. Maintenant que sa peur de perdre de sa beauté l'avait quittée. Car s'il y avait bien une chose qui terrorisait la jeune femme c'était de ne plus être la plus désirable, que son visage ne fasse plus tourner les têtes et que plus personne ne se damne pour ses courbes à faire pâlir d'envie la plus jolie des demoiselles. Car elle savait qu'au milieu des abysses qu'étaient son existence, il ne lui restait comme tâche de lumière que son physique plus qu'avantageux. Brossant ses cheveux blonds et nettoyant sa peau, elle laissa tomber la couverture toujours enroulée autour de ses formes, dévoilant son corps à sa propre vue. Suivant la ligne de ses hanches du bout des doigts, sentant ses côtes et ses hanches graciles du bout de la peau, soumettant son épiderme à une inspection en règle avant de sauter sous la douche et de rester jusqu'à avoir vidé le ballon d'eau chaude sous le jet, laissant les muscles de son dos se décontracter sous l'eau presque bouillante. Fermant les yeux et ne voyant rien derrière ses paupières closes, ayant depuis quelque temps perdu ses rêves. Loin de s'en formaliser, elle ne sortit de cette transe reposante que lorsque l'eau devint plus froide sur sa peau frêle, lui arrachant une grimace et la forçant à sortir de la cabine de douche. Admirable beauté perdue, admirable princesse perdue aux fonds des ténèbres de ses cauchemars les plus sombres. Perdue au milieu d'elle même.

    Il fut bientôt temps de se préparer pour l'invitation de son actuel copain. Lust. Copain qu'elle n'avait pas hésité à tromper avec l'ex meilleur ami de ce dernier lors d'une nuit particulièrement sauvage restée marquée dans son esprit mutilé par les crises de dédoublement de la personnalité. Enfilant la robe par dessus ses sous vêtements noirs eux aussi, esquissant même un sourire en voyant son propre reflet. Le tissu moulant ses courbes à la perfection là ou il le fallait, mettant en valeur ses plus beaux atouts. brossant une nouvelle fois ses cheveux et n'enfilant pas de bas mais plutôt en chaussant ses escarpins noirs prétendument vintage mais acheté une fortune dans une boutique. Coiffant ses cheveux et ne maquillant que légèrement ses yeux déjà magnifiques. Elle était déjà presque en retard, sans l'être encore vraiment. Regardant l'écran de son mac book qui ne clignotait d'aucun nouvel email et celui de son sidekick vide de tout nouveau message, elle retourna près de la commode ou elle avait disposé quatre flacons plus tôt dans la journée et en avala deux de chaque, les uns à la suite des autres. Tout les traitements nécessaires au contrôle de ses crises de schizophrénies, presque inefficaces en ces temps troubles mais qui pour le moment suffisaient encore à lui assurer une tranquillité relative quelques secondes. Qui peut être lui permettrait de passer une rare bonne soirée, sans se réveiller le lendemain matin sans souvenirs et parfois, avec du sang partout sur le corps sans savoir d'ou il venait ni pourquoi il était là. Soupirant glissant son cellulaire dans son mini sac à mains, elle sortit de la résidence et monta dans un taxi qui passait heureusement par là. Arrivant finalement au restaurant, demandant la table réservée au nom des Holloway par Lust et s'y asseyant. Seule. Seule avec son esprit, avec ses trop nombreux problèmes qui petit à petit la faisait sombrer dans une déchéance qui serait sûrement sans issue, dans une folie sans purgatoire. Les minutes défilant, marquant son esprit meurtri et torturé de trente marques indélébiles avant que Lust ne daigne se montrer enfin, une moue certainement un peu trop froide sur le visage pour rassurer sa fragile demoiselle. LUST - « Oui je suis en retard. Sans commentaire. Cette robe te va à ravir, je le savais. » Si la dernière partie de sa phrase aurait pu rassurer un tant soit peu Jazzi, il n'en fut rien, compliment dit d'une voix trop sure et arrogante, trop froide et légèrement en colère pour paraitre agréable. Bien qu'elle sache que le compliment était sincère, il lui resta en travers de la gorge. Et tandis que le serveur apportait leurs cartes avec un petit regard de côté pour cette si jolie blonde qui attendait seule à sa table depuis longtemps. Saisissant une des cartes et interceptant le regard de Lust semblant vouloir l'empêcher de faire un quelconque commentaire. Tournant légèrement la tête, ses obsidiennes marrons semblant fuir la froideur de celle de Lust. Elle était si fragile et si forte à la fois. Cassable comme une brindille mais une brindille qui revenait toujours sur ses jambes fines. JAZZI - « Merci. Tu l'as bien choisie... » Sa voix se faisant murmure bas mais audible, murmure fracassé comme toujours. Elle jeta un bref coup d'oeil à la carte, sachant déjà qu'elle ne prendrait qu'une salade à laquelle elle ne toucherait que si peu. Elle jeta un coup d'oeil à Lust, sa voix se faisant toujours murmure comme à son habitude mais pourtant un peu cassant. Cassant et incroyablement blessé à la fois. « Je crois que le serveur attend qu'on prenne la commande. » Dit t'elle en tournant brièvement la tête vers le jeune homme sûrement stagiaire attendant maladroitement dans un coin non loin. « A moins qu'il doive attendre une demi heure, lui aussi, évidemment. »
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Lust Holloway
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MessageSujet: Re: in the mood for... blood ? -- PV Jazzi   in the mood for... blood ? -- PV Jazzi Icon_minitimeDim 30 Aoû 2009 - 9:37

    A la voir ainsi, aussi belle, frêle et éthérée, l'on pouvait se demander pourquoi Lust s'évertuait à demeurer infidèle envers cette magnifique blonde aux jambes interminables. Elle était bien loin pourtant des stéréotypes fades des blondes péroxydées incultes et superficielles, loin d'être inintéressante ou dépourvue de charme, loin d'être imparfaite, en somme. Néanmoins leur relation houleuse empêchait le couple d'avancer et de se poser avec sérénité, il ne se passait guère une semaine sans que les deux jeunes gens ne se disputent, finissant certes dans le même lit pour des réconciliations sauvages et passionnées, mais l'appel de la chair n'apportait pas toujours la solution. Las et fatigués de leur idylle, sans qu'ils ne s'en rendent compte alors, il paraissait évident qu'un jour ou l'autre, l'un des deux lâcherait prise sans être rattrapé par l'amant. Impossible de savoir s'il subsistait une once de sentiment véritable, si une étincelle amoureuse était présente, si un attachement réciproque était né entre eux, tant leurs disputes enrayaient le bon fonctionnement de leur relation. Malheureusement donc, le couple en venait à se montrer infidèle, et empiétait sur l'humeur lunatique de Lust qui n'était pas toujours des plus chaleureux avec sa douce ; après tout le jeune homme demeurait persuadé qu'aucun sentiment concret n'habitait Jazzi à son égard, alors pourquoi s'évertuer à se montrer plus gentleman si c'était pour tomber de haut par la suite ? Jamais encore, Lust n'avait désiré s'attacher, conscient qu'aucune histoire ne lui serait profitable, que les affaires de romance n'étaient pas pour lui, que jamais une âme soeur ne viendrait à sa rencontre, après tout ne restait-il pas un héritier lubrique porté sur la drogue, la violence et les festivités bacchanales en tout genre ? C'était néanmoins se fourvoyer amplement sur la véritable personnalité du milliardaire débauché, qui demeurait bien plus fragile qu'il ne le paraissait... mais visiblement bien moins tout de même que la belle Jazzi, semblant si cassable à ses côtés tant ce soir Lust paraissait froid et distant. La mauvaise nouvelle n'ayant pas plu au jeune homme, il en faisait payer inconsciemment le prix à la douce, ne se doutant pas véritablement qu'il la blessait ou l'enfonçait un peu plus dans le manque d'estime qu'elle avait pour elle, trop égocentrique pour s'en rendre compte, trop potentiellement haïssable malgré ses airs charmeurs, trop tiraillé et étalant de trop du sel sur ses propres plaies pour que quelqu'un ne vienne de toute évidence lui tendre la main, Lust se vengeait sur le monde alentour, et la belle Jazzi la première. Aussi cette dernière dût attendre son amant de trop longues minutes se muant en bientôt une demi-heure, alors même que Holloway aurait pu se donner les moyens pour être ponctuel, il avait cédé avant tout à "son sens des affaires" légendaire mais pas toujours moral. S'asseyant face à cette dernière, il lui adressa un compliment sincère mais un peu sec, ne faisant pas véritablement attention au serveur dont le regard s'épanchait un peu trop sur la jolie blonde.

    JAZZI - « Merci. Tu l'as bien choisie... »

    Le jeune homme hocha légèrement la tête, son regard noir posé sur son téléphone dont la sonnerie discrète l'avait averti d'un message qu'il s'empressa de lire dans un léger sourire en coin, laissant fatalement le doute quant à l'envoyeur qui ne devait certainement pas être une de ses fréquentations masculines au vu du regard lubrique du jeune homme qui n'écoutait plus que d'une oreille. Pour autant, il tenait à la douce bien plus qu'il ne pouvait le laisser paraître, mais surtout bien plus encore qu'il ne pouvait le penser, néanmoins l'attitude de Lust n'aidait en rien au bon fonctionnement de leur relation, dont l'échec était encouru d'avance. Sans doute l'un comme l'autre le savaient-ils déjà, résignés à l'abandon, voilà pourquoi ni Lust ni même Jazzi ne faisaient véritablement d'efforts pour que leur relation ne tienne bon. Pourtant, le jeune homme était capable d'attachement et d'affection particulière, il était capable de faire de sa princesse choisie une reine pour laquelle il mettrait le monde à ses pieds de sa simple influence, mais rien encore ne laissait prévoir que le couple était prédestiné à une belle histoire de la sorte. Comment était-ce parti, pourquoi leur idylle qui pourtant tenait grâce à leur affection réciproque, semblait échouer lamentablement quand en vérité, en y mettant du leur, ils pouvaient faire de cette histoire banale la plus pure et vraie de toutes les romances... Lust rangea enfin son téléphone dans la poche de son veston, ne disant mot quant à ce message, et plantant enfin ses obsidiennes dans les prunelles satinées de la belle, décochant enfin un sourire charmeur et déjà plus chaleureux.

    LUST - « Bien sûr que oui. Elle met tes jambes en valeur. Tu devrais penser à toucher au mannequinat, j'ai des contacts à Vogue et Valentino, je les appellerais demain pour toi. » La belle n'avait guère le temps de répondre ni même de donner véritablement son avis, car déjà l'héritier parlait avec assurance, comme si tout coulait de source et que Jazzi ne pouvait refuser, qui l'aurait fait, après tout. Sentant son téléphone vibrer de nouveau, le milliardaire le sortit une nouvelle fois de la poche de son veston, y posant de nouveau son regard tout en continuant de sa voix suave, posée et assurée. « La Fashion Week approche, et à Paris au moins on ne risque pas de tomber sur un illuminé qui entraîne ses victimes dans les bois pour mieux leur arracher la tête. Tu auras sans doute tes chances. »
    JAZZI - « Je crois que le serveur attend qu'on prenne la commande. »

    Le regard de Lust glissa par réflexe sur le serveur raide comme un piquet, et qui sans doute devait angoisser intérieurement. La première chose que l'on enseignait au personnel d'un restaurant côté, c'était encore de ne jamais contredire un riche client, quand bien même ce genre d'hommes d'affaires avaient pour eux des excentricités reconnus. Aussi le serveur devait-il se passer en boucle mille réflexion sur la façon dont ce gamin de riche allait pouvoir lui pourrir la soirée, bien que ce n'était pas dans l'intérêt de Lust, mais il fallait avouer que ce dernier avait une personnalité suffisament forte pour demeurer impressionnant. Par ailleurs son regard dur et froid ne croisa celui du serveur que le temps de quelques secondes, avant de le reposer sur son téléphone dont le message était cette fois-ci tourné sur des affaires importantes. Lust esquissa par ailleurs une moue agacée en voyant le " Abbey National en attente de votre appel pour demain, cordialement", lâchant un bref soupir avant de froncer les sourcils sur les dires de la belle blonde sans jamais daigner reposer son regard sur cette dernière, visiblement occupé.

    JAZZI - « A moins qu'il doive attendre une demi heure, lui aussi, évidemment. »

    Un silence se fit, rythmé par les pulsations muettes mais rapides du coeur du serveur angoissé qui déglutit alors non sans garder sa prestance imposée. Doucement, de son attitude presque de tyran, arrogante et assurée, le jeune homme posa enfin son téléphone sur la table, ses yeux noirs soutenant les prunelles satinées de la belle blonde à la remarque acerbe, avant de finalement poser ses yeux sur le serveur.

    LUST - « Je m'excuse du retard... »
    Serveur - « ...je vous en prie mon... »
    LUST - « Est-ce que par hasard le fait que je ne sois pas arrivé à l'heure vous pose un problème ? »
    Serveur - « Non, monsieur. »
    LUST - « Alors vous nous laisserez bien dix minutes de plus pour nous laisser choisir et nous apporter votre meilleure bouteille de champagne en attendant. »

    Le serveur ponctua les dires froids et carnassiers de l'héritier par un "oui monsieur" presque tétanisé avant de tourner les talons. Lust quant à lui soupira de nouveau avant de s'appuyer élégamment contre le dossier de sa chaise. Il était presque impensable de se dire que ce jeune homme arrogant traînait aussi bien dans les restaurants du genre à commander la bouteille de veuve-cliquot la plus chère, que dans les pubs fréquentés par les étudiants débauchés ou autres dealers à boire quelques verres de vodka bien tassés. Lust avait seulement une adaptation incroyable autant qu'une personnalité des plus complexes, autant que la frêle Jazzi qui n'avait pas eu son mot à dire.

    LUST - « L'affaire est réglée. Tu vois, il se fiche bien d'attendre. » répliqua-t-il avec cynisme avant de plonger son regard abyssal dans le sien. « Excuse-moi j'ai simplement eu de mauvaises nouvelles, c'est pour cela que je suis en retard. Même à Greenville les affaires restent les affaires, quoique plus le temps passe et plus je me dis que j'aurais dû me rendre à Harvard. Ces histoires de meurtres sont ridicules. » Enfin, le jeune homme semblait s'excuser de sa mauvaise humeur, demeurant sincère mais ne s'expliquant pas réellement, ni sur son retard, ni d'ailleurs sur son premier message reçu qui demeurait celui d'une amante. Néanmoins le riche héritier n'y voyait aucun mal, aussi son regard se fit plus adouci quand enfin il daigna s'intéresser à elle. « Et je ne t'ai même pas encore demandé... Comment vas-tu, tu as l'air épuisée. » fit-il de sa voix suave, le regard légèrement suspicieux.



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Jazzi Anà Goovern
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MessageSujet: Re: in the mood for... blood ? -- PV Jazzi   in the mood for... blood ? -- PV Jazzi Icon_minitimeLun 31 Aoû 2009 - 20:29

    Son regard ambré rivé sur un point quelconque de la table, ne croisant que rarement celui de Lust. S'ils avaient fait des efforts, tout les deux, s'ils avaient crus en leur histoire plus de quelques secondes peut être les choses auraient elles pu être différentes. Et pourtant, si on regardait au plus profond du cœur meurtri de la jeune femme, sûrement aurait on pu y trouver nombre de sentiments sincères pour l'héritier peut être un peu trop porté sur la drogue. Y aurait t'on sûrement découvert aussi l'immense peur de le perdre. Le voir s'éloigner au bras d'une autre, le voir partir sans plus poser les yeux sur ses formes divines. Bien qu'elle ne soit sans ignorer que le jeune homme était loin d'être fidèle, et que sûrement s'il avait un choix à faire entre elle et ses amantes, son choix se porterait sur ces dernières plutôt que sur la blonde éthérée et perdue. Ses yeux toujours fixé sur un point entre la salière et le couteau du jeune homme, l'air perdue dans ses pensées. Tout ça l'amenait à penser, que dans le fond, sûrement ne ressentait t'il ni attachement ni sentiments minimes. Un néant de plus, un vide supplémentaire à emplir dans sa vie déjà comblée de trous. De toute manière, elle n'avait jamais eu que des relations destructrices avec les personnes de son entourage. Rien qu'à regarder l'amitié qu'elle entretenait avec Alyah, tellement fusionnelle et exclusive que cela la détruisait un peu plus à chaque seconde. L'infidélité de Lust, qu'elle interprétait comme une absence de sentiments du jeune homme à son égard ne faisait que marquer son esprit déjà meurtri et son cœur déjà brisé de griffures supplémentaires. L'idée même qu'il tienne à elle un tant soit peu ne lui effleurait même plus l'esprit, tant il semblait toujours absent et froid. Leurs nombreuses disputes les empêchant sans doutes de profiter pleinement de ce qui aurait pu être un exutoire à leurs douleurs respectives. Leurs relations houleuses empêchant la jeune femme de se reposer entièrement sur celui qui aurait pu être son prince, sur celui qui aurait pu la sauver de son enfer, sur celui qui aurait pu agir pour la sortir momentanément des ténèbres. S'ils avaient fait des efforts, s'ils avaient tentés un tant soit peu de se comporter autrement, peut être s'ils avaient essayés de vivre leur relation autrement, les choses auraient elles étés différentes. Mais les choses étaient telles qu'elles étaient, et il semblait qu'en cette soirée rien ne pourrait changer. L'attitude d'Holloway toujours aussi distante et cynique, toujours aussi blessante envers sa princesse éthérée. Jazzi était si faible, si cassable et fragile. De la porcelaine déjà tellement fêlée que le moindre coup la brisait un peu plus, l'emmenant toujours un peu plus loin de ses maigres chances de rédemption. Perdue au milieu de l'enfer, le jeune homme se tenant en face d'elle agissant comme bourreau sans s'en rendre totalement compte. D'ailleurs, marquant un peu plus la peau de sa belle d'empreintes faites de douleurs diverses et qui sait, d'un attachement trop fort. Remontant son regard sur Lust, tout en le remerciant pour la robe, d'une voix basse et fragile. Sa voix passa inaperçue, l'attention de Lust rivée sur son cellulaire, apparemment sur un message émanant d'une de ses trop nombreuses amantes au vues de son regard des plus lubriques. Coup de poing dans son cœur déjà beaucoup trop sensible, coup de poing dans son âme éthérée. Il rangea son téléphone et soutint son regard satiné dans le sien, un sourire un peu moins froid et un peu plus charmeur chaleureux aux lèvres. Le myocarde au bord des lèvres, elle l'écouta parler de sa voix assurée et arrogante.

    LUST - « Bien sûr que oui. Elle met tes jambes en valeur. Tu devrais penser à toucher au mannequinat, j'ai des contacts à Vogue et Valentino, je les appellerais demain pour toi. » Il ne fit pas de pause mais replongea son regard sur son cellulaire. Nouveau coup de poing imaginaire pour la belle blonde, qui à chacun des désintérêts de Lust, voyait un nouvel affront. Comme pour lui rappeler à chaque instant à quel point, au plus profond de son être, elle se fichait d'elle même. « La Fashion Week approche, et à Paris au moins on ne risque pas de tomber sur un illuminé qui entraîne ses victimes dans les bois pour mieux leur arracher la tête. Tu auras sans doute tes chances. » Un sourire de remerciement passa sur ses lèvres charnues l'espace d'un instant, ne disant rien. De toute manière, elle savait au ton de Lust que quoiqu'elle dise, cela ne changerait rien. Il avait toujours été ainsi, et dans sa faiblesse fragile, elle avait appris à ne pas chercher à avoir le dernier mot avec lui. Elle se contentait donc de faire comme si la perspective l'alléchait, alors qu'en vérité, elle ne désirait que tomber sur illuminé qui la trainerait dans les bois pour mieux lui arracher la tête. Sûrement remercierait t'elle cet illuminé de mettre fin à son enfer... Retenant une remarque acerbe qui aurait trahi son malaise alors qu'elle s'était jurée de ne rien montrer à Lust. Il n'avait pas besoin de savoir. Elle était faible et frêle et dans l'optique de leur relation destructrice, avait t'il besoin de connaître une énième de ses faiblesses, lui qui malgré une sensibilité plus acerbe que ce que l'on pourrait penser, restait de marbre face à ses remarques acerbes ? Non, ce n'était pas nécessaire. Se contentant de lui rappeler la présence du serveur qui attendait raide comme un piquet pas très loin. Sa voix toujours aussi murmure, voix douce et cassée habituelle chez la jeune femme, ne pouvant retenir une remarque acerbe au passage. S'en suivit un dialogue froid entre Lust et le serveur, l'héritier faisant encore une fois preuve de toute son arrogance. S'en fichant complètement, la remarque n'étant destinée qu'à se venger partiellement du retard du jeune homme. Se doutant bien qu'il s'en ficherait, espérant peut être au fond d'elle même le pousser à des excuses sincères. Espoir qui se verrait sûrement aboli, espoir qui marquerait d'une autre entaille une quelconque partie de son âme déjà tailladée de toute part. Le jeune homme s'appuyant légèrement sur sa chaise, dans sa prestance imposante, ne laissant pas le mot à dire à sa frêle princesse située tellement en dessus de toutes ses conquêtes. Princesse se retrouvant dans les dernières priorités du prince. Prince qui souvent, prenait sous ses allures froides et distantes, des airs de bourreau. LUST - « L'affaire est réglée. Tu vois, il se fiche bien d'attendre. » Une réplique dite avec cynisme. Comme d'habitude, les remarques de Jazzi laissaient Lust de glace alors que les siennes fauchaient la frêle jeune femme de plein fouet. Ses yeux se fixant sur un point de la nappe et non plus sur le jeune homme, lasse, fatiguée. Excuse-moi j'ai simplement eu de mauvaises nouvelles, c'est pour cela que je suis en retard. Même à Greenville les affaires restent les affaires, quoique plus le temps passe et plus je me dis que j'aurais dû me rendre à Harvard. Ces histoires de meurtres sont ridicules. » Excuse à demi mot, la jeune femme perdue entre l'envie de les croire sincères et la quasi certitude que ce n'était que pour mieux la rejeter par après. Pour mieux la briser. Et puis, peut être les excuses étaient valables pour sa mauvaise humeur. Mais il ne s'excusait ni pour le retard ni pour les messages de son amante, alors qu'il était juste en face d'elle. Il ne s'excusait pas de la casser un peu plus à chaque instant... Non. Les meurtres... A ce mot, le myocarde de la jeune femme s'affola dans un rythme funeste des visions de ses propres mains tâchées de sang jusqu'au coude, de ses larmes sur ses propres joues et de l'incompréhension face à ses habits rougeoyants. Son regard resta soigneusement hors de portée de celui de Lust, effrayée que celui ci puisse y déceler une once de peur, justement. « Et je ne t'ai même pas encore demandé... Comment vas-tu, tu as l'air épuisée. » Son regard s'étant fait plus doux alors qu'elle relevait son regard ambré sur le jeune homme, une moue étonnée aux lèvres. Il s'intéressait à elle. C'était une première au cours du dîner...

    Elle ne savait que dire, perdue entre l'envie de s'enfoncer un peu plus et l'envie de partir, de fuir. Entre l'envie de laisser les larmes jaillir de ses yeux magnifiques et laisser ses joues se colorer de peine. Mais elle devait prendre ce qu'il lui restait de courage et ne pas céder. Soutenant difficilement son regard malgré tout, elle profita encore une fois de la diversion du serveur qui apportait la bouteille de champagne et leur en servait un verre chacun. Quelques minutes de gagnées pour son cerveau non à même de réfléchir correctement à la situation et à une excuse valable. Saisissant sa coupe du bout de ses doigts fins et parfaitement manucurés, elle laissa son regard vagabonder sur les couverts avant de le relever sur Lust et de répondre à sa question. JAZZI - « Ca va parfaitement... » Sa voix frêle contredisant peut être ses dires, esquissant du bout de sa voix de velours une excuse qui n'était pas totalement fausse. JAZZI - « Sûrement trop de fêtes. » Elle but une gorgée de champagne, bien qu'elle sache pertinemment que tout alcool était prohibé avec son traitement contre la schizophrénie mais qu'importe. Du champagne n'y changerait rien. Avec la dose qu'elle avait pris, elle était sure de rester tranquille ce soir, bien que dans deux trois heures sûrement commencerait t'elle à avoir des nausées, à peut être faire un malaise. Mais qu'importe. Elle soutint son regard, ses lèvres charnues esquissant un sourire en coin qui se voulait rassurant. Touchant ses cheveux du bout des doigts. JAZZI - « Une nuit de sommeil et pas de fête, et ça passera. T'inquiètes. » Dernière paroles qui malgré toute la bonne volonté qu'elle pouvait y mettre sonnaient creuses et insensées.
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MessageSujet: Re: in the mood for... blood ? -- PV Jazzi   in the mood for... blood ? -- PV Jazzi Icon_minitimeJeu 3 Sep 2009 - 21:13

Never made it as a wise man
I couldn't cut it as a poor man stealing
And it must have been so bad
Cause living with me must have damn near
killed you


    Le jeune héritier exultait. Pas d'une jouissance arrogante lui procurant extase, ni même d'un bien fondé qui lui permettait de ne pas avoir à s'excuser face à sa délicieuse petite amie de quelques messages reçus de la part d'une amante dont il avait oublié jusqu'au prénom et à la couleur des yeux, mais il exultait d'une vengeance cruelle qu'il ne laissait pas encore paraître, laissant sa voix suave et sensuelle se teindre d'une certaine douceur, autant que ses yeux ambrés fixés sur la demoiselle. Holloway était en vérité sadique et foncièrement rancunier pour vouloir la faire payer de la sorte, après tout lui même n'avait jamais été très fidèle avec la belle blonde à qui il tenait pourtant, bien plus qu'il ne le pensait encore, mais son naturel avait malheureusement bien vite repris le dessus. Leur état de couple secoué par des disputes fatigantes, l'avaient poussé dans ses derniers retranchements, et de fêtes en fêtes, de coupes de champagnes aux verres de martini, de musiques sourdes à filles faciles, il s'était laissé allé à l'infidélité. Encore une fois. Plus d'une fois. Et voilà que ce soir, alors que les deux amants n'avaient que peu l'occasion de se retrouver en tête à tête dans un luxueux restaurant, alors qu'elle arborait une robe magnifique offerte par les soins de Lust, il finirait par se montrer cruel ; faire espérer avant de tout démolir, la faire se sentir unique avant de la détruire, il n'y avait plus de limite dans les vengeances d'Holloway dont le coeur n'était pas de pierre, mais sinon meurtri. Tout autant que le palpitant de Jazzi par ailleurs, faible et fatigué, au bord d'une noyade qu'il ne voyait même pas, égocentrique à outrance, ne daignant pas chercher chez elle l'étincelle unique qui la rendait différente des autres et qu'il espérait pourtant tant. Après l'interlude de l'héritier qui dû terroriser le jeune serveur revenu avec une bouteille hors de prix, Lust finit enfin par s'intéresser à la douce, d'une question qui paraissait banale et qui pourtant orienterait le sujet sur un tout autre problème. Un problème qui mettrait définitivement un terme à cette idylle qu'ils n'avaient pas su construire ensemble, sinon avec des simples cartes balayées par un seul souffle d'une brise légère. Leur histoire avait toujours été frêle et bancale, et pourtant tous deux auraient pu aller si loin. Sans doute que si l'héritier avait vu en elle cette même fragilité macabre qu'il avait vu en son premier amour, Hazel, aurait-il changé la donne. Peut-être aurait-il été moins distant, plus aimant, moins égocentrique et surtout plus princier dans sa façon d'être. S'il savait demeurer un salaud notoire, il savait aussi aller saisir le coeur de l'autre pour en presser les sentiments, porter une relation banale en une histoire qu'on ne voit que dans ces grands films hollywoodiens, du tragico-drame exultoire, passionné et meurtrissant tout autant le coeur, mais vivant et enflammé. Leur histoire à eux aurait pu être de ce fait hollywoodien ; elle, la belle demoiselle d'un de ces cabarets crasseux pullulant par centaine dans les années soixante, et lui le chef d'un réseau mafieux aux moeurs douteuses mais à la prestance inégalable. C'était à eux d'écrire la fin, mais ce soir il n'y aurait guère plus de suspense, sitôt les fameuses paroles de Lust qui résonneraient alors.

    JAZZI - « Ca va parfaitement... »

    La belle blonde releva enfin son regard satiné vers celui de Lust qu'elle avait jusque là soigneusement évité. L'héritier de ses yeux de braise, ne la lâchait plus, un sourire presque tendre au coin des lèvres, et pourtant l'on sentait dans ses obsidiennes cette lueur intense et volontaire de lui témoigner qu'il la toisait alors comme pour la mettre mal à l'aise, tel un coupable face à son inquisition. Il se ferait juge ce soir, pas accusé ni avocat, alors même que lui même était rendu coupable d'infidélité, mais au contraire il lui rendrait son verdict ferme et injuste à la fin du procès mettant en scène la fragile jeune fille dont il ignorait le gouffre sans fin dans lequel elle plongeait délibéremment. Le simple fait de demeurer en couple avec Lust alors même que ces derniers sachaient pertinement que tout était perdu, était la preuve concrète, terriblement stupide mais diablement belle, qu'elle se complaisait dans son auto-mutilation. A moins que ce n'était parce qu'elle se sentait en sécurité avec le jeune Holloway, chose qui très fortement, la différencierait de toutes. Chose improbable, au final.

    JAZZI - « Sûrement trop de fêtes. » Le jeune homme pencha légèrement la tête sur le côté, ne se lassant plus de la fixer avec tant d'insistance de son regard de braise, si sensuel et presque effrayant à la fois. Dans chacun des regards de Lust, on ne pouvait discerner ce qui s'entremêlait, tant Holloway demeurait imprévisible. L'écoutant dans un silence religieux, un sourire à peinie visible mais amusé sur ses lèvres, il la toisait avec prestance alors que cette dernière semblait trembler de sa propre fragilité menacée. « Une nuit de sommeil et pas de fête, et ça passera. T'inquiètes.. »

    Le silence se fit, volontairement imposé par Lust qui semblait faire souffler une atmosphère presque oppressante, celle qui pouvait faire douter la belle malgré le regard paradoxalement tendre du jeune homme. Se faire prince pour mieux demeurer bourreau, il demeurait tant manipulateur qu'il était impossible de discerner si son attitude étaitt vraie ou si elle constituait un de ses innombrables jeux sadiques qu'il trouvait pourtant exaltant. Un très léger soupir franchit alors ses lèvres comme il redressa la tête avant de hocher doucement celle-ci comme pour approuver les dires de la jolie blonde.

    LUST - « Tu as raison, tu le mérites. » Paroles impromptues et foncièrement rares de la part d'un être aussi égocentrique. Portant alors la coup de champagne à ses lèvres avant de la reposer, il continua alors de sa voix suave et basse. « A la dernière soirée de Brooke, il me semble déjà que tu avais aussi préféré aller te reposer plutôt que de t'y rendre avec moi, et tu es revenue en pleine forme. » Un silence se fit, alors qu'il accrocha le regard de la jeune fille, sans aucun sourire cette fois-ci. « Tu as vraiment dû passer une nuit reposante chez Stevenson ce soir-là. » La laissant encaisser le choc des aveux qu'il prononçait, lui faisant alors qu'il était au courant de son infidélité, Lust posa cette fois son regard vers le plafond, feintant de réfléchir alors qu'il reprit d'un sourire sonnant faux, blasé, écoeuré et dégoûté, avant qu'il ne repose ses obsidiennes sur Jazzi. « Entre nous, je me demande pourquoi tu es avec moi. Les relations, l'argent, ou simplement le fun, comme les autres. Mais ça n'a plus vraiment d'importance à présent, tu es comme une de ces pierres précieuses qui s'usent avec le temps à force de passer entre tant de mains, et perdent de leur valeur. Tu ne m'intéresses plus. »

    Les paroles du jeune homme étaient pleines de rancoeur, de mépris voire d'amertume. Il la faisait payer pour son infidélité, quand bien même lui aussi était sur les bancs des accusés, au final. Enfin, Lust commença à se lever, prêt à partir bien qu'il n'avait pas encore annoncé pour de bon la fin de son verdict injuste.


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MessageSujet: Re: in the mood for... blood ? -- PV Jazzi   in the mood for... blood ? -- PV Jazzi Icon_minitimeSam 5 Sep 2009 - 0:38

    Perdue au milieu de sa propre souffrance, noyée sous l'effluve de sa colère qui jamais ne sortait d'elle et écrasée sous le poids de ses regrets et de ses malheurs. Décidée à rester murée dans ténèbres encerclant, l'étouffant sous des effluves destructrices et pourtant salvatrices. Ne se sentant exister uniquement au travers des coups de griffes apportés dans son âme et dans son cœur, se complaisant dans sa propre auto destruction. Aucune envie de s'en sortir, aucune envie de tour faire pour respirer enfin un peu d'air pur. Trop faible pour mettre fin à ses jours définitivement mais assez courageuse néanmoins pour sombrer rapidement dans une dépendance à la souffrance, aimant un peu plus chaque jour tout ces gens qui semblaient s'évertuer à la faire souffrir. machinalement, elle porta une de ses mains sur ses côtes, effleurant du bout des doigts un bleu mauvâtre qui s'étendait sur plusieurs centimètres. Baissant les yeux, évitant ceux de Lust, pensant soudainement à celui qui de sa force lui avait infligée cette douleur supplémentaire. Qui la frappait avant de revenir vers elle des excuses plein la bouche. Qui se défoulait d'être tant semblable à elle sur son corps frêle et qui ne pouvait dans le fond pas se passer de la blonde aux longues jambes. Une douleur en plus pour son âme avide de toujours plus de déchirures. Enzo. Le premier et le seul avec qui elle avait trompé le jeune homme. Alors qu'il ne se gênait pas pour la tromper avec plusieurs filles, sans remords et sans regrets. L'aimait t'elle seulement ? Non. L'appréciait t'elle seulement ? Non. Aucun des deux. Sûrement était il avec la belle Jazzi uniquement pour ses formes à se damner et à son regard qui en ferait mourir de désir plus d'un. Pour le paraître, parce qu'il était Lust Holloway et qu'avoir prétendument une copine aussi ravissante à son bras ne dorait que plus son image. Loin de savoir la relation tumultueuse du couple pourtant si bien assorti dans leur beauté transfigurante. Préférant encore les coups d'Enzo que le regard glacial de Lust, elle l'évitait soigneusement, fuyant comme toujours les énormes erreurs qu'ils avaient commises. Pourquoi restait t'elle avec Lust au final ? Pourquoi restait t'elle présente aux côtés de celui qui ne lui témoignait jamais ouvertement de respect, de celui qui jour après jour enfonçait pics par pics son coeur un peu plus dans le trou qu'il s'était lui même creusé ? Pourquoi ? Peut être sûrement parce qu'elle sombrait, et qu'elle sombrerait avec ou sans Lust. Que rester en couple avec l'héritier infidèle lui brûlait les ailes secondes par secondes, que de recevoir chacun de ses sourires qu'elle savait faux la meurtrissait un peu plus. Peut être dans le fond, restait t'elle avec lui uniquement parce qu'il endossait si bien le rôle du bourreau. Inconscient de la fragilité de la princesse, sans savoir les abysses dans lesquels elle s'engouffrait tête baissée. Paradoxalement, peut être aussi finissait t'elle par se sentir soulagée une fois dans ses bras. Une fois qu'il s'était déchirée, appréciait t'elle qu'ils pansent leurs blessures sur une réconciliation brûlante. Lasse et pourtant beaucoup plus attachée au jeune homme qu'elle ne le laissait entrevoir, se sentant profondément reliée à lui. Connectés par la certitude que s'ils l'avaient voulus ils auraient pu faire de leur relation bancale la plus belle des histoires d'amour. S'il avait pu poser sur elle le regard qu'on prosélyte pose sur son idole, si seulement elle avait pu avoir un peu de dignité pour rester droite à ses cotés et non toujours plier sur ses attaques. S'ils avaient montrés leur attachement respectif. Tout simplement s'ils l'avaient désirés... Son regard toujours détaillant la nappe, tissu qu'elle avait tant détaillé au cours du dîner, trop faible pour affronter directement le jeune homme, sa voix suave et pourtant qu'elle devinait coupante comme du verre brisé entaillant et lacérant déjà bien trop profondément ses chairs. Ce n'est que quand elle prit la parole qu'elle releva difficilement son regard satiné sur Lust, ne fixant pas ses yeux bien trop étranges, tendres et pourtant brillant de cette flamme pernicieuse ondulante de vengeance froide. Sentant son regard changeant se fixer sur elle alors qu'elle parlait tout en laissant ses yeux sur un point imaginaire un peu au dessus de son épaule, semblant se recroqueviller en elle même sous l'effet de sa propre fragilité. Il traitait la porcelaine fêlée qu'elle était bien trop durement pour qu'elle ne puisse le supporter. Il la traitait juste assez mal pour qu'elle ne l'aime étrangement encore plus. Le silence s'installa, volontairement instauré par Lust, Jazzi se contorsionnant intérieurement, en proie avec ses démons dans le silence. Un soupir s'éloigna des lèvres du jeune homme tandis que ce dernier hochait légèrement la tête comme pour appuyer ses dires. Une lueur d'étonnement brillant dans ses grandes prunelles d'un marron glacé adorable légèrement écarquillés par une attitude si... compréhensive du jeune homme. Oubliant un instant le manipulateur averti qu'il était et courant à sa propre destruction, comme toujours.

    LUST - « Tu as raison, tu le mérites. » Ses yeux toujours un peu plus écarquillés par l'attitude du jeune homme, tombant dans le piège comme toujours pour n'en ressortir que plus fragile, que plus brisée. Que plus fragile. Elle se rapprochait de lui pour mieux qu'il ne la pousse au loin, elle se dénudait pour qu'il entaille directement sa peau. « A la dernière soirée de Brooke, il me semble déjà que tu avais aussi préféré aller te reposer plutôt que de t'y rendre avec moi, et tu es revenue en pleine forme. » Inconsciente de ce qu'y l'attendait à la phrase suivante, elle laissa ses yeux au creux même des siens alors que tout sourire désertait ses lèvres. Elle aurait du se lever, fuit, chavirer pour mieux se noyer. Mais non, son naufrage était ici, au milieu de ses yeux ambrés. « Tu as vraiment dû passer une nuit reposante chez Stevenson ce soir-là. » Son myocarde loupant toute une série de battements. La main de Stevenson agrippant sa hanche avec force, ses soupirs à son oreille et la fougue presque animale de cette nuit là. Autant de flashes qui revinrent avec douleur devant ses obsidiennes à l'évocation de cette nuit. Ses yeux fuyant soudainement ceux de Lust qui feignait apparemment de réfléchir, une larme s'échappant de ses yeux magnifiques et roulant sur sa peau cristalline, témoignant et montrait au jeune homme sa faiblesse. Une larme solitaire qu'elle effaça d'un revers de main, le regard toujours rivé sur sa propre assiette vide, et sur sa coupe de champagne à moitié vide. Il reprit, enfonçant le couteau dans la plaie déjà béante, avec une délectation palpable. Trouvant les mots qui la blesserait au plus profond d'elle même, comme un écho à ses autres cicatrices imperméables. « Entre nous, je me demande pourquoi tu es avec moi. Les relations, l'argent, ou simplement le fun, comme les autres. Mais ça n'a plus vraiment d'importance à présent, tu es comme une de ces pierres précieuses qui s'usent avec le temps à force de passer entre tant de mains, et perdent de leur valeur. Tu ne m'intéresses plus. » Ne pensait même pas à le blâmer en retour. N'envisageant même pas de l'accuser de ses infidélités. Elle n'avait jamais demandé à Lust de tenir à elle autant qu'elle tenait à lui, dans le fond. Jamais, ne lui avait t'elle demandé de la sauver.

    Une autre larme roulant sur sa joue. Larmes solitaires trop souvent présentes sur sa peau fine et pâle. Il se leva, prêt à partir, les paroles qu'elle s'apprêtait à prononcer passant la barrière de ses lèvres avant même d'être passées par sa conscience. Si tant est qu'elle en avait encore une en bonne et due forme. JAZZI - « Attends. Ne pars pas. Pas maintenant. » Sa voix se brisant à plusieurs reprises, basse et fragile. Elle était la princesse d'un comte de fées qui ne serait sûrement jamais écrit. Reine désenchantée d'un pays imaginaire et incompris. Souveraine du royaume noirs, prêtresse de la douleur et marquise des tourments. Elle ne savait se faire que victime, bien trop faible pour devenir bourreau. Insignifiant pion sur l'échiquier géant qu'était la vie, indomptable et finalement renversée par le chevalier qui aurait pu la sauver. Essuyant une nouvelle larme du revers de sa main, elle reprit alors qu'il avait retourné les yeux sur son visage sculpté dans la neige, sur la perfection des lignes de ses joues. Bien que tout cela n'aie plus aucune importance. « Je... Je suis désolée. » Elle n'avait aucune dignité, aucune fierté, aucun égo depuis bien longtemps. Bien trop longtemps pour se souvenir encore de leur signification. S'abaissant à de plates excuses alors qu'elle était la seule des deux à souffrir atrocement depuis bien trop longtemps aussi. Ses dernières paroles la firent tomber encore plus bas lorsque ses lèvres charnues murmurèrent dans un murmure audible mais extrêmement bas ces derniers mots. « Les pierres précieuses n'ont t'elles pas une valeur sentimentale, aussi ? » Inconsciemment - ou consciemment, qui sait - elle tendait à Lust une perche supplémentaire pour la détruire. Qu'il aille jusqu'au bout, qu'il la laisse lacérée derrière lui. Qu'il la quitte alors qu'elle serait au plus bas, qu'il lui mette le coup de grâce. Elle n'attendait que ça dans une impatiente macabre trahie par sa voix cassée sous les effluves de ses trop nombreuses douleurs.
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MessageSujet: Re: in the mood for... blood ? -- PV Jazzi   in the mood for... blood ? -- PV Jazzi Icon_minitimeDim 6 Sep 2009 - 19:04

    Soufflant le chaud et le froid sur cette atmosphère tendue, il se faisait plus bourreau que prince en allant ainsi desservir à la douce jeune fille des paroles qui pouvaient faire monter en elle une brise d'espoir, d'étonnement voire de soulagement ou de remerciement, avant de la brimer et de faire tomber la sentence, sèche et imprévue, celle qu'elle n'avait pas vu venir. Lust avait été au courant de cette infidélité bien avant qu'elle ne puisse le soupçonner, bien avant qu'elle ne craigne qu'il ne le découvre, bien avant peut-être qu'elle ne songe seulement que le pas qu'elle avait franchi n'était que tromperie envers leur couple. Et c'était ainsi cette entrave à leur idylle déjà bancale qui avait penché Lust vers plus de luxure encore vers les autres femmes, c'était alors depuis qu'il était demeuré si froid, distant et cassant, offrant de temps à autres des présents somptueux à la douce avant de la sacrifier sur l'autel de sa douleur cruelle. Il la parait de bijoux, de vêtements, de parfums tous aussi fastueux les uns que les autres, pour finalement l'exécuter contre le mur de sa froideur, telle une idole dont on prend soin avant de venir lui arracher le coeur. Si encore, elle l'avait trompé avec un autre, peut-être que Holloway aurait moins joué avec sa victime jusqu'à épuisement, peut-être lui aurait-il accordé quelque répit, un souffle unique pour qu'elle agonise sans s'éteindre, mais puisqu'il s'agissait de son rival de toujours, il ne souhaitait plus que l'abattre. La faire payer de le noyer dans une douleur encore plus profonde, d'ouvrir encore sa plaie du coeur qui n'était plus que glace, raccommoder son égo brisé sous la tromperie de Jazzi ; elle et l'homme qu'il haïssait plus que tout, et par ailleurs elle n'ignorait pas l'adversité farouche établi entre les deux jeunes hommes. Mais puisque la blonde avait choisi son camp, puisqu'elle avait fait fi de son honneur et du coup monstrueusement bas qu'elle lui administrait, alors le jeune homme frapperait fort. Plus encore que les gestes violents, la parole faite de syllabes entaillant la chair et l'âme avaient un impact encore plus terrible. Les blessures au corps se soignaient, quand celles infligées par les mots mettaient des années à guérir, voire même n'avaient plus aucun remède. L'âme, quel horrible don du ciel, si facilement brisable, si difficile à sauver. Qu'elle souffre encore plus, qu'elle ressente sa douleur, que la souffrance aiguë de l'héritier s'ajoute à la sienne, jusqu'à ce qu'elle pleure, jusqu'à ce que sa gorge se vide de plaintes d'agonies, jusqu'à ce qu'elle crève... D'aucuns auraient pu dire, s'ils avaient pu lire les pensées de Lust, que ce dernier était monstrueusement cruel, mais en vérité celui-ci n'ignorait pas au fond que s'il ressentait ainsi, c'était que sa blessure avait été infligée à une personne à laquelle il tenait. Si Jazzi avait été de celles qui se faisaient poupées gonflées par la fronde et la frime, Holloway l'aurait simplement humiliée publiquement, mais son statut plus transcendant encore qu'une simple relation, et ce malgré leur idylle instable, lui administrait le droit de souffrir d'autant plus. Félicitations, vous avez gagné le droit d'être démolie par Lust Holloway sur l'autel de sa douleur vengeresse.

    Ses dernières paroles cassantes et se faisant ignoblement sincères murmurées dans une froideur insoutenable, le jeune homme se leva alors, ignorant le regard du serveur au loin qui attendait le moment opportun pour prendre commande, mais qui visiblement se devait d'attendre un peu plus. Un bref regard fait de plomb et d'acier pour la si jolie blonde qu'il ne comptait plus revoir, et Lust s'empara de son cellulaire qu'il empocha dans son veston si élégant et sombre. Pourtant Holloway pouvait se réjouir de s'être déjà vengé de celle qui était à présent son ancienne petite amie de fortune ; ayant froissé les draps avec la meilleure amie de cette dernière simplement pour la faire souffrir encore plus devait être en soi une terrible victoire pour Lust, plantant dès lors le dernier coup de couteau dans le coeur de sa Jazzi. Du moins celle qui était sa Jazzi, malgré leurs disputes, malgré leurs distances, malgré tout, il y avait eu les prémices d'un nous. "Nous" pourrions arranger les choses, "nous" pourrions sortir de ce gouffre, "nous" avons décidé de sombrer finalement, cela demandait trop d'efforts. Toutefois s'il s'était arrêté ici, il ne porterait plus dignement le titre de cruel don juan présomptueux et assuré, aussi il éprouvait ce besoin de l'achever par ses mots et ses regards, sans même encore qu'il n'évoque Alyah. Pas encore, pas maintenant, il n'en soufflerait mot que dans un murmure laissant planer le doute, pour qu'elle se pose d'autant plus de questions, pour qu'elle hésite, qu'elle cherche, qu'elle se torture l'âme... Cruel bourreau qu'il était. Et pourtant, contre toute attente, cela n'amusait guère Lust dont le visage parfait n'affichait aucun sourire, sinon expression de colère froide voilée d'une prestance douloureuse. Il se leva alors, laissant la note de la boisson aux bulles d'or monstrueusement luxueuse au soin de la petite cendrillon, repoussant sa chaise et prêt à partir sans un regard jusqu'à ce que la voix faible de la douce ne s'élève. Il s'était sans doute attendu à des reproches, de ce registre que les hommes entendent souvent, pour ne pas dire trop souvent : "De toutes façons, tu ne m'aimes pas", "Et toi alors, tu ne m'as pas trompé peut-être ?". Mais Jazzi avait compris, à quoi bon après tout, il y avait bien longtemps que la bobine de leur film qui était loin d'avoir les saveurs hollywoodiennes était terminée : la chanteuse de cabaret ne serait pas sauvée par le mafioso qui retournerait dans son bordel de luxe.

    JAZZI - « Je... Je suis désolée. » Le regrd de l'héritier se posa sur celle qui se répandait en excuses, pliant sous le poids d'une douleur qu'elle ne maîtrisait plus, des perles humides au coin des yeux sans pour autant que Lust ne s'en émeuve, trop en colère pour radoucir son coeur fait de roc. « Les pierres précieuses n'ont t'elles pas une valeur sentimentale, aussi ?. »
    LUST - « Elles en ont. Jusqu'à ce qu'elles changent de mains. »

    Debout près de sa chaise, il la fixait alors de son regard trop sombre, de sa prestance trop froide. L'absence totale d'une colère violente ou d'un quelconque reproche, même minime, accentuait sans doute encore la culpabilité de la demoiselle qui pourtant n'avait pas été la seule à tromper leur couple... Mais pourquoi avec lui. Il avait eu Hazel, à présent il aurait Jazzi. Les obsidiennes glacées de Lust se voilèrent d'une douleur agressive, presque assassine à l'encontre de Jazzi comme si cette dernière pouvait lire ces mêmes pensées, lorsqu'il reprit d'un murmure suave, posé mais glaçant.

    LUST - « Mais visiblement notre histoire n'a jamais vraiment eu de valeur. Va avec lui, et sors de ma vie. Littéralement. »

    "Littéralement", un mot qui ne sonnait pas anodin dans la bouche de l'héritier. Il pouvait faire d'une personne quelqu'un de reconnu, en lui tissant des relations importantes, en l'élevant socialement, en la faisant entrer dans sa vie qui ouvrait toutes les portes. Puis il pouvait l'effacer de toute une vie, il pouvait n'en faire qu'un spectre, fantôme sans saveur, il pouvait même jusqu'à le rendre spectre aux yeux du monde entier et pas seulement de lui même. En murmurant ainsi ces mots si durs, Lust lui promettait que dès lors, il effacerait tout souvenir d'elle, que pas même une parole, ni un regard, ni un geste vers elle seraient échangés, oubliant volontairement jusqu'à son existence, de gré ou de force. Mais il l'oublierait, parce que son égo était ainsi. La fixant de son regard de braise pourtant si glacial, Lust finit par tourner les talons, amorçant quelques pas vers la sortie et de finalement se retourner pour lui adresser quelques mots. Les derniers, très certainement.

    LUST - « Et tu n'es pas désolée. Moi non plus... Passe le bonjour à Alyah de ma part. »

    Le venin ferait son effet, certes pas de suite, mais lentement, il rongerait le coeur de la belle blonde qui viendrait à se demander en quel honneur était demandé une salutation de politesse. Pas un sourire cependant ne se dessinait sur le visage de Lust, qui plus touché qu'il ne le semblait paraître, finit par sortir du restaurant. Une idylle ce soir, avait pris fin.

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