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 take him by the hand make him understand the world on you depends (PV)

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Maureen S. Hanson
    i wanna take you out tonight ; i wanna make you feel alright

Maureen S. Hanson


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MessageSujet: take him by the hand make him understand the world on you depends (PV)   take him by the hand make him understand the world on you depends (PV) Icon_minitimeLun 1 Juin 2009 - 20:51

take him by the hand make him understand the world on you depends

featuring noreen georgina preston and louis george pierce



    « A black coffee and chocolate muffins for me please. » , lui demandai-je. Je passais la main dans ses cheveux bruns tandis que le jeune homme se précipitait sur la machine pour préparer mon café mon café comme je l'aimais, c'est-à-dire bien serré et noir avec des délicieux muffins au chocolat - mes préférés pour l'accompagner. Le savoureux mélange entre l'amertume du café et la douceur du muffin ravissait mon palet. Des minutes passèrent, je n'avais toujours pas mon café et mes muffins. Aucun problème, je n'étais pas pressée après tout, ce n'était pas comme si je prenais le train. Mon portable vibrait dans ma poche depuis un bon moment déjà, je m'en contrefichais car je savais qui était au bout de fil et qui n'a cessé de m'harceler depuis l'aube. Les cernes sous mes yeux azurés en disaient long. De plus, j'avais un exposé important sur la tragédie shakespearienne à rendre dans deux jours si je survis jusque là « Hum… Miss, your coffee. » Il me tendait la tasse de café portant l'emblème du café, le fameux Starbucks Coffee. Je le remerciai. Je me pressai vers une table apparemment libre en ayant sous les bras quelques livres et à ma main le café bien chaud. « I forgot the muffins. », murmurai-je. Les lunettes posées sur mon nez, je m'avançai alors vers le comptoir. Tête en l'air comme je suis, je me heurtai contre quelque chose de dure, qui semblait être un buste d'homme - je ne regardais jamais devant moi, c'en était affligeant. « Well girl, you have done it again. » disais-je à moi-même. Mes lunettes jonchées au sol, je les ramassai en marmonnant des paroles inaudibles. Je remontais les yeux vers le bel inconnu. « I’m sorry. I… »
    Ma phrase resta en suspend, je fis tomber une deuxième fois mes pauvres binocles. Merde. Ce visage, ces traits, ces lèvres, ces yeux, je ne les connaissais que trop bien. Mes jambes ne voulaient pas bouger, je restais là, face à lui tentant de partir loin d'ici. Je ne pouvais pas, je ne pouvais plus. Mes mains commencèrent à trembler légèrement. Je sentais son regard me transpercer, me vouloir, me désirer. Je ne voulais ôter mon regard du sien, je le soutenais avec la force qui me restait. A chaque clignement, je sentais mon corps perdre vie peu à peu. Je m'agrippai à sa veste pour ne pas fléchir. Lui, moi et le néant. Le temps s'étant suspendu, le reste m'importait peu. Lui, moi et encore le néant. Nos regards se mêlèrent, nos regards s'embrassèrent. Je me perdis alors dans le bleu de ses yeux. Mon corps approchant innocemment contre le sien sans rompre le contact visuel. Je perdais le total contrôle de mes membres. Je ne le connaissais ni d'Adam, ni d'Eve. Pourtant pendant un instant, nos simples regards nous étaient familiers. J'étais sous son emprise et il le savait, il en jouait un sourire enjôleur aux lèvres. Sa main caressa délicatement les infimes fibres de peau, je frissonnai. J'effleurai de bout des doigts chaque recoin de ses lèvres, rapprochant mon visage de porcelaine contre le sien. Nos souffles se mêlèrent, son regard persistant ne quittait pas le mien d'une seconde. Ses lèvres effleurèrent ma joue, puis descendirent pour déposer sur mon cou un baiser. Je frémis, puis il susurra au creux de mon oreille : « Good morning. » Je dégluttis, je m'écartai brisant ce délicieux contact. « I have to go now. See ya. » Tous les regards étaient braqués sur nous. Embarassée et le corps complètement engourdi, je ramassai mes affaires à la vitesse d'un éclair manquant de renverser la tasse de café sur mes livres. Je me hâtai de sortir du café.

    Découvrez The Perishers!

    Une fois dehors, j'inspirai puis j'expirai. J'avais oublié de respirer pendant quelques instants. Mon dos glissa contre la vitrine du magasin d'à côté, je me retrouvais assise sur du béton la tête posée sur les genoux. Merde, merde, encore merde. Je jetai ces putains de lunettes sur la route. Traîtresses, allez au diable. « What is happenin’ to me ? Great, I’m shakin' now. » Je regardai mes membres trembler « Those eyes… I just can’t stand hem. They are ... » Je me levai énervée, complétement perdue, désarçonnée et épuisée. Mes pieds me menèrent dans des lieux dont je ne soupçonnais pas l'existence, des lieux qui me paraissaient inconnues et pourtant je les connaissais très bien. « That guy, I just can’t… Why goin' away from him ? Stop thinking of him you idiot. You don't even know his name. Shit » Je marchais devant moi sans but, ni destination. Trouverai-je refuge au parc ? Des gens m'interpellaient, des connaissances hélaient mon prénom. Tout n'était que néant. Je continuais à marcher encore et encore jusqu'à ce que mes pieds s'épuisent, me lâchent. Je fixai alors l'horizon au loin, le soleil se couchait peu à peu tandis que je me retrouvai seule dans le parc complétement dévastée et énervée. « What am I doin’ here ? God, I’m really so lame. » Las, je soupirai. Mon sac en bandoulière me pesait sur l'épaule. Il était de faire un pause.
    Je n'avais pas faim, je n'avais pas soif. Je voulais juste une cigarette, juste une.
    Ce fut l'obscurité en un clin d'oeil. Assise sur un banc, j'attendais. Je l'attendais. D'ailleurs pourquoi je l'attendais ? Le parc était faiblement éclairée. Seule ma clope à l'embrasure des lèvres était voyant au loin. Je l'attendais, je le guettais car je savais qu'il n'était pas loin m'observant. « Hey little stranger. Stop fooling around, it's annoying, you know ? » J'entendis un craquement de branche derrière moi, je souris doucement. « Come on. Don‘t be shy, you little stranger. » Il s'approcha enfin. Le réverbère qui déconnait nous éclaraient suffisamment pour que nos regards se croisèrent.« Little, little stranger. Wanna play with me ? » J'écrasai ma clope au sol, puis l'aplatis du pied. Let the play begins, shall we ? L'obscurité, le néant - quel délicieux moment.


Dernière édition par Noreen G. Preston le Sam 13 Juin 2009 - 21:17, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: take him by the hand make him understand the world on you depends (PV)   take him by the hand make him understand the world on you depends (PV) Icon_minitimeMar 2 Juin 2009 - 23:18




Il essayait de se réchauffer, plissant les yeux et fumant rapidement sa cigarette. Il faisait nuit et le vent était froid. Il n’avait qu’une envie, se glisser rapidement dans le café, se mettre à sa table habituelle avec son grand café noir et se reposer. Il avait eu une longue journée, entre cours à l’université et les tonnes de devoirs dans lesquelles il devait s’avancer pour ne pas finir noyer sous le travail. Enfin, dans tous les cas, il allait être noyé sous le travail. Et après une longue journée, il aimait se rendre au Starbucks, dans le quartier nord. Un café noir, toujours. Il inspira une dernière fois sur sa cigarette, garda la fumée dans sa bouche, essayant de savourer le plus possible et jeta la cigarette. Il relâcha la fumée et entra dans le café. Le Starbucks était toujours un endroit très fréquenté et à toute heure de la journée. Il n’y avait que très peu de table vide, la sienne, sa place, était prise –un homme assez âgé qui essayait de boire son café sans en foutre partout, le pauvre tremblait comme une feuille, sûrement Parkinson. Vieux chnoque. Il se dirigea vers le comptoir, il croisa une jeune femme, brune. « Not today, not today. » Il se motiva pour ne pas regarder derrière lui. « Don’t look at her, don’t look at her » Il se retourna tout de même, avant de faire face au serveur qui prit sa commande. « As usual, mate. D’you see that girl ? » dit-il en se contentant de sourire et en montrant du doigt la jeune fille qui s’approchait d’une table vide. Le serveur lui rendit son sourire, se retourna pour préparer son café noir en disant : « Pretty good, but not your type. » et le lui tendit. « Of course she is, you fool. Thanks for the coffee, I’ll pay it later, penniless. » Il sourit et se retourna. Il eut le temps de sauver son café –et par la même occasion son tee-shirt à l’effigie de Blondie. La brune venait de le heurter.

« I’m sorry. I… » Il ne chercha pas à comprendre si c’était ses oreilles qui lui avaient fait défaut, où si c’était la voix de la brune qui s’était éteint subitement. Il était obnubilé par ses yeux, ses lèvres rouges et sa peau si parfaite. Il n’entendait plus rien, où alors le monde autour de lui s’était évaporé. Il ne voyait que la brune, qui était d’une beauté stupéfiante. Et au-delà de cette beauté, ses yeux semblaient porteurs d’un mystère indéchiffrable, quelque chose d’autre l’attirait, quelque chose de plus attirant encore que sa beauté. Il ne pouvait détacher son regard de ses yeux. Il pouvait sentir son odeur. Elle l’enivrait, elle le possédait déjà. Il voulait s’offrir à elle immédiatement, il s’en foutait qu’on puisse le regarder, il la voulait. Elle s’était agrippée à sa veste. Il osa toucher cette main avec la sienne. Bordel, sa peau était si douce. Il fit plus que la toucher, il la serra délicatement dans la sienne. Elle avait chaud. Il était de plus en plus attiré vers elle. Il se rapprocha. Elle avait porté ses doigts sur ses lèvres, tout en approchant son visage vers le sien. Il sourit ; il lui faisait exactement le même effet qu’elle. Il l’embrassa sur la joue, il l’embrassa sur le cou, il voulait l’embrasser, toujours, partout, encore. Il sourit. « Good morning. » Les lèvres de Louis auraient aimé explorer encore plus en détail le visage de la brune. Mais elle venait de briser le contact et ce fut comme si la réalité s’imposa durement à lui. Il remarqua le vieux chnoque, qui le regardait, sa tasse de café tremblant dans sa main, sa chemise dépassée tâchée. Une dame le scrutait, semblant vouloir mettre en avant l’indécence de la scène. « I have to go now. See ya. » Louis ne voulait pas, pourtant il ne pouvait bouger. « No, no, not now. » Avant même qu’il eu le temps de l’attraper par le bras, la porte du café se referma. Il posa son café sur la table devant lui, il n’avait rien bu, il ne boira rien. Il avait un prétexte pour ouvrir cette fichue porte, pour la suivre: il voulait la suivre. Il se retourna et croisa le regard du serveur qui souriait. Louis lut sur ses lèvres. « You’ve hooked a big one ! » Il ne sourit pas. Il n’avait rien péché. Il venait de mettre une définition à l’expression coup de fou-DRING. Le téléphone du café venait de retentir, il reprit ses esprits et couru vers la porte. Il ne savait pas où elle était allée, il n’écoutait que son cœur : son cœur lui disait de prendre la direction du parc.


Il était essoufflé. Il avait couru aussi vite qu’il le pouvait, il avait couru après une inconnue. Qui était-elle ? Que lui avait-elle fait ? Il ne voyait que sa cigarette, qui se tentait de rouge lorsqu’elle emplissait ses poumons de fumée. Il la voyait occasionnellement, lorsque le fichu lampadaire ne merdait pas. Elle était assise là, il sentait sa présence même à dix mètres. Elle avait un effet que personne n’avait jamais eu sur lui. Il s’approcha, pas après pas, il sentait son cœur s’emballer, se calmer, reprendre un rythme effréné à mesure que le lampadaire l’éclairait.
Il fit un pas.
Encore un.
Il s’assit à côté d’elle, il ne s’arrêtait pas de la regarder.
Il la regardait.
Encore et encore.
« Such an abrupt flight. You vanished into the night,
The sky seemed to flame. And I still don’t know your name. »




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MessageSujet: Re: take him by the hand make him understand the world on you depends (PV)   take him by the hand make him understand the world on you depends (PV) Icon_minitimeMer 3 Juin 2009 - 18:43

    Riders on the storm.
    Riders on the storm.
    Le banc. Rien que deux êtres : lui et elle. Deux inconnus, deux entités, deux corps. Un simple regard les reliait, bien que le lampadère n'éclarait qu'une partie de leur visage. Ils s'observaient, ils se cherchaient se dévorant des yeux comme jamais. « Such an abrupt flight. You vanished into the night, The sky seemed to flame. And I still don’t know your name. »[/center] Un simple prénom, un minuscule prénom qu'il voulait.
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MessageSujet: Re: take him by the hand make him understand the world on you depends (PV)   take him by the hand make him understand the world on you depends (PV) Icon_minitime

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