Voila désolé je ferais la suite le week end prochain (enfi jeudi soir si je suis assez en forme
).
La vie nous réserve bien des Surprises; D'abbord on ne sait rien. London: Il est où Elliot maman? demanda t-elle d'une petite voix innocente.
Maman: Ma chérie je t'ai déjà dit qu'il ne faut pas embêter le petit maitre. répondit cérémonieusement celle-ci.
London: Mais je ne l'embête pas maman... c'est lui qui le fait.
Maman: Alors pourquoi veux-tu le voir? demanda t-elle soupçonneuse.
London: Il a prit la tête a ma poupée, déclara la petite d'un air chagrin.
Offusquée, voilà ce qu'elle aurait du être; en colère aussi surement, mais ce n'était pas le cas tout simplement parce que le fameux Elliot avait réussit depuis bien longtemps a attirer l'attention de la gamine de dix ans qui regardait sa mère d'un air sérieux.
Comme celle-ci ne semblait pas réagir elle tendit la barbie, ou du moins ce qu'il en restait puisque celle-ci avait connut comme bien d'autres une tragique décapitation.
La petite fille brune, attendait sa réponse sans un mot, observant simplement de temps a autre le corps sans visage de cette nouvelle poupée. Elle s'était habituée a ce qu'Elliot réduise considérablement leur espérance de vie, mais il était vrai qu'elle désespérait qu'il leur arrache toujours la tête quand il ne leur coupait pas les cheveux.
Sa maman posa ses yeux verts sur elle, ceux dont elle avait hérité et qu'elle portait déjà avec fierté, poussant un petit soupir elle tendit la main en direction du petit salon.
Madame Stewart était domestique chez lez Thomson depuis plusieurs années et elle-même s'était habituée à l'intérêt que semblait porter sa fille a son petit camarade avec une sorte de résignation, elle savait que la petite London était bien trop douce et sensible pour ne pas avoir a souffrir de cet amour innocent.
London: Merci maman, souffla t-elle en s'éloignant en courant.
La gamine avançait d'une démarche certes sautillante, mais tout de même décidé ses yeux vifs déjà fixé sur la grande porte en bois qui donnait sur le salon.
Cela faisait parti de son caractère elle était déterminé, surtout quand quelque chose lui tenait à cœur. Même si a dix ans elle n'était encore qu'une petite fille, elle était aussi amoureuse d'Elliot que l'était les princesses de leur princes dans les livres qu'elle aimait tant.
Pourtant, il faillait bien l'avouer sa visite n'aurait rien d'un échange de regards doux; le petit garçon ne semblait en effet ne trouver en elle aucun autres centre d'intérêt que celui d'une procuratrice de petites barbies à torturer.
Ce n'était pas cela qui la découragerait cependant et elle avait décidé de ne pas abandonner ses sentiments, simplement elle essayait de les masquer sous la forme de coups de poings.
Geste certes peu mature, mais lorsque l'on a seulement dix ans qui semble tout a fait adapté.
London poussa la lourde porte et le grincement que celle-ci produisit en s'ouvrant attira immédiatement le regard du petit garçon qui se trouvait installé dans un moelleux fauteuil de style rustique.
Elliot: London aurais-tu un problème? demanda t-il une lueur ironique éclairant son regard intelligent.
London: Parfaitement oui. Je suis certaine que tu le connait déjà, répondit-elle en essayant d'adopter une voix pleine de reproches.
Elliot: Et bien non, comme tu le vois je suis occupé a lire et non pas a m'intéresser a tes petits problèmes dérisoires.
London: Pourtant, c'est toi qui les causes il me semble, annonça t-elle en tendant le corps inerte du jouet en plastique.
Le regard du garçon s'illumina un instant avant de s'assombrir a nouveau, il gardait un air bien sérieux même si la petite fille était certaine qu'au fond tout cela l'amusait beaucoup.
Elle ne pouvait pas réellement lui en vouloir, son sourire incroyablement craquant avait tôt fait de la désarmer, mais son père lui avait dit depuis longtemps qu'elle ne devait pas se laisser maltraiter par les autres. Il lui semblait donc qu'il était de sa responsabilité de défendre ses précieuses poupées.
S'avançant lentement du garçon elle ne put s'empêcher d'hésiter lorsqu'il lui adressa son fameux sourire, non il ne fallait pas tressaillir, juste l'affronter et espérer qu'il arrêterait.
Du moins se convaincre qu'elle voulait qu'il arrête, car au fond d'elle cela lui donnait l'impression qu'il s'intéressait a elle et c'était un sentiment qu'elle appréciait particulièrement.
A présent face à lui elle ne put se retenir de fermer les yeux en abattant avec le plus de force possible son petit poing fermé sur la cuisse du garçon, un bleu de plus a sa collection sans aucun doute; le troisième cette semaine.
Elliot: Tu n'as pas de force.
London: Et toi tu n'es pas gentil, maman venait de me l'offrir.
Elliot: Ça ne te donne pas le droit de me taper.
London: Mais tu as dit que ça ne te faisait pas mal.
Et puis on grandit. Margaux: Elle est trop cool cette soirée! Une de ces ambiances, je suis sur que je vais réussir a me trouver un copain. Tu crois pas London? demanda la petite rousse un immense sourire étirant ses jolies lèvres.
London: Si c'est ce que tu veux tu y arrivera surement Margaux, mais je ne vois pas franchement l'intérêt.
Margaux: Tu dit ça parce que tu as beaucoup de succès London, c'est vrai il y a au moins une dizaine de mecs qui te dévorent des yeux. Le pire c'est que tu ne le remarque même pas, je suis trop jalouse, rétorqua t-elle.
London: Il n'y a aucune raison à ça Marg, tu sais bien que je ne suis pas intéressé par les garçons.
Margaux: C'est de la mauvaise fois ça! Tu est folle d'Elliot ça se sent à des kilomètres, dit-elle avec naturel.
London: Oh s'il te plait on en a déjà parler des centaines de fois... je lui ai dit qu'on devait rester amis après tout.
Margaux: La plus grosse connerie de ta vie si tu veux mon avis ouais!
London: Non... je m'en serais passé là...
Margaux Oh allez London fait pas cette tête, profite un peu de la fête!
London: Okay! Okay! Je te rejoins dans deux minutes, souffla t-elle.
Regardant sa meilleure amie s'éloigner sur la piste de danse elle poussa un long soupire.
Margaux avait toujours eut le don de lui dire ses cinq vérités en face et de ne jamais regretter ses mots, d'ailleurs ce soir encore elle avait vu juste.
La jeune brune était folle d'Elliot,à savoir que c'était le plus beau mec de la soirée et qu'il avait un succès auprès de la gente féminine absolument inimaginable.
Il fêtait ses 18ans ce soir et sans savoir vraiment pourquoi London était venue. Elle était venue alors que peu de temps avant elle lui avait dit qu'elle ne voulait pas sortir avec lui, le pire étant qu'elle crevait littéralement de jalousie devant toutes les filles qui s'approchaient de lui.
Ses yeux verts étaient attirés par le beau brun sans qu'elle ne puisse lutter contre, lorsqu'elle croisait son regard elle se sentait rougir et se détournait comme si de rien était.
C'est ce qui venait de se passer au moment précis où sa petite sœur lui tapotait l'épaule, profitant de ce geste elle se tourna vers Lydia qui la regardait intensément.
Elle semblait à la fois morte de culpabilité et en même temps hilare de ce qu'elle voulait dire à sa sœur, surement l'alcool qu'elle avait consommé en trop grande quantité.
Lydia: London... j'ai quelque chose à te dire... mais je préférerais qu'on aille se mettre au calme pour ça, annonça la petite blonde d'un ton hésitant.
London: D'accord, répondit simplement la brunettes en suivant sa sœur au calme.
Lydia: Bon tu dois me promettre de ne pas me détester... je te jure que c'est la plus grosse connerie de ma vie et que je m'en veux à mort!
London sentit son sang se glacer alors que son cœur battait près à sortir de sa poitrine à tout moment, elle ne savait pas ce qu'allait dire sa sœur, mais à présent il lui semblait évident que ce n'était rien dont-elle allait se réjouir.
La petite blonde avait peut-être tendance à tout exagérer, mais ce soir son visage n'exprimait plus qu'un énorme remord.
London: Promis, souffla la jeune fille.
Lydia: J'ai couché avec Elliot, cracha t-elle comme si ces mots lui avaient déchiré la gorge.
La petite brune observa un instant sa sœur incrédule, essayant de voir si au final tout cela n'était pas une blague de mauvais goût proférée par une fille qui avait abusé des verres de vodka.
La mine déconfite de Lydia la força a comprendre que tout cela n'était que la stricte vérité et après plusieurs minutes à la regarder sans bouger elle se laissa glisser contre le mur derrière elle.
Se retrouvant d'abord totalement hébétée par terre, la blondinette la regardait ne sachant pas comment faire; ce ne fut que lorsque London lui souffla qu'elle lui pardonnait et qu'elle pouvait aller s'amuser ,qu'elle s'éloigna d'une démarche chancelante.
Alors, bien qu'elle sentait les quelques regards qui l'observaient avec curiosités, elle fondit en larme.
Elle avait toujours été émotive, mais à cet instant elle avait l'impression que son univers s'était écroulé. Comment avait-il pu faire ça? Avec sa sœur en plus? Une autre fille encore, elle aurait pu l'encaisser avec un peu de dignité, mais sa petite sœur c'était totalement différent.
Elle dut rester assise à pleurer pendant une bonne partie de la soirée lorsqu'il apparut devant elle.
Beau comme un dieu, les mains dans les poches avec cette petite moue nonchalante qu'il affichait lorsqu'il ne savait pas quoi faire.
Il s'installa à côté d'elle et London s'arrêta de pleurer tant bien que mal, la colère qui remplaçait peu à peu sa détresse était déchirante.
Elle la rongeait déjà tout entière et elle se sentait la force de lui envoyer sa main dans la figure, histoire de l'embarrasser devant tout ses invités. Elle ne le fit pas cependant.
Ses lèvres tremblèrent un peu, son regard devint plus dur et lorsqu'elle parla elle fut surprise d'entendre sa voix si tranchante.
London: T'es un salaud Elliot, dit-elle à voix basse.
Elliot: Quoi?! s'écria t-il.
London: T'es un salaud. T'as couché avec Lydia, ajouta t-elle après quelques secondes de silence.
Elliot: Et alors ? T’es jalouse ? Putain mais London, tu crois que j’vais t’attendre toute ma vie ? Quand j’t’ai dit qu’j’étais amoureux de toi, tu m’as dit qu’on était mieux amis. Maintenant si tu regrettes, c’est ton problème ! J’en ai marre d’être pris pour un con, alors arrête de t’apitoyer sur ton sort et oublie moi !
C'était du Elliot tout cracher lui balancer tout ça à la figure, la rendant d'un seul coup coupable de ses conneries à lui.
Il se leva et s'éloigna et London le regarda son visage ne reflétant plus qu'un immense chagrin.
Après tout c'était vrai, tout était de sa faute, se levant elle avança comme un pantin avec lequel on jouait sans réellement réussir à le maitriser. Elle s'approcha du bar et attrapa un verre de vodka orange, elle détestait ça. Ce serait son meilleur ami à cette fête pourtant.
Ce soir là elle ne sut pas comment, mais lorsqu'elle reprit conscience elle se trouvait dans son lit.