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 On passe le quart de sa vie à fuir. Et l'on s'étonne de vivre en étranger avec soi-même.(Grace, ma Choupette)

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October Elwood
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October Elwood


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MessageSujet: On passe le quart de sa vie à fuir. Et l'on s'étonne de vivre en étranger avec soi-même.(Grace, ma Choupette)   On passe le quart de sa vie à fuir. Et l'on s'étonne de vivre en étranger avec soi-même.(Grace, ma Choupette) Icon_minitimeMar 21 Avr 2009 - 12:39

    Cris d’enfants, odeur de barbapapa, musique à fond, bousculades…aucun doute, October était bien à la fête foraine de Greenville. Elle était la première étonnée de s’être rendue à ce lieu. En effet cet endroit représentait tout ce qu’elle n’aimait pas. C’était ici que les familles venaient passer leur dimanche après-midi, mais depuis qu’October s’était faite virée de chez elle, elle n’avait guère l’esprit de famille. Alors qu’est-ce qu’elle faisait là ??? Bonne question…On était dimanche, et comme à son habitude, October s’était levée vers 14h après avoir fait la fête jusqu’au petit matin, elle avait de nouveau abusé de l’alcool, mais cette fois-ci, c’était seule qu’elle se réveilla dans son lit. Dès qu’elle se leva elle prit une bonne douche et s’habilla. Elle opta encore pour des vêtements sexy, dans lesquels elle ne sentait pas de tout à l’aise, mais qu’elle mettait tout les jours pour pouvoir jouer le rôle de la fille garce. Elle ne prit même pas la peine de manger, avec tout ce qu’elle avait bu hier, elle était incapable d’avaler quoique ce soit. Elle sortit de son appartement et s’en trop savoir où elle allait, elle se faufila dans les rues de la ville. Au bout de quelques minutes, elle reconnut une odeur familière, alors, elle suivit cette saveur qui lui chatouillait le nez, et c’est ainsi qu’elle est atterrie à la fête foraine. Elle s’arrêta net, et comprit que cette odeur qui l’avait emmenée ici, était celle de la barbapapa. En effet, il y a quelques années, quand October était une douce et gentille jeune fille, elle se rendait tous les dimanches à la fête en compagnie de sa famille. October eut un petit pincement au cœur, même si elle ne voulait pas le reconnaître, elle était nostalgique de cette époque, pourtant tout pouvait redevenir comme avant, et tout ça dépendait d’elle, il suffisait qu’elle cesse d’être la fille qu’elle n’est pas, mais pour l’italienne cela était trop dur, car arrêter de jouer ce jeu, c’était alors avouer son secret, et ça, c’était trop douloureux pour October.

    October était devant la fête foraine, elle ne savait pas quoi faire. Faire demi-tour, ou alors rentrer dans l’endroit où elle allait avec toute sa famille le dimanche après-midi ??? Finalement elle décida d’entrer dans la fête foraine. Elle se promena entre les manèges, elle essaya de cacher les larmes qui commencèrent à couler de ses lèvres, mais elle se rendit compte que plus elle tentait de les dissimuler, plus elle pleurait, alors de peur que quelqu’un aperçoit son mal-être, elle décida de reprendre son rôle de petite peste, et d’aller draguer le premier venu, ça lui éviterait de penser à sa famille. Elle chercha dans la foule et remarqua un jeune homme plutôt séduisant tout seul. Elle se précipita sur lui.


    Tu me sembles perdu ?

    Non j’attends des amis.

    Ah oui, et ça ne te dirait un peu de compagnie le temps que tes amis arrivent ???

    Euh pourquoi pas….

    October lui lança un sourire provacateur, mais quelques mètres plus loin, elle remarqua qu’une personne les observa. Elle reconnut tout de suite qui c’était, elle ne connaissait pas le nom de cette fille, mais October avait remarqué que cette jeune inconnue passait son temps à l’espionner. Plusieurs fois, l’italienne voulut savoir qui était cette fille, mais dès qu’October commença à s’approcher d’elle, l’inconnue prenait la fuite et Miss Lanzini n’avait aucune envie de courir partout pour la retrouver ; mais cette fois-ci, c’était la fois de trop.

    Désolée, j’ai un truc à régler.

    Et sans que le garçon puisse dire quoique ce soit, October s’était déjà précipitée vers la jeune fille, et bien évidemment l’inconnue partit en courant.

    Ah non cette fois-ci tu ne vas pas m’échapper.

    October enleva ses chaussures à talon et se mit à son tour à courir, entre les manèges. Elle vit la jeune fille non loin de la grande roue. October courut de toutes ses forces et finalement elle arriva à rattraper l’inconnue.

    Hé toi !

    Mais la jeune fille continua à marcher. October attrapa violemment le bras de celle qui l’espionnait.

    T’es qui ? demanda-t-elle agressivement tout en remettant ses chaussures. Laisse-moi deviner.. tu es une pauvre fille qui n’a aucune vie sociale et qui voudrait bien être aussi populaire que moi ? Alors un conseil arrête tout de suite ! Tu t’es vue ? Si tu crois un jour pouvoir me ressembler, tu peux toujours rêver.

    October ne faisait pas dans la délicatesse. Pourtant dès qu’elle avait croisé les yeux de la jeune fille, October avait l’impression de se voir il y a quelques années, en effet, c’était une personne qui semblait naturelle, gentille et timide. C’est peut-être pour ça aussi qu’October avait été aussi agressive, car elle se voyait à travers cette inconnue….
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MessageSujet: Re: On passe le quart de sa vie à fuir. Et l'on s'étonne de vivre en étranger avec soi-même.(Grace, ma Choupette)   On passe le quart de sa vie à fuir. Et l'on s'étonne de vivre en étranger avec soi-même.(Grace, ma Choupette) Icon_minitimeMer 22 Avr 2009 - 17:14

    Pour une fois, la petite brune vivait pour elle. Elle ne vivait pas pour connaître le secret des autres, ni pour les observer et les comprendre. Elle avait décidé enfin de mettre sa vie en jeu, de courir le risque de faire moins bien que les autres, de paraître vraiment et de ne plus disparaître. Il était temps pour elle de se montrer. Pour cela, il lui fallait un lieu approprié, qui lui plairait, et qui ne la mette pas mal à l’aise dans la seconde. Même si son objectif était d’évoluer, elle n’était pas faite pour les pas de géant, et préférait prendre son temps sur le chemin de l’ouverture aux autres.

    C’est avec toutes ces idées en tête que Grace se réveilla. Tout le monde était rentré de la forêt. Tout le monde avait vu des choses que personne ne soupçonnait. Des choses qui changent un homme. La mort avait même était au rendez-vous dans le feuillage touffu. Rien qui ne laissait aucune séquelle dans l’âme, rien qu’on ne pouvait oublier. Pourtant la jeune fille cherchait par tous les moyens à se défaire des visions qui la hantaient chaque soir dans son lit. Et cette nuit n’avait pas fait exception. Heureusement que ses résolutions avaient adouci son réveil et qu’elle commençait sa journée le cœur plus léger grâce à l’espoir. Elle fourra dans sa bouche un petit pain qu’elle était allée acheter la veille. Sa sœur dormait sûrement encore, mais elle n’avait pas l’intention de l’attendre. Il était déjà midi mine de rien, et elle n’avait aucune envie de rester enfermée. Après une douche bien chaude, elle s’habilla avec ce qui lui tombait sur la main, à savoir une robe bleu marine surmonté dans petit gilet blanc. Elle prit les chaussures à talon de sa sœur, sans lui demander la permission bien entendu. Elle l’avait jalousée longtemps d’avoir de si belles chaussures, elle n’allait pas encore résister à la tentation alors qu’elles se trouvaient juste devant son nez. Une fois prête, elle prit son sac à main et sortit en faisant le moins de bruit possible : c’est-à-dire, éviter de claquer la porte. Elle avait réussi le challenge de ne pas réveiller sa chambre.

    La brunette n’avait aucune idée de l’endroit où elle pourrait commencer sa cure de désintoxication à la curiosité. Elle se baladait donc sans but dans la vue, étrangement indifférente aux personnes qui l’auraient fascinée en temps normal. Mais ce jour, elle ne voulait pas se détourner de ce qu’elle s’était promis. Même si plusieurs fois, son regard pénétrant s’attarda sur des cas qui auraient été des plus intéressants, elle s’obligeait à détourner le regard. Rêveuse, elle tournait en rond depuis plusieurs minutes quand ses jambes la rappelèrent à l’ordre. Elle ne s’était pas arrêtée, et musculairement elle commençait tout doucement à souffrir. Etonnée d’être déjà fatiguée, persuadée d’avoir seulement commencé sa promenade, elle se permit un regard à sa montre qui ornait son poigné fin. Cela faisait déjà deux heures qu’elle marchait et il n’était donc pas loin de deux heures de l’après-midi. Elle regardait encore les aiguilles avec stupéfaction quand elle se dit qu’il était peut-être temps de s’asseoir. Tous les bancs qu’elle trouva sur sa route étaient déjà occupés. Elle commençait à être agacée quand elle s’aperçut que le seul endroit où peu de gens se permettaient encore d’aller était la fête foraine. Heureuse d’y avoir pensé, elle se dirigea vers le paradis des enfants. Le parc était effectivement moins fréquenté que d’habitude mais il y avait tout de même pas mal de monde. Elle parvint tout de même à se trouver un banc isolé. Elle le trouva parfait et posa bien vite fait son fessier dessus. Elle se permit un soupir de contentement. Il faisait beau, les cris joyeux des enfants embaumés l’air, et elle était très installée. La journée s’annonçait parfaite comme elle l’avait rarement été ces derniers temps.

    Son regard s’égarait comme bien souvent sur les différentes personnes présentes. Après avoir jeté un regard circulaire à la foule, feignant de ne pas s’intéresser au monde, elle fut bloquée à la vue d’une chevelure blonde. Elle connaissait bien ces cheveux pour les avoir déjà observé à de nombreuses occasions. Elle ne put, même avec toute la volonté dont elle était capable, s’arrachait à la vue de l’Italienne. Une italienne qui ne lui était pas inconnue et qui s’adonnait en ce moment même à l’une de ses occupations préférées : draguer. Le jeune homme était d’ailleurs fort bien choisi mais cela n’intéressait pas Grace. Encore une fois, elle essayait de comprendre le cas qui se tenait en face d’elle. La peste, la garce, voilà les noms qu’on voulait bien lui donner, pourtant comme bien des gens elle avait un côté caché et la mademoiselle s’était promis de le connaître autant que celui que tout le monde connaissait. Le seul problème qui se posa lors de cette contemplation c’est qu’elle fut repérée par l’objet de ses réflexions qui se déplaça dans sa direction visiblement peu contente d’être observée si intensément. Prise de panique, la brunette se leva d’un bond de son confortable banc pour commencer à courir sentant la présence de la blonde derrière elle. D’habitude, celle-ci préférait la laisser s’enfuir mais cette fois-ci, apparemment, elle n’avait pas l’intention de la lâcher.

    A bout de souffle, elle n’entendait même pas les appels qu’on lui lançait. Hors de question de se faire prendre, de devoir donner des explications qu’elle n’avait pas. Observer les gens lui semblaient tellement naturelles que quand une question se posait la dessus, elle ne savait y répondre. Malheureusement, elle ne fut pas assez rapide. October lui prit son poigné et la regarda avec une agressivité exagérée.

      « T’es qui ? Laisse-moi deviner... Tu es une pauvre fille qui n’a aucune vie sociale et qui voudrait bien être aussi populaire que moi ? Alors un conseil arrête tout de suite ! Tu t’es vue ? Si tu crois un jour pouvoir me ressembler, tu peux toujours rêver. »

    Grace parut passablement effrayée, elle balbutia quelques paroles sans queue ni tête et ne termina même pas sa phrase incompréhensible. Il était rare qu’elle se trouve en de telle situation et aurait bien aimé éviter d’être en face de l’italienne féroce. Tout ça à cause de sa stupide curiosité qui devenait de plus en plus malsaine et qui finalement ne lui créait que des ennuis. Inspirant profondément, elle essaya tant bien que mal de reprendre contenance.

      « Je … Je m’appelle Grace. Et je … je n’ai … je n’ai aucune envie de te ressembler. »

    Elle avait fini sa phrase dans un rythme effréné sans prendre le temps de respirer. Rouge de gêne, sa timidité prenant le dessus, elle aurait aimé pouvoir se cacher loin d’ici, loin des yeux emplis de fureurs d’October.
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MessageSujet: Re: On passe le quart de sa vie à fuir. Et l'on s'étonne de vivre en étranger avec soi-même.(Grace, ma Choupette)   On passe le quart de sa vie à fuir. Et l'on s'étonne de vivre en étranger avec soi-même.(Grace, ma Choupette) Icon_minitimeDim 3 Mai 2009 - 17:04

    October restait devant Grace, le visage dur. Si avec un simple regard, on pouvait tuer les gens, la pauvre petite brune serait déjà morte. L’italienne ne lâcha pas Grace des yeux, mais ce n’était pas facile, car plus October regarda Grace, et plus elle avait l’impression de se voir quelques années auparavant. Et bien qu’October veuille jouer la dure, à ce moment précis, elle était encore plus mal à l’aise que Grace. Finalement la jolie brune décida à ouvrir la bouche. Un tout petit son hésitant sortit de la bouche de Grace. Elle avouait à October qu’elle n’avait aucune envie de lui ressembler. Et elle avait bien raison, qui avait envie de ressembler à October ? Personne. Même l’italienne ne se supportait pas. C’est étrange, car tout le monde lui parlait, lui faisait des compliments, mais aucun n’avait envie de ressembler à elle. De nos jours, c’est ainsi, on veut tout faire pour se rapprocher des gens qu’on déteste. Pourquoi ? Peut-être pour s’accepter tel qu’on est. Trainer avec une personne qu’on n’aime pas, peut réconforter les gens dans leur façon d’être.

    Grace était rouge, et semblait être effrayée. October se sentait mal pour elle, mais bien entendu, elle ne le faisait pas ressentir à Grace, elle se contentait de garder son regard noir et de rigoler de façon ironique et ajouta d’un ton agressif :


    Pardon ? Grace ? C’est comme ça que tu t’appelles ? Je crois que je n’ai pas entendu. De toute façon peu m’importe ton nom. Tu as un problème avec moi, et on va le régler maintenant. October ne laissa pas le temps à Grace de répliquer. Alors pourquoi tu passes ton temps à m’observer ? Tu n’as pas autre chose à faire de ta vie ???

    October devenait de plus en plus agressive, et à chaque fois elle ne laissait pas Grace le temps de répondre, car l’italienne avait peur que la brunette ait découvert son secret. Peut-être que Grace avait remarqué le rendez-vous hebdomadaire d’October à l’hôpital, le fait que l’italienne vérifiait à chaque fois si ses cheveux étaient bien mis de sorte qu’ils cachent sa cicatrice qu’elle avait sur le crâne…C’était la première fois qu’October avait l’impression que son secret était vraiment sur le point d’être découvert. Alors pour continuer à le cacher, elle devenait de plus en plus méchante, mais elle était aussi très effrayée, et la panique qu’elle tenta de dissimuler, commença à apparaître sur le visage d’October. L’assurance de l’italienne venait de s’écrouler comme un château de carte. Elle aurait voulu être encore agressive avec Grace, lui faire comprendre qu’elle ne supportait pas ses petites observations, mais plus aucun son sortait de sa bouche, jusqu’à ce qu’elle éclate en sanglots. La carapace qu’elle s’était construite depuis trois ans, venait d’être brisée. Finalement elle arriva à retrouver la parole, mais ce n’était plus une October agressive, c’était une October effrayée et pas sûre d’elle qui parla.

    Voilà t’es contente. La petite peste d’October n’est pas si dure qu’elle y parait. Elle est plus sensible qu’elle veut le montrer. Vas-y, tu peux aller crier sur tous les toits que tu as percé le mystère October.

    October essuya les larmes qui coulèrent le long de ses joues, elle aurait aimé courir, et fuir, au lieu de rester planter là dans un lieu public où tout le monde pouvait voir qu’elle pleurait, mais elle n’arrivait pas à bouger un membre.
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