| | | Siffler en travaillant. {PV Jeremiah. |  |
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Kayla H. Ashmore
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|  Sujet: Siffler en travaillant. {PV Jeremiah.  Mar 14 Avr 2009 - 21:44 | |
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Feat Jeremiah O. Mayer
& Maera H. Ashmore.
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« Le travail est indispensable au bonheur de l'homme ; il l'élève, il le console ; et peu importe la nature du travail, pourvu qu'il profite à quelqu'un : faire ce qu'on peut, c'est faire ce qu'on doit. »
Dumas, fils.
Marcher, marcher droit devant soi, marcher droit devant soi sans s'arrêter. Marcher droit devant sans s'arrêter des livres à la main.
C'est ce que faisait Maera, depuis quelques minutes. La jeune fille avait décidé dès le jour où son professeur leur avait donné ce devoir de retrouver son partenaire ce jour-là à la bibliothèque. Alors elle y allait, par obligation et non par choix. Ce professeur devait être un minable pour oser leur donner cela alors qu'ils rentraient à peine de leur expédition dans la forêt, bien sûr son partenaire n'était pas aller là-bas mais ce n'était pas une raison. La demoiselle ne s'était pas encore remise de tout ce qui s'était passé dans ce lieu, et ce travail n'allait pas l'aider, puisqu'elle n'arrivait plus à se concentrer normalement sans que son esprit ne divague vers autre chose. Vers tout ce qu'elle avait vu et entendu. Pourtant, il le fallait, c'était ainsi. Elle avait décidé elle-même d'aller là-bas, elle n'avait plus qu'à assumer ses choix même si cela se révélait difficile. Ainsi Maera parcourait les différents couloirs, montait ou descendait les différentes marches pour retrouver ce lieu de rencontre. Le jeune homme qui allait maintenant être son partenaire jusqu'à ce que ce devoir soit fini ne la connaissait pas et c'était d'ailleurs réciproque. Elle ne connaissait même pas son prénom. Le professeur, sûrement pour se débarrasser des fardeaux qu'ils étaient, les avait mis ensemble en pensant qu'ainsi ils allaient vraiment se mettre à bosser. Parce qu'en cours ce n'était pas vraiment ça. Enfin surtout au moment où il avait demandé qu'elles étaient les différents tandems. Le jeune homme et la demoiselle n'avaient montré aucun enthousiasme, et avaient même feint une certaine nonchalance à l'égard du devoir donné. Enervé par cette attitude, l'homme les avait placés ensemble. Maera avait planté ses yeux noisettes dans ceux du jeune homme comme pour le jauger, et n'avait prononcé qu'une seule phrase, d'une voix claire, haute et forte, une phrase qui n'acceptait aucun désistement : "Dans trois jours à la bibliothèque, 14h30. Ne sois pas en retard." Puis elle avait fui la salle de cours pour aller retrouver sa chambre et se remémorer cette expédition riche en émotions une fois de plus.Et aujourd'hui, trois jours plus tard 14h27, la voilà marchant pour se diriger vers une après-midi qu'elle espérait amusante et enrichissante, et non ennuyante comme la bibliothèque, une journée qui lui éviterait de se rappeler tout ce qui avait pu se passer quelques semaines plus tôt.
Maera savait déjà qu'elle serait en retard. Il fallait qu'elle passe par son casier afin quelques trucs indispensables pour son travail et qu'elle avait laissé à l'intérieur la veille afin de ne pas porter trop lourd tout le long du chemin. Ses pieds comme d'habitude la guidait sans même qu'elle ne puisse dire quoi que ce soit, ils savaient le chemin à suivre. En fait, ils n'avaient qu'à suivre le Chant qui murmurait à son oreille. Arrivée à son casier, la demoiselle posa quelques trucs et en récupéra d'autres, dont un paquet de cigarettes qui se trouvait toujours là au cas où. Elle en sortit cinq qu'elle plaça dans un paquet vide qu'elle avait toujours sur elle. Elle en alluma alors qu'elle était dans l'enceinte même de l'établissement, mais qu'importe il y avait bien longtemps qu'elle n'avait pas avalé une longue bouffée de cette fumée si néfaste pour ses poumons. Elle reprit sa marche silencieuse, simplement cassé par le bruit régulier de ses talons aiguilles sur le carrelage de l'étage. Ses livres sous son bras gauche, sa main droite allant et venant jusqu'à ses lèvres pulpeuses, ses pieds se mettant l'un devant l'autre au fur et à mesure du temps,on voyait clairement à son attitude que la jeune fille avait un but et que rien ne pourrait la détourner de celui-ci. Ainsi, les gens s'écartaient à son passage sans un mot, comme s'ils ne voulaient pas la déranger dans ses pensées profondes. Deux grandes portes lui faisaient maintenant face. La bibliothèque. Immense et majestueuse. Emplie de livres plus instructifs les uns que les autres. Mais déjà, elle faisait demi-tour. Que lui prenait-il ? Sa cigarette n'était tout simplement pas terminée, et bonne samaritaine qu'elle était, elle ne voulait en aucun cas asphyxier ces chers et tendres camarades. Quoi que... Enfin, elle s'était postée à une fenêtre qu'elle avait ouverte pour aérer, et tirait tranquillement et longuement. Au point où elle en était niveau retard, une minute de plus ou de moins... Après tout ce manège, et le jet du mégot à l'extérieur, elle poussa enfin les grandes portes de bois pour entrer dans ce lieu si austère et ennuyeux qui n'inspirait qu'un profond dégoût à ceux qui y pénétraient, à part peut-être les grosses têtes. Le silence était le mot d'ordre ici. Et souvent on voyait la bibliothécaire type avec ses lunettes au bout du nez, vieille, le dos voûté, toute rabougrie et aux cheveux gris, bref un vrai stéréotype sur pieds, parcourir les différents rayons et interpeller les élèves qui faisaient trop de bruit sans s'en rendre compte, ou simplement pour embêter la vieille dame qui devenait vite écarlate à cause de ses courses folles à travers cette immense pièce. Voilà dans quoi la jeune et pétillante Maera allait devoir baigner pendant des heures. Ses épaules se levèrent puis se baissèrent en même temps qu'un long soupir s'extirpa de ses lèvres. Ses yeux noisettes balayèrent la pièce en quête du jeune homme qu'elle ne trouva pas. Apparemment il était plus en retard qu'elle, elle se mit alors en quête d'une table libre, qu'elle trouva très facilement, au fond de la salle, dans un coin. Alors elle reprit sa marche et tout en parcourant les rangées, son index glissait et caressait la couverture de tous les livres qui croisaient son chemin. Finalement, elle arriva enfin à l'endroit qui porterait son corps jusqu'à épuisement et surtout jusqu'à la fin du devoir. Ainsi elle prit place sur la chaise, étala sur la moitié de la table les différents bouquins et cahiers qu'elle avait portés durant quelques minutes puis se saisit d'un crayon de papier. Un calepin se métérialisa rapidement et comme par magie devant elle, et la demoiselle se mit à griffoner sur le papier blanc. Tout d'abord, des lignes. Puis des formes. Et enfin des yeux. Très expressifs, identiques aux siens. Une lueur étincelantes qui rassurait dès qu'on la voyait. Puis un nez, petit, mignon. Une bouche, pulpeuse, bien dessinée. Des joues creuses et une chevelure mi longues qui encadrait tout cela harmonieusement. Nillem. Son grand frère. Son détestable grand frère et pourtant si chéri par sa petite soeur alors qu'il l'a abandonnée lâchemet un jour pour aller faire des études loin de Greenville. Le Chant ne s'arrête pourtant pas, alors que d'habitude il cesse dès qu'elle pense à lui. Au contraire, il se fait plus fort, plus intense et lui hurle aux oreilles. Ce n'est plus du tout apaisant, en fait ce n'est un Chant qu'elle entend, c'est un hurlement. Celui déchirant qui est sorti de sa bouche lorsqu'elle a appris son départ. Soudain tout s'arrête, son coeur bat la chamade, ses pupilles se rétractent, ses paupières se ferment pour laisser place à du noir complet, sa main droite se saisit de la page et la déchire avant de la rouler en boule et de la poser loin d'elle sur la table, le hurlement s'est arrêté. Mais le Chant n'a pourtant pas repris. Ses yeux s'entrouvent légrement, et laissent filtrer un rayon de clarté qui la guide immédiatement sur la personne qui vient de pénétrer dans la salle. Le jeune homme avec qui elle va passer les prochaines heures. Son coeur reprend un rythme normal facilement. Ses pensées troubles la quittent instantanément. Ses yeux noisettes s'ouvrent entièrement pour se planter dans ceux du jeune homme qui se dirige à grands pas vers elle. Il est en retard, très en retard. Elle ne dira rien. Elle n'a rien à dire. Pourtant un détail lui échappe, un détail qu'elle perçoit deux secondes plus tard. Le Chant a repris dès qu'il est entré dans la salle...
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| | Sujet: Re: Siffler en travaillant. {PV Jeremiah. Mer 15 Avr 2009 - 16:01 | |
|  « Le travail est l’opium du peuple… Je ne veux pas mourir drogué. »Boris VIAN Jeremiah Octavius Mayer Ft. Maera H. AsmorePlaystation. Le mot « playstation » est un mot très intéressant. Cela signifie « station de jeu », autrement dit console. C’est un mot tout bête, en fait. Mais dans la société actuelle, la Playstation a pris une place tellement importante que peu de gens essayent d’en trouver les racines étymologiques. Presque personne, même. Mais définissons la Playstation. Console de jeu créé par Sony au milieu des années 1990. Au vu de son incroyable popularité, on créa des évolutions : Playstation 2, PSP (playstation portable) et Playstation 3. Les jeux playstation ont une forme de CD audio - DVD. Mais en fait, cela doit sûrement peu vous importer. Pourquoi donc alors avoir parlé de tout ça ? Parce qu’à l’heure précise où je vous parle, quatorze heure trente et une, Jeremiah était justement entrain de jouer à un jeu sans grande importance sur sa nouvelle Playstation 3. Et alors, allez vous dire. Où est le problème ? C’est vrai qu’il fait ce qu’il veut de ses après-midi, le garçon. Mais pour comprendre pourquoi il n’avait rien à faire dans le salon de la confrérie Kappa Gamma, je vous invite à lire la suite.
Il y a quelques jours, en plein milieu d’un de ses cours, le professeur leur expliqua le principe de leur prochain travail de groupe – groupes imposés, bien évidemment. Comme d’habitude, Jeremiah écoutait peu. D’habitude, il était sérieux durant les cours, mais depuis qu’il avait découvert qu’Aogan ne reviendrait pas de la forêt, ne reviendrait jamais, il n’avait plus tellement la tête à réfléchir à ses cours. Et c’était de même pour la moitié des étudiants de l’amphithéâtre. Le professeur leur imposa donc des groupes. Jeremiah connaissait beaucoup de monde dans sa classe, en vu de sa popularité. Il avait beaucoup d’amis, même. Mais le professeur universitaire ne trouva rien de mieux que de le caser avec une fille dont il ignorait jusqu’au prénom. Et qui, en plus de ça, n’écoutait pas tellement en cours non plus. Génial pour lui, dites donc. Quand, à la fin du cours, elle vint près de lui pour ce qu’il pensait être des présentations, elle ne lui cracha à la figure qu’un froid « Dans trois jours à la bibliothèque, 14h30. Ne sois pas en retard. ». Il haussa les épaules puis acquiescat de la tête, pour lui dire que cela ne lui posait aucun problème. 14h30. Une minute plus tôt, en somme. Et c’est à cette heure précise qu’il regarda sa montre et qu’il laissa échapper une injure et sauta au-dessus du fauteuil où il s’était installé, saisissant au passage ses cours sur la table basse – heureusement qu’il les avait déjà préparés.
La confrérie Kappa Gamma était très réputée pour ses fêtes, son sens de l’organisation, ses membres chaleureux et encore beaucoup de choses. C’était sûrement la confrérie la plus « en vue » de toute l’université de Greenville. Il y avait peu d’inconvénient à vivre dans cette confrérie, mis à part le fait que la maison était la plus éloignée des bâtiments universitaires de tout le campus. Ainsi, on devait prendre une bonne dizaine de minutes en marche rapide pour avoir une chance d’atteindre vite la bibliothèque ou encore les amphithéâtres. Évidemment, cela ne dérange en général pas beaucoup les étudiants, étant donné que les Kappa Gamma ne sont pas généralement les plus studieux des universitaires. Mais quand on se rappelle d’un rendez-vous fixé avec une personne dont on ne connaît que le visage – et encore – à la dite bibliothèque pour un travail de groupe chiant, ça peut avoir ses inconvénients.
C’est pour cette raison que Jeremiah se déchira les poumons à courir jusqu’à la bibliothèque. Pour ne pas être en retard, pour ne pas faire mauvaise impression et pour ne pas que cette fille le déteste tellement qu’il doive se taper tout le travail, aussi. La bibliothèque de l’université de Greenville est un lieu étrange. Quand on rentre par la double porte en chêne massif coupe-feu, on arrive devant ce qui peut paraître des centaines de rayons de livres, poussiéreux et vieillis. Comme si on n’avait pas racheté de livres depuis le quinzième siècle, ou quelque chose de ce genre. Et pourtant, on pouvait y trouver les livres les plus récents qui soient, même si leur état était pitoyable. Entre certains de ces rayons, on se trouve face à de grandes tables rectangulaires en chêne vieilli entourées de chaises assorties. Et enfin un petit bureau avec un ordinateur datant du Moyen-Âge gardé bien précieusement par une petite bibliothécaire type – lunettes rondes, chignon gris, chandail en laine brune caca. Et en plus du physique, elle réagissait exactement comme les bibliothécaires de films du genre Harry Potter ou tout autre film où on voit une bibliothécaire, en fait. Et c’est exactement toute cette scène que vit Jeremiah quand il rentra dans la bibliothèque avec quinze minutes de retard, à bout de souffle, les cheveux un peu décoiffés par le vent. Il chercha la table où était assise une fille toute seule aux cheveux bruns foncés – faute de se rappeler à quoi elle ressemble précisément. En trouvant la seule table où se trouvait une fille seule, une pile de livres devant elle et une boule de papier sur le côté, il eut le pressentiment que c’était là qu’il devait aller. Et à y regarder de plus près, il reconnaissait bien la fille qui lui avait parlé trois jours plus tôt. Il s’approcha, esquissa un sourire et déposa ses cours à côté des siens.
« Salut. »
Après ce court mot de salutations, il s’assit à côté d’elle et ouvrit un bloc de feuilles sur une page vierge. Bien sur, il comptait apprendre à la connaître, mais le but premier de leur rendez-vous était de travailler sur leur travail. Il tourna la tête vers elle et haussa les surcils, comme pour lui dire de se présenter, ou du moins de casser le vide qui s’était installé dans leur semblant de conversation. (Désolée, il est pas magnifique, mais ça fait quelques mois que j'ai plus fait un seul sujet de RP  ) |
| | | | Kayla H. Ashmore
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| | Sujet: Re: Siffler en travaillant. {PV Jeremiah. Dim 10 Mai 2009 - 13:30 | |
| Le jeune homme arrivait en retard, et pas de quelques minutes oh que non, et pourtant il ne s'excusait pas. Comme si son joli minois allait tout arranger. Dans quel monde se croyait-il ? Ici c'était le monde réel, et Maera n'était pas ce genre de filles à pardonner parce que le garçon est mignon, elle n'en a vraiment rien à fiche de cela. Bien sûr elle ne prévoyait pas de lui en parler, elle n'allait strictement rien dire à ce sujet, mais elle gravait cela dans sa tête comme la première erreur du jeune homme encore inconnu à la demoiselle. Et qu'il ne croit pas recevoir les faveurs de Maera, dans ses rêves oui. Elle était le genre de jeunes filles à ne pas se laisser faire, et, au contraire, être très résistante aux différents charmes. Enfin bref, au moins il était arrivé, prêt à travailler. En tout cas, elle l'espérait de tout cœur afin qu'au moins l'un d'eux le soit parce que ce n'était pas son cas à elle. Enfin, elle se connaissait et elle était quasi certaine qu'elle allait l'aider et qu'en plus ils allaient rendre un truc fantastique. Cependant, il fallait encore qu'ils le prouvent. Et cela n'était pas encore gagné. Loin de là même. Surtout que Maera allait devoir mettre du cœur à l'ouvrage, tout comme son partenaire, et déjà ça partait mal vu l'expression que l'on pouvait déchiffrer sur son visage angélique, c'est-à-dire un manque certain d'entrain et d'enthousiasme. En même temps qui pouvait être heureux de travailler d'arrache-pieds sur un sujet inintéressant qui plus est. Surtout que la plupart des étudiants n'avaient pas la tête à ça. L'expédition dans la forêt était encore présente, dans les cœurs et sur les corps. De nombreuses séquelles étaient visibles, des cicatrices sur le corps, des tressautements à chaque bruit étranger, des cernes bleues sous les yeux, des regards intenses partagés avec ceux partis également, des sueurs froides le soir avant de dormir, des larmes à la pensée de ceux morts. La plupart des étudiants voyaient un psychologue afin de raconter ce qu'il ressentait. Maera n'en avait pas besoin. En fait, elle n'en avait pas envie. Raconter sa vie à un inconnu qui hoche la tête sans rien répondre et en gribouillant sur une feuille de papier afin de donner l'analyse final à la fin de la séance et lorsque le chèque est entre ses mains, très peu pour elle. Surtout que sont argent ne lui servait pas à ça, et que sa tante détesterait même l'idée qu'elle puisse voir quelqu'un pour une expédition qu'elle a fait le choix de faire. Car elle aurait pu tout aussi bien dire non, mais elle ne l'avait pas fait. Qu'elle assume. Tout cela pour dire que Maera ne trimerait pas pour une devoir dont elle ne se souciait que très peu puisqu'en ce moment son travail et ses études n'étaient pas en tête d'affiche. Malheureusement pour son coéquipier.
Parlons-en de celui-là. Une tignasse brune foncée, quasiment noire, posée de façon négligée mais pas trop sur un visage assez rond. Mignon cependant. Des yeux d'un bleu profond, presque glacial, mais non moins chaleureux qui lui faisait bien évidemment penser à son grand frère. Une bouche rosée remplie de dents d'un blanc immaculé, un sourire séduisant, entourée d'une barbe naissante. Bref ce jeune homme était attirant à souhait. Sa voix d'homme, grave, résonna à ses oreilles. Un mot, un seul. Qui lui fit relever le regard qu'elle planta alors dans celui de son correspondant. En une demi-seconde, elle l'avait complètement analysé. A travers don haut, on pouvait apercevoir les formes d'abdominaux très bien dessinés, des bras musclés, des... Oulala que faisait-elle ? Elle était pour travailler pas pour regarder la "marchandise". Alors un sourire en coin se dessina sur les lèvres de la demoiselle qui attendit qu'il s'assoit pour combler le silence qui s'était déjà installé.
JEREMIAH ; « Salut. »
MAERA ; « Hey ! Maera Hanae Ashmore. Bref on m'appelle Maera. Et tu es... ? »
On ne parle jamais assez. Donc ne dites pas que Maera en disait déjà trop en une seule phrase. Elle se présentait juste, sans rien omettre. Ce qui était plutôt normal, pour elle en tout cas. Elle se décida à ouvrir son cahier sur une page complètement vierge. Ou pas. En effet, on voyait que pendant les heures de cours avec ses professeurs, la demoiselle s'ennuyait ferme. Ainsi, il y avait de multiples dessins dans les marges. Bien faits pour la plupart, mais pas pour tous. Cependant, rien n'était écrit. Pas une seule note n'avait été prise depuis son retour de la forêt. Elle n'avait vraiment pas la tête à ça. En fait, elle pensait plus à la chance d'être revenue en un seul morceau, contrairement à d'autres, comme Aogan et Danae, morts dans d'étranges circonstances. Elle pensait aux missions qu'elle faisait pour éviter son pire cauchemar ; Enzo. Et pour le moment elle y arrivait plutôt bien. Pour son plus grand bonheur. Aujourd'hui, elle était totalement certaine de ne pas le croiser, la bibliothèque devait être son dernier lieu de sortie, ainsi elle allait pourvoir se concentrer entièrement sur son interlocuteur. Elle releva d'ailleurs la tête vers lui et hocha sa tête vers son épaule droite, signe qu'elle allait prendre la parole. Elle toussota légèrement afin d'attirer l'attention du garçon qu'elle regarda alors de ses grands yeux noisettes.
MAERA ; « Je t'avoue que l'intitulé du devoir m'a quelques peu échappé. En fait, totalement. J'étais un peu dans mon monde donc j'ai pas vraiment suivi... Mon aide ne te sera pas vraiment utile, en fait à mon humble elle sera quasiment inutile. M'enfin je vais rester quand même, mais compte pas trop sur moi... »
Elle roula alors des yeux lorsqu'elle sentit ses joues rosirent. Maintenant que tout était dit, ils allaient pouvoir se mettre au travail, sérieusement... Ou pas. La demoiselle ressentait déjà un manque de nicotine étant donné qu'elle n'avait fumé qu'une seule cigarette dans la journée et qu'elle allait devoir tenir jusqu'à la fin de la journée. Pour une perte de temps qui plus est. Mais bon ainsi va la vie. Elle espérait simplement travailler vite, et pas spécialement bien. Elle se fichait même totalement de bâcler son travail, ou même de rendre feuille blanche. Ce n'est pas comme si une note pouvait plomber sa moyenne de l'année. Maera posa son coude droit sur la table avant de poser son menton sur son poing droit fermé et fixa intensément le jeune homme dont elle attendait une réponse qui allait sûrement déterminer la suite de la journée. [NUL DE CHEZ NUL SORRY. ET JE SUIS FLATTEE DE TE FAIRE REPRENDRE LE RP x).] | |
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