▪ 31st January '89 Helsingør, Denmark ▪ 20 ans ▪ Single ▪ Student.
Prelude
« La passion. Un sentiment fort, puissant, incontrôlable. Quand elle vous prend dans ses filets, elle vous entraîne dans son abysse infernal. Vous n’avez plus d’issue, vous n’avez plus le choix, si ce n’est celui de suivre vos pulsions, de perdre votre humanité au profit de l’animal qui sommeille en vous. La passion est destructrice, létale. Personne ne peut y résister, car personne n’a assez de courage, ni même de volonté, pour faire que tout cela cesse » Selon Spinoza, philosophe néerlandais, la passion est une idée confuse, essentiellement imaginaire et souvent abstraite. Elle est présente partout, dans la littérature de Shakespeare, comme dans celle de Virgile. Pouvons nous en déduire que Jesper est un passionné ? Probablement, du moins, l’est-il déjà à travers ses études. De plus, son père avait également des antécédents, et cette maladie qui ronge le jeune homme n’est pas non plus inoffensive face à la tournure que prend au fur et à mesure sa personnalité. Concernant celle-ci, on peut décrire Jesper comme quelqu’un de discret, qui sait se la jouer profil bas, mais qui profite également de la situation quand celle-ci se présente. Il est aussi intelligent et peu se montrer très impulsif quand il est poussé à bout, voire carrément perdre les pédales, comme vous pourrez le constater par la suite ♠
Best, you've got to be the best
Jesper est étudiant dans l'Art. Il est passionné de littérature et s'intéresse aux oeuvres de grands maîtres, tels que W.Turner • C. Monet • S. Botticelli • Rafael • Rembrandt • etc. & bien d'autres. Mis à part l'art, qu'il pratique également grâce à la photographie, il étudie les langues étrangères, et parle courament anglais, danois, français et néerlandais. Sa passion pour l'art l'a également amené à étudier les langues romanes.
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And we'll fly And we'll fall And we'll burn No one will recall No one will recall
« Muse »
..Somethin' else ?
•Ecoute aussi bien du rock que du classique. Il admire, notamment, le groupe « Muse » •Il n’aime pas la chaleur, le froid lui sied davantage. Que fait-il à Greenville ? Bonne question, à méditer. •Ne lui parlez pas de ses parents. Ils n’existent pas. •A une chevalière à la main droite, avec un valknut nordique, qui symbolise la vie après la mort.
Dernière édition par Jesper T. Andersen le Mar 11 Aoû 2009 - 20:27, édité 7 fois
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Sujet: Re: ▬ You dunno, don't know anythin' about me • Jesper Lun 10 Aoû 2009 - 20:30
Chapitre premier ; Tout vient à point à qui sait attendre*
« S’il te plaît, vas-t-en. » Pour toute réponse, la jeune femme lui lança un regard intrigué, mais il n’était pas d’humeur à discuter. Il n’était bon à rien ces derniers temps. Ce soir en était un parfait exemple. « Tu es sûr, je peux te distraire de tes sombres pensées, beau blond ténébreux… » Elle enroula ses doigts dans les cheveux de l’homme, tout en se collant langoureusement à lui. Mais, d’un geste catégorique, et doux, il s’écarta d’elle. « Tu ne peux pas me distraire ce soir.» Bien que toujours courtois, le ton était sans appel. La jeune femme dû le comprendre car elle se releva sans broncher davantage. Après tout, elle connaissait le personnage. Le drap glissa, laissant entrevoir les courbes de sa féminité. Jesper s’y perdit un instant, mais elle était déjà repartie à la recherche de ses vêtements qui devaient s’être éparpillés aux environs du canapé. Elle les trouva finalement et commença à les enfiler avec une lenteur voulue, comme si elle cherchait à se donner davantage de chances, comme si Andersen allait finalement se rétracter et lui demander de le rejoindre à nouveau. Mais cet espoir ne se concrétisa pas et elle s’en alla, quelque peu déçue. Arrivée au pas de la porte, cependant, elle ne put s’empêcher de demander s’il voulait la voir le lendemain. N’ayant obtenu aucune réponse, elle s’éclipsa discrètement et Jesper put enfin souffler. Cette femme était magnifique, la question n’était pas là. Cheveux châtains, un corps aux courbes harmonieuses et plus qu’alléchantes, un sourire ravageur, des yeux bleus et un teint de porcelaine… Mais, depuis quelques temps, l’esprit du jeune homme était perturbé par d’autres desseins. Et la compagnie d’une jeune femme, aussi séduisante soit-elle, n’arrivait pas à le distraire un tant soi peu. Oh, bien sûr, il y en avait toujours une qui aurait eu plus de succès, cette écossaise, Kelsey, avec ses cheveux d’ébène. Une véritable beauté. Mais la réputation du jeune danois n’était plus à faire. D’un seul regard, elle l’avait ensorcelé, attiré dans son monde féerique. Mais, on ne pouvait comparer cela a de l’amour. Son cœur avait-il seulement aimé jusqu’à ce jour, se serait demandé Shakespeare, si pareille question lui avait été posée. Non, jusqu’à ses dix sept ans, Jesper Thomas (et on prononce le « s », s’il vous plaît) Andersen n’avait jamais éprouvé un amour sincère. Ce sentiment a évolué, mais l’heure n’est pas encore à conter ce chapitre déroutant. Quoi qu’il en soit, l’attraction qui liait Jesper et Kelsey était purement physique. Du moins, le crut-il jusqu’à ce que la jeune femme lui avoue ses véritables sentiments. C’était par une matinée de février, peu de temps après l’anniversaire du danois. Ils se promenaient dans Helsingør enneigé…
FLASH BACK « Leurs pas se répercutaient sur le macadam recouvert de givre, le temps semblait figé dans un blizzard éternel. Les rares passants préféraient ne pas s’éterniser par ce temps glacial qui les engourdissait. Jesper, quant à lui, était aux anges. Plus qu’aucune autre saison, l’hiver était de loin, sa préférée. Emmitouflée dans un manteau trop grand –l’un de ceux de Jesper-, Kelsey s’était blottie dans le creux de ses bras. On entendait son rire fin et léger, parfois coupé, lorsqu’elle cachait sa tête contre lui.
« Tu supportes ? » avait-il murmuré d’un ton suave. «Je supporte tout ce que tu supportes, Tom » Si la première partie de sa réplique le fit sourire, le reste moins. Tom… Cela sonnait si personnel. « Tu ne me suivrais pas longtemps. Même si tu le voulais… » Répliqua-t-il, sur le même ton. Mais, on pouvait déjà percevoir le peu d’intérêt qu’il lui portait et la détermination dans le ton, pourtant léger, de sa voix, qui disait clairement que lui, en tout cas, ne l’accepterait pas. Je ne sais pas si la jeune femme le comprit ce jour là, mais elle resta un moment silencieuse et on n’entendit plus rien d’autre que le vent et les conversations au loin. Quand soudain, elle se pencha vers lui, ses yeux s’accrochèrent aux siens, un instant, elle leva la main, la passa sur les lèvres… « Tes lèvres sont devenues mauves à cause du froid, tu ne veux pas rentrer ? » Le jeune homme lui accorda un sourire mystérieux. « J’aime le froid » Répondit-il, une lueur malicieuse dans le regard. Kelsey sourit, se pencha à nouveau et recouvrit ses lèvres des siennes. « Tha ghoal agam ort, Jesper » « Que viens-tu de dire ? » Demanda-t-il soudain, touché par l’accent sincère de sa phrase. « J’ai dit : Je t’aime, Jesper » « Ah » Fut tout ce qu’il trouva dire. » FIN DU FLASH BACK
Cette maigre réaction n’eut pas un effet déclencheur immédiat de leur rupture mais y contribua sur le long terme. Arrivé à ce stade, Jesper fut bien obligé de se rendre à l’évidence : ce qu’il éprouvait pour Kelsey n’était qu’attirance. Forte, indéniable, c’était certain, mais purement physique. La jeune femme, quant à elle, l’avait compris dès le début, ou plutôt, dès l’instant où elle été passée aux aveux. Elle le connaissait presque par cœur, elle savait à quel point il pouvait se montrer passionné quand il aimait vraiment quelque chose. Elle avait vu son comportement avec Kirsten, sa sœur et, bien que ce soit fraternel, elle s’était toujours sentie exclue, pas à sa place en sa présence. Elle avait dû se rendre à l’évidence, Jesper n’était pas amoureux d’elle. Oh, bien sûr, il était très tendre avec elle, toujours poli et courtois, il savait être un amant irréprochable mais… son cœur ne lui appartenait pas. Et c’était mieux ainsi, elle ne voulait pas souffrir d’une relation à sens unique. Quant à Jesper, si cette rupture le dérangea au début, il s’en accommoda très vite, ne manquant guère d’idées en ce qui concerne les amusements. Mais, jusqu’à ce qu’il fit LA rencontre décisive, il se demanda fréquemment s’il n’avait pas fait une erreur avec Kelsey, si par hasard, il n’avait pas su se rendre compte qu’il était amoureux d’elle. Cependant, ses doutes s’évanouirent bien vite lorsqu’il LA rencontra, un été, celui de ses dix neuf ans, alors qu’il s’était rendu à Copenhague avec des amis… Il sut tout de suite que quelque chose le liait à cette fille, quelque chose de fort, de puissant. Et là, c’était une tout autre attirance qu’avec Kelsey. Le physique seul ne comptait plus. Il y avait sa personnalité, cette aura prodigieuse qui émanait d’elle, son charme étranger –elle était américaine-, son nom qui était on ne peut plus clair : Bella. Mais cette rencontre imprévue et bouleversante n’arriva que deux ans après ce chapitre.
Poussant un soupir, le jeune danois plaça ses mains derrière sa tête et se laissa aller à un moment de solitude et de calme. Ses yeux se refermèrent et il sombra peu à peu dans un demi-sommeil, entre rêve et réalité. C’était étrange de constater que l’on pouvait si aisément tomber dans l’un comme dans l’autre, d’un simple claquement de doigt et que l’on ne s’en rendait pas forcément compte que l’on avait franchi la barrière. Jesper faisait partie de ces personnes qui souffrent d’une tare, une pathologie psychiatrique appelée plus communément « schizophrénie ». Contrairement aux idées reçues, être schizo ne signifie aucunement d’avoir une « double personnalité », ce cas-ci conviendrait surtout aux gémeaux, mais là n’est pas la question. La schizophrénie provoque des altérations de la perception de la réalité, des troubles cognitifs, qui bouleversent le cours de la rationalité, et enfin, des trous…noir.
« You’re the Queen of the Superficial, how long before you tell the truth? » Poussant un soupir, le jeune Danois plaça ses mains en dessous de sa tête, fixant le plafond terne d’un œil peu amène. La douleur, lancinante, criait en lui un signal de désespoir. Il éprouvait l’irrésistible envie de crier de tout son soul, jusqu’à que sa voix se brise et ses tympans explosent. Un profond malaise –mal être, plutôt- l’habitait et semblait avoir pris possession de son corps pour toujours. « Qu’importe l’enfer et la damnation, disait Rimbaud, à qui a su jouir pendant une seconde l’infinie jouissance ». Il lui semblait de ne l’avoir encore jamais éprouvé jusqu’à ce jour ! Le monde était cruel. Et tout le monde cherchait à le cacher, tel un enfant contagieux qui souffrirait d’une varicelle ou d’une grippe de type A. A commencer par sa tendre et chère mère, Evanna Davis –elle est irlandaise-, qui cachait la vraie nature de son fils à tous, par crainte des ragots. Vous savez combien les gens peuvent être cruels. Une fois qu’ils savent la vérité, ils vous regardent autrement, même si vous êtes beau, courtois, intelligent, ils vous jugent. Ils vous trouvent tous les défauts, dont celui d’être « contre nature ». A freak, en somme. Et cela, plus qu’autre chose, énervait énormément Jesper. Paradoxalement, il aurait voulu que plus de gens soient au courant, quitte à le haïr, à le détester pour ce qu’il était. La vérité était importante, mais elle n’était pas encore en marche.
▄black hole▄
Des conversations confuses se frayaient un chemin vers l’esprit encore endormi du jeune homme, ainsi que des bruits, de plus en plus insistants, puis le calme plat. Perplexe, Jesper ouvrit un œil, encore sonné par le sommeil. Il ne s’était rendu compte de rien ! Une fois que la massue onirique s’était abattue sur sa tête, il n’avait pas cherché à se défendre et avait plongé dans un état de semi conscience. Les bruits reprirent. Bon sang, on était jamais tranquille cinq secondes dans cette maison ! Emergeant difficilement, il passa une main dans ses cheveux en bataille avant de consulter son radio réveil : 2h38. Pestant, il se leva de son lit et son regard balaya rapidement la pièce –tel un animal flairant le danger-, comme si quelque chose ne tournait pas rond. Les bruits de vaisselle brisée, ou du moins d’objets ayant la même tonalité que du verre que l’on était en train de briser, attira son attention. Qu’est ce qui se passait ? Marchant à tâtons, il parvint à descendre l’escalier sans se faire voir, ni entendre –certaines marches craquaient, le tout était de savoir lesquelles… il était devenu expert en la matière, mais les explications n’étaient pas nécessaires, du moins, pas pour ce qui nous intéressait.
Les bruits perturbateurs provenaient de la cuisine familiale, comme Jesper put aisément le constater, sans même prendre la peine de le vérifier en passant sa tête par l’entrebâillement de la porte. Le spectacle que donnaient ses parents ce soir n’avait pas besoin de premières loges, même le fond de la salle pouvait en profiter. Il faillit remonter l’escalier aussi rapidement et aussi silencieusement qu’il était arrivé, lorsqu’un détail insolite attira son attention. Plissant les yeux, il se dirigea vers le placard sur sa droite, qui donnait sur la cuisine. Quand bien même il n’aurait pas ouvert la porte du vieux placard, il aurait su, avec une totale certitude, qui épiait ainsi les deux protagonistes.
« Kris, qu’est ce que tu fais ici ? » Son ton était doux, fraternel. « Je ne sais pas » Murmura-t-elle, avec un léger sanglot dans la voix. Touché, Jesper s’abaissa et prit sa petite sœur dans ses bras. Kristen n’était sa cadette que de deux ans, néanmoins, tel était le principal défaut des grands frères, il ne pouvait s’empêcher de la surprotéger, quitte à parfois éconduire certains de ses soupirants qu’il jugeait indigne d’elle. « Viens, sis’. Ne reste pas ici, ça te fais du mal… » Continua-t-il d’un ton douloureux. Il n’avait jamais supporté la voir souffrir, elle comptait énormément pour lui. Plus que toute sa famille réunie, d’ailleurs. Elle était la seule qui le comprenait, la seule qui ne le jugeait pas, qui ne le traitait pas comme quelqu’un de… différent . Les autres… les autres n’existaient pas. Encore moins ses égoïstes de parents, qui ne pensaient qu’à eux et ne voyaient pas qu’en se disputant ouvertement, ils blessaient l’une de leurs enfants. Depuis longtemps, Jesper avait perdu toute illusion à leur égard. Ils l’avaient écœuré. (…)
« J’en ai marre, Tom. Ils n’arrêtent pas de se disputer. J’ai l’impression… qu’on est invisible. Qu’ils nous voient même plus… » « On a toujours été invisible, Kris » Répliqua-t-il, presque automatiquement, tant sa vision des choses les concernant semblait irrémédiable. « Ca, c’est parce que tu vois l’amertume partout. Tu n’essaies pas de les comprendre… » Jesper eut un rire bref, sadique, sans joie. « Parce que eux ils essaient de me comprendre peut être ? Ils ne me voient que comme étant un monstre. Un MONSTRE, Kirsten ! Tu trouves que c’est mieux ? » «Dans ton entêtement, tu le crois peut être, mais tu n’es pas un monstre, Jesper. » « Je suis dangereux. Tu ne devrais même pas rester avec moi, il en va de ta sécurité » Son ton était froid, mécanique. Comme s’il répétait un texte appris par cœur. Sa sœur eut un sourire fade, et passa une main sur sa joue. Encore une facette de la personnalité de notre jeune danois. S’il peut être imprévisible et impulsif, il se montre également lunatique et, parfois, dans sa douleur, égocentrique. Même s’il ne l’avouera certainement jamais.
Dernière édition par Jesper T. Andersen le Mar 18 Aoû 2009 - 13:47, édité 19 fois
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Sujet: Re: ▬ You dunno, don't know anythin' about me • Jesper Lun 10 Aoû 2009 - 20:30
Chapitre second ; Pourquoi mes mains sont elles recouvertes de sang ?*
« When you've seen too much, too young, soulless is everywhere »
C’était par une nuit d’octobre. Une nuit dramatique, digne des tragédies grecques, à quelques détails près. Notre intrigue prenait place au Danemark, pays même d’Hamlet, si on voulait rester dans les références. Hamlet simula la folie, alors que Jesper l’expérimenta…
La soirée était bien entamée lorsque la plus jeune du clan Andersen se décida à faire le mur. Avec un sourire et la moue de ceux qui sont habitués et dont l’habitude n’étonnait plus, Jesper regarda sa sœur s’éclipser à l’insu de ses parents, marchant à pas de loup et jetant des regards par tous côtés, afin de chasser la sensation d’être épiée. Comme à l’ordinaire, Kirsten était partie rejoindre des amis pour faire la fête. Malgré qu’il fût très sensiblement protecteur envers elle, il ne cherchait pas à la dissuader, faisant de même et, de plus, l’ambiance à la maison n’était pas des meilleures et son envie d’amusement était tout à fait légitime. Quelques minutes plus tard, Jesper fit de même. Il s’habilla rapidement, pris son portable et son porte feuille qu’il mit dans sa poche, ses clés et enfin, sortis. La nuit était claire et dégagée, une nuit de pleine lune. Une brise septentrionale vint rafraîchir les idées du Danois et, à grands pas, il se rendit jusqu’au cœur de la ville nordique, là où l’animation nocturne régnait en maîtresse absolue. A peine eut-il franchis les portes du bar, que les effluves d’alcool lui montèrent au nez et que les rires et les conversations bruyantes vinrent chatouiller ses oreilles. Sous ses airs d’intello-gentleman-chic, Jesper Andersen adorait faire la fête et sortir régulièrement entre amis. Ca permettait de « switching off all the problems » et –bloody ! -, il en avait pas mal besoin. ▬ Hé mec, on savait pas si t’allais venir ! ▬ J’allais pas manquer une soirée entre potes, répondit-il d’un air entendu et Theodor sut tout de suite ce qu’il voulait dire par là. Theo, c’était un peu comme son meilleur ami, son grand frère. Ils n’avaient qu’un an de différence mais se connaissaient depuis la maternelle. En dehors de son cercle familial restreint, il était le seul à être au courant, Jesper n’avait pu lui cacher la vérité. Il lisait en lui tel un livre ouvert. ▬ Alors, on fait quoi ce soir ? ▬ Bah, on était en train de se demander si on allait, oui ou non, rejoindre Jodie. Elle est au fond, et apparemment, un car d’étudiants étrangers est venu se perdre dans notre trou… ▬ Les gars, vous pouvez me dire ce qu’on attend ? Demanda tout à coup Jesper avec incrédulité. ▬ On attendait la venue de Jesper le Grand, ironisa Theo en rigolant. Le Danois lui donna l’accolade et ils se rendirent ensemble vers le fond du bar, vers l’une des tables les plus animées de la soirée…
▬ Jesper, Theo, Grigg ! Venez, venez, on va se serrer un peu… ▬ C’est trop aimable, Jodie, susurra le deuxième d’un ton mielleux. ▬ Tu nous présentes pas, Jo ? Continua le troisième. ▬ Merci, Jodie. Terminait le premier. La jeune femme rigola, une lueur malicieuse dans le regard. ▬ Huh, everyone? Please, let me introduce these three boys : Theo, Jesper and Grigg. Un “Hi” collectif leur répondit. Jodie se tourna ensuite vers le serveur, commandant d’autres boissons pour les nouveaux venus. ▬ Et c’est là qu’on continue les présentations, demanda « innocemment » Grigg, avec un clin d’œil significatif à l’attention de ses amis. Theo et Jesper éclatèrent derechef de rire. ▬ ¡ Hola seńorita ! ¿ Hablas espańol ? –la jeune hispanique, tous sourires, lui répondit à l’affirmative. ¿ Sabes que me gusta mucho Espańa ? Me llamo Grigg… Theo et Jesper étaient hilares. Depuis quand Grigg parlait-il espagnol ? Mais les deux amis savaient que Grigg était capable de tout pour emballer une fille, même à inventer une langue que lui seul maîtriserait. ▬ Jesper, Theo… Fis Jodie en leur tendant des verres de vodka. ▬ Attends, Jo, Murmura Theo d’une voix suave, tout en lui attrapant l’avant bras. A ce contact, la jeune femme eut un sourire radieux, et se pencha vers lui. Tu sais que si tu commences à nous faire boire, la situation va aller crescendo en se dégradant ? Qu’on va perdre la tête et qu’on se souviendra de rien ? Jodie s’écarta en rigolant, alors que Theo lui servit un de ses plus beaux sourires. Jesper, quant à lui, assistait à l’échange sans rien dire, faisant tournoyer le liquide transparent dans son verre qui l’était tout autant. En relevant les yeux, il aurait peut être pu saisir le regard appuyé que lui lança la sublime Jodie, alors que Theo avait tourné son attention vers lui et prenait son verre, tout en trinquant, les deux danois avalèrent leur contenu cul sec. ▬ J’ai vraiment besoin de me vider la tête, ce soir, murmura tout à coup Jesper, sur le ton de la confidence. Theo lui accorda un regard, et pris l’un des verres de vodka sur la table, tout en lui tendant. Son meilleur ami l’accepta, et fit de même qu’avec le premier, suivit de près par Théo.
La soirée continua, s’étira en longueur, les verres se vidèrent et furent remplacés presque automatiquement par un serveur habile venu d’on ne sait où. Les conversations se voulaient allègres, les rires cristallins des demoiselles emplissaient l’air par leur sensualité, de la poussière blanche s’étirait en lignes presque parfaites sur la table de chêne. Jesper y participait, bras dessous, bras dessus avec d’autres étudiants –danois ou non-, tantôt il avala le contenu d’alcool pur, tantôt il se laissait tenter par une « innocente » cigarette… Theo, qui d’ordinaire, n’avait d’yeux que pour la belle Jodie, semblait s’être trouvé de nouveaux intérêts ailleurs en la présence de flamandes, alors que Jesper se faisait ostensiblement draguer par une petite anglaise, dont le nom lui avait malencontreusement échappé… Au bout d’une heure environ, le danois décida qu’il était temps de partir, même si son esprit était si confus qu’il ne savait pas vraiment comment il allait rentrer chez lui.
Arrivé dehors, il inspira profondément une bonne goulée d’air frais qui le fit frissonner de la tête au pied. Ses pensées voltigeaient sans but, errantes, insensées… lorsque le bruit d’une porte le fit se retourner. Jodie se tenait devant lui, un sourire qui ne la quittait plus était accroché à ses lèvres. Lorsqu’elle se pencha vers lui, il ne chercha même pas à comprendre ce qui lui arrivait et se laissa faire. Leurs lèvres se frôlèrent, d’abord doucement, puis plus passionnées. S’il avait été plus « lucide », il l’aurait certainement éconduite. Theo, qui était par ailleurs son meilleur ami, l’aimait et il n’aurait pas choisis impunément de le faire souffrir… Oui mais, en temps normal, il n’était pas soûl, et il avait les idées bien en place. En temps normal. Un dernier baiser, et elle s’éloigna, d’un pas furtif, en direction du bar. Jesper resta un moment pensif, ne sachant quoi faire, ni comment réagir. L’espace d’un instant, il voulut s’asseoir là, sans tenir compte de la température glaciale et des rares passants qui l’auraient trouvé et l’auraient pris pour un vagabond. Mais, il choisit tout de même d’avancer. Ses pas indécis, sans destination, le menèrent plus profondément dans la ville, où les derniers bars et boîtes de nuit, commençaient à se vider compte tenu de l’heure indoue.
L’air frais lui fit du bien et il aurait encore pu traîner là un bon moment si des éclats de voix mélangées à des rires n’avaient attiré son attention. Plissant les yeux, il lui semblait avoir reconnu une silhouette familière ; élancée, cheveux blonds, démarche nonchalante. Mais ce n’est qu’après quelques minutes à épier les deux amoureux qu’il la reconnut.
« Kris ! »
La fille se retourna et, le reconnaissant, fit de grands signes de main. Jesper se rendit à sa rencontre, heureux de n’être pas obligé de rentrer seul ce soir. Mais la nuit n’était pas terminée, et il n’était pas non plus au bout de ses surprises. « Toi ?! » Fit-il d’un ton de souverain mépris. Il n’arrivait pas à le croire ! Voilà que sa sœur traînait avec un manipulateur première classe, fils à papa, et qui, par-dessus tout, le détestait, lui, Jesper. « Qu’est ce que tu fous avec lui, Kris ? » Demanda son frère d’un ton glacial, sans lâcher Svend des yeux. « Je reste avec qui je veux, Jesper » « Non, je crois pas, non » « Quoi ?! » « Hé, le grand frère. Ta sœur est une grande fille, tu n’as pas besoin d’être toujours sur son dos. Viens, Kris, on va ailleurs » « TOI, t’iras nulle part » Gronda Jesper en l’empoignant par l’épaule. Svend eut une moue sarcastique, qui voulait dire : Sinon, quoi ? Un sourire sardonique étira ses lèvres, s’en fut trop …
« You’re swelling up –you’re unstoppable » Jesper perdit complètement les pédales et lui envoya une droite bien placée. Un hurlement se fit entendre et brisa le silence nocturne, mais le jeune danois ne se rendait compte de plus rien. Son corps lui avait échappé, le pouvoir ne lui appartenait plus. Il s’était jeté sur ce type qui faisait deux fois sa largeur et dont les muscles étaient deux fois plus gros. S’il avait cru pouvoir l’achever, c’était uniquement par méprise, car Svend lui renvoya son poing, et il frappa, frappa… Kris voulut les arrêter et, l’autre assaillant lâcha prise, mais Jesper en profita et sa main vint rencontrer sa mâchoire. Svend eut un cri de douleur mais la détermination fut plus forte. Il renvoya un coup à Jesper et le cloua sur place. Entre temps, Kirsten s’était rapprochée de son frère et le tenait pas les épaules, l’empêchant de bouger davantage. Mais le danois était comme un animal, un éclat de folie pure et furieuse illuminait ses pupilles claires et lui donnait une allure de fauve.
« Jesper, JESPER ! » « Il est complètement taré ton frère, complètement dingo… » « Ferme là, Svend ! » « Ouais, je me casse plutôt »
Aussitôt dit, aussitôt fait. Kirsten se pencha alors vers son frère qui semblait s’être calmé et…
« Merde ! Jesper ? Jesper ?! » Cria-t-elle tout en le secouant car il venait de sombrer dans l’inconscience. C’était le début de la fin, de la fin de tout ce que Jesper connaissait. Nothing won’t ever be the same.
Dernière édition par Jesper T. Andersen le Mar 18 Aoû 2009 - 13:49, édité 11 fois
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Sujet: Re: ▬ You dunno, don't know anythin' about me • Jesper Lun 10 Aoû 2009 - 20:31
Chapitre troisième ; A new start, a new beginning*
« Far away from the memories, of the people who cares if I live or die » Le lendemain, Jesper eut droit au savon le plus mémorable de toute sa vie et le pire, c’est qu’il ne savait même pas pourquoi son père s’était mis dans tous ses états puisqu’il n’avait plus aucuns souvenirs de la nuit dernière, si ce n’était l’ambiance enfumée du bar, les verres qui se succédaient, les substances ingurgitées, les filles, ses amis, et tous ces visages étaient des images si floues dans sa tête qu’ils lui donnaient le tournis rien qu’en y resongeant. Pendant près d’une heure, Edvar Andersen n’avait fait que débiter un flot continu de paroles qui rentraient d’une oreille et sortaient de l’autre. Le jeune Andersen n’avait fait qu’hocher la tête, pareil à un robot, pendant ce fastidieux monologue ennuyeux. Jesper fut également frappé, ce jour là, par la réalité saisissante de sa maladie. Ce n’était plus d’ombre d’un spectre malveillant penché au dessus de lui, prêt à frapper. ELLE avait frappé la veille, il en avait conscience à présent. Il avait eu un trou noir… et du sang sur les mains. Au sens propre, s’entend. Et ce n’était pas le sang de Svend, mais le sien. Son propre sang.
« But I’ll never let you go if you promise not to fade away. Never fade away » Peu après, il retrouvait Kirsten, dans la veranda illuminée par le soleil couchant. Sa sœur était installée dans une chaise longue, et elle avait fermé les yeux. S’avançant à pas de loup, Jesper vint s’asseoir sur l’accoudoir et passa une main sur sa joue. Elle ouvrit automatiquement les yeux. « Tu n’as pas bonne mine, frérot » Soupir. « Je sais » Un court silence s’intalla entre eux, c’était quelque chose de rare, et il mit Jesper mal à l’aise. « Kris… Tu dois me dire… qu’est ce qui s’est passé ?» La jeune fille ouvrit de grands yeux. A l’instar de son frère, elle avait des yeux bleus, signe même de leur famille. « Tu ne te souviens de rien ? Rien du tout ? » Son ton incrédule le rendit encore plus mal qu’il ne l’était. D’un air piteux, il secoua la tête, penaud. « Quel est ton dernier souvenir ? » « Je… je suis partit faire la fête avec des amis. On était dans un bar, rempli, pleins de gens, pleins de boissons, pleins de… Je ne me souviens de rien après avoir quitté le bar. Juste l’air glacial qui a caressé ma peau et puis, je t’ai vue et… j’ai dû perdre la tête, pas vrai ? » Kirsten hocha de la tête, ne sachant quoi dire. Elle s’était préparée au jour où cette maladie se manifesterait mais, la réalité dépassait la fiction et elle ne savait pas comment le réconforter. Comment pourrait elle lui dire que tout irait bien tout en sachant pertinemment qu’elle ne pourrait jamais tenir une promesse pareille ? « Tu sais ce qui me rend malade ? » Elle répondit non de la tête. « Ce qui me rend malade, commença-t-il, des larmes dans les yeux, c’est que je me préparais à ta réaction, à la tête que tu ferais le jour où je deviendrai vraiment un monstre parce que je n’arriverai plus à me contrôler et… » « Qu’est ce que tu racontes ! Tu as juste trop bu, tu as pris de la drogue, n’importe qui aurait pu virer comme tu l’as fait la nuit dernière ! » « Non, Kris. Pas n’importe qui. Je suis dangereux. Tu te souviens de ce qu’a dit le docteur ? » « Que tu n’étais pas profondément atteint. Tu as une légère part de schizophrénie en toi, mais tu peux vivre tout à fait normalement sans pour autant devoir être enfermé ! » Son ton était plus dur qu’elle ne l’aurait souhaité, mais Jesper commençait à l’exaspérer. Il voyait la paranoïa partout, tout comme l’amertume. Elle avait pris une trop grande place dans sa vie. « Je pars » « QUOI ?! » « Tu m’as très bien entendu. Père m’envoie à Copenhague, dans un lycée privé et en internat. Il y songeait depuis longtemps. C’est maintenant chose faite. » « Mais, Jesper… » « Non, Kris. Je l’approuve. Je suis venu pour te faire part de cette nouvelle. Je pars… je pars après demain. Ne discute pas, il faut voir la vérité en face. C’est mieux pour tout le monde »
« About the Legend »
Jesper n’a, pour ainsi dire, aucune opinion là dessus. Fraîchement débarqué d’Europe, et plus précisément, du Danemark, il ne sait pas dans quoi il a mit les pieds. Cette opinion évoluera donc en RP, en fonction des personnes qu’il fréquentera, en fonction également de ce qu’il entendra et de ce qu’il découvrira au fur et à mesure de l’aventure…
Dernière édition par Jesper T. Andersen le Mar 18 Aoû 2009 - 14:00, édité 7 fois
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Sujet: Re: ▬ You dunno, don't know anythin' about me • Jesper Lun 10 Aoû 2009 - 20:32
Behind ;
Pseudo : FH, alias Frenchy Hopes. Présence sur le forum : Régulière pendant les vacances, mais malheureusement, seulement les we pendant l'année scolaire =/ Où as tu connu ce forum : Heeeu, c'est une bonne question >.< Je cherchais un bon forum RPG et j'avais pas envie d'aller dans un forum "trop" rempli, même si celui-ci est relativement remplis. Mais c'est surtout parce qu'il m'a flashé tout de suite Commentaire : Une excellente intrigue, un design magnifique, des membres super sympas et des admins de choc, what else ? As tu lu le règlement ?: Oui, chef
Crédits : ♪ MUSE ▬ « Butterflies and Hurricanes » « Knights of Cydenia » « Supermassive black holes » « Starlight »
E. Zola, A. Rimbaud, W. Shakespeare, & enfin, mon très cher ami ; Wiki. (xD)
Sujet: Re: ▬ You dunno, don't know anythin' about me • Jesper Lun 10 Aoû 2009 - 20:37
Bienvenue J'ADOORE complètement la présentation de ton début, t'as dû te prendre la tête pour faire ça . Bref bonne chance pour la suite de ta fiche (d'ailleurs faudrait que j'aille commencer la mienne -->[]) Très bon choix d'avatar <3
October Elwood ADMIN ;future présidente de la France ;; accessoirement nommée lapin rose
Nombre de messages : 2863 Age : 35 PSEUDONYME : Octou,Vieux Débris,Djou,Super Octou^^ PLAYLIST : Caravan Palace: Jolie Coquine MOOD : :( Date d'inscription : 21/12/2008
Sujet: Re: ▬ You dunno, don't know anythin' about me • Jesper Lun 10 Aoû 2009 - 20:46
C'est clair que comme le dit Kayla tu as dû bien te prendre la tête pour cette mise en page! Mais au moins elle a le mérite d'être original!
Oh ton personnage est schizo tout comme moi!!! ça, ça sent le lien.....
Sinon je me rends compte que je ne t'ai pas encore souhaiter la bienvenue! Alors je le fais maintenant: BIENVENUE!!!!
Bon courage pour ta fiche!
Ah et puis Mathias!!!! Je file te le réserver!
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Sujet: Re: ▬ You dunno, don't know anythin' about me • Jesper Lun 10 Aoû 2009 - 21:57
Kayla ▬ Merci beaucoup charmante demoiselle <3 & oui, je me suis un peu pris la tête, mais le résultat me plait :p Mdr.
October ▬ Raaah, ce prénom : J'le kiffe <3 Merci beaucoup à toi, en tout cas, ça fait plaisir & oui, Schizo, mais légèrement, quelques troubles en fait, des moments où il n'est plus lucide, etc. >.< Déjà un lien en prévision, cool Merci énormément de me réserver Mathias, sans lui, mon perso ne serait rien ! Zbaaaf
Encore merci pour cet accueil chaleureux les filles =D
October Elwood ADMIN ;future présidente de la France ;; accessoirement nommée lapin rose
Nombre de messages : 2863 Age : 35 PSEUDONYME : Octou,Vieux Débris,Djou,Super Octou^^ PLAYLIST : Caravan Palace: Jolie Coquine MOOD : :( Date d'inscription : 21/12/2008
Sujet: Re: ▬ You dunno, don't know anythin' about me • Jesper Mar 11 Aoû 2009 - 14:28
Wahouuuuu Mathias Lauridsen BIENVENUE : Très beau début de fiche !
Agnessaa Z. Ivanova
épouse officielle de
Nombre de messages : 478 Age : 30 PSEUDONYME : Unhappy Joker PLAYLIST : Cubicle; Rinôçérôse ♥♥♥♥ MOOD : ... en approche de rentrée ? Date d'inscription : 08/05/2009
Sujet: Re: ▬ You dunno, don't know anythin' about me • Jesper Mar 11 Aoû 2009 - 14:57
ouais il a du trop grave galérer de la mort, mais le résultat est juste géant . Bienvenue parmi nous, monsieur qui fait des présentations pas possible . J'espère que te te plaira à Greenville et puis je te souhaite bon courage pour terminer cette présentation (ultramégapaspossibleàfaire )
Kayla H. Ashmore
Nombre de messages : 369 Age : 30 PSEUDONYME : Hélène Date d'inscription : 29/12/2008
Sujet: Re: ▬ You dunno, don't know anythin' about me • Jesper Mar 11 Aoû 2009 - 15:26
Mathias *o* En plus un perso tordu Il a tout pour plaire !
BIENVENUE !
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Sujet: Re: ▬ You dunno, don't know anythin' about me • Jesper Mar 11 Aoû 2009 - 19:17
Merci à vous tous (aa) Je vous aime déjà Zbaaaf Kay, aucun problème pour le lien Si tu veux en discuter maintenant --> MP Ou alors, t'attend que j'ai finis ma fiche
... A laquelle je m'y met sérieusement maintenant
Tara L. O'Collins ADMIN ;fouetteuse royale
Nombre de messages : 5947 Age : 33 PSEUDONYME : Mélie / Tsouri PLAYLIST : . MOOD : . Date d'inscription : 28/12/2008
Sujet: Re: ▬ You dunno, don't know anythin' about me • Jesper Mar 11 Aoû 2009 - 22:23
Tara L. O'Collins a écrit:
Noah, paix à ton âme
J'ai eu la même pensée que toi, mais je n'ai pas osé le dire.
Enzo G. Stevenson
ADMINISTRATRICE ; Dieudesfougères
Nombre de messages : 4827 Age : 31 PSEUDONYME : misery.angel PLAYLIST : the soho dolls; stripper. MOOD : déprimttitude. Date d'inscription : 14/08/2008
Sujet: Re: ▬ You dunno, don't know anythin' about me • Jesper Mar 11 Aoû 2009 - 23:01
Pardonnez ma malveillance, mais mathias ca sera à jamais noah ... paix à son ame, je rejoins la troupe de sentimentale (on est peu, lamentable ) Avouons le, tu complimentes mon design, tu dis être déjà fan du forum, tu fais un perso schizo, tu as mathias, ta présentation gère, tu sors LE nombre de post, tu as l'air de completement gérer , et j'en passe bientendu *maggle* ET DONC , je vais m'en remettre, et je vais dire BIENVENUE à Jesper même si jesper parle le néerlandais ... et que ca va poser problème
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Sujet: Re: ▬ You dunno, don't know anythin' about me • Jesper Mar 11 Aoû 2009 - 23:28
Merci Tara ;)
Enzo, t'inquiète, je comprend parfaitement x) Ca doit faire bizarre de revoir un perso avec la tête d'un ancien >.< Mais, en même temps, je pense pas qu'il sera pareil, enfin, je dis ça, mais j'en sais rien x) Mais... Merci <3
Citation :
même si jesper parle le néerlandais ... et que ca va poser problème
Ah, j'vois pas de problème moi *OUT
Maureen S. Hanson
i wanna take you out tonight ; i wanna make you feel alright
Nombre de messages : 1120 Age : 32 PSEUDONYME : your friendly neighbourhood georgie (WILDCHILD.DUB) PLAYLIST : T H EC U R E. MOOD : trandy. Date d'inscription : 06/03/2009
Sujet: Re: ▬ You dunno, don't know anythin' about me • Jesper Mar 11 Aoû 2009 - 23:31
MATHIAS MAMAN NOAH je n'ai pas encore fait mon deuil ; même si ton perso me paraît très intéressant. tout ça pour dire (que tu as un magnifique choix d'avatar et putain, ta fiche est *censuré*) BIENVENUE SUR URBAN LEGEND
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Sujet: Re: ▬ You dunno, don't know anythin' about me • Jesper Mar 11 Aoû 2009 - 23:45
Vous allez me mettre la pression
merci Maureen (a) J'aime beaucoup ton avatar <3
Bella Parker Je viens dévaster ta pensée.
Nombre de messages : 793 Age : 23 PSEUDONYME : Bella Date d'inscription : 17/02/2009
Sujet: Re: ▬ You dunno, don't know anythin' about me • Jesper Mar 11 Aoû 2009 - 23:46
AAAAAh le début de ta fiche est EXTRA ! Vivement la suite !
Sa fait un peu bizarre au début, mais ne t'en fais pas tu va très vite te créer TA réputation et tu vas très bien t'approprier Mathias j'en suis certaine.
Encore Bienvenue bel homme.
Maureen S. Hanson
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Sujet: Re: ▬ You dunno, don't know anythin' about me • Jesper Mar 11 Aoû 2009 - 23:47
quelle pression ? merci beaucoup et bonne chance pour ta fiche (j'ai une encyclopédie à faire moi)
Enzo G. Stevenson
ADMINISTRATRICE ; Dieudesfougères
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Sujet: Re: ▬ You dunno, don't know anythin' about me • Jesper Mar 11 Aoû 2009 - 23:49
aaaaucune pression , on t'aime déjà voyons
et donc je disais, jesper fait ce qu'il veut .. bien entendu mais quel mauvais gout que de parler néerlandais . Pardonnez moi très chers flamants et nerlandophones , demain matin à 9h j'ai cours de rattrapage pour mes innombrables lacunes (qui a dit que je ne savais pas raconter ma vie, hein )
GEORGIE . HOPHOP . ENNNNCLYCOPEDIE
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Sujet: Re: ▬ You dunno, don't know anythin' about me • Jesper
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Mais au moins elle a le mérite d'être original! 
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