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 Parce qu'en plus je dois te sauver ... [PV Manù]

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Raphael J. Emingwen
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Raphael J. Emingwen


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MessageSujet: Parce qu'en plus je dois te sauver ... [PV Manù]   Parce qu'en plus je dois te sauver ... [PV Manù] Icon_minitimeMer 29 Juil 2009 - 16:00

Parce qu'il est impossible de t'abandonner ...
Manù-&-Raphy


    Raphael se retrouvait à flâner dans les rues sans but précis. Pourquoi ? Il ne savait pas exactement ce qui l’avait amené à se promener ainsi, sûrement les événements qui se précipitaient en ville qui perturber tout le monde, et lui également, ou alors le fait qu’il s’ennuyait profondément chez lui. Et puis autant ruminé à l’extérieur qu’à l’intérieur, non ? Enfin, les explications s’arrêtaient là, puisqu’il n’avait même plus envie de retomber dans une réflexion qu’il jugeait inutile. Parce que sa tête était emplie de choses des plus agréables à celles beaucoup moins, parce qu’il ne pouvait pas démêler le flot de questions qui avaient pris possession de son esprit. Alors il se laissait aller dans les rues, regardant parfois à travers une vitrine sans grands enthousiasmes. Il passa devant des élèves de son université qu’il ne reconnut même pas. Quelle importance de toute façon de les connaître ou non ? Il ne se sentait que très peu d’affinité avec les autres étudiants. Depuis longtemps il était ainsi, trop distant, trop méfiant. Mais les autres en avaient l’habitude, et bien pire, il avait pris l’habitude lui aussi. Quand on dit que la routine est l’ennemi de l’homme …

    Un marchand de glace hélait les passants pour qu’ils lui achètent un de ses corners gelés. Le brun s’arrêta face à lui comme s’il avait eu un flash back, une révélation. Non, ce n’était pas ça. C’était juste un temps de pause qu’il s’offrait, un temps pour se reposer. Parce que tout semblait simple en cette vision : le gros bonhomme se penchait vers le petit garçon pour lui donner sa glace à la fraise. C’était tout simple mais si réconfortant. Jamais pourtant le jeune homme ne se mettait à rêver et à accueillir un grain d’innocence avec tant de soulagement. Mais là, cela lui semblait nécessaire. Il s’approcha doucement, comme pour ne rien briser, vers le marchand de glace ambulant. Il regarda avec étonnement tous les parfums qu’avait l’homme dans sa boutique instable. Il ne savait pas encore s’il allait en prendre une, il ne savait même pas s’il allait rester dans les rues encore longtemps. Il ne savait rien à cet instant et ce vide était reposant. Mais peut-être avait-il l’air troublé car le glacier se permit de se pencher pour se mettre à la hauteur du visage porteur de magnifiques yeux bleus. Quand Raphael se rendit compte qu’on l’observait de près – de très près même … - il leva ses billes bleues pour rencontrer le regard terne de l’autre homme.

    « Un problème jeune homme ? questionna le gros.
    - Je … Enfin, non … balbutia l’étudiant. Je ne sais pas quoi choisir comme parfums …
    - Si vous voulez un conseil, il faut mieux prendre deux boules : une chocolat et une menthe. Paroles d’un marchand de glace ! s’exclama-t-il mettant la main droite sur son cœur et levant la main gauche en signe de promesse.
    - Très bien, va pour ça … s’étonna de dire lui-même le garçon. »

    C’est avec le cœur plus chaud grâce au sourire bienveillant de l’inconnu et la main plus froide à cause d’une glace. Et enfin Raphael se posa une question tout à fait stupide mais stupidement normale aussi. Il regarda l’énorme homme, maintenant très intrigué.

    « Hum … Sans vous offensez monsieur … Vous savez que nous sommes en hivers ?
    - C’est justement à cette période que les glaces sont les meilleurs ! »

    Et le marchant partit dans un rire sans fin, tandis que le beau brun se disait que même ses cours de psychologie ne pourrait expliquer la logique de cet homme … Et sa logique non plus, car il avait succombé à une glace alors que le froid était mordant. Claquant des dents mais déterminé à manger sa glace, il prit la bonne décision de marcher pour ne pas ressembler à un glaçon. L’après-midi touchait presque à sa fin pour laisser place au soir avec ses fêtes, ses recoins sombres et son angoisse. Peu désireux de rester encore dans le froid, il prit le chemin du retour. Le temps passa vite, alors que la route était longue. Il tenta de se réchauffer plus d’une fois les mains en soufflant dessus de l’air chaud et se maudit plus d’une fois de ne pas avoir pris de gants. Il s’insulta encore une fois avant de chercher les clés de son appartement dans sa poche. Quand il arriva enfin à entrer – des doigts congelés ne sont pas très pratiques – il entendit son portable sonné. Mais où était-il ? Raphael jura tout haut pour bien faire comprendre à la Terre entière son malheur constant. Après avoir cherché dans tout le salon, il le retrouva, bien à sa place sur sa table de chevet. Pour marquer le coup, il jura encore une fois. Après avoir fini de dire des vulgarités – ça ne lui arrivait que très rarement pourtant … - il décrocha.

    « Raphael Emingwen, annonça-t-il froidement.
    - Raphael, je …
    - Mànùeyla ? »

    Ca n’avait pas l’air d’aller de l’autre côté de la ligne, et malgré leur dispute qu’il avait lui-même engendrée, il ne pouvait rester stoïque face à son amie. Parce qu’il avait toujours envie de l’aider même s’il feignait le contraire.


Dernière édition par Raphael J. Emingwen le Mer 29 Juil 2009 - 18:25, édité 1 fois
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Mànùeyla Dewèn
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MessageSujet: Re: Parce qu'en plus je dois te sauver ... [PV Manù]   Parce qu'en plus je dois te sauver ... [PV Manù] Icon_minitimeMer 29 Juil 2009 - 17:31

    Policier: Mademoiselle? Mademoiselle! Éclata t-il a côté de son oreille.
    Mànùeyla: Et merde... quoi? Demanda t-elle en plissant les yeux à cause de la lampe de poche fixé sur son visage.
    Policier: Mademoiselle pourquoi dormez-vous dans un endroit pareil? On vous a fait du mal.
    Mànùeyla: Mais non. J'étais fatiguée simplement, répondit-elle vaguement.
    Policier: Il est 1heure du matin et il existe un couvre feu. Vous n'avez rien a faire ici.
    Mànùeyla!: Ah....
    Policier 2: Elle m'a pas l'air très fraiche ta demoiselle si tu veux mon avis.
    Policier: T'as raison, de toute façon on l'embarque.


Les deux flics empoignèrent la belle blonde qui était allongée par terre, celle-ci semblait à peine consciente de ce qu'il lui arrivait. En réalité la raison de ce flou était évidente, Mànùeyla avait abusé des substances illicites, mais elle semblait encore avoir assez de raison pour ne pas le crier sur les toits.
On la déposa avec fermeté sur la banquette arrière d'une voiture de police, claquant la porte derrière elle, puis les deux hommes grimpèrent à l'avant. Le deuxième flic qui se trouvait à la place passagé se tourna vers elle, son regard exprimait un mélange de pitié et de dégout.
S'il avait su a qu'elle point elle aurait voulu l'étrangler de ses propres mains, il ne serait rester que le dégout, mais ce n'était pas le cas et il la fixait résigné.
Il fallait dire que la jeune femme vêtue de façon outrageusement provocante, restait inerte à l'arrière de la bagnole, les yeux grands ouverts qui ne se fixaient sur aucun point précis.

    Policier 2: C'est malheureux de voir les jeunes gâcher leur vie ainsi, sermonna t-il pieusement.
    Policier: Surtout qu'elle a une belle gueule, je suis sur qu'elle a une famille aimante qui désespère de la voir revenir dans le droit chemin.


Mànùeyla éclata de rire, un rire qui provoqua le silence chez les deux policiers, elle avait réussi à entendre famille aimante et le comique de cette réplique l'empêchait de reprendre son sérieux.
Elle aurait voulu lui dire que sa famille aimante l'avait envoyer croupir dans cette ville maudite, la laissant sans aucune chance de survit entre sa dépendance et les évènements anormaux qui avaient lieux ici. Quels imbéciles étaient ses parents tout était leur faute.
S'ils lui avaient accordé un peu de leur temps elle n'aurait jamais eu ces soucis, son cousin ne se serait jamais suicidé et elle serait une petite bourge insouciante et superficielle.
Mais le fait est qu'elle n'était qu'une droguée nymphomane et une pétasse en prime, un vrai débris qui ne tenait sur ses pattes que dans l'espoir de sniffer de la poudre et de s'envoyer en l'air avec un mec qui la fuyait comme la peste.
Elle ne valait peut-être pas mieux que cette foutu maladie au fond, elle même pensait que crever serait plus simple et ce n'était qu'une histoire de lâcheté qu'elle tente d'y parvenir avec ses consommations excessive. Tout ça parce qu'elle n'avait pas le cran de son cousin, qu'elle elle n'oserait pas se passer la corde au coup, le suicide était une histoire de courage et elle ne semblait pas l'avoir.

    Policier: Allez descend on est arrivé, dit-il d'un ton pressé.
    Policier 2: Laisse tomber il va falloir la porter, conclut l'autre après un long silence.


Le grand blond l'attrapa entre ses bras, la regardant cette fois avec attention,
il fallait avouer qu'on se laissait souvent berner par ce visage enfantin à la fois bourdeur et triste. On pouvait voir dans le reflet de ses yeux toute la souffrance qui s'accumulait en elle, dans ses sourires on croyait déceler la force et l'envie de se battre; mais les apparences sont parfois trompeuses et en aucun cas l'envie de se battre pour survivre n'était présente.
Le grand costaud ne sembla pas s'en rendre compte attendrit par cette demoiselle à qui il trouvait soudainement une ressemblance avec sa propre fille, mais espérons pour lui que jamais la ressemblance n'irait plus loin car le pauvre serait bien déçut.
Les grands yeux d'un bleu terne se posèrent sur celui qui la portait, elle le regarda intriguée puis ses paupières s'affaissèrent.
Il fallait avouer que cette nuit elle avait franchement abusée, son état était presque inquiétant et pour un peu plus on l'aurait emmené aux urgences.
Elle battit des paupières de la lumière filtrait par la fenêtre munit de barreaux, il faisait à nouveau jour et elle se réveillait à peine. Ses mains tremblaient légèrement et elle avait un mal de crâne à tout casser, regardant autour d'elle elle comprit vite qu'elle était en taule et qu'elle était aussi dans la merde. Quoi qu'avec de la chance c'était la première fois qu'on la prenait sur le fait et elle pourrait improviser un petit mensonge.
Mànùeyla était seule dans sa cellule et ça c'était déjà pas mal puisqu'elle aurait moyennement apprécier de se réveiller auprès d'un gros gorille puant l'alcool.
Certes il fallait avouer que ses cheveux en batailles et son teint extrêmement pâle lui donnait un air malade, mais de la à se taper un mec obèse et vieux il y avait du chemin.
En face d'elle un policier se leva et elle crut reconnaître l'homme qui l'avait porté la veille, prudente elle l'observa sans mot dire prenant un air piteux et pleins de remords, excellente actrice la petite.

    Policier 2: On se réveille enfin? Vous vous êtes mise en danger cette nuit vous savez.
    Mànùeyla: J'imagine que oui... Est-ce que je peux appeler mon frère?
    Policier 2: Un frère? On désespérait de vous trouver de la famille, vraiment je comprend pas pourquoi vous vous êtes mit dans cet état.
    Mànùeyla: J'étais a une fête monsieur et j'ai eu l'idée stupide de ne pas passer pour une idiote devant un garçon qui me plait bien, feint-elle.
    Policier 2: on fait tous des erreurs, vous avez juste une amende à payer et on vous gardera à l'œil évidemment.Mànùeyla: Naturellement oui. Je peux passer un coup de fil alors? s'impatienta t-elle.


Décidément se flic devait trop la comparer à sa fille et ne fit même pas tellement d'histoire pour essayer de découvrir la camée qui se cachait en elle.
Il l'emmena simplement jusqu'au téléphone en la tenant par le bras avec un peu trop de douceur, pour être crédible. La belle attrapa le combinet alors que l'autre la surveillait du coin de l'œil.
Un seul numéro lui venait à l'esprit, un numéro dont elle se demandait pourquoi elle en connaissait chaque chiffres. Finalement elle le tapa, sachant que c'était une bien mauvaise idée.
Il était déjà 5heures à en croire sa montre et en plus le jeune homme qu'elle avait choisit l'ignorait royalement.
Ça sonnait et elle entreprit de défroisser son petit haut, ne pouvant s'empêcher d'occuper ses mains alors que la nervosité la gagnait. Un vertige, elle se rendait seulement compte qu'on ne pouvait pas dire qu'elle était en forme et en plus de cela elle avait besoin de sa dose.

    Raphael: Raphael Emingwen... répondit une voix neutre.
    Mànùeyla: Raphael, je... marmonna t-elle.
    Raphael: Mànùeyla, la coupa t-elle apparemment surprit et inquiet.
    Mànùeyla: Non c'est Docteur House... se moqua t-elle malgré son ton faible.
    Policier 2: Mademoiselle ne me faite pas perdre mon temps, la rappela t-il à l'ordre.
    Mànùeyla: Ouais désolé. Raphy je... je suis au poste. Tu peux venir me chercher s'il te plait? elle raccrocha sans attendre la réponse, alors qu'elle dût se raccrocher au câble pour ne pas tomber à la renverse.
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Raphael J. Emingwen
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MessageSujet: Re: Parce qu'en plus je dois te sauver ... [PV Manù]   Parce qu'en plus je dois te sauver ... [PV Manù] Icon_minitimeMer 29 Juil 2009 - 18:25

    Monsieur Emingwen avait décidé que la vulgarité ne l’effraierait pas en ce jour, car quand l’affreuse droguée qui lui donnait du fil à retordre, il jura. Celle-ci avait bien du culot de l’appeler ainsi, à cette heure – à savoir qu’il ne savait pas justement qu’il était déjà cinq heures passé avant qu’elle ne l’appelle … - et qu’en plus il fallait qu’il la cherche au poste. Il n’était pas son frère, encore moins son père ! N’étaient-ils pas fâchés ? N’avait-il pas pris la décision de l’ignorer ? Si, même qu’il lui montrait du mépris à chaque rencontre. Et voilà qu’elle venait détruire tout ça, qu’elle venait l’enquiquiner comme si tout n’était que fumer. Peut-être que, oui, ce n’était que de la fumer, du mensonge, parce qu’il avait envie de l’aider plus que tout. Mais il était sûr d’une chose : il ne la lâcherait plus maintenant. Ce serait comme un contrat non négocié qu’il avait pris l’initiative de signer à sa place : il venait l’aider, mais en contre partie, elle accepterait de se laisser enfin sauver. Et c’était un contrat qu’il n’avait pas l’intention de briser. Il était cinq heures du matin, et il n’était pas d’humeur à lui laisser un quelconque choix.

    Raphael se demandait si un taxi rôdait encore à cette heure-ci. Mais il eut beau essayé d’appeler l’agence de taxi … Personne. Il lâcha encore une injure, ce qui le mit encore plus en colère, parce que tout simplement jurer lui déplaisait mais en même temps lui faisait du bien. Il ne cessait de se repasser la phrase culte des gens trop gentils « ta bonté te perdra, ta bonté te perdra », et c’est sur ces pensées qu’il prit deux manteaux. Un pour lui, et dans une impulsion trop forte, un pour elle. Il savait très bien dans quel état il allait la retrouver, et plus il y pensait, plus il se maudissait. Pourquoi avait-il cessé de l’aider ? Pourquoi ? Parce qu’il était déçu, parce qu’elle ne faisait aucun effort, parce qu’il avait cessé d’avoir confiance en sa parole. Mais maintenant il s’en mordait les doigts. Peut-être que s’il avait insisté elle ne serait pas en train de croupir dans une cellule attendant que le vaillant larbin vienne la délivrer. Se servait-elle de lui ? Il ne l’accepterait pas. Mais pour l’instant il n’avait aucune réponse, juste une demoiselle en détresse à chercher et surtout un froid de canard à braver. Il eut la bonne idée de prendre une écharpe et des gants, puis sortit. Dire qu’il pensait passer une bonne nuit de sommeil et ne plus à avoir affronté l’état glaçon que prenaient systématiquement ses doigts … Serrant fort les dents pour ne pas hurler dans la nuit noire et silencieuse, il se mit en marche d’un pas rapide et déterminé. Elle allait l’entendre, oh oui, elle allait l’entendre !

    Mais qui était le fou qui arpentait les rues alors qu’une rosée glacée se déposait sur les toits, sur les voitures, sur ses cheveux ? Un fou qui ne comprenait plus pourquoi il marchait en direction du poste de police, un fou qui n’avait qu’une, celle de retourner chez lui pour essayer de dormir le peu d’heures qu’il lui restait encore. Mais non, il avait fait la promesse de combattre pour elle, de se battre contre elle s’il le fallait. Alors fort de sa promesse, il tentait d’ignorer la douleur présente sur ses mains rougies et avançait encore et encore pour atteindre son but. Quand le but fut proche, il soupira de soulagement. Sa colère s’était estompée, pour faire place à une froideur bien plus ravageuse. Il ne savait pas s’il prendrait le temps de faire quoi que ce soit ce petit matin là. Sûrement qu’il ne la tuerait que du regard pour mieux la tuer ensuite quand ses idées seraient plus claires. Il passa le seuil et la chaleur qu’il trouva là le brûla. Il crispa les yeux pour chasser cette sensation désagréable, puis il regarda sa montre. Il avait mis moins de temps qu’il ne croyait, soit qu’une demi-heure. Ce n’est pas pour autant qu’il retrouva un soupçon de sourire. Son air était grave et ses yeux sans émotion. Un policier se leva et ne lui sourit pas. D’un côté, le brun comprenait, cela ne devait pas être agréable d’être de garde, mais en même temps, après ce qu’il avait enduré, il aurait bien aimé voir un sourire chaleureux l’accueillir.

    « Que puis-je pour vous ? questionna le policier.
    - Je viens chercher Mànùeyla Dewèn, répondit le jeune homme sans hésitation.
    - Ah ! Vous devez être son frère ! Vous devriez faire plus attention à elle, c’est votre rôle, non ? s’exclama l’homme après un silence – il devait sûrement se demander qui était cette fille qui l’autre gars aux yeux bleus cherché. »

    Pour toute réponse, et pour ne fâcher personne, Raphael répondit par un sourire. Non, il n’était pas son frère, non, ce n’était pas son rôle … Mais soit, si personne ne voulait de ce rôle, il le prendrait, contre le gré de la jeune fille qui était encore assise sur un malheureux banc dans la pauvre petite cellule. La chevelure blonde laissa enfin se dévoiler un visage creusait par la fatigue qui aurait fait peur à n’importe qui. D’ailleurs le beau brun dut fermer les yeux un instant pour ne pas lui paraître effrayé. Il n’affichait aucune expression d’ailleurs, sinon de la dureté. D’ailleurs, il n’arrivait pas non plus à la sonder … Mais pourquoi donc l’avait-elle appelé lui ? Un toussotement gêné rompit le silence : le policier n’avait jamais aimé les scènes privées qui se déroulaient souvent devant ses yeux à cause de son métier. Il l’aimait pour son métier, mais certaine chose le mettait vraiment mal à l’aise. Heureusement que le frère avait décidé d’être aimable ! D’ailleurs l’homme, ayant sûrement deux ou même trois enfants et connaissait ainsi la parenté et les relations entre ses enfants, se demandait bien s’ils étaient réellement frère et sœur. Mais il était trop tard, ou beaucoup trop tôt, pour qu’il lui demande une quelconque pièce d’identité. Il aurait du bien sûr, mais il ne le fit pas.

    « Nos parents vous payerons la caution demain … Cela vous va ? Ou alors vous la voulez avant qu’elle ne sorte …
    - Non, ça ira. Je vous fais confiance.
    - Merci. »

    Il tourna la clé qu’il avait déjà enfoncée dans la serrure. Les deux jeunes gens se regardaient toujours comme s’il existait un défi entre eux. Peut-être bien après tout, la jeunesse d’aujourd’hui … Raphael n’attendit pas que la blonde lui demande de l’aide pour marcher, de toute façon il la savait prête à rester ici jusqu’à ce qu’il comprenne de lui-même que de le lui demander. Mais pour montrer que cela ne lui faisait aucunement plaisir, il soupira fortement. Il remercia encore une fois le policier en lui disant qu’il lui était reconnaissant d’avoir amener sa sœur dans un lieu plus sûr que ceux qu’elle fréquentait. Alors qu’ils allaient sortir du poste, Raphael se rappela de la tenue très légère de son amie. Là, il ne comptait pas faire l’effort d’aller au devant de ses envies, elle pouvait au moins quémander le manteau qu’il avait amené pour elle. Il s’arrêta donc, et attendit en lui montrant le manteau pour qu’elle saisisse tout de même.


Dernière édition par Raphael J. Emingwen le Dim 30 Aoû 2009 - 20:28, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Parce qu'en plus je dois te sauver ... [PV Manù]   Parce qu'en plus je dois te sauver ... [PV Manù] Icon_minitimeMer 12 Aoû 2009 - 16:06

Elle reposa le téléphone, poussant un soupir. Maintenant il fallait voir si la seule personne en qui elle plaçait sa confiance allait venir la sortir de la.
Ou s'il la laisserait assez longtemps pour que les flics commencent à douter de son histoire et se rendent compte qu'en plus d'être une toxico, elle était dealeuse à temps partiel.
Heureusement qu'elle avait abandonné son sac la où ils l'avaient trouvés, parce que ce qu'il contenait n'aurait pas été franchement apprécié.
Elle se tourna vers le flic qui posa une main sur son épaule, après qu'elle lui est offert un regard piteux, il la raccompagna évidemment dans sa cellule. Mais on pouvait voir que c'était à contre cœur et que son histoire de «frère ainé» avait marché à merveille, sa petite gueule de gamine l'aidait tout de même énormément et elle se rendait compte que si elle avait été moche comme un poux cela ferait un petit moment qu'elle croupirait en prison.
Elle s'installa sur sa couchette, pas franchement confortable mais pas plus désagréable que le béton humide de la rue, et commença à observer le plafond.
Pourquoi avait-elle appelé Raphy et pas quelqu'un d'autres?
Elle ne se souvenait pas de la raison, mais ce n'était pas forcément un mauvais choix.
En réalité même si elle avait toujours refusé d'écouter les bonnes paroles du jeune homme, elle devait avouer que son intérêt la rassurait et qu'elle tenait à lui malgré les mots dur qu'elle lui crachait toujours au visage.
A l'époque où il lui adressait encore la parole tout du moins, cela faisait un moment que ce n'était plus le cas, mais elle l'avait tout de même appelé lui.
L'ami et le sauveur, un rôle qu'elle refusait de lui donner publiquement et d'ailleurs auquel elle se refusait de croire parce qu'on l'avait toujours déçut, mais c'était tout de même le cas au fond.
Quelle pathétique situation.

Le beau brun apparut devant les barreaux qui la séparait de la liberté, image atrocement idéaliste, il ressemblait au super héros: viril et beau à un crever; que l'on voyait à la télé.
Elle se demandait presque pourquoi elle ne s'était jamais intéressé plus à lui.
S'il n'y avait pas eu Heath ça aurait surement été le cas, il devait y avoir pas mal de filles qui lui courait après, mais s'en rendait-il compte?
Elle le regarda un moment, elle savait que ses jambes était devenues du foutu coton et qu'elle ne marcherait pas toute seule, peut-être que vu son état elle n'en avait rien à foutre de sa fierté;
mais avant même qu'elle demande à Raphael de l'aider celui-ci l'attrapa et la souleva dans ses bras.
Certes en soit ce n'était pas une tache difficile, Mànù était d'une légèreté troublante qui se devinait facilement étant donné sa maigreur.
Elle s'accrocha au bras du jeune homme et se resserra frileusement, un rare instant de fragilité, surement la première fois qu'elle se montrait aussi faible devant lui.
Et il fallait dire qu'il n'en aurait peut-être plus jamais l'occasion, alors qu'il savoure sa toute puissance pour aujourd'hui.
La belle blonde ne prêta pas attention à la discussion rapide qu'eut le brun avec le flic, elle comprit simplement qu'il avait capté son rôle et qu'il s'était prêter au jeu.
Surement à contre cœur, mais c'était sans importance.
Arrivant devant la voiture qu'elle reconnut, comme celle de superman, elle remua un peu.
Sur la banquette arrière il y avait une seconde veste et sa vue lui rappelait qu'elle avait froid.
Raphy la déposa devant la portière côté passager et elle se laissa tomber sur le siège, se tournant juste pour attraper la veste et la mettre, alors que le jeune homme s'installait du côté conducteur.

    Mànùeyla: Merci, dit-elle simplement en se blottissant dans l'épais manteau.


Elle savait qu'elle aurait le droit à un sermon, mais elle le remerciait quand même et même s'il ne le réaliserait pas c'était déjà un grand pas pour elle.
Son policier rentra dans le poste et Raphy fit tourner la clef de contact, elle respira fortement en attendant le flot de parole qui allait bientôt se déverser sur elle.
Mais bizarrement il n'ouvrit pas la bouche alors que la voiture avait démarré, remontant ses genoux sous son menton elle ferma les yeux.
Elle semblait terriblement fragile à cette instant et la fatigue la submergea avant que son ami n'ouvre la bouche, elle fut vite happer par les ténèbres de ses cauchemars.
Bien qu'elle ne fut pas prête à affronter le rêve qui la hantait depuis plusieurs jours, la mort d'Alis qu'elle s'imaginait sans cesse et celle de son cousin qui était un souvenir difficile.
Le ronronnement de la voiture ne suffit pas chasser ses pensés noir, mais il faisait une berceuse rassurante et elle ne se réveilla pas alors que le fantôme de son ami tendait un bras ensanglanté vers elle.
Un hurlement épouvanté la força à ouvrir les yeux, son hurlement?
Oui sûrement. Ses joues étaient sillonnées de larmes et elle ne reconnaissait pas l'endroit où elle se trouvait. Ce n'était pas chez elle en tout cas et la panique la submergea.
Si ce n'était pas un rêve? Et puis pourquoi il avait abandonné si facilement?
Il savait que sa mort serait la pire chose qu'il pouvait lui faire, pourtant Alis était mort.
Celui qu'elle considérait comme un grand frère l'avait abandonné avec autant de facilité que son cousin, était-ce également sa faute à elle?
Un hoquet lui permit de se rendre compte qu'elle tremblait comme une feuille, et qu'elle était dans un canapé, toujours emmitouflé dans la veste.
La veste de Raphael?
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MessageSujet: Re: Parce qu'en plus je dois te sauver ... [PV Manù]   Parce qu'en plus je dois te sauver ... [PV Manù] Icon_minitimeDim 30 Aoû 2009 - 20:27

    Après avoir démarré la voiture, le soi-disant frère de la droguée sur la banquette arrière se mit à réfléchir sur ce qu’il devait dire ou faire. Réfléchir avant d’agir, une devise qu’il avait fait sienne alors que la méfiance s’ancrait en lui à l’adolescence. Pourtant, ce soir, il n’avait pas pris la peine de se poser quelques secondes avant de foncer. Et maintenant, il était tant pour lui de retrouver ses pensées pour s’immerger dans une réflexion complexe. Il ne pouvait pas faire la morale à son amie, pas après tous les regards froids et le sarcasme qu’il lui avait offerts. Ce serait une insulte pour la jeune fille. Même si elle n’en aurait pas conscience, il n’avait pas envie de la blesser. Les minutes passaient alors que la voiture faisait route vers son appartement et il n’arrivait toujours pas à savoir quel ton prendre pour lui parler. Il avait réellement envie de lui faire comprendre que son attitude ne la menait nulle part, mais il avait conscience qu’il n’avait, malheureusement, aucun droit sur elle. D’ailleurs, il se demandait qui en avait … Manifestement, sa famille avait abandonné – ou alors n’avait jamais essayé – de la raisonner, et aucun de ses amis ne semblaient la secouer. A part lui. Il soupira, résigné. Résigné de quoi ? Il était maintenant persuadé qu’il devait lui ouvrir les yeux.

    « Mànù, je … »

    Il regarda au dessus de son épaule quand il atteignit un feu rouge et se rendit compte que la jeune femme s’était endormie. Il soupira une énième fois et se dit qu’il pouvait bien attendre d’être rentré chez lui pour lui faire la leçon. Il songeait même à attendre le lendemain, quand elle serait un peu moins sous les effets de la drogue. En tout cas, il n’allait pas la laisser s’en tirer comme ça. Si la situation n’était pas ce qu’elle était, il aurait rit. Comique vraiment, ou plutôt ridicule. Oui, il était vraiment ridicule. Pendant des semaines il feignait l’indifférence, la méfiance et le mépris, et puis il suffisait qu’elle l’appelle, qu’il la retrouve dans un état lamentable et, de surcroît, dans une cellule pour qu’il fasse fi de son propre comportement antérieur. Las, il se passa une main dans les cheveux et interrompit sa réflexion. Il mit toute sa concentration sur la route, fuyant avec rigueur les méandres de ses pensées. A force, il était fatigué de se questionner continuellement, mais n’avait jamais trouvé une autre alternative pour se protéger. Alors, il mettait la fatigue au placard, et continuait d’avancer, prêt à tomber.

    Raphael gara sa voiture dans la rue, n’ayant que moyennement peur de ce que pourraient faire des voyous à son cher moyen de transport. Il n’avait pas la tête à ça. Il vint ouvrir la portière arrière, dévoilant le corps endormi de la blonde aux regards extérieurs. Mais personne, pas un seul passant, ne s’intéressait à eux, ne se questionnait sur l’identité de la jeune fille dans les bras d’un garçon apparemment soucieux. Il parcourut la distance entre sa voiture et son appartement avec difficulté – il maudirait les escaliers jusqu’à la fin de sa vie – et posa l’ange déchu sur son canapé. Il avait songé la mettre sur son lit, mais il n’avait pas eu la force d’atteindre sa chambre. Après avoir enlevé ses chaussures, puis celle de son amie, il s’assit sur une chaise, observant la jeune fille frêle qui semblait avoir un sommeil agité. Après avoir attendu quelques minutes, ne la lâchant pas du regard, il avança une main pour la secouer. Il avait l’intention de la réveiller du cauchemar qu’elle faisait sûrement – ses larmes en témoignaient -, mais n’en eut pas le temps ni le besoin, puisqu’elle se réveilla d’elle-même. Un cri terrorisé et terrorisant sorti des lèvres de la belle et Raphael eut un mouvement de recul. Il la fixa, les yeux écarquillés, alors qu’elle balayait l’endroit, clairement perdue. Elle ne le vit pas tout de suite et semblait bien agitée. Voulant la rassurer, il posa sa main sur son bras et se pencha au dessus d’elle pour qu’elle puisse le voir.

    « Tout va bien Mànù, je suis là. »

    Menue comme elle était, elle ne prenait pas toute la largeur du canapé, et il vint s’asseoir près d’elle. Ainsi, elle pouvait sentir sa présence en plus de le voir et peut-être qu’elle se sentirait un peu mieux. Réellement inquiet, il se mit à caresser les cheveux de son amie, remettant à plus tard son long discours qui n’aurait fait aucun effet à cet instant. Il n’était pas un monstre, et il voulait paraître comme un grand frère aux yeux de la jeune fille visiblement perdue. Il n’avait aucune idée de ce qui pouvait la torturer ainsi, mais il avait envie de l’aider. Une envie forte et sans bornes comme en attester sa douceur à cet instant. Loin de la brusquer en lui posant toute sorte de question, il essayait plutôt de la réconforter de sa seule présence. Il espérait que Mànùeyla avait conscience qu’il ne lui voulait que du bien, et qu’en rien il n’était là pour la forcer. Ca aussi, il devrait lui dire plus tard pour qu’elle en ait bien conscience.
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