Solveigh lavande cartwright; une rose blanche piquante

Solveigh Lavande Cartwright est née un jour de Printemps, le 22 août 1989. Elle est donc âgée de vingt ans. Solveigh est d'origine italienne mais elle est cependant de nationalité américaine. Solveigh aillant hérité du caractère fêtard et enflammée de sa mère fait donc partie de la confrérie des kapa gamma. Et le groupe à quil elle appartient est In the heart of the action.

L'haleine de Zéphyr venait paisiblement rafraichir le visage si angélique et doucereux de la belle au bois dormant endormie dans son berceau doré. En ce jour de Printemps, l'astre du jour paraissait bien haut dans le ciel et éclairait d'une lumière apaisante la petite poupée de porcelaine assoupie dans son lit douillet. Deux mains vinrent alors se poser sur le berceau et le balancèrent avec délicatesse de gauche à droite. La petite fille dormait toujours d'un profond sommeil et rien ne semblait le perturber. La silhouette à qui appartenait les deux mains, était assise sur un banc blanc au milieu d'un parc verdoyant. La jeune femme était d'une beauté naturelle. Elle possédait une longue chevelure blonde retombant en fines boucles sur ses épaules et un teint de pêche mielleux. Son regard d'un bleu troublant se posa sur le minois vaporeux et charmant de la princesse du berceau. Un sourire exquis et agréable s'afficha alors sur ses lèvres légèrement rosée tandis qu'elle remettait en place une de ses mèches blondes derrière son oreille. C'est à ce moment précis, que la belle endormie décida de se réveiller en prenant soin de mouiller légèrement sa robe fleurie avec de douces larmes de crocodile. La jeune femme se leva subitement du banc renversant son sac sur ses épaules sur le sol herbeux et pris précieusement son enfant dans les bras. Elle lui chanta une berceuse des plus gracieuses avant que la petite fille ne se rendorme dans ses bras. La dame la reposa alors avec subtilité dans le berceau doré avant de recommencer à la contempler de ses prunelles enchantées. Un homme environ de la même tranche d'âge de la femme assise sur le banc apparut alors dans le champ de vision de cette dernière. Elle leva faiblement les yeux avant de se diriger vers lui et de lui sauter au cou avec un bonheur indescriptible. Les deux individus s'assirent côte à côte sur le banc blanc où le berceau doré trônait au milieu et prenait une place importante. Les yeux pétillants d'allégresse et de félicité, ils se penchèrent tous les deux en même temps au- dessus du berceau la main dans la main. Puis, se regardant les yeux dans les yeux ils s'embrassèrent tendrement...

- Rose, que penses-tu de Solveigh pour la petite princesse ?
- Solveigh lavande...cartwright.

Elle prononça ces trois mots là avec mélancolie et satisfaction avant de déposer un doux baiser sur la joue de leur enfant et d'acquiescer à la demande de son époux d'un hochement de tête idyllique.

Solveigh avait bien grandi depuis ce jour d'Eté particulièrement brulant. La jeune femme avait en effet depuis atteint sa majorité et portait des talons aussi imposants par leur taille que par leur prix. Avoir mûrie n'avait pourtant pas que des avantages... C'était donc avec une mélancolie et une amertume descriptible sur son visage que la demoiselle se balançait, tremblante, sur la vieille balançoire en bois de l'imposant jardin. Ses parents depuis n'avait pas déménagé et menait toujours l'amour aussi puissant et étroitement lié qu'il entretenait déjà avant la naissance de Solveigh. Cette dernière rêvait pensivement des souvenirs de son enfance perdue. Elle se rappelait parfaitement des jours d'Hiver où devant un bon feu de cheminée dans le salon, la famille entière allait s'asseoir sur de lourds fauteuils de velours avant de se raconter devant un bon chocolat chaud leur histoire de Noël inventées. Ou encore des fois où elle allait cueillir des oranges dans le jardin avec son père en se racontant des vieilles blagues tout aussi grotesques les unes que les autres. Désormais elle pouvait encore toujours faire ces choses agréables et familiales, mais le coeur n'y était pas. Solveigh vers l'âge de quinze ans, c'était peu à peu éloignée de ses parents et commençaient déjà à connaitre les déboires de l'alcool et du sexe. Les vulgaires sorties entre filles se transformèrent en fêtes incroyables et l'amour de conte de fée apparaissait plus aux yeux de la jeune fille comme un simple coup d'un soir...Un souffle frais disparut de la bouche délicatement rosée de la créature des merveilles avant de se mêler à la légère brise des beaux jours. Il devait être aux alentours de midi quand, Solveigh s'arrêta brusquement de se balancer avant de poser ses prunelles bleues sur le grand oranger du jardin. Solveigh un sourire délicieusement mielleux au coin, s'assit à l'ombre de ce dernier, majesteux avant de fermer délicatement ses yeux. Les souvenirs d'enfance qui revenaient petit à petit dans l'esprit mélancolique de Solveigh suffirent à lui faire redonner un éclat joyeux et enfantin en quelques minutes à peine... La jeune femme certes regrettait de temps à autre son enfance heureuse, mais le fait qu'elle soit devenue plus courageuse mêlée avec une pointe d'arrogance dans le regard et un goût fort prononcée pour la fête lui redonnait aussi un sourire heureux.

la rose est belle fleur, C'est aussi parce qu'elle s'ouvre.

Elle était là, debout sur le pont en bois, cheveux aux vents. Ses prunelles inexpressives fixaient avec une certaine intensité l'eau de la rivière qui se déchaînait et se fracassait paisiblement sur les piliers du pont. Elle avait l'air soucieuse et triste, mais pourtant ses sentiments étaient bien cachées à l'intérieur de son coeur. Sa silhouette se mouvait parfaitement avec le décor allongé et soyeux. Il faisait froid, le vent soufflait fort, mais cela l'importait peu à vrai dire. En croisant son regard on aurait dit que son coeur était brisé en mille morceaux. Elle ouvrit la bouche pour parler, mais ce ne fut qu'un souffle chaud qui en ressortit. Une larme coula le long de sa joue avant d'atterrir sur le sol gris et terne. La jeune femme lança avec un geste nonchalant une rose blanche sur l'eau avant que cette dernière ne l'emporte très loin d'ici. Pourquoi était-elle triste ? Personne ne le savait à vrai dire, même pas elle. Elle avait juste besoin d'être seule après la mort subite de sa mère suite à une crise cardiaque. Cela faisait pourtant plusieurs mois qu'elle n'était plus de ce monde, mais Solveigh éprouvait le besoin de lancer chaque début de mois une rose blanche pour sa mère.

Arf, oui désolée ^^
Je n'ai hélas pas eu le temps ces derniers jours de terminer ma fiche suite à plusieurs complications au niveau de mon ordinateur. Mais comme il ne me reste qu'un chapite à finir, j'aurais terminer d'ici demain.