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 Prends mes soupirs donne moi des larmes C&C

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Callum Heedlay
Génie de la crétinerie et grand manitou des rangs stupides
Callum Heedlay


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MessageSujet: Prends mes soupirs donne moi des larmes C&C   Prends mes soupirs donne moi des larmes C&C Icon_minitimeMer 27 Mai 2009 - 18:32

    Prends mes soupirs donne moi des larmes C&C 00002y10
    © conations

    Prends mes soupirs donne moi des larmes
    A trop mourir on pose les armes
    Respire encore mon doux mensonge
    Que sous ton souffle le temps s’allonge


Trois ans, quelque chose comme 1095 jours à vivre sans la voir, sans son sourire, sans pouvoir la prendre dans ses bras, sans ressentir le chatouillement de ses cheveux bouclés dans son cou quand elle se jetait dans ses bras. Trois longues années qui était passé à une allure exaspérante. Il avait eu besoin d'elle, et elle n'avait pas était là pour lui, mais il ne lui en voulait pas. Il s'en voulait. Il s'en voulait de ne pas avoir était là, lui, pour elle. Il s'en voulait de ne pas avoir prit le premier train pour la rejoindre. Il s'en voulait de l'avoir laisser partir. Il s'en voulait de l'avoir presque oublié. Trois ans et il avait une nouvelle vie, il n'avait plus sa toxico de mère sur le dos, son père il ne l'avait jamais sur le dos, son père se moquait de tout, son père était un connard. Il avait grandit, il était presque un adulte, du moins en apparence. Il était devenu grand, musclé et puis plutôt plaisant à regarder même si il ne s'en rendait pas tout à fait compte. Et même s'il s'en moquait totalement. Il avait accomplit pas mal de choses, il était devenu un ''grand garçon'' oui mais aussi un imbécile, un ''dérisoire'', il avait fait pas mal de choses peu catholique et peu licites, après tout on à qu'une jeunesse. Oui mais il était restait le même Callum, celui qui adore les blagues pas drôle des carambars, celui qui est horriblement hypocrite quand sa l'arrange, celui qui déteste qu'on lui touche les cheveux. Bref il n'avait pas changer au fond de lui. Et elle lui manquait. Ce matin là il c'était réveillé avec le sentiment terrible d'avoir rêver mais de ne plus sans souvenir, chose qui l'énervait toujours au plus au point. Assit en tailleur dans son lit il se concentra, essayant de faire abstraction de la fatigue d'une nuit agitée et d'un mal de crâne qui s'annonçait. Impossible. Il savait qu'il avait rêver, il savait que ce songe tenait plus du cauchemar mais il ne pouvait se rappeler ce qui c'était passer. Peu importe. Callum se leva, alluma la radio et regarda son portable. Hier il avait cru voir Christabel, mais ce n'était surement qu'un mirage, il avait cru que c'était elle dans la rue, devant lui, marchant de son petit pas, insouciante, son coeur avait faillit sortir de sa poitrine mais il c'était convaincu que ce n'était pas elle. Pourtant ce matin là quand il vit le numéro inconnu afficher sur son portable il espérer de tout coeur que se soit elle. Non impossible. Peu importe.

« Salut, sa te dirait un déjeuner au Little Door ? En mémoire du bon vieux temps... C. »

Callum relu le message une dizaine de fois, comment avait-elle eu son numéro ? Et si ce n'était pas elle ? Pourquoi ce retour maintenant ? Mais non ce n'était pas elle. Il réfléchit pendant quelques minutes, qui pourrait lui envoyer ce genre de texto en signant par un ''C' ? un seul nom s'insinuait en lui CHRISTABEL.

« Attend moi, lâcheuse. »

Il regretta aussitôt ce coup bas, oh et puis peu importe et si ce n'était pas elle il ressortirait du café. Il n'était plus à sa prêt. Attrapant un jeans et un t-shirt il ne prit pas la peine de passer par la case douche. On ne fait pas attendre l'inconnu, surtout pas si il se nomme Christabel...
Arrivait au café il promena son regard dans la salle et la vit, elle était rayonnante, légèrement plus grande mais pourtant toujours la même, sa meilleure amie, sa moitié. Son coeur allait sortir de sa poitrine, il le sentait, sa lui faisait un mal de chien. « Mon Dieu, je vais faire une syncope d'ici la fin de cette journée... » le murmure n'avait était qu'une remarque pour lui même, il s'approcha d'elle un vague sourire au lèvre.
« J'avais raison, lâcheuse. »
Belle entrée en matière.
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MessageSujet: Re: Prends mes soupirs donne moi des larmes C&C   Prends mes soupirs donne moi des larmes C&C Icon_minitimeJeu 28 Mai 2009 - 5:14

    Alors que j'aspirais à un réveil doux et chaleureux, j'eus droit à un coup de coude dans les côtes, comme la veille. On peut toujours compter sur Evelyne pour vous réveiller en douceur. Confinées dans mon lit simple, nous évitions tout mouvement, question de ne pas tomber. Enfin, je, car de son côté, Eve ne se gênait aucunement pour me balancer des crochets du droit. Bien que d'apparences endormie, je la soupçonnais de le faire volontairement. À force de recevoir ses coups, je finirai sans doute par développer des problèmes osseux. C'était décidé, demain je dormirais sur la canapé. Suite à cet éveil tout sauf délicat, j'identifiai où je me trouvais; dans ma chambre, qui, comme l'avais-je prédis, avait gardé les traits de ma jeunesse. Ma mère ne se serait jamais résolu à y changer quoi que ce soit, dans l'espoir que je revienne - c'était on-ne-peut plus prévisible à mon avis. J'avais eu du mal à m'adapter à l'autre famille de mon père ( pas question que je le considère comme mienne ), mais je ne pouvais pas ignorer que ma mère avait ressentit la même peine, aussi dur à supporter, sinon plus. Ç'avait été un énorme sacrifice pour elle, de me laisser partir, de m'y forcer plutôt, et mon retour la comblait de joie. Je ne pouvais cacher que c'était réciproque. J'avais l'impression d'être parti depuis une éternité et j'aimais bien me retrouver dans mon petit monde.

    Sortant bruyamment des couvertes (si je réussissais à la réveiller, je serais assurément heureuse le reste de la journée), je me dirigeai d'un pas lourd vers la minuscule salle de bain. Je l'avais toujours trouvé bien, mais comparé à celle d'Anne, elle était ridiculement étroite. Mes paupières semblaient peser deux tonnes et elles devenaient de plus en plus ardues à garder ouvertes. Le soleil transperçait facilement les fins rideaux et remarquant l'heure, je fus presque heureuse qu'Evelyne m'ait tirer des bras de Morphée (quoiqu'un peu de finesse aurait été la bienvenue). Trois ans. Tant de choses avaient pu se passer, des choses qu'il m'aurait facilement dissimulé dans ses missives. J'avais beau avoir une totale confiance en lui, au fond, je ne recherchais qu'un prétexte pour le contacter. Oh et puis zut ! J'étais sa meilleure amie, non ? Par ce titre, je n'avais aucun besoin de raison pour l'enguirlander à huit heure du matin ?

    Citation :
    Salut, ça te dirait un déjeuner au Little Door ?
    En mémoire du bon vieux temps... C.

    Je m'amusais silencieusement de ma signature, me demandait également combien de temps il faudrait à Callum pour deviner l'expéditeur. En ma basant sur des statistiques, je me dis qu'en tant qu'adolescent, futur homme, il ne devrait se lever que vers onze heure. J'avais donc trois heures pour me préparer, ce qui serait amplement suffisant. Tout en m'activant, je me remémorai les vieux souvenirs, ceux que je m'étais interdit de me rappeler, question d'éviter les dégâts sentimentaux. Nous étions plus que des meilleurs amis; il était ma famille. Et sans mon frère, je n'avais pas cru une seule seconde survivre à mon périple au Canada. Les lettres que nous nous échangions étaient biens, mais elles ne valaient pas une bonne vielle conversation au beau milieu de la nuit. Ces nuit blanches me manquaient terriblement et je n'en revenais tout simplement pas d'avoir traversé trois ans sans elles. Perdue dans mes rêveries, je m'étais préparé inconsciemment, tel une machine. J'évitais de trop me tartiner de maquillage, voulant paraître le plus naturelle possible; c'était ainsi qu'il m'avait toujours connue. Je me surpris à agir en fonction de lui. Prise au dépourvu, je mis cela sur le manque de sommeil.
    ***

    11h13. Une demi-heure s'était écoulé depuis mon arrivée au Little Door et le café que j'avais commandé commençait à refroidir. Jambes croisées sous la table, je contemplai l'endroit. Tout me paraissait tellement plus petits maintenant que j'avais vieilli. Je n'avais même pas été certaine qu'il viendrait jusqu'à ce que mon portable retentisse.
    Citation :
    Attend moi, lâcheuse.
    Ouch. Il y avait été fort là ! Néanmoins, je ne le pris pas personnel et sa remarque me rassura; il n'avait pas changé. Ça c'était ce que j'avais cru avant de le voir apparaître dans l'encadrement du Café. C'était moi où il avait grandi ? Ses traits enfantins s'étaient durcis et il paraissait incroyablement plus.. vieux. J'en restais coite. La bouche décrochée, mes yeux s'écarquillèrent sous l'effet du choc. Il me suffit une fraction de seconde pour me ressaisir et dès que j'en eu l,occasion, je sautai de ma chaise pour lui sauter au cou.

      CALLUM ▬ J'avais raison, lâcheuse!
      CHRISTA ▬ Oh ce que tu m'as manqué ! Et puis, je ne suis pas une lâcheuse ! Je t'ai écrit, non ?

    Je savais qu'il rigolait, mais je tenais à le lui rappeler, au cas où il restait amer de mon déménagement. Un sourire épouvantablement ravie étirait désormais mes lèvres. Qu'il était bon de le revoir ! J'avais l'étrange sensation que tout avait changé et la nostalgie me submergeait. J'espérai par contre que certaines choses n'ait pas changé..


Dernière édition par Christabel Luz le Sam 13 Juin 2009 - 4:03, édité 1 fois
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Callum Heedlay
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MessageSujet: Re: Prends mes soupirs donne moi des larmes C&C   Prends mes soupirs donne moi des larmes C&C Icon_minitimeSam 30 Mai 2009 - 19:34

    Callum n'avait jamais compris pourquoi Christabel était partit chez son père, après tout elle avait une mère qui l'aimait, une soeur que lui n'aimait pas vraiment mais qui restait sa soeur et elle avait lui. Pourquoi quitter Greenville ? Tout en faisant le trajet pour la rejoindre, il était certain que se serait elle qu'il verrait en entrant dans le café, il se remémorait son départ et les mois qui suivirent. Elle lui avait littéralement brisé le coeur. Il ne supportait pas de partir à l'école croyant qu'il allait raté le facteur et donc ses lettres, regarder le courrier devenait tout à coup son passe-temps préférait, elle lui manquait et sans elle il se sentait démuni, seul et totalement inutile. Sans ami et c'était le cas. Callum n'avait jamais pu supporter le contact des autres étant enfant pourtant avec elle c'était différent, elle était comme une soeur qui comprenait tout et pouvait tout entendre. Son départ n'avait pourtant pas était une si mauvaise chose, il devait reconnaître que ainsi il avait était obligé de se mêler aux autres et donc d'élargir son clan d'amis qui se réduisait à quelques connaissances avant qu'elle ne parte. Il avait connu Kate qui était devenu une de ses meilleures amies bien que se ne soit pas comme avec Christy, puis il y avait eu Jude, comment pourrait-il regretter de les connaitre désormais ? Pourtant il ne pouvait s'empêcher de lui en vouloir, son retour avait un goût amer. Elle lui avait écrit, elle avait était adorable, rassurante, il savait qu'il ne devait pas lui en vouloir et que c'était terriblement hypocrite de le faire. À l'époque il ne lui en avait pas voulu, à l'époque n'étant qu'un gamin il avait accepté et comprit, comme si il ne l'avait pas mérité, comme si leurs amitié devait se terminer un jour. Pourtant elle avait toujours était dans son coeur et l'état de frénésie dans lequel il se trouvait prouver bien que tout cela n'était pas une histoire de regret. Il s'en voulait de l'avoir laisser partir, de s'être éloigner d'elle et d'avoir fait sa vie sans elle. C'était stupide et il en prit soudain conscience. Poussant la porte du café il réalisa qu'il n'avait pas passé une minute sans penser à elle, sans se demander ce qu'elle aurait fait à sa place, ce qu'elle lui aurait conseiller. Depuis son départ il l'avait considérer comme morte, s'interdisant de se dire qu'elle pourrait revenir. Il ne voulait aucun faux espoir. Espérer son retour aurait était trop dur. Il avait fait son deuil. Du moins c'est ce qu'il croyait mais quand il croisa son regard, quand il la revit il comprit. Elle était belle, elle l'avait toujours était. Une petite fille qu'on avait envie de serrer contre soi. Je ne la prendrais pas dans mes bras, je ne veux pas qu'elle me considère encore comme un petit garçon quelques minutes plus tard elle était dans ses bras et il la serra contre elle, elle restait toute petite mais pourtant elle n'était plus la petite fille qu'il avait laisser partir. C'était une belle jeune fille. Ces traits avaient changer, plus féminins quoi que toujours un peu enfantin. Elle faisait partit de ces personnes qui vous donne l'impression d'être de grands enfants, c'était là tout son charme.

      « Oh ce que tu m'as manqué ! Et puis, je ne suis pas une lâcheuse ! Je t'ai écrit, non ? »

    Des lettres oui, mais ce n'était rien des lettres face à son sourire. Cependant il lui sourit, un sourire un peu triste, il regrettait de s'en vouloir, il aurait voulu se jeter à son cou, la serrer contre lui et faire comme si rien n'avait changer. Mais tout avait changer, ils avaient fait leurs vies et elle était si différente... pourtant c'était toujours sa petite soeur. Il le savait ou du moins l'espérait.
      « Oui. »

    Callum déglutit doucement. Passant une main dans ses cheveux court il lui adressa un sourire charmeur, le mieux qu'il puisse faire. Un poids semblait s'être enlever, toutes ses mauvaises pensées avaient étaient mâchées et digérées. Du moins il l'espérait, lui qui détestait espérait voilà qu'il n'arrêtait pas ! La nostalgie, voilà ce qui l'embêtait, qui l'empêchait de vraiment se sentir heureux de la revoir, mais se simple sourire de sa part, si époustouflant, si vrai, lui rappela qu'il n'avait aucun droit d'être triste, que ce jour devrait être le plus beau de sa vie. Et c'était sûrement le cas.

      « Qu'est ce que tu as pu me manquer... non tu n'es pas une lâcheuse puisque tu es revenu ! J'ai faillis venir te voir une centaine de fois... mais quelque chose m'en empêcher. »


    Sa voix se chargea de tristesse et il se reprit, un nouveau sourire de vainqueur s'afficha sur son visage.

      « Mais maintenant tu es là ! Je veux tout savoir, comment c'était, pourquoi tu es revenu... dis moi tout ! Tu as changé, pas tant que ça finalement. »


    Il s'accorda une petite pause, il n'avait cesser de la regarder dans les yeux, il se sentait tellement heureux de la revoir, malgré quelques sentiments parasites.

      « Tu es si belle... »


    ]Il n'avait pas voulu le dire à voix haute mais maintenant que c'était fait il ne s'en voulu pas, après tout c'était la stricte vérité. Il la trouvait très belle. Hélant le type derrière le bar il lui demanda un ''café bien fort''. Puis se retournant vers son amie il poussa un soupir de contentement, il avait rêver de ce jour mille fois, en s'interdisant d'y croire mais sans vraiment y parvenir.

      « Tu m'as tellement manqué.. »


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MessageSujet: Re: Prends mes soupirs donne moi des larmes C&C   Prends mes soupirs donne moi des larmes C&C Icon_minitimeMar 2 Juin 2009 - 5:36

    Je ne pouvais tout simplement pas croire que tout cela était réel. Il était impossible qu'il se trouvât face à moi, un sourire aux lèvres. Malgré la tangibilité de sa présence, je ne pouvais me résoudre à imaginer que tout fût vrai. Ces retrouvailles je me les avais imaginés plus de fois que je n'aurais dû. J'en avais rêvé et pourtant, aucun des scénarios que j'avais échafaudé ne rendait justice à ce que je vivais présentement. Divers sentiments se débattaient à l'intérieur de mon ventre, partagé entre la joie et la peur. Les lettres avaient-elles suffit à préserver l'amitié auquel je tenais tant ? En même temps, je l'avais déserté. J'aurais eu du mal à lui pardonner l'affront que représentait un déménagement au Canada, il était donc plus que hypocrite d'espérer qu'il passe l'éponge. J'avais passé trois ans sans entendre sa voix, les interurbains coûtant beaucoup trop chers pour me le permettre, et la soudaine raucité de sa voix me surprit. Elle avait perdu de sa douceur, mais était beaucoup plus chaleureuse. Ses cheveux d'un noir d'encre étaient toujours hérissé sur son crâne. Je croisai silencieusement les doigts pour que les seuls changements ayant été opérés sur lui ne soit que physique. C'était le mieux que je pouvais supporter. Je me sentais lâche. Une véritable lâcheuse, comme il l'avait souligné quelques minutes auparavant. J'avais protester aussi fermement que je le pouvais, mais ça n'avait pas marcher. j'avais pleurer toutes les larmes de mon coeur, mais ça n'avait pas suffit. J'avais hurler jusqu'à m'en rendre sourde, et pourtant, j'avais dû partir, résignée. J'avais l'étrange sensation de n'avoir poser qu'une faible résistance, tel un enfant pleurnichant pour un caprice, facile à ignorer. Très dérangeant. L'impression de m'être rangée trop vite à cette décision m'était également insupportable. Je sentais que je l'avais trahie. J'avais trahi mon meilleur ami. La vérité était trop évidente pour que je m'en rendis compte plus tôt. J'avais détourné le regard, perdue dans mes pensées. Dès que j'eus scotché mes yeux aux siens, un sourire, automatique mais sincère, s'était peint sur mon visage. Impossible de résister à son sourire charmeur. Lorsque je lui avais sauté au cou, d'un geste familier, presque naturel, j'avais eu l'impression rafraîchissante de respirer pour la première fois, comme si mes poumons s'étaient mis en route, fonctionnant comme des nouveaux. J'avais senti les battements de son coeur sous sa poitrine, légèrement plus rythmé qu'à l'ordinaire; le mien était devenu un véritable tambourin. La joie qui l'emplissait était tout bonnement inédite pour moi. J'avais envie de crier, de pleurer, de sauter et de courir.

      CALLUM ▬ Qu'est ce que tu as pu me manquer... non tu n'es pas une lâcheuse puisque tu es revenu ! J'ai faillis venir te voir une centaine de fois... mais quelque chose m'en empêcher.


    Je fronçai les sourcils. J'avais difficilement pu ignorer les accents malheureux qui perçaient de son intonation sûr. Qu'est-ce qui l'empêchait de venir me voir ? Les billets ne coûtaient pas si chers et sa visite n e m'aurait poser aucun problème, au contraire ! S'il m'avait parler de ses intentions, je l'aurai supplier à genou de les concrétiser. Son visage m'avait manqué, son regards m'avait manqué, son sourire également tout comme son odeur. J'avais longuement espérer le voir débarquer à Vancouver, tout souriant, fier de sa surprise. L'idée que cela put réellement se produire me remplit de satisfaction.

      CHRISTABEL ▬ Qu'est-ce qui t'empêchait de me rendre visite ? Tu sais très bien que je t'aurais accueilli à bras ouverts et ma .. famille ( je grimaçai ) aussi. Et tant pis s'il ne l'aurait pas fait, nous aurions vécu dans les bois, tout au pire !

    Ça y était; je en contrôlais plus mes paroles et elles se déversaient, inlassablement, sans doute sous l'effet de la joie.

      CALLUM ▬ Mais maintenant tu es là ! Je veux tout savoir, comment c'était, pourquoi tu es revenu... dis moi tout ! Tu as changé, pas tant que ça finalement.


    Par où commencer ?! Il y avait tant de chose que je n'avais pu lui écrire dans une simple lettre ! Pressentant que la conversation risquerait d'être longue, j'attrapai sa main et gambadait presque jusqu'à une table.

      CHRISTABEL ▬ Tout d'abord, c'était nulle. Personne n'avait d'humour là-bas et franchement, ton rire me manquait ! Evelyne est al pire des pestes que je connaisse. Parfaite et arrogante, s'il devait y avoir un stéréotype de l'emmerdeuse, ce serait elle. Mon père a marché sur des oeufs durant trois ans, craignant que je ne fugues. Et je dois t'avouer que j'y ai songé. J'ai vite renoncé, comprenant que tout le monde devinerait ma destination. Anne qui ne s'occupait que de sa fille et se contentait de me sourire bêtement. Une vraie petite famille parfaite, jusqu'à ce que je débarque. Le petit mouton noir !..


    Je continuai mon monologue, ayant la vague impression qu'il ne m'écoutait pas. Puis, je fus surprise par ses paroles.

      CALLUM ▬ Tu es si belle..


    «...» Le bon côté des choses, c'est qu'il avait trouver un moyen de me stopper dans mon élan. Bouche-bée, je finis par me ressaisir puis lui sourire.

      CHRISTABEL ▬ T'es pas mal non plus !


    M'amusais-je, voulant rendre le tout léger. Mais mes mot ne rendait aucunement justice à la vérité. Il était vachement séduisant ! Mais je m'emportai. Il était mon meilleur ami, mon frère, à qui les traits s'étaient embellis... non ?

      CHRISTBEL Toi aussi tu m'as terriblement manquée et je suis encore surprise d'avoir survécu !


    Inconsciemment, j'avais attrapé sa main, la serrant contre la mienne. Gênée, je la retirai vivement, bien que la sensation fut agréable. Les choses n'était pas comme avant, elles ne pouvaient l'être..
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Callum Heedlay
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MessageSujet: Re: Prends mes soupirs donne moi des larmes C&C   Prends mes soupirs donne moi des larmes C&C Icon_minitimeVen 12 Juin 2009 - 18:40

    Une sorte d'hystérie c'était emparée de lui et pourtant il était impassible, en apparence. Tout en lui bouillonnait, il aurait voulu lui hurler dessus, lui en vouloir, lui dire qu'elle lui avait fait subir les pires années de sa vie et pourtant il se contentait de la regarder, de lui sourire, de l'écouter et de l'aimer. Car oui il l'aimait toujours autant, tout ce temps entre eux avaient changés bien des choses mais il lui vouait toujours l'amour aveugle, le même que celui qu'il ressentait pendant leurs enfances communes. Sa meilleure amie l'avait quitté du jour au lendemain, il ne lui restait qu'elle et elle était partit. Tout ensuite c'était enchaîné très vite, il avait fugué, c'était éloigné de cette mère qu'il détestait et il avait enfin pu vivre sans cette barrière qui lui obstruait la vue. Tout aurait était plus simple si Christa avait était là avec lui. Elle aurait pu l'héberger au lieu de ça il avait du travailler chez une tante qui le logeait en échange, ce qui n'était pas si mal au final. Il c'était renfermé sur lui-même, énormément renfermé. Cette période de sa vie l'avait fait murir, il était devenu un homme en souffrant mais il avait aussi comprit que la vie lui offrait une seconde chance. Celle de pourvoir vivre sans une mère droguée, bien sûr il était seul, tout seul. Mais ça n'avait pas duré, il y avait Jude et Kate puis bien d'autres qui lui avait donné le sourire. Sans eux il ne serait pas l'homme qu'il était . Pourtant il avait l'impression que seule Chistabel l'avait changé. Sans elle il n'aurait jamais pu accepter les autres, il serait sûrement rester ce petit garçon timide qu'il était avant de la rencontrer. Elle était tout pour lui, sa meilleure amie, la première d'une longue série mais toujours la meilleure. Vivre dans les bois, l'idée lui plaisait, il aurait adoré vivre dans les bois avec elle. Il aurait adoré vivre n'importe où avec elle, dans les bois ou dans les poubelles qu'elle importance si elle avait était là, avec lui. Tant que sa main était dans la sienne, qu'il pouvait respirer l'odeur de ses cheveux et la vexer. À l'époque Callum s'amusait beaucoup en la vexant, sans dire de choses vraiment méchantes, il adorait la moue qu'elle avait quand elle se sentait froissé. Ses lèvres se tordaient en une grimace adorable qui le faisait rire de bon coeur, et elle aussi au final. Ils ne s'étaient jamais disputés, jamais pour de vrai du moins. Quelques engueulades par-ci, par-là, pour la forme. Pour ne pas s'ennuyer peut être. Mais vivre sans elle avait était inimaginable. Pourtant il avait survécu. Comment avait-il fait ? L'idée l'effleura que si elle n'avait pas revenu à Greenville ils ne se seraient plus jamais vu, il aurait pu la rejoindre un millier de fois, il aurait du. Après tout une fois avoir fugué de chez lui il aurait pu travailler et se payer se foutu train, ou avion ou que sais je encore pour la rejoindre. La vérité c'est qu'il l'avait récolté l'argent suffisant, mais il n'avait jamais pu se résoudre à y aller, il était persuadé qu'elle s'en moquait de lui, qu'elle avait une nouvelle vie sans lui. Il avait eu peur voilà tout.

    Elle venait de lui dire qu'ils auraient pu vivre dans les bois, ce qui le fit rire, un rire sans joie, même pas amuser, un rire triste. Il regrettait bien sûr, qu'elle soit partis mais surtout qu'il n'ai même pas était capable de lui aussi partir, avec elle. Pour elle. Fasse à ses démons, Callum se sentait frissonner de bonheur, si Christabel devait représenter les démons de son enfance alors il adorait les démons. Le démon en question, autrement dit Christa, reprit la parole et il l'écouta attentivement, plus aucune trace de sourire sur son visage, il essayait de décrypter chacune de ses paroles, savourait chacun de ses mots. Evelyne, il comprit que c'était sûrement sa demi soeur, était qualifié du parfait stéréotype de l'emmerdeuse, la paraphrase le fit sourire. Sympa la frangine. Un grand silence s'installa et il lâcha sans crier gare une phrase toute simple «Tu es si belle » Callum, le roi de la subtilité en personne ! Le bonheur de la revoir ou une déconnexion de cerveau ? Allait savoir. Mais la réponse qu'elle lui fit le satisfaisait. Il n'était pas mal non plus. Sa lui donnait envie de ressortir son plus beau sourire d'hypocrite en lâchant quelque chose comme « ouais je sais. » il se retint à temps. Il sentit la pression qu'exécutait la main de Christa sur la sienne, agréable, voire même un peu trop... Reprenant la conversation, ou monologue, passait il déclara le plus normalement du monde :

      « Toi un mouton noir ? Bizarre... tu me fais plus penser au vilain petit canard mais ce n'est qu'un détail. »

    Callum lui sourit hypocritement, elle avait du penser qu'il ne l'écoutait pas, qu'il s'en fichait de ce qu'elle avait vécu. Mais il l'avait écouté et la phrase qui suivit répondait à la déclaration de son amie.

      « Tout ça est désormais fini, t'es à moi maintenant et ton père ou ton idiote de belle mère ne sont plus là pour te sourire de façon idiote. Puis Evelyne est restait là-bas non ? Elle ne pourra plus te pourrir la vie. »


    Oui toujours aussi subtil et dans la finesse le petit Heedlay. Mais elle l'avait connu ainsi, il avait toujours eu du mal à trouver ses mots et disaient les choses telles qu'il les voyaient. Christabel tenait toujours sa main et il jeta un rapide coup d'oeil autour de lui, le café commencé à se remplir mais rien de bien impressionnant encore.

      « Si tu n'avais pas survécu tu m'aurait prévenu quand même, non ? Un coup de téléphone, même si c'est super cher, ça aurait était la moindre des choses. »

    Son ventre fit alors une déclaration qui n'avait rien de drôle ni de romantique. Se manifestant généralement quand il se sentait vide, le ventre de Callum venait de réclamer son lot quotidien de nourriture.

      « Je crève de faim... »

    Depuis le début de la conversation il n'avait bu qu'un café, c'était bien maigre pour un repas de midi. Se levant il prit la seconde main de Christabel (car oui pour information Christabel à deux mains) et l'aida à se lever, elle n'en avait aucun besoin, bien entendu elle avait apprit à marcher depuis bien longtemps, mais il avait décidé de se la jouer gentleman. Scrutant la salle du petit café, qui en passant ne servait pas de repas de midi mais de très bon gâteaux, il trouva une table un peu à l'écart et s'y dirigea, tenant une main de Christabel (il en avait lâché une en route, inutile de prendre les deux.)

      « Et un gâteau à la pomme ça te tente ? Avec un grand verre de laid. Et ne me dis pas que ce n'est pas l'heure t'en à jamais rien eu à faire. »




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MessageSujet: Re: Prends mes soupirs donne moi des larmes C&C   Prends mes soupirs donne moi des larmes C&C Icon_minitimeLun 15 Juin 2009 - 18:14

    Au moment même où j'avais croisé son regard sombre à l'entré du café, j'avais commencé à douter et à remettre en question le moindre détail. Et si j'avais tout gâché en partant ? Si je m'étais enchaîné à un arbre et y était rester attaché jusqu'à ce que ma mère se lasse, aurais-je pu continuer ma vie à Greenville ? Et la plus importante de toute; avais-je changé ? Inconsciemment, j'avais peut-être évolué pour devenir quelqu'un d'autre. Mais ses interrogations n'avaient rien de nouveau, elles résonnaient beaucoup plus comme un vieux disque mille fois joué. Je ne pouvais pas ignorer que ma vie aurait été différente si mes choix n'avaient pas été les mêmes. Notre destin ne peut être déjà tracé à l'avance, il ne nous suffit pas de suivre le sillage, il faut créer notre propre chemin. Et en écoutant sagement ma mère, j'avais suivis la route qu'elle désirait, pas celle que je souhaitais. Je n'avais pas seulement trahi mon meilleur ami, je m'étais trahie.

    J'étais ridicule. Pourquoi étais-je aussi attristée, alors que ce jour aurait dû être le plus important, le plus beau de tous ? Me flageller ainsi ne réparerait aucunement les erreurs du passé et si je continuais à broyer du noir et à gâcher ce moment, cela n'envenimerait que plus les dégâts que j'avais causé. Callum, lui, semblait calme et rêveur. Je m'interrogeais sur l'attention qu'il portait à mes paroles, mais sa remarque me prouva qu'il écoutait.

      CALLUM ▬ Toi un mouton noir ? Bizarre... tu me fais plus penser au vilain petit canard mais ce n'est qu'un détail.

    Cette remarque, c'était du Callum tout craché. Mon Callum. Celui qui ne manquait pas une occasion de me froisser, qui ne s'empêchait pas pour sortir un sarcasme là et là. Celui que j'appréciais et à qui je tenais particulièrement. Comme une gamine de 7 ans, je lui tirai la langue puis un doux sourire étira mes lèvres, loin d'être aussi resplendissant que le sien. Ce sourire.. ce qu'il avait pu me manquer !

      CHRISTABEL ▬ Désolée de te décevoir Callum, mais tu ne réussiras pas à me vexé aujourd'hui.

    Jusqu'à maintenant, je n'avais noté que des changements physiques sur lui et espérai qu'ils soient les seuls. La vague de peur qui me submergeait continuait de ma ballotter d'une part et d'autre, tel un raz-de-marré dévastant une petite île. Ma vie avait changé; j'avais désormais deux familles, bien que l'une d'elles me déplusse fortement et une demi-soeur qu'on aurait dit tout droit sorti de Cendrillon que je ne pouvais croire du même sang que moi. J'avais malheureusement échoué pour ce qui était de se faire d'autres amis. Je manquais sans doute de pratique. J'avais eu le même ami durant plus de 7 ans et n'avait jamais ressenti le besoin de m'en faire d'autre. Je n'étais pas asociale, j'avais des amis certes, mais m'ouvrir à eux avait été plus ardu que je ne l'aurais imaginé et les quitter avait été d'une facilité frappante. Il était légitime que lui eut réussi là où je n'avais su que faire. De nouveaux amis, de nouvelles vies, de nouvelles personnalités aussi peut-être... Tout cela, pouvait-il décemment cohabité ?

      CALLUM ▬ Tout ça est désormais fini, t'es à moi maintenant et ton père ou ton idiote de belle mère ne sont plus là pour te sourire de façon idiote. Puis Evelyne est restait là-bas non ? Elle ne pourra plus te pourrir la vie.

    Mes nerfs avait cédé au soulagement que je guettais tant dès qu'il avait prononcé ces mots « t'es à moi maintenant » . Cela désignait son désir de me voir rester avec lui, non ?! Mais bien sûre, le reste de son discours gomma toute trace de joie. Evelyne. Evelyne..

      CHRISTABEL ▬ Si seulement ! Au contraire, elle m'a accompagnée à Greenville. La peste semble vouloir me suivre partout et c'est uniquement parce que je me suis levé tôt qu'elle ne se trouve pas ici. Je marquai une pause, en profitai pour soupirer et un rire sans joie traversa mes lèvres.. C'était la seule condition que je devais remplir pour pouvoir ré emménager ici. Je dois partager ma chambre avec elle et dormir dans toutes les deux dans mon lit simple est plus agaçant. J'envisage sérieusement de passer la nuit sur le sol .

    Si ses doigts n'étaient pas aussi chauds, j'aurai sans doute pu oublier la pression qu'ils exécutaient sur ma main. Un geste des plus inoffensif. Comme un grand frère tenant la main de sa petite soeur. Rassurant et chaleureux.

      CHRISTABEL ▬ Évidemment, mais je me suis dis qu'une visite était plus appropriée..


    La vérité s'imposa à moi; je n'avais pas survécu. j'avais été incapable de me créer une routine là-bas. Le trajet jusqu'à l'école avait été des plus ennuyants sans lui à mes côtés pour me faire sourire et les midis à la cantine étaient tout aussi barbants. Je n'avais pas survécu. L'aurais-je fait, je ne serai pas revenu ici, je m'aurai fait mon propre cercle d'amis et aurai dégoté un nouveau meilleur ami à qui me confier. Je n'avais pas survécu. Mon confident avait toujours été lui et mes lettres étaient les principales témoins.

      CHRISTABEL ▬ Et je n'ai certainement pas perdu autant de temps à dénicher ton nouveau numéro de portable pour rien ! Au fait, ta compagnie de téléphone protège mal la confidentialité de ses clients.. Mais j'aime à penser que mon charme à quelques choses à y voir !

    Je pouffai de rire, m'amusant moi-même de ma remarque. J'aimais jouer les prétentieuses et habituellement, ça ne manquait pas de le divertir. Je partis d'un nouveau rire en entendant son estomac crier famine.

      CHRISTABEL ▬ On dirait bien, oui !

    Dès lors que son ventre l'avait interpellé, Callum ne s'était concentré que sur la faim qui le dévorait. Un vrai mâle, quoi ! Il attrapa ma seconde main et je me levai, le suivant. Il nous entraînait vers une table plus isolée.

      CALLUM ▬ Et un gâteau à la pomme ça te tente ? Avec un grand verre de laid. Et ne me dis pas que ce n'est pas l'heure t'en à jamais rien eu à faire.

    Je souriais bêtement. Il me connaissait bien et n'avait pas oublier mes habitudes. C'était rassurant et j'avais besoin d'être rassurée. Et qu'il se souvînt de ses détails serait des plus bénéfiques pour ma santé mentale. Lorsque ma « commande » fut installé devant moi, je me risquais à lui poser une question.. délicate. Elle me dérangeait depuis tout à l'heure et j'en avais eu assez de peser le pour et le contre. Autant y aller franchement. <

      CHRISTABEL ▬ Eumm... Callum ? Je détachais mes mots avec une lenteur exaspérante. Comment ça va .. avec ta mère ?

    Refusant de jauger sa réaction, je m'affairai plutôt à émietter mon gâteau. Je le connaissais suffisamment pour savoir que c'était un sujet épineux. Même dans mes missives, ialors que je l'interrogeais sur sa mère, il ne me répondait pas ou alors que très peu. Avec un élan de courage, je levai les yeux sur son visage; il avait l'ai songeur. Eh merde ! Il aurait été préférable que je me taise, moi et mes questions stupides !
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Callum Heedlay
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MessageSujet: Re: Prends mes soupirs donne moi des larmes C&C   Prends mes soupirs donne moi des larmes C&C Icon_minitimeMer 17 Juin 2009 - 11:34


    Le jeune homme sentit une sueur froide dans son dos, il était proie à un mélange de sentiments dont il n'était pas habitué. Comment Callum pourrait-il être habitué à ressentir autant d'émotions ? Personne ne lui procurait autant de plaisir que Christabel, le fait de la revoir, de lui vouloir, de s'en vouloir de lui vouloir (vous suivez ?) tout cela qui se mélangez dans son corps qui servait de mixeur et voilà un Callum bouleversait. Bouleversait n'est pas vraiment le mot exact. On peu difficile décrire ce qu'on ne cerne qu'a demi mot. Callum était heureux, l'un des plus beaux jours de sa vie. Christabel était revenu. Si elle n'était jamais partit ils ne se seraient jamais quittés et le jeune homme n'aurait jamais pu ressentir ce qu'il ressentait à présent. Indescriptible. Callum, après une blague douteuse mais qui le faisait sourire comme un gamin, un grand gamin, comme avant. Il l'écouta, la regarda, son regard était déterminé. Il ne la vexerait donc pas aujourd'hui. Tant mieux ce n'était pas son intention. Elle avait deux familles désormais. Lui n'en avait plus. Elle était partit pour se trouver une nouvelle famille, sa ne c'était pas passé comme prévu et voilà que nous retrouvons la jolie Christabel sans famille fixe ou plutôt avec deux familles avec une soeur qu'elle appréciait peu. Callum lui n'avait plus aucune famille, il n'avait toujours pas de soeur. Éternellement seul, sans famille, sans amis, sans déjeuner pour l'instant. La dernière option pouvait encore se régler d'une façon plus que simple. Sans amis ? C'était faux. Il l'avait elle, il avait d'autres amis aussi mais ce n'était rien comparé à ce qu'il ressentait pour elle à ce moment présent, tout le monde sur terre pouvait bien crever, même le serveur qui leur apporterait à manger, tant qu'elle là elle avec lui et pour toujours. L'idée lui plaisait. Son bonheur aurait très bien pu se résumer seulement à la présence de cette fille.


    Evelyne, même son prénom faisait frémir notre ami. Il regarda Christabel, elle semblait soucieuse, triste, cette soeur devait vraiment être une plaie.


    « La nuit sur le sol ? Sa ne doit pas être très confortable ça... »


    Magnifique remarque totalement inutile. On applaudit bien fort Monsieur Heedlay qui est en grande forme aujourd'hui ! L'air soucieux il chercha quelque chose à dire, que c'est dur de tenir une conversation avec elle. Il avait peur de faire une bourde, de dire n'importe quoi, comme toujours. Étrange, il ne réfléchissait jamais à se genre de chose d'habitude...


    « La prochaine fois tu as deux solutions, soit tu la jette par la fenêtre, soit tu m'appelle pour que je la jette par la fenêtre. Oh, mais sinon tu peux toujours venir dormir chez moi, on lui fait prendre des somnifère et on s'en va. C'est pas une magnifique idée ça ? »


    Une visite plus appropriée ? Pour une annoncer sa mort ? Callum résista à l'envie qui le prit, sans crier garde, de passer ses mains dans ses cheveux, de lui caresser sa joue. Depuis quand était-il romantique et ''tactile'' ? Il sentit son coeur s'étreindre. Il ne comprenait pas ce qui lui arrivait et préféra faire diversion. Hochant la tête pour lui certifier que oui la visite c'était mieux qu'un appel surtaxé, il ne pu décrocher un peu de plus et l'écouta.


    « Ton charme ? Quel charme ? Mais non voyons, je l'ai avais prévenu qu'une fille de petite taille voudrait mon numéro et je leur ai donné l'ordre de te le donner. Désoler de briser tes rêves. »


    Il leva les yeux au ciel, comme si elle avait pu parvenir à ses fins sans son aide.


    « Quoi que maintenant que tu le dis, c'est vrai que tu as un certain charme... »


    Il lui adressa un grand sourire. Le mal être qu'il avait ressentit quelques minutes plus tôt s'en était allé. Il se sentait tout aussi léger que quand il était arrivé, c'est à dire un sacret paquet de noeuds entre des sentiments tout aussi opposés qu' inhabituelle chez lui. Son ventre communiquait lui aussi, Christabel ne manqua pas de s'en apercevoir, Callum lui adressa un sourire désolé, comme si un sourire pouvait réparer la honte d'un ventre trop bruyant. La honte ? Non voyons, Callum Heedlay n'a presque jamais honte ! Le serveur avait du entendre le ventre du jeune homme, lui aussi, car la commande fut plus que rapide à arriver devant eux. Callum ne prit plus garde à son amie, sans l'oublier toute fois, son regard se plongea sur sa tarte au pomme. Comme si il avait voulu rentrer en contact avec la pâtisserie, lui transmettre ses pensées, lui dire que sa vie était terminé. N'y tenant plus il saisit sa fourchette et enfourna un bon morceau dans sa bouche avide de nourriture. C'est ce moment que choisit Christabel pour lui poser la question qu'il attendait. Une question dont il se méfiait. Personne ne savait. Elle était la seule. Et même à elle se serait difficile de tout lui raconter. Mâchant avec précaution le gâteaux il prit tout son temps. Levant les yeux vers elle il la regarda. Elle avait l'air inquiète et c'est son gâteaux qui subissait. Le pauvre était tout émiettait. Ce n'était pas une solution. Pourtant il comprit qu'il ferait mieux de ne pas faire allusion à la nervosité de son amie. Tenant toujours sa fourchette en l'air de sa main droite et d'une façon stupide, comme un homme politique qui voudrait expliquer sa campagne à table en face de son secrétaire et sa fourchette se baladerait en l'air, comme pour expliquer des choses qui ne se dise qu'avec les fourchette. Le jeune homme posa délicatement le couvert sur la table et réfléchit. Il ne vit pas le coup d'oeil de son amie. Il était perdu dans ses pensées, il revoyait parfaitement la scène. La haine qu'il avait alors éprouvé, puis la liberté. La liberté, enfin.


    « Je ne lui en veux plus. »


    Callum fixa son assiette, il n'avait plus très faim finalement.


    « Tu sais, je... enfait elle est en cure de désintoxication. L'an dernier je lui ai écris, sa faisait 3 ans qu'elle était dans la maison de barjos où ils l'ont envoyés. Mon père, cher père qui c'est barré quand j'avais 12 ans, mais tu dois t'en souvenir, à prit les devant et l'a placé dans une maison de fous. Ils disent que c'est pour qu'elle arrête de se droguer mais tu vois sa fait 3 ans maintenant et elle est pas prête de sortir. Alors je veux bien faire l'idiot devant mon père mais je sais bien qu'elle ne sortira jamais. J'espère qu'elle ne sortira jamais. Mais je n'ai pas attendu que mon père se souvienne qu'il avait une femme, je me suis barré. Sa faisait peu de temps que tu étais partis, je... je l'ai laissé là, toute seule, dans la maison qu'on habitait. Sa ne ressemblait plus vraiment à une maison d'ailleurs. »


    Ses propos étaient confus, tout se mélangeait, elle ne devait pas tout comprendre. Les larmes aux yeux il se reprit et s'accorda quelques secondes de pause.


    « Mon père m'a proposé d'aller vivre chez lui, il n'en avait aucune envie. Maintenant il à une belle vie avec une jolie femme et sûrement des gosses, enfait j'en sais trop rien. Une fois dans la rue j'ai fais des recherches et suis partis chez une tante qui possède une ferme pas loin d'ici, elle m'hébergeait et en échange je bossais un peu pour elle. Rien de bien fatiguant. Je suis venu ici, fallait bien que je m'instruise un peu. Après il y à eu la légende et puis je suis allé dans la forêt. J'y serais bien resté dans la forêt si seulement toute cette légende avait était fausse... »


    Il lui accorda un mince sourire, appuya son menton sur sa main tout en regardant l'assiette qu'il avait délaissé.


    « Tu compte faire quoi pour te débarrasser de ta collante de soeur ? Tu veux que je m'en occupe ? Tu sais j'ai déjà tué des tas de personnes alors une de plus ou une de moins sa change plus rien. »


    Levant les yeux au ciel il soupira, il n'arrivait même pas à garder son sérieux dans une situation pareille. Il avait au moins changé de sujet. Comme toujours il faisait diversion. Christabel n'était pas idiote, loin de là, mais elle comprendrait que le sujet était clos pour aujourd'hui. Plantant sa fourchette dans son gâteaux au pomme il entreprit de manger une autre bouché, bien moins prétentieuse que la précédente.

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