SCENARIO NO.9 ; Les esprits s'échauffent

Nombre de messages : 143 Age : 31 Date d'inscription : 17/08/2008

Scenario no.9

Citation :: Vous voilà enfin rentrés de cette expédition. Et cela fait des jours, voire des semaines que vous n'avez eu aucune nouvelle de votre famille. C'est pourquoi une petite visite s'impose, n'est-ce pas ? Visite tout à fait anodine, dans la bonne humeur, et qui vous réjouit simplement. Tout paraissait aller à merveille, jusqu'à ce qu'une odeur de fumée, de brûlé, parvienne à vos narines. Inquiets, vous vous demandez d'où cela peut venir. Sortirez-vous immédiatement ? Ou retournerez-vous en arrière pour sauver quelques affaires ? Pour découvrir ce qu'il se passe...?

PARTICIPANTS

Tara L. O'Collins
Jude A. O'Collins

Une brosse à dents à la main, Tara marchait rapidement dans le couloir du bâtiment de la confrérie. Pieds nus, pas encore tout à fait prête, elle passait devant les nombreuses portes du second étage sans s’arrêter. Puis arriva finalement à celle qu’elle cherchait. Debout devant celle-ci, elle n’hésita pas longtemps avant de l’ouvrir à la volée et de jeter un coup d’œil à l’intérieur. Les stores étaient encore baissés, les lumières éteintes, et une odeur typiquement masculine flottait dans les airs. La blondinette poussa un soupir et pénétra dans la pièce sans aucun scrupule. Elle coinça alors sa brosse entre ses dents et souleva les stores dans un geste rapide avant d’ouvrir la fenêtre. La lumière du jour illumina soudain la pièce, éclairant un bureau désordonné, quelques affaires qui traînaient, une guitare dans son étui, quelques bouquins par-ci par-là. Puis un lit dont les couvertures étaient totalement tirées et formaient une bosse. Laquelle remua légèrement, émettant des grognements. Tara attendit patiemment, mais elles redevinrent ensuite immobile. C’est pourquoi elle attrapa les coins des couvertures et les tira, découvrant la silhouette endormie de son grand frère. Ce dernier n’avait d’ailleurs pas très content d’être réveillé de la sorte, mais la jeune irlandaise fit comme si de rien n’était. La brosse à dents à la main, elle dit d’une voix forte :

« Jude, dépêche-toi, on doit être chez nous dans une demi-heure. »

Un grognement se fit entendre au creux de l’oreiller de son frangin et elle se retourna pour ajouter :

« Et j’veux pas savoir si t’as mal au crâne ou pas. Quand on sait pas boire, on boit pas. »

Ton amusé, légèrement railleur. Pour une fois que ce n’était pas elle et qu’elle pouvait à son tour se moquer un peu de lui, c’était plutôt plaisant. La veille, la confrérie avait été très agitée par le son puissant des basses sonores et des cris hystériques des étudiants enivrés. Un fête agitée qui s’était terminée tard dans la nuit. Tara y était allée doucement néanmoins, car ce jour-là, elle et Jude devaient se rendre dans la demeure des O’Collins pour un dîner en famille. Et bien que ce genre d’évènements avaient tendance à la rebuter, cette fois-ci, elle s’en réjouissait. Après tout, cela faisait longtemps qu’elle ne les avait plus revus. Elle leur avait passé quelque coups de fil pour les rassurer lorsqu’ils étaient rentrés sains et saufs de leur expédition. Mais elle n’était plus allée dans son ancienne maison depuis plusieurs semaines déjà. C’est pourquoi elle avait évité de forcer sur la bouteille lors de la soirée. Ce qui n’était apparemment pas le cas de son frère qui avait apparemment répliqué dans un grognement tandis qu’elle sortait de la pièce. D’un pas toujours aussi énergique, elle redescendit au premier étage, frottant énergiquement ses dents. Puis débarqua dans la salle de bain afin de finir de se préparer. Coiffure et maquillage, tout le tralala nécessaire pour être présentable. Elle enfila ensuite une paire de chaussures, enfila son blouson et attrapa son sac dans la foulée. Jetant un coup d’œil à la rampe d’escaliers, Tara hésita. Mais elle finit par descendre au rez-de-chaussée afin d’attendre que Jude soit prêt. Inutile d’aller le stresser un peu plus, elle le cuisinerait assez en chemin sur sa belle gueule de bois. Ce qui la faisait déjà rire intérieurement.

Adossée à un mur de l’entrée, Tara chantonnait un air qui lui trottait dans la tête. Son regard suivait les silhouettes des étudiants qui allaient et venaient. Beaucoup étaient déjà levés. Certains, de corvée, tentaient de nettoyer tant bien que mal le bazar qui avait été fait la veille. Vingtaine de gobelets vides, flaques gluantes, collantes sur les tables et le sol. Miettes de chips ou autre nourriture en tout genre. Parfois même des mégots de cigarette. Il fallait dire qu’ils n’y allaient pas dans la demi mesure ici. Et Tara était bien contente de ne pas être de corvée cette semaine. Un coup d’œil sur sa montre et elle poussa un soupir. Mais que faisait-il ? S’était-il au moins réveillé ? La blondinette n’en doutait qu’à moitié. Après tout, lui aussi était heureux de ce dîner. Il n’avait simplement pas su s’arrêter. Ce à quoi elle n’avait même pas eu la chance d’assister, pour son plus grand malheur.
Et finalement, elle releva la tête en entendant des pas dans les escaliers. Son grand frère les descendait d’un pas lourd. Mais apparemment, il avait dépassé la phase des grognements, car il fut capable de répliquer lorsqu’elle s’adressa à lui, le sourire aux lèvres.

« Alors frangin, en forme pour le reste d’la journée ? »

Mine réjouie, malgré les protestations de son grand frère. Elle adorait le taquiner dès que l’occasion se présentait. Car elle savait très bien qu’il n’hésitait pas à faire de même. Et puis, une relation fraternelle sans conflits n’était pas réellement une relation fraternelle, n’est-ce pas ? Depuis toujours, ils étaient habitués à se chercher. Avec un an de différence seulement, on pouvait s’y attendre. C’était en quelque sorte à celui qui aurait le dernier mot. Ce qui dépendait des jours. Et de l’état de chacun. Apparemment, Tara était bien partie. Mais elle préférait ne pas trop s’avancer. Jude avait plus d’un tour dans son sac, et il n’en était pas à son premier lendemain de soirée bien arrosée. Il lui fallait simplement le temps d’émerger.
Lorsqu’il eut descendu la dernière marche, elle eut un petit sourire entendu. Puis elle ouvrit la porte afin de le laisser passer avant elle. La journée s’annonçait prometteuse…

Des lunettes de soleil vissées sur le nez, Jude descendit de façon nonchalante les marches de l'immeuble. Les bras ballants, la tête haute, les épaules basses, il passa devant sa sœur en répondant à son sourire par un autre sourire en coin. Il n'avait pas apprécié la manière dont elle l'avait réveillé. Les stores, sa voix forte, ses taquineries. Jude préférait les réveils en douceur. Un bisou par-ci, un bisou par-là. Comme dans ses rêves les plus fous... et plus encore. De la tendresse, voilà ce dont il avait besoin. Et non pas se coltiner sa sœur pendant des heures. Tara était tout sauf la douceur incarnée. Elle était piquante comme une rose, têtue, fière et avait du répondant. Elle le cherchait, le taquinait et lui en faisait voir de toutes les couleurs. Mais Jude ne pouvait pas s'empêcher de l'aimer. Il adorait jouer son rôle de grand frère sur-protecteur avec elle, il savait que cela l'agaçait alors il en rajoutait. Il était très attaché à elle mais il le montrait à sa manière. Pas de bisou, peu d'étreinte. Entre eux, tout n'était que taquineries. Jude avait autant de répondant qu'elle et cela l'amusait. Il aimait la voir planifier ses plans et réfléchir aux siens. Enfants, ils passaient des journées à se concocter divers pièges. Et ils allaient parfois très loin. Jude se souvenait encore très bien de la fois où sa sœur avait tronqué son maillot de bain pour un autre de petite taille... Quelle humiliation ! Bien sûr il s'était vengé et un cercle vicieux avait été engrangé. Aucun d'eux ne voulait battre retraite, montrer sa faiblesse et perdre si bien que cela perdurait. Ils avaient beau être majeurs et vaccinés, ils continuaient leurs bêtises. C'était même devenu leur passe-temps préféré. Et Jude n'arrêterait jamais, il espérait d'ailleurs que son fantôme hante sa sœur une fois mort. Il priait tous les soirs pour que cela se produise. Oh non, il était bien décidé à ne pas laisser Tara tranquille. Elle avait bien trop besoin de lui même si elle ne voulait pas l'avouer. Mais Jude le savait, ou plutôt il en était tellement convaincu que c'en était devenu une évidence. Tara sans Jude... c'était comme si la Terre perdait sa force gravitationnelle. Les hommes ont besoin de cette force pour tenir tout comme Tara qui avait besoin de son frère. Que deviendrait-elle sans lui ? Et lui, que deviendrait-il sans elle ? Rien. C'était d'ailleurs à cause de Tara que Jude avait participé à cette folle aventure dans la forêt et qu'il l'avait accompagné pour retrouver les disparus. Il n'avait pas pu supporter l'idée qu'elle vagabonde au milieu du danger sans lui mais ils avaient fini, flanqués d'autres étudiants, par dormir à la belle étoile. Dieu soit loué, ils étaient revenus vivants... Tara avait pour ainsi dire flanqué la trouille à son frère même si celui-ci avait tenté de faire bonne impression. Il s'était imaginé quelle serait sa douleur si Tara y était allée seule et si elle n'était jamais revenue. Il n'arrivait pas à mesurer la peine qu'il ressentirait mais il était évident qu'elle serait grande. Sa sœur était son soleil. Sa chevelure blonde, ses yeux bleus-verts rendaient ses petites piques plus agréables. Jude se l'imaginait parfois comme un ange descendu du ciel pour l'embêter.

Jude ne s'arrêta pas à la hauteur de sa sœur, attiré par le beau temps dehors mais aussi pour lui montrer sa désapprobation quant aux manières employées pour le faire lever. Il sortit sans lui daigner un regard en s'appuyant sur la porte de telle sorte que celle-ci se referme sur sa sœur. Il leva la tête vers le ciel bleu et le soleil éblouissant. Un large sourire se dessina sur son visage. La journée allait être longue mais belle. Quel délice. Il se réjouit de passer d'innombrables minutes en la compagnie de Tara dans la voiture. Il allait pouvoir la mijoter sur sa vie sentimentale passionnante. Il adorait être au courant de ses petits amis, c'était sa manière à lui de ne pas penser à la sienne mais aussi de garder le contrôle sur sa sœur. Il adorait émettre des avis, des réprimandes et se confronter à ces garçons. Tara était exaspérée de son comportement, elle en avait assez qu'il se mêle de sa vie mais paradoxalement, elle se confiait à lui. Certes, elle n'entrait jamais dans les détails mais elle en disait un peu quand même. Sans doute parce que Jude était fière d'elle quand elle lui racontait ses histoires. Les O'Collins étaient tous des séducteurs, il fallait que Tara entre dans le moule et d'après ce que savait son frère, elle était bien partie.
Le jeune homme profita de ces quelques instants de solitude, le temps que sa sœur se remette de son coup de porte dans le nez et se dirigea vers sa voiture qui était garée devant le bâtiment. Il ouvrit la portière droite, celle du passager avant, et se retourna vers la blonde. Il baissa ses lunettes de soleil sur son nez et lui lança :

« Et quand on sait pas passer une porte, on fait profil bas ! Si madame veut bien prendre place... »

Il lui désigna le siège en se courbant tel un servant puis fit le tour de la voiture pour s'installer derrière le volant. Il klaxonna pour que sa sœur se dépêche et mit le contact. Avant de partir dans un vrombissement, il alluma le lecteur de disque, y inséra le premier CD qu'il trouva et augmenta le volume à un tel point qu'il n'entendrait plus les exclamations de sa sœur. Elle lui devait bien ça en étant venue le réveiller de la sorte. Il jeta un coup d'œil dans sa direction et ne put s'empêcher de rire. Elle était belle à voir avec son nez et son front rouges et son air renfrogné. On aurait presque dit un ivrogne. Un ivrogne qui s'était pris une grosse cuite. Et dire que c'était lui qui était censé avoir fait la fête la veille et ne pas savoir boire... Il accéléra et la voiture s'élança dans la rue. Jude avait gardé ses lunettes de soleil et il tapait sur le volant au rythme de la musique. Oui, la journée était belle. Mais avec Tara, un nuage se profilait toujours à l'horizon... Il pensa soudain à sa bagnole, à sa soigneuse bagnole. Il hurla alors à son oreille pour couvrir le bruit :

« Si tu as envie de vomir, tu gertes ! T'as pas intérêt à salir ma caisse ! »

« Je t’emmerde Jude. »

Tara lui adressa son plus beau sourire et grimpa dans la voiture dont il avait ouvert la portière. À peine assise, elle accrocha sa ceinture et observa son visage dans le miroir, place passager. Son nez endolori avait légèrement rougi. Voilà que c’était elle qui paraissait avoir exagéré sur la boisson. Avec une moue agacée, elle sortit le fond de teint de son sac et en mit légèrement sur son nez ainsi que sur son front, également rosi par le coup qu’elle avait reçu tout à l’heure. Elle s’attendait bel et bien à des représailles de son frère. Mais ça, elle ne l’avait pas vu venir. Et bien qu’elle l’avait cherché, il devait s’attendre à son tour à recevoir ses foudres. Et il le savait, Tara ne restait jamais sans répliquer. Voilà tant d’années que leur petit jeu durait, elle n’allait pas être celle qui baisserait les bras en premier. Et encore moins celle qui déclarerait forfait. Non. Une chose était sûre, Jude devait s’attendre à ce qu’elle lui renvoie la balle d’ici peu. D’ailleurs, lui refermer la porte au nez ne lui ôterait pas sa gueule de bois. Et elle allait en profiter. Méchante ? Elle ? Mais non, c’était sa façon à elle de lui montrer qu’il comptait énormément à ses yeux. Après tout, la fratrie O’Collins n’a jamais eu de façon très habituelle pour se montrer mutuellement leur affection. Jude et Tara n’échappaient pas à la règle. Pire encore, ils allaient chercher des idées inimaginables pour pousser l’autre à bout. Tara se souviendrait d’ailleurs toujours de la fois où son frère avait mis des centaines d’insectes dans son lit, juste avant qu’elle aille se coucher. Il lui a fallu des mois avant d’arrêter de vérifier chaque recoin de sa chambre pour être sûre de ne pas avoir de mauvaise surprise. Mais les coups bas s’étaient enchaînés. Les frangins s’étaient déchaînés. Un véritable amour fraternel que seuls ceux qui les connaissaient vraiment pouvaient reconnaître. Un amour vache comme on dit. Et puis peu importait ce que les autres pouvaient voir de leur comportement. Ils savaient très bien tous les deux ce qu’il en était.

Tara ne tourna même pas la tête lorsque Jude prit place à côté d’elle et mit le volume de la musique à fond. Un long soupir s’échappa des lèvres de la blondinette et elle se laissa aller contre son siège, les yeux tournés vers le fenêtre. Une petite bouderie ? Même pas, c’était simplement ce qu’elle voulait lui faire croire. Mais elle savait également qu’il n’était pas dupe. Il démarra alors en trombe et s’engagea dans la rue. Le regard obstinément fixé sur les bâtiments qui défilaient, Tara fit mine de ne pas entendre la seconde remarque de son frère. Quelques secondes s’écoulèrent avant qu’elle ne décide de lui adresser un regard exaspéré. Ou exaspérant, tout dépendait du point de vue. Son air détaché et son sourire en coin pouvait parfois énerver, mais elle savait qu’il en fallait plus pour que Jude craque. Et ce n’était pas prêt d’arriver. Mais qui ne tente rien n’a rien, pas vrai ?

« C’est à moi qu’tu parlais ? »

Jeu puéril. Discussion enfantine. Comme lorsqu’un enfant se bouche les oreilles et crie qu’il n’entend rien. Ou encore quand celui-ci répète tout ce que son interlocuteur dit. Tara était la championne à ce jeu-là. Lorsqu’elle s’y mettait, elle était agaçante au possible. Les retombées en enfance n’était pas rare en compagnie de son frère. Et elle se revoyait à six ans s’enfermer dans sa chambre à hurler qu’il n’était qu’un sale con, mot qu’elle venait d’apprendre par l’intermédiaire de camarades de classe. Et il avait beau frapper à sa porte, elle n’ouvrait pas et criait de plus belle, jusqu’à ce que leur mère vienne la calmer.
Ce souvenir fit apparaître un sourire sur les lèvres de la belle tandis que la voiture avançait tranquillement dans les rues de la ville. Elle avait beau être âgée de vingt-et-un ans, lorsqu’il s’agissait des disputes entre son frère et elle, Tara retombait en enfance. Plus aucune maturité. Simplement l’envie d’avoir le dernier mot. Et comme ils étaient aussi têtus l’un que l’autre, la partie était toujours très serrée. Pourtant, malgré toutes leurs idioties, il pouvait y avoir une réelle complicité entre le frère et la sœur. Tels de vrais amis. Sauf que Tara avait parfois plus de mal à se confier à Jude qu’à ses autres amis. Après tout, chacun avait son jardin secret, et elle savait qu’en disant les choses à son frère, il y avait le risque qu’elles terminent dans l’oreille se sa mère qui se métamorphosait soudain en bonne copine mais qui en revenait finalement à la mère moralisatrice et donneuse de leçons. Tara détestait ça et Jude le savait. Alors il lui arrivait de lâcher l’une ou l’autre information sans importance, simplement pour embêter un peu. Bien qu’elle savait qu’elle pouvait lui faire confiance pour les sujets plus délicats. Même si elle répugnait parfois à lui confier certaines choses. Probablement parce qu’elle avait peur de son jugement. Jugement auquel elle accordait bien plus d’importance qu’il ne le pensait. Après tout, il restait son grand frère. Et en l’occurrence, quelqu’un qui avait un rôle considérable dans sa vie. Chose qu’elle ne lui avouerait probablement jamais, ne serait-ce que par pur orgueil.

« Tu sais mon Judynou, tu finiras bien par devoir les enlever ces lunettes de soleil une fois qu’on sera à la maison. Et on les verra quand même tes yeux rouges. »

Surnom qu’il détestait. Rappel de tout l’alcool ingurgité et de la fatigue accumulée. Tara tourna la tête vers son frère et lui adressa un sourire faussement innocent. Qui donc ne se laisserait pas prendre par cet air angélique ? Sûrement pas Jude. En attendant, elle prenait un malin plaisir à le pousser à bout, même s’il lui en faudrait bien plus que ça pour y arriver. Puis soudain, son regard se posa sur un bâtiment tandis que la voiture tournait à un carrefour. Les sourcils froncés, elle reprit la parole d’une voix plus sérieuse.

« Euh… Tu sais que c’était à droite qu’il fallait tourner ? »

» SCENARIO NO.7 ; Confession
» SCENARIO COLLECTIF NO. 8 ; Not alone