•• MAXIM • Happiness is not a fish that you can catch .

Carte d'identité;

Nom : Fitzgerald. Ne me demandez pas de quelle nationalité c'est, je ne saurais vous répondre. Oh, elle l'a demandé souvent à son père, mais il n'a jamais été en mesure de lui répondre. Vous comprendrez le pourquoi plus tard. Mais si son père ne le sait pas, alors elle ne le saura jamais non plus. C'est ainsi que ça doit fonctionner. Alors vous ne le saurez pas non plus.
Prenom : Premier prénom, celui qu'elle utilise le plus couramment : Maxim. On la confond toujours avec un homme, à cause de cela. Enfin, jusqu'à ce que ses interlocuteurs voient son beau visage angélique. C'est une femme, aucun doute là-dessus ! Bien que ce prénom la rende automatiquement très viril, Maxim ne le déteste pas. Au contraire, elle trouve que ça la rend plus unique et authentique. Et Dieu sait qu'elle aime être marginale, cette petite ! Deuxième prénom : Alexia. C'est très jolie, féminin sans être trop courant, et en plus ça lui fait un deuxième X dans son nom complet. Rajoutez le Z de son nom de famille, et vous gagnez au Scrabble !
Surnoms : Qui pourrait bien lui donner un surnom ? On s'enfuit d'elle quand elle tourne le coin du couloir, alors lui trouver un surnom, ce n'est pas dans la liste des priorités des gens. Quoique, pour se moquer d'elle, ils doivent bien avoir un truc du genre " Le monstre " ou " Frankenstein " ou " Nessie ". N'importe quoi, en autant que ce soit cruel et méchant. Comme la plupart des humains, quoi.
Age & Date de Naissance : Maxim est âgée de 21 ans, et toutes ces années de lamentations ont commencé le décompte le 9 février 1987.
Groupe : Une ZETA BETA qui est dans le coeur de l'action, je vous prie. <3

La vie nous reserve bien des Suprises;

L'histoire de votre personnage et tout les details qui s'y ratachent.

« Bonsoir.. hum.. j'sais pas trop comment on fait .. Je... Je m'appelle Maxim. »

« Bonsoir Maxim ! »

Me répondirent-ils tous en coeur. Wouah, quel cliché. Alors c'est vraiment comment on s'introduit, dans les réunions de gens dépressifs et suicidaires qui ne pensent qu'à l'alcool pour assouvir leurs besoins de mutilation ? Une autre expérience de vie vient de m'être offerte. À force de tout connaître sur ce malheureux monde, je vais finir par être enfoncée contre mon gré six pieds sous terre. Tant pis ; au fond, c'est ce que je recherche depuis quinze ans, non ? J'suis juste trop trouillarde pour le faire par moi-même, alors aussi bien que ce soit quelqu'un d'autre. Qu'est-ce qu'ils ont tous à me regarder, tiens ? Ah oui, je dois parler. Parler de moi ? Attachez votre tuque. Je fermai mes yeux et m'imaginai en haut de cette falaise. L'air provenant du gouffre s'emmêlait dans mes cheveux, et j'aurais bien voulu m'y abandonner. Dommage que je ne ferais que tomber de ma chaise, et avoir l'air bien stupide. Bon, ça y est, je me lance. Pas dans le vide, bien sûr. Dans mon récit.

« D'aussi loin que je puisse me rappeler, je n'ai jamais été heureuse. Même dans les bras de ma mère, le monde me paraissait milieu d'angoisse et de peur. L'insécurité et l'inconfort s'emparaient toujours de moi. Remarquez, je ne peux pas vraiment en vouloir à ma mère. À 16 ans, on ne sait pas ce que ça veut dire être une mère, ni surtout comment on fait. C'est pourquoi, plus je vieillis, moins je lui en veux d'être partie. De m'avoir abandonné, dans les bras de mon père, à la sortie de l'hôpital Saint-August. Pauvre lui, quand même. Il ne savait pas dans quoi il venait de s'embarquer, ni qu'est-ce que j'étais. Une petite boule de chaleur au creux de ses bras, qui le fixait de ses grands yeux bleus. On lui a maintes et maintes fois expliqué que j'étais sa petite fille, le produit de son intérieur. Après plusieurs explications, il a compris. Depuis, je sais qu'il ne me lâchera jamais. Mon père est un handicapé mental. »

J'ouvris mes grands yeux maquillés pour guetter leur réaction, m'extirpant ainsi de mon petit monde en carton, de ma bulle imaginaire, pour de longues secondes. Ils ne riaient pas, pas du tout. Tout le monde arborait soit un triste sourire, soit un froncement des sourcils ou bien un air impassible. J'avais été habituée à toutes sortes de réactions, et surtout des rires. Mais de voir une salle entière de personnes qui n'éprouvent ni pitié, ni haine, ni moquerie, ça me donnait froid dans le dos. On aurait dit une bande de robots, qui sont programmés pour entendre des pleurs, des chagrins et des plaintes de la sorte. Je me lamentais devant eux, et ils m'écoutaient, inatteignables. Alors je refermai mes yeux, et continuai.

« Le plus triste dans tout ça, c'est que ce n'est pas à elle que j'en veux. C'est à lui. Pourtant, il a tout fait pour que je sois heureuse, mon père. Il travaillait dans un café, faisait quelques sous pour nous faire vivre. Les services sociaux nous donnaient assez d'argent pour que j'aille à l'école, et le reste, c'est lui qui le payait. Chaque dernier vendredi du mois, je manquais l'école et on allait faire du shopping. Je me souviens de cette robe que j'avais essayé. Il me trouvait adorable dedans, et je me trouvais belle, pour la première fois de ma vie. Mais elle coûtait trop chère. J'ai pleuré, j'ai dis que je le détestais et que je voulais un autre père. Je m'en suis toujours voulu, parce que c'est lui qui a pleuré des larmes de trop. »

C'en était trop pour moi. Ressortir tous ses vieux souvenirs et les ressasser me fendait le coeur. J'avais été tellement injuste avec mon père, j'étais un monstre. Un sanglot s'échappa de moi-même, et je sentis les yeux se détourner de moi. Ils me donnaient un petit moment d'humanité, c'était gentil. Après avoir retrouvé mes esprits, je relevai la tête, et reprit ce que je disais, un peu perdue.

« Ah oui, qu'est-ce que je disais déjà ? Hum.. oui, c'est ça. Je lui en veux à lui parce que ... parce qu'il m'a laissé devenir plus intelligente que lui. Vous ne savez pas ce que c'est, d'essayer de comprendre ce que donne 6x7, et que son père ne soit même pas capable de vous dire la réponse. D'essayer de lire le mot "chat", et que lui-même ne sache pas comment prononcer un C et un C qui sont côte-à-côte. C'est pour ça que je lui en veux. J'aurais du rester auprès de lui, au lieu d'aller à l'école. J'veux pas exploiter mon cerveau, parce que lui n'en a pas la chance. Si mon père doit demeurer un imbécile, je préférerais le demeurer aussi. »

Tout ce que je venais de déballer, c'était la stricte vérité. De toute façon, l'intelligence des humains ne nous avait qu'entraînés vers la destruction de notre propre environnement. Franchement, à quoi ça sert d'avoir ce petit avantage sur les autres espèces si c'est pour en abuser et mal l'utiliser ? Je ne comprenais rien à rien des autres. Dire que tout le monde passait son temps à me rappeler que j'étais bizarre et complètement tarée. Vaut mieux se regarder dans un miroir avant d'insulter quelqu'un d'autre. Au fond, on s'en fiche bien, d'eux. Dans ma tête, je savais que j'étais la plus sensée. Enfin, on s'entend que si ma tête ne va pas bien dès le départ, ce qui en sort comme raisonnement ne peut pas être très raisonnable non plus. On me dit que je suis une psychopate refoulée qui donnerait tout pour sortir. D'accord, peut-être. Allez tous au diable, alors. Moi, je resterai sur Terre.Au moins, j'la détruirai pas, moi. Et sans vous tous, ce sera tellement mieux. Bon, bon, bon. Voilà que je me fais un monologue à moi-même à la place de continuer mon histoire. Voilà pourquoi ils me fixent depuis deux longues minutes complètes. Je soupirai donc et continuai.

« J'aurai l'air d'une grande égoïste finie, mais je suis partie de la maison quand j'ai atteint l'âge de 18 ans. J'étouffais, voyez-vous. Mon père ne comprenait pas que je grandissais, que certains changements se produisaient en moi, et à l'extérieur aussi. Je ne me trouvais plus. Sans une mère comme modèle, comment voulez-vous grandir sainement ? Tout le monde riait de moi, on me traitais sans cesse d'attardé mentale. J'aurais préféré l'être. Ces gens-là au moins ne réalisent pas à quel point la vie est cruelle. Tout est rose. Pourtant, moi, j'vois que du noir. Alors j'ai commencé à boire, à me droguer, ouais, aussi. Je n'ai jamais eu de passion, je n'ai jamais rêvé, je ne connais pas le sentiment de désirer. Toutes ces belles choses, ma mère les a kidnappées quand elle m'a abandonné. Comme si elle voulait que je souffre. Qu'elle voit tout ce que je lui avais fait endurer. Comme si c'était de ma faute. Elle n'avait qu'à ne pas coucher avec mon père juste pour avoir un toit sur sa tête l'espace d'une nuit. »

Je fermai mes yeux et m'imaginai encore une fois sur cette falaise. Tout ce que j'avais été, tout ce que je continuais à être et que je serais pour toujours, m'alourdissait. À 21 ans, étudiante en neurochirurgie, je n'étais toujours pas sortie de ma crise d'adolescence. Faut croire que ce n'était pas ça, mon problème. Il fallait chercher plus loin, monsieur le psychologue. Je ne comprenais toujours pas pourquoi, quand il avait vu mon corps mutilé et mon esprit dérangé, il n'avait pas compris que j'étais sur le bord de me lancer dans le vide. On pensait que je voulais attirer l'attention, étant en manque d'affection. De l'affection, c'est quoi ça ? J'en veux pas, de votre affection. Je vous déteste tous, même si mon sourire laisse parfois croire le contraire. Parce que oui, parfois, je peux avoir l'air gentille et aimable. C'est juste pour qu'une fois votre amie, vous puissiez me rendre un gros service : me noyer, ou bien m'étouffer avec un oreiller.Revenons donc à cette falaise, où tous mes sentiments de peur et de haine surgissaient en moi. Le gouffre était si près. Le pont entre la vie et la mort m'attendait, j'aurais pu lui toucher du bout de mes doigts. J'ouvrai les yeux, et découvrit une foule de personnes ennuyées.

« J'aurais tant voulu sauter ... »

Je déplacai le micro d'un coup de revers de main, je pris ma bourse à côté de moi et me mit à courir, mes talons-haut claquant sur le carrelage froid. Tout était froid. Et tout se referma derrière moi. J'étais déjà morte dans leur coeur, je n'existais plus. Juste une autre âme en peine qui venait de s'éteindre.

Derriere l'ecran;

Pseudo : Urochrome. Et vous savez quoi ? Ça déteint même sur ma vie non-virtuelle ! J'étais à un party, saoule comme je l'ai jamais été, et là j'ai été faire pipi. Après j'ai regardé dans la toilette, et il était transparent - l'alcool ayant tout diilué. Je suis partie à courir jusque dans le salon, où la fête s'est déroulée, et j'ai crié : J'AI PU D'UROCHROME !!! (a)
Presence sur le forum : J'essaie tous les jours ! Normalement je suis capable de tenir le cours. ^^
Commentaire : LE FORUM EST SPLENDIDE, LES GENS SONT SUPER ACCEUILLANTS, JE VOUS ADORE.
As tu lu le réglement ?: Hum, j'aime avoir du plaisir ? x)

Bienvenue Miss!!!!

Recommandée par Kenzouille???? Intéressant!!!!xD

Ne t'inquiète, on va t'aimer, on aime tout le monde!!!!! En plus tu marques un point en prenant Rachel comme avatar!!!

Rachel McAdams
Je l'a trouve pas assez prise pourtant elle est FANTASTIQUE
Bienvenue

Une croix rouge??? Bah dis donc ça ne s'arrange pas ta santé mentale ma Selmouille!xD

Hé, hé Maxim(d'ailleurs j'aime bien ce prénom, c'est original pour une fille.), tu ne serais pas sur BCU???? Tu es la présidente de la meilleure confrérie de BCU????

Ah je suis trop forte!xD! Oui, je sais, j'adore me balancer des fleurs toute seule!!!

Bah bien sûr, je suis une petite mauve!!!!

Tu es trop forte!!!! Ah oui c'est vrai que là-bas je m'appelle aussi October!xD! En fait, c'est un peu comme mon deuxième prénom!xD

Mais non, mais non, tu n'es pas obsédée Maud, quoique en fait, je ne sais pas....De toute façon, nous sommes tous obsédées!!!xDD

Bah il y a déjà Kenzouille et moi donc, c'est évident qu'il faut que tu t'inscrives!xDD