URBAN . LEGEND
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le deal à ne pas rater :
Pokémon EV06 : où acheter le Bundle Lot 6 Boosters Mascarade ...
Voir le deal

 

 « I'm not loving you, the way I wanted to. » {Harry/Pénélope}

Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité




« I'm not loving you, the way I wanted to. » {Harry/Pénélope} Empty
MessageSujet: « I'm not loving you, the way I wanted to. » {Harry/Pénélope}   « I'm not loving you, the way I wanted to. » {Harry/Pénélope} Icon_minitimeJeu 26 Fév 2009 - 0:38

« I'm not loving you, the way I wanted to. » {Harry/Pénélope} 05copy « I'm not loving you, the way I wanted to. » {Harry/Pénélope} Kirstinic2
© Riotgirl05 & Chib.


« When you keep your love lockdown, you lose. »


Mauvais. Oui, mauvais fut le seul mot qui vint à l'esprit de mademoiselle Orsen lorsqu'elle évoqua intérieurement son réveil. Bon sang, quelle nuit ! Jamais la jeune fille n'avait aussi mal dormit. Elle n'avait pourtant pas abusé d'une quelconque sorte d'alcool la veille, mais le fait est qu'elle avait mal au crâne. Elle attrapa sa montre digne d'une fillette de dix ans et l'enfila à son poignet, jetant un coup d'œil à l'heure au passage. Il était tôt. Six heures à peine, c'était inhumain d'être réveillé à une heure pareille. Maintenant, il était impossible de se rendormir pour cette chère Pénélope. Pauvre petite, elle qui s'était couchée si tard la veille à cause de quelques hypothèses qui auraient pu attendre le lendemain. La petite avait toujours été attirée par la nuit, et le matin il était évident qu'elle se levait tard. Tout le temps. Enfin presque, cette journée se dérobait à la règle. Rien de tel pour mettre la petite brune de mauvaise humeur, voir d'une humeur massacrante. Comme dit précédemment, il lui était maintenant impossible de se rendormir, une fois réveillée Pénélope ne retrouvait pas le sommeil. Quand cela se produisait la nuit, elle était contrainte à s'allonger quelque part dans l'herbe et à regarder les étoiles avec une musique en bruit de fond. Une Pénélope Orsen prend toujours son iPod, où qu'elle aille. Enfin bref, la jeune femme était donc réveillée et qui plus est de mauvaise humeur. Bonne chance au premier qu'elle croisera. Vous savez, la plupart des filles, quand elles se lèvent, ont les cheveux en désordre et ne pensent qu'à se coiffer avant de sortir. Eh bien, Pénélope, elle, a trouvé la solution pour n'utiliser ni miroir, ni brosse le matin. Une bonne coiffure, à savoir deux longues nattes, était la solution. C'est ainsi que la jolie Penny sortit de sa tente, une mine de déterrée, des nattes à moitié défaites et un bâillement collé à sa mâchoire. Elle se frotta les yeux, jusqu'à en ressentir des picotements et reprit sa route. Elle évita de peu une chute à cause des fils de sa tente. Tente à laquelle elle s'empressa d'assener un coup de pied.
Elle ne marcha pourtant pas très longtemps, mais quand elle réalisa où elle était arrivée, elle souffla. Les cascades n'étaient pas venues toutes seules, quand même. Et puis, si la petite brune avait voulu y aller elle l'aurait su. Elle aurait aussi remarqué qu'elle se dirigeait dans cette direction. C'était techniquement impossible, comme si ses jambes s'étaient dirigées automatiquement par là. Elle bailla, et abandonna l'idée de faire demi-tour avec regret. Elle resterait un petit moment ici pour se réveiller, passer ses nerfs sur quelque chose comme un rocher - conter lequel, bien sur, elle se ferait mal vu sa force de mouche simplement bonne à faire pencher une tente. - ou autre chose. Tout lui irait, cette fois. Oui, la petite ne ferait pas sa difficile pour une fois. Elle s'assit un instant dans l'herbe, puis s'allongea complètement. Malgré l'heure qu'il était, le soleil était déjà levé et haut dans le ciel tandis que quelques nuages faisaient leur apparition ça-et-là dans la vaste étendue bleue. Si Pénélope adorait les étoiles la nuit, elle adorait les nuages le jour. A l'âge de onze ans, elle était persuadée que ces grosses formes abstraites dans le ciel étaient de gros ballons remplis de chantilly. Les formes qui émanaient de ces nuages blancs la faisaient rêver. C'était tellement agréable de s'installer quelque part dans l'herbe et de chercher n'importe quoi de ressemblant à la réalité. Ainsi, Pénélope s'apprêtait à chercher.
Et elle chercha. Une dizaine de minutes durant, elle trouva une casquette, deux lapins, un dragon, un bébé et plusieurs marguerites. Elle aurait pu trouver beaucoup d'autres choses si l'une de ses stupides nattes ne l'avait pas gênée. Alors, elle s'était relevée et avait arrêté son petit jeu pour détacher ses cheveux. Ils étaient si doux, soyeux comme tout. Enfin, pour Penny, sa chevelure n'avait rien d'exceptionnelle, mais n'importe quelle fille aurait tué pour avoir une telle chevelure. En tous les cas, notre demoiselle s'était relevée et contemplait son accoutrement. Elle portait le célèbre pantalon de jogging que toutes les filles portent pour dormir et un débardeur blanc qui mettait involontairement ses formes en évidence. Il était clair que la tenue en elle-même n'était pas sexy, mais elle aurait pu constituer un fantasme pour certain. Ce fut une des nombreuses idées qui vint à l'esprit de Pénélope. Et sa réaction - à savoir qu'elle grimaça et réprima un haut-le-cœur - accentua ses autres idées. La jeune femme ne souhaita soudainement qu'une chose : être en robe avec des talons. Stupide envie, elle détestait les talons et ne portait jamais de robes, sauf si elle y était contrainte. S'il y avait une chose qui arrangeait notre Penny à ce moment précis, ce fut de savoir qu'elle avait à proximité des douches complètement naturelles. Il faut dire que l'écologie était un point important pour Pénélope. Ne vous ai-je pas dit qu'elle était végétarienne ? Non. Normal, ce n'est pas vrai. Elle mange de la viande, oui, mais est réticente. Enfin, nous ne sommes pas là pour parler des tendances alimentaires de la petite Orsen, mais plutôt pour raconter ce qu'elle fit après avoir eut la pensée suivante : elle avait là, juste à quelques mètres d'elle, une douche gratuite, naturelle et qui plus est pas collective. En un sens, elle l'était, mais sur le moment, ça n'était pas le cas. N'allez pas croire naïvement que Pénélope se précipita vers les cascades. Non, une Pénélope Orsen a de la tenue. Qui plus est, elle se dirigea au plus près des cascades d'une grâce et d'une élégance sans faille. Et ne croyez pas non plus naïvement que la petite se déshabilla pour sauter dans l'eau. Ignorants. Elle resta au bord, essayant de trouver, comme dans les films, son visage sur l'eau. Elle fut quelque peu déçue de voir que ça aussi était fictif, il n'y avait donc rien de réel dans ces stupides films ? Notre petite brune toucha l'eau et frissonna devant sa froideur. La seule image qui lui vint à l'esprit devant une telle fraîcheur fut son visage, à elle. Oui, elle était si froide, avec son caractère de cochon, ses envies incompréhensibles de femme enceinte. Une vague de colère l'envahit. Allez savoir pourquoi. Il n'empêche qu'elle frappa l'eau. Cela peut paraître stupide, mais frapper est un bon moyen de passer ses nerfs. Bien entendu, elle fut éclaboussée. Elle ne trouva rien de mieux à faire que de se pencher au-dessus de l'eau et de la menacer. Pauvre petite. Quelqu'un serait passé et l'aurait trouver complètement à la masse, bonne à internée. Heureusement que personne ne passa, car la suite fut beaucoup embarrassante pour notre Penny. Mademoiselle Orsen ne resta pas indéfiniment en lévitation au-dessus de l'eau et finit par tomber la tête la première dans la rivière qui était dans la continuité des cascades. Je peux vous dire que la petite insulta l'eau comme jamais.

Il fallu cinq minutes à Pénélope pour se calmer et pour sortir de l'eau. C'est de cette manière qu'elle se retrouva allongée dans l'herbe pour la seconde fois. Et elle put dire sans problème qu'elle avait de la chance car en cette journée, le soleil avait décidé d'apparaitre. Elle mit quand même dix voir quinze minutes à sécher. Enfin, sécher est un bien petit mot parce que les cheveux, ainsi que le tee-shirt de mademoiselle resta trempé jusqu'au bout. Inutile de préciser qu'elle rageait. Sa colère empira quand elle vit que sa montre était remplie d'eau. Oh et ce ne fut pas tout : elle finit par apercevoir quelqu'un. Elle pria, oh oui très fort, pour que ce soit qu'un looser, sachant parfaitement que ça n'en serait pas un. Quand elle vit cette carrure et cette façon de marcher et de se tenir, elle marmonna dans sa barbe un « il ne manquait plus que lui. » en tirant sur son tee-shirt et en l'essorant pour la énième fois. Elle releva la tête d'un air de défi et ne put s'empêcher de sourire en voyant la tenue qu'il arborait. Dire que je suis sortie avec, pensa-t-elle immédiatement. Il était assez prêt à présent pour qu'elle puisse voir la tête qu'il avait, à savoir celle de quelqu'un qui s'est encore plus réveillé qu'une Pénélope Orsen. Et devant son visage, son air et sa tenue, elle ne put s'empêcher de lui lancer :

    « - Eh bien, mon petit Harry, tu te portais mieux la fois où je t'ai vu avec ce mec. Mal réveillé ? »


Le tout sur un air sarcastique et insolent dont elle seule connaissait le secret. Ce n'était qu'une tenue et qu'un air de mal réveillé, mais pourtant cette chère Pénélope jubilait intérieurement. Elle était certaine que quelque chose d'intéressant allait se passer et quelque part, elle l'espérait.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




« I'm not loving you, the way I wanted to. » {Harry/Pénélope} Empty
MessageSujet: Re: « I'm not loving you, the way I wanted to. » {Harry/Pénélope}   « I'm not loving you, the way I wanted to. » {Harry/Pénélope} Icon_minitimeJeu 26 Fév 2009 - 19:51

« You'll learn to hate me. But still call me Baby. »
« I'm not loving you, the way I wanted to. » {Harry/Pénélope} BT*xJmx*PTEyMzU2Njc1NjMxMjAmcHQ9MTIzNTY2NzU2NzUzOSZwPTE4MDMxJmQ9Jmc9MSZ*PSZvPTllMjRiMTViZDIyMjQ4ODE4YzI5MzU1MTE3MTE*OGQ*

    La lune était parfaite. Ronde et harmonieuse. Le ciel était sombre. Les étoiles étaient immenses et brillaient clairement. Aucun nuage vint déranger une seule fois ce paysage merveilleux. Il était presque minuit, et n'ayant trouvé aucune occupation qui le tenait à cœur, il était venu ici. Les feuilles crissaient sous ses pas, il avançait encore. Il n'était pas très prudent de se promener à cette heure-ci, surtout loin du campement, mais il n'avait pas envie de faire comme ces autres soirées. Ces soirées où il passait son temps à boire, à fumer, ayant l'air encore plus drogué que d'habitude. Il avait dans la paume de sa main une pomme et un livre qu'il ne lirait pas par cause du temps. Malgré que la lune soit réellement parfaite pour éclairer quoi que ce soit, il était impossible pour lui de lire une seule ligne. Il était sorti de sa tente il y a plus d'une heure, comme s'il avait besoin de se dégourdir les jambes. Même dans la nuit la plus sombre qu'il soit, on aurait pu le reconnaitre. Identique à une ombre. Et ainsi, jaloux de cette prestation, le vent arriva pour le gêner dans sa démarche. Il soufflait, il soufflait. Telle une tornade qui était jalouse de ne pas être là. Et pourtant, il avançait. Lentement, mais surement. Frémissant à n'importe quelle occasion. Qu'est-ce qu'il le poussait à continuer ? Une raison pour laquelle il ignorait tout. Son existence. Sa vie. Il était différent. Sa personnalité douce et angélique était belle et bien là, pour la première fois depuis vingt-et-une année. Et pourtant, elle ne durerait qu'une seule et unique nuit. Une nuit de pleine lune. Une nuit passée à avancer, sans reculer, se laissant porter par un vent qu'il avait du mal à ignorer. Harry était différent, mais ne le resterait pas longtemps.

    Il songeait à beaucoup de choses. Des choses à lesquelles il n'avait jamais réellement songé. Ces choses qui font souffrir, mais qu'il aimerait recommencer une nouvelle fois. Le passé refaisait surface. Et il n'y pouvait rien. Il pourrait essayer de lutter, mais il y songerait. Jusqu'à ce que ces souvenirs s'éloignent de lui. Il n'avait jamais réussi à les oublier, à les accepter. C'était dans ces souvenirs qu'il voyait en lui, un garçon qui n'avait jamais eu de coeur. Et même s'il s'en rendait compte, il ne réussirait jamais à s'accepter tel qu'il est. C'était un jeune qui ne grandirait jamais, qui, dans son âme, serait toujours le petit garçon qui cherchait les ennuis, et qui faisait souffrir les autres. Un souvenir rappela à Harry la première fois où il avait découvert son homosexualité. C'était à l'époque où il avait douze, même treize ans. Et depuis ce jour, sa famille ne l'avait jamais vraiment accepté. C'était un petit garçon aux cheveux bruns et aux yeux étincelants, une peau plutôt pâle, inspirant une confiance absolue. Le mensonge était sa spécialité, il fallait l'avouer. Harry s'était retrouvé seul avec le fils d'une amie à sa mère qu'il n'avait jamais appréciée. Lorsqu'il parlait, on croyait voir en lui un adulte. Mais un adulte qui cachait bien son jeu. Dès qu'il avait vu ce petit gamin presque identique à lui, son coeur battait la chamade. Ils s'étaient retrouvés seuls dans les toilettes du collège, et Harry se souvint que les premiers mots qui lui étaient venus à l'esprit étaient qu'il avait envie d'essayer une chose différente de tant d'autres. Il s'était rapproché doucement du garçon et l'avait embrassé. Le garçon n'avait pas réagi, il avait fais un faible sourire. Harry, lui, avait rougi, ne se rendant même pas compte que cela l'influencerait jusqu'à l'adolescence. Jusqu'à maintenant. Mais cette enthousiasme fut court. Dès le lendemain, le jeune garçon que Harry avait embrassé déménagea loin d'ici. Son père était outré, mais l'avait accepté. Sa mère refusait de lui parler, tellement qu'elle avait honte. Elle répétait sans cesse qu'il ne devait pas être homosexuel, puisqu'il était le seul homme, hormis son père. Tout en y repensant, le jeune homme qu'il était devenu sourit doucement. Il s'était fait insulté par la plupart des garçons de sa classe, les jeunes filles étaient presque jalouses et choquées. Quant aux professeurs, ils réagissaient toujours avec des gestes et des mots que Harry ne comprenait pas. Dans sa ville, et à son âge, les jeunes garçons homosexuels étaient rares. Sans doute était-il Harry Dahey O'Connor pour cette raison la. Sa deuxième pensée fut Pénélope. Une ancienne petite amie banale, pour laquelle il était tombé légèrement amoureux. A première vue, c'était une jeune fille que l'on nommerait garce. D'après ses souvenirs, elle était d'une grande beauté, mais pas autant que celles des hommes. Ce qui l'avait marqué, c'était qu'elle était devenue douce et calme avec lui. La plupart du temps, Pénélope et lui passaient leurs journées à dormir, s'enlacer, se regarder. Il avait cru tout connaître d'elle, mais visiblement, un soir où ils avaient trop bu, elle s'était comportée comme une folle. Ils s'étaient jetés l'un sur l'autre comme des fous, s'embrassant à pleine bouche. Harry croyait avoir tout vu, mais hélas, non, cette fille lui avait arraché ses vêtements comme une dingue, presque en les déchirant, d'ailleurs. Il pensait l'aimer comme n'importe qui, mais c'était faux. S'il l'avait réellement aimée, il ne se serait pas jeté dans les bras d'un homme, après plusieurs verres d'alcool. Mais la drogue faisait faire des choses que l'on ne comprenait pas, et que l'on ne voulait pas. Et par malchance, elle avait tout découvert. Et tout ce qu'ils avaient tissés se transforma en cendres. La chute avait été dure, autant pour Pénélope que pour Harry. Il n'avait jamais montré cette faiblesse, cette blessure. Et cette plaie n'avait jamais vraiment cicatrisée. Ils ne s'étaient jamais revus. Elle était finalement partie. Partie sans ne lui dire un mot. Après tout, il devinait qu'elle avait souffert, il l'avait trompée. Lui avait menti. Du début jusqu'à la fin. Et la seule chose dont il s'était souvenue fut que ce n'était qu'un sale con, qu'elle avait tout vu.

    Harry s'était arrêté. Il avait froid. Il se sentait bizarre. Mais aucune larme, aucun chagrin ne le bloqua. Il ne s'était même pas aperçut qu'il s'était arrêté. Il ne devait pas pleurer sur sa pauvre petite personne, ni pour une fille qu'il n'avait jamais aimée. Une fille démoniaque, selon lui. Et pourtant, les contraires s'attiraient. Le jeune homme secoua la tête, et fronça les sourcils. Il recommença à marcher, ignorant le vent. Mais à vrai dire, il ne savait pas où aller. Il avait mal. Il souffrait. Comme un imbécile, il se mit à courir, peut-être que cela lui enlèverait le fait d'avoir froid. Et courir lui empêcherait l'envie de songer. Il regardait les arbres gigantesques. La lune qui éclairait ce simple chemin qu'il essayait de fuir. Heureusement qu'il portait ce fichu pantalon de sport. Il avait chaud, il avait encore mal. Mais il courait, le plus vite possible. Comme si un jeune courait pour rattraper le temps. Il se sentait poussé par le vent qui était derrière lui. Il avait l'impression de poursuivre une course qui n'avait jamais été achevée. Contre le vent, et bientôt contre la pluie. Des gouttes d'eau tombèrent du ciel et arrivèrent sur le nez d'Harry. Alors, il accéléra encore. Encore et toujours. Essoufflé de plus en plus. Combien de temps allait-il passer à courir comme un fou ? Il avait l'impression que les heures passaient de plus en plus vite. Et là, là il arriva aux sommets des cascades. Il avait couru dans tous les sens, pendant des heures et des heures. Faisant quelques pauses pour souffler un peu, enlever la sueur de son visage. Tout cela, pour se retrouver face à la lune qui avait disparue. Là où les premiers rayons de soleil se montrèrent. Le ciel était encore sombre, il devinait qu'il était aux alentours de cinq heures ou six heures du matin. Tout ce temps à courir, à penser. Penser à quelque chose qu'il ne devait pas penser. Cette fille. C'était comme si elle hantait ses esprits, jours et nuits. Harry était persuadé qu'il la reverrait un jour. Il était même persuadé qu'elle se trouvait ici, dans ce campement. Bref, il arrêta d'y songer quelques instants. Les rayons du soleil brûlaient le visage rempli de sueurs du jeune homme. Il se posa et souffla. Sans doute était-il temps de le faire. Il ferma ses yeux et fut plongé dans les bras de Morphée. Lourdement endormi, ce à quoi il avait songé pendant plusieurs heures. Le souvenir de Pénélope refit surface. Il se vit avec elle, dans ce parc, à la regarder. Lui caresser les cheveux. Elle qui dormait sur lui. Le parc était désert, et le soleil brillait doucement, illuminant cette journée qui allait devenir horrible pour lui, pour elle. Elle avait ouvert ses yeux et une étincelle dans ses prunelles s'aperçut. Harry avait redouté le pire, comme si il s'attendait à ce qu'elle lui dise qu'elle savait pour son homosexualité. Et puis, tout était parti. En une seconde, tout était fini. Elle lui avait dis qu'elle le savait, par la suite s'il l'aimait vraiment. Et lui ... Lui avait dis qu'il l'aimait, avec un air hésitant, et ses mots étaient difficiles à comprendre, tellement qu'il balbutiait. Elle s'était levée et avait déclaré qu'elle l'avait vu avec ce gars, dans ses bras. Et enfin, elle balança le bras d'Harry dans l'air en le cassant presque. Il s'était retrouvé seul dans ce parc, assit comme un imbécile, en songeant à ce qu'il s'était passé. Il était rentré tout en étant trempé de la tête au pied. Il s'était laissé gifler par sa mère, par sa soeur. Et enfin, la seule décision qu'il eut fut de boucler ses valises et de partir.

    Une heure était passée. Une simple petite heure. Il était allongé par terre, sa bouche entrouverte, comme à son habitude, ce qui signifiait qu'il songeait. Ses petits yeux enflés s'ouvrirent et Harry se releva. Il avait chaud à cause du soleil et froid par le vent. Il paraissait somnambule, et par cet acte de folie, il sauta de cette falaise. Le son des cascades entra et ressortie des oreilles du jeune. Il atterrit dans l'eau et y resta plus d'une minute. Il pouvait être mort, il pouvait être encore endormi. Rien ne remontait à la surface. Harry était comme allonger dans l'eau qui l'emmenait loin. Loin. Les secondes passèrent après cette longue minute et enfin, il ressortit de l'eau. Il cracha la tasse qu'il avait à peine avalée. Il était trempé, et ne revenait pas d'avoir sauté. Qu'est-ce qu'il lui avait pris ? Il ne savait pas. Peut-être qu'il était vraiment atteint par la folie. Il sortit donc de l'eau, enlevant son tee shirt complètement trempé. Il ne prit pas la peine de l'essorer, il n'avait pas que ça à faire. Harry avait l'air fin. Même trop. Son pantalon de jogging était complètement descendu et son caleçon rouge, qui lui rappelait de bons souvenirs était relevé. Heureusement que personne n'allait passer par ici, par cette heure. Un débile passerait sans doute ici, hormis Harry. Le soleil le frappait et il fut contraint d'avancer. Le jeune marcha lentement, non remit de sa chute absurde. Bien sûr, ce qu'il n'aurait pas souhaité voir se produisit. Quelqu'un était là. Il fronça de nouveau les sourcils, car même l'eau n'avait pas réussi à le réveiller assez, et l'image de cette fille l'outra. C'était Elle. Ses cheveux détachés, son teint gracieux. Ses yeux étaient toujours aussi beaux, malgré qu'il remarqua une mine fatiguée. Il ne put s'empêcher de ricaner. Il était d'ailleurs sûr qu'elle lui sortirait une de ses plus belles vannes pourries, et rien que pour lui. Harry croisa les bras après s'être arrêté. C'était comme s'il avait attendu cette scène pendant vingt-et-un ans.

    « Et bien, mon petit Harry, tu te portais mieux la fois où je t'ai vu avec ce mec. Mal réveillé ? » cracha-t-elle.

    Il lui fit un de ses plus beaux sourires. Certes, il s'était très bien porté dans les bras de ce bel homme. A vrai dire, Harry n'avait pas envie de répondre. Simplement de rester là, à la regarder. A l'admirer, si elle préférait. Oui, il était très mal réveillé, et était très fatigué. Non pour la même raison qu'elle. Il avait couru toute une nuit, et s'était crevé le cul à arrêter de penser à elle. Cette fille complètement folle, qui lui avait arraché ses pauvres vêtements lors d'une nuit où il s'était bourré la gueule.

    « Ce mec ne s'appelait pas Penny Iris Orsen, donc il est évident que je me portais mieux. »
    lança-t-il avec un léger ricanement. « Et en quoi cela t'intéresse de savoir si je suis mal réveillé ou non ? »

    Même dans son plus faible état, il était persuadé qu'il était ce qu'elle espérait.




Dernière édition par Harry D. O'Connor le Sam 2 Mai 2009 - 22:32, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




« I'm not loving you, the way I wanted to. » {Harry/Pénélope} Empty
MessageSujet: Re: « I'm not loving you, the way I wanted to. » {Harry/Pénélope}   « I'm not loving you, the way I wanted to. » {Harry/Pénélope} Icon_minitimeVen 27 Fév 2009 - 0:33

« I hate myself for loving you. I turn my head away but my heart will remain, 'till the day I learn you're no good for me. »


Penny. Il l'avait appelée Penny. Elle détestait ce surnom, en partie à cause de lui. Oui, lui qui l'appelait sans cesse Penny. Elle ne disait rien avant, mais là, ce fichu surnom avait ré-ouvert une plaie qui n'avait pas entièrement cicatrisée. Un lot d'images et de souvenirs lui monta aux yeux, et elle le vit. Lui, habillé d'un simple caleçon, à carreaux cette fois, l'appelant pour son tee-shirt. C'était l'une de ces nombreuses nuits où ils n'avaient pas fait que dormir. Il l'appelait par ce stupide surnom. Elle secoua la tête, revenant rapidement sur terre. Tout ça n'était que du passé et du point de vue de Pénélope, il était inutile de remuer le couteau dans la plaie. C'était fini, maintenant il était temps d'oublier pour de bon.
    « - Pénélope suffit largement, tu sais. Encore heureux que je ne sois pas un homme. Du moins, un homme comme toi. » lui lança-t-elle calmement.
Il était inutile de s'énerver. Ce mec était un pauvre type, un simple ex alors vraiment, elle ne ferait rien qui remettrait en cause ça. Ça n'avait été qu'une erreur de sortir avec Harry, parce que Harry n'avait été qu'un idiot. Il avait le droit de préférer les hommes, et ça Pénélope ne le contestait pas, simplement, était-il obligé de sortir avec elle avant ? Question sans réponse. En parlant de ça, Pénélope s'empressa de répondre à la seconde remarque de son interlocuteur, sortant la première chose qui lui venait à l'esprit à savoir quelque chose de piteux :
    « - Oh, mais ça ne m'intéresse pas du tout. Plus rien ne m'intéresse venant de toi. »
Faux. Évidemment que c'était faux mais une Pénélope Orsen est beaucoup trop bornée, obstinée, têtue pour le reconnaitre. De ses yeux verts, Pénélope regarda derrière Harry, les cascades s'élevaient hautes comme jamais. Elles paraissaient trop hautes et assez dangereuses de son point de vue. Elles qui n'avaient pourtant l'air que de simples douches semblaient maintenant grandes et puissantes. Pénélope se surprit à souhaiter que Harry tombe dessous. C'était encore plus idiot que Harry lui-même, mais Pénélope avait tellement mal que ça aurait été beaucoup plus simple. Harry était trop arrogant et sur de lui. Il n'était pas un garçon pour mademoiselle Orsen. Elle méritait mieux, elle en était certaine. Bizarrement, elle n'avait pas tellement envie de chercher le garçon qu'elle méritait, trop lassant pour elle. Quand ça sera le bon moment, elle le saura et alors, elle trouvera. Avant elle veut profiter. Elle baissa rapidement le regard, jaugeant la tenue du jeune homme. mouillé lui aussi. Malgré son pantalon de jogging, cette chère Pénélope aperçut les dessous de monsieur O'Connor. Rien que le fait qu'il soit torse nu dérangeait notre demoiselle, mais en plus de voir de quel dessous il s'agissait. Ainsi, il portait encore son fidèle caleçon rouge ? Nouveau lot d'images. Cette nuit là fut sans doute la meilleure de toutes, parce que la première. C'était de la folie. Il fallait voir ce dont était capable miss Orsen avec un verre en trop ! Ce qu'ils avaient pu en passer des nuits semblables à celle-ci. Ils faisaient tous deux en sorte que ça ne soit pas lassant et diversifiaient le jeu un peu plus à chaque fois. Et c'est ainsi que Pénélope revut toute cette scène, avec en plus leur réveille au matin. Harry avait cherché son caleçon longtemps avant de se rendre compte qu'il était tombé par la fenêtre. Vous vous rendez compte ? Ils avaient envoyé valser le caleçon de monsieur dehors !
Pénélope secoua la tête énergiquement, voulant à tout prix sortir de ce cauchemar éveillé. Pourquoi est-ce que tout lui revenait comme ça, par la simple présence de Harry ? Elle ferma les yeux, histoire de se concentrer. Bizarrement, la réplique qu'on aurait pu croire froide ou cynique fut d'une fragilité incomparable. Tout ça faisait beaucoup trop mal. Si revoir Harry avait été dur, ça n'était rien, strictement rien face aux tas de souvenirs qui refaisaient surface.
    « - S'il te plait, laisse moi. Je dois y aller. » murmura-t-elle faiblement en lui tournant le dos.
Peut-être était-ce la pire erreur de sa vie, de tourner le dos à Harry O'Connor, mais Pénélope ne regrettait pas. Pas sur le moment. Une fille normale se serait retournée, fondant en larmes et aurait certainement dit quelque chose comme « tu m'as manqué Harry, je t'aime encore. » mais la fierté d'une Pénélope Orsen est telle qu'il lui était impossible de le faire. Et puis, la petite brune avait beau être la reine des menteuses, elle ne pousserait pas le bouchon aussi loin. Ainsi, elle tourna le dos à Harry, jetant un coup d'œil au-dessus de son épaule elle vit que Harry n'avait pas bougé d'un poil. Et qu'est-ce qu'il était attirant, mouillé de la sorte. Pénélope se retourna, commençant à marcher lentement en marche arrière. Elle regarda longuement Harry :
    « - Aufaite, j'adore ce caleçon. » lui lança-t-elle « Ne m'en veux pas, je trouvais que tu étais trop prêt de moi. J'aurais pu te tenter, et ça aurait été mal. Très mal. » ajouta-t-elle en arborant une moue triste, exagérée.
Oui, une Pénélope Orsen a sa fierté, et jamais une Pénélope Orsen ne montre ses faiblesses, surtout pas devant l'ennemi. Or là, l'ennemi se tenait face à elle et portait le nom de Harry O'Connor.
Pénélope finit par s'arrêter, restant face au jeune homme. Elle le regardait avec cet air de défi qu'elle prenait souvent, voir tout le temps. Cet air lui allait si bien. Son visage d'ange n'était pas si angélique que ça, et pour preuve, il était rare de voir la jeune Orsen sourire sincèrement. Elle souriait, certes, elle riait aussi, mais ça n'était pas sincère. C'était la plupart du temps pour énerver, ou pour défier des personnes. Il lui arrivait de se moquer, mais il était rare que l'objet de sa moquerie soit gentil. Pénélope n'était qu'une garce. En attendant, tous deux étaient face à face, tels des cow-boys dans les westerns, se défiant du regard. L'un avec un sourire scotché aux lèvres ravageur, séducteur et mauvais. L'autre avec un air de gamine pourrie gâtée.
Surtout, Pénélope était naïve. Ce n'était pas quelques mètres qui allaient l'empêcher de penser à Harry. Il était toujours là, à hanter ses souvenirs.


[HJ : Désolée, désolée, désolée. Ce post est nul de chez nul ! =$]
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




« I'm not loving you, the way I wanted to. » {Harry/Pénélope} Empty
MessageSujet: Re: « I'm not loving you, the way I wanted to. » {Harry/Pénélope}   « I'm not loving you, the way I wanted to. » {Harry/Pénélope} Icon_minitimeVen 27 Fév 2009 - 14:08

« First day of love never comes back. A passionate hour's never a wasted one. »



    Il se sentait comme dans un autre monde. Un monde parmi tant d'autres, mais un monde où l'on avait cessé de tourner. Harry était partagé par plusieurs envies. Celle de rester, celle de partir. Celle de l'embrasser. Mais il ne bougeait pas, ou plutôt, n'y arrivait pas. Il se sentait faible, mal dans sa peau. Et impossible de se libérer de cette emprise, il devait supporter ses yeux. Yeux fixés sans cesse sur lui. Alors, il plongea ses propres yeux dans ceux de la jolie créature en face lui. Elle semblait perdue dans ses pensées. A quoi pensait-elle ? Avait-ce un rapport avec lui ? Il avait envie de pouvoir lire dans ses pensées. Savoir ce qu'elle ressentait pour lui. Si elle éprouvait encore des attirances à son égare, quitte à l'aimer une nouvelle fois. Pourtant, Harry était persuadé qu'il ne s'agissait pas de cela. Elle ne pouvait plus l'aimer, pas après ce qu'il lui avait fait subir. Depuis cet incident, il savait parfaitement que son coeur n'accepterait plus personne. A l'idée de songer à ces choses, essayer de se mettre dans la peau de Pénélope, une soudaine envie de verser des larmes arriva. Et une d'entre elle sortit de son oeil, et fit le contour la joue du jeune homme pour attérir par terre. Harry ne réagit pas, il fit mine d'être normal aux yeux de la jeune femme. Elle détourna ensuite les yeux derrière lui. Harry devina qu'elle regardait les cascades. Elle recommença à songer, ce qui énerva encore plus le jeune homme. Il était là, debout, à attendre qu'elle finisse de songer. D'ailleurs, tout en y repensant, Harry n'avait pas vraiment écouté ce qu'il aurait du lui-même écouter.

    « Pénélope suffit largement, tu sais. Encore heureux que je ne sois pas un homme. Du moins, un homme comme toi. » dit-elle avec un ton calme, ce qui impressionnait Harry.

    Il songeait. Il était normal qu'elle n'apprécie pas le fait que Harry la surnomme ainsi. Après tout, c'était lui qui l'avait inventé, dans un sens. Un stupide surnom. Penny. Même en le murmurant, une succession d'images arriva pour le troubler d'avantage. Il vit le sourire de Pénélope, son propre air de bêta assuré. C'était ce genre de souvenir qu'il essayait depuis longtemps de supprimer de sa mémoire. Elle disait par la suite qu'elle était heureuse de ne pas être un homme, du moins, un homme comme lui. Que de mensonges, se dit alors Harry. Elle était douée pour le mensonge, mais pas avec lui, elle n'y arriverait jamais. Jamais. Si elle était un homme, ils ne seraient pas là, à se parler comme des abrutis qu'ils étaient déjà. En plus de cela, Harry n'aurait jamais manifesté une attirance. Et enfin, si elle était un homme avec un caractère pareil, le jeune homme n'aurait pas été aussi galant qu'avec elle. Il avait, en effet, d'excellentes raisons d'être heureux qu'elle ne soit pas du même sexe que lui. Mais à force de trouver des argumants par ce qu'elle venait de dire, Harry commençait réellement à voir la jeune femme en homme. Il baissa les yeux, dégoûté par ce qu'il imaginait. Il ne manquait plus que lui en femme. C'était à se demander s'il aurait été une bombe sexuelle ou non.

    « Oh, mais ça ne m'intéresse pas du tout. Plus rien ne m'intéresse venant de toi. »

    Alors, c'était vrai. Elle le confirmait elle aussi. Harry était une personne peu intéressante, voir même stupide, et pourtant, notre bon vieux imbécile avait réussi à charmer une femme intelligente. La logique, Pénélope, la logique, voulut-il dire. Par sa faute de logique, qui tombait visiblement à plat, le jeune homme sourit en relevant la tête. Il se sentait comme avantagé, face à une pauvre créature humaine. Cependant, Harry n'avait rien à dire. Ou plutôt, il ne savait pas quoi dire. Et ce n'était pas le fait que les mots ne sortent pas. Par du pur égoïsme, la pauvre Pénélope se faisait un monologue. Ce jeu allait prendre fin, puisqu'elle déclara qu'elle devait partir. Harry la regarda et elle se retourna. Il fronça les sourcils, car elle s'était de nouveau retournée vers lui pour le complimenter sur son caleçon que l'on voyait un peu trop. Elle faisait quelques fois des petits sourires mais Harry n'y prêta aucune intention.

    « Cela fait deux ans, désormais. » commença-t-il.

    Sa voix était ferme et haute. Il n'était pas vraiment sûr de ce qu'il allait dire, mais il se sentait dans le besoin de le faire. Il avait envie de l'embrasser, de la gifler. Même de pleurer. On aurait cru penser que Harry O'Connor était une personne dure, mais en réalité, il ne l'était pas. Il était quelqu'un de fragile, à qui il devait faire attention. Une personne que Pénélope n'avait jamais rencontrée. Une personne que même lui-même essayait d'oublier, de ne pas faire attention.

    « Deux ans. Pendant deux ans j'ai essayé de t'oublier, Pen.. Pénélope. Mais tu hantais mon esprit. Une journée, comme une nuit. Crois-moi, j'ai essayé. J'ai essayé de t'oublier avec tant de personnes, homme ou femme, cela n'avait pas d'importance pour moi. Mais je n'y ai jamais arrivé. Pendant de nombreux mois, j'ai repensé à notre relation. Le couple que nous avions formé. (...) Sans doute croyais-je que j'irai mieux. Que j'accepterais la terrible vérité. Je me suis donné mainte et une raison, en espérant finalement accepter la vérité. Mais j'avais tord. Et je ne voulais pas l'accepter. Je n'y arrive pas. J'ai essayé de me convaincre que l'on ne se reverrait jamais, mais aujourd'hui, vois-tu, j'ai espéré. Espéré de te revoir, pour une raison que j'ignore, je te l'assure. Et finalement, tu es là. Là, en face de moi. M'agressant et me lâchant ces sourires que je ne veux pas voir, et tout aussi stupides que tes gestes, comme ton comportement. Tu me hantes, Pénélope. Oui, tu me hantes depuis deux ans. Mais ne crois pas que je vais replonger, car je me suis promis de résister. Et contre ma volonté. »


Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




« I'm not loving you, the way I wanted to. » {Harry/Pénélope} Empty
MessageSujet: Re: « I'm not loving you, the way I wanted to. » {Harry/Pénélope}   « I'm not loving you, the way I wanted to. » {Harry/Pénélope} Icon_minitimeVen 27 Fév 2009 - 16:18

« But you're just a boy. You don't understand (...) You don't care how it hurts. »


Mais à quoi jouait-il ? Il se fichait royalement d'elle. Pénélope avait elle aussi tenter de l'oublier, durant tout ce temps, et malgré qu'elle n'eut pas réussit, elle faisait comme si. Tout devait paraître normal, parce que Pénélope détestait qu'on la prenne en pitié, surtout à cause d'un garçon. Enfin, dans le cas présent, il ne s'agissait pas d'un garçon quelconque. C'était Harry O'Connor. Il arrivait à miss Orsen de se demander pourquoi justement est-ce que c'était lui. Pourquoi pas un autre ? Après tout, Harry était comme les autres mecs, à ceci près que Pénélope ne pouvait pas l'avoir. Il était certain que sa rupture avec Harry avait été douloureuse, voir atroce pour elle, mais jamais et elle se l'était promit, jamais elle ne pleurerait. Il était hors de question de verser une larme pour lui, parce que lui n'avait eut aucun remord. Il n'avait même pas tenté d'empêcher ça, il était resté passif, dans ce parc, à prétendre être ce qu'il n'était pas. D'un sens, mademoiselle Orsen et monsieur O'Connor étaient semblables. Tous deux pensaient à l'autre en secret. Tous deux se mentaient à eux-même. C'était dingue, car pour la première fois, Pénélope se rendait compte que tout tournait toujours autout de lui. Penser à lui était une torture, mais elle s'était interdite de l'oublier. Ce n'était tout simplement pas possible.

« Tu n'es qu'un menteur ! Tu n'as jamais pensé à moi d'une quelconque façon. » ; « Je te déteste ! » ; « Pourquoi est-ce que tu me fais ça ?! Surtout maintenant, alors que j'avais trouvé une once de paix ! » ; « J'ai aussi pensé à toi durant ces deux années. » ; T'as gagné : tu me hantes aussi. » ; « Je passe mon temps à essayer de t'oublier, tu te rends compte, que d'une manière où d'une autre, tu es toujours dans mon esprit ? Je te déteste pour ça. » ; « Je ne veux plus jamais te revoir, qu'y avait-il d'incompréhensible la dernière fois que je te l'ai dit ? » ; « Cherches-toi un autre jouet. » ; « Et me faire du mal ça te hante aussi ? » ; « Il fallait y penser avant de t'envoyer en l'air avec ce mec ! » ; « Ça fait partit du passé, Harry, oublie maintenant. » ; « Et dire que je t'ai aimé. De tout mon cœur. Voilà où j'en suis : je n'ai plus de coeur, et je ne t'ai plus. » ; « J'espère qu'un jour tu me ficheras la paix. » ; « Recopie pas. C'est moi la menteuse en chef ici. » ; « Pourquoi me dis-tu ça ? » ; « Tu sais, Harry, tout est finit maintenant. Tu peux commencer à vivre, et moi aussi. » ; « Retire ce que tu viens de dire, je pourrais te briser les deux bras cette fois. » ; « Tu veux savoir quelque chose ? Je pourrais te dire que ce n'est pas mon cas, que tu es un pauvre type et que je t'ai oublié depuis bien longtemps. Sauf que ça ne serait pas la vérité. » ; « Mais tu sais quoi, Harry, la vérité c'est con. C'est génial d'avoir un peu de sincérité dans ce monde, mais personne ne veut la connaitre cette fichue vérité. Jamais. Personne ne veux voir la vérité éclater au grand jour. » ; « Oh et puis, je t'en foutrais des mensonges, moi ! » ; « Bon, d'accord, je vais te dire la vérité : je ne t'oublierais jamais. » ; « Fiche-moi la paix. » ; « Encore une fois, je te déteste. »

Toutes ces choses qu'aurait pu dire Pénélope si elle en avait eu le courage. Sauf qu'elle n'en avait pas. Certes, elle avait du cran, c'était indéniable, mais face à Harry O'Connor, elle perdait ses moyens habituels. Elle n'avait plus que des réponses floues, et sans intérêt. Elle était convaincue que c'était autre chose que de la peur. Elle était bornée, et reconnaître que Harry lui avait manqué, qu'il était toujours aussi beau et qu'elle ne l'avait pas oublié était comme commettre un crime. Pour reconnaître les défauts d'Harry, par contre, elle n'hésitait pas. Trop prétentieux, cynique, froid, menteur. Ayant trop de répartie, tenant tête à miss Orsen. Et puis, trop sexy aussi. Cela n'était pas un défaut si on y regardait de plus près, mais pour Pénélope s'était une torture. Il était beau c'était un fait, et rien n'y changerait. Parfois, lorsque le côté garce de la jolie brune au visage d'ange ressortait, elle imaginait puérilement Harry O'Connor laid comme jamais, détruit à cause d'elle. Soudainement, Pénélope avait flanché. C'était trop dur, et répondre devenait trop difficile pour elle.
    « - Idiot ! » cria-t-elle en laissant échapper un sanglot qui vous aurait glacer le sang. « Je sais que mes sourires, mes gestes et mon comportement sont stupides. Je suis stupide sans toi. » avait-elle dit en prenant soin de baisser la tête.

Après quelque seconde à regarder le sol sans pourtant voir ses propres pieds, Pénélope avait relevé la tête et s'était rapprocher du jeune homme à grand pas, lassant pour la seule et unique fois, ses larmes couler devant lui. C'était humiliant, et très décevant selon elle. Seulement des larmes est une bien grande expression car une seule coula. Une larme que notre Penny international s'empressa d'essuyer d'un revers de la manche. Elle baissa les yeux vers ses chaussures. Ce fut seulement à ce moment qu'elle remarqua qu'elle était pieds nus et comme pour s'en assurer, elle remua les doigts de pied activement. Elle tapota sa poche de jogging et en sortit un paquet de cigarettes. Alors elle chercha un peu partout sur elle un quelconque signe d'allumette ou de briquet, mais rien. Elle avait une cigarette à la bouche, mais pas de feu pour pouvoir la savourer. Ainsi, au lieu de répliquer l'une des nombreuses phrases qui lui étaient passées par la tête, Pénélope se contenta de demander à son compagnon :
    « - T'aurais pas du feu, s'il te plait. » et elle avait ajouté en relevant la tête « J'ai oublié mon briquet dans ma tente. »

Et elle avait plongé son regard mi-vert, mi-noisette dans celui brun de son interlocuteur, se laissant transporter par les souvenirs à la fois douloureux et agréables de leurs passé à tous les deux. Le plus dure fut d'en sortir indemne.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




« I'm not loving you, the way I wanted to. » {Harry/Pénélope} Empty
MessageSujet: Re: « I'm not loving you, the way I wanted to. » {Harry/Pénélope}   « I'm not loving you, the way I wanted to. » {Harry/Pénélope} Icon_minitimeSam 14 Mar 2009 - 20:52

Why aren't you talkin' to me ? I'm trying to be the perfect man, you always want me to be.


    « J’aimerais rêver de toi, être l’homme parfait à tes yeux. Pouvoir te serrer contre moi, t’entourer de mes bras. Mais si tu ne m’aimes pas, alors ça ne sert à rien. Pourtant, une partie de moi murmure dans mon sommeil que tu m’aimes en me détestant, car toutes les choses que j’ai entreprise pour toi t’ont faites souffrir. Bébé, je suis désolé. Si tu es si énervée, alors je t’en pris, tues-moi, car rien ne pourrait me faire plus que plaisir que d’être tué de ta main. Si tu ne m’aimes pas, alors je te montrerai que moi je le suis. J’ai essayé d’entrer dans ton esprit, te forcer à tomber dans mes bras, pour que je me prenne pour quelqu’un que je ne suis pas. Chaque jour, chaque nuit, j’aimerai te voir me sourire, oublier un instant cette colère que tu as pour moi. Voir ce sourire. Et s’il te plait, oublies quelques secondes ce sentiment et embrasse-moi. J’aimerais retourner dans le passé, pouvoir de nouveau caresser ta joue, toi qui ne prononçais aucun un mot. Fermes tes yeux un instant. »


    S'il s'était attendu à ça. Déballer un sac alors que ce n'était pas le moment. Dire ces choses qu'il n'aurait jamais pu dire à quelqu'un d'autre. Sauf Elle. Il ne l'aimait pas. Il n'avait pas le droit. Il se sentait comme attaché à elle. Encore. L'envie de la serrer dans ses bras était là, toujours. Il la regardait, l'admirer. Ses yeux étaient d'une grande beauté, mais pour rester encore neutre, Harry la fixa. Comme elle, il n'aimait pas montrer ses faiblesses. Il plongeait de toutes ses forces ses yeux dans ceux de la jolie créature en face de lui, et pourtant, le temps lui manquait. Ces temps lui manquait, ces habitudes, ces journées. Il la regardait d'un air extrémement froid, voir même agressant. Elle ne disait rien, pas un mot. Comme si ce qu'il avait prononcé avait fait renaître en elle des souvenirs lointains, et peut-être même que la plaie n'avait jamais cicatrisée. Son visage n'avait presque aucune expression, hormis celle qu'il devinait. De la pitié pour lui. Il n'avait pas souhaité lui lancer ces mots à la figure, ce n'était pas lui qui avait parlé. Non, ce n'était pas lui, car lui était un démon, rien d'autre. Un démon sans coeur, qui avait fais souffrir de nombreuses personnes. Depuis la première seconde où il avait ouvert ses yeux pour la toute première fois, le mal l'avait entouré. Par sa faute, il avait causé la mort de quelqu'un, si l'on pouvait le dire comme ça, ainsi, de nombreuses personnes avaient été souffrantes pendant des années, même jusqu'à aujourd'hui. Ces personnes ne l'avaient jamais su, et Harry avait été trop lâche pour leur avouer la vérité. Le temps tournait, tournait. Comme une force la nature, et puis, peu à peu, elle s'arrêtait. Comme si elle n'avait pas existé. Les yeux du jeune homme arrêtèrent d'être odieux avec la jeune femme. Il devait se montrer fort, il devait l'être. Il regarda de haut la petite femme et ne fit pas mine d'être amusé, encore moins de sourire. Il était sérieux en voulant la faire souffrir d'avantage. Sa pitié pour elle avait miraculeusement disparue. Il s'était simplement mit dans la tête qu'il était obligé de la faire souffrir. La faire souffrir comme elle faisait à présent.

    « Idiot ! » cria-t-elle. « Je sais que mes sourires, mes gestes et mon comportement sont stupides. Je suis stupide sans toi. »

    Elle avait relevé la tête et s'était approchée de lui lentement. Lui ne disait rien, ne bougeait pas, il continuait simplement à la fixer. Forçant son pauvre coeur à ne pas succomber à cette tentation qui se présenter à lui. Il savait que, d'un côté, s'il l'embrassait, elle le giflerait, ou bien pire. Il ne s'attendait pas à ce qu'elle la balance dans l'eau pour le suivre par la suite. Il al'vait fait souffrir, fallait qu'il se le foute dans le crâne. Mais ça ne rentrait pas, l'idée de se rendre supérieur à elle et d'éprouver à nouveau cette petite culpabilité s'entremêlaient dès que l'occasion se présentait. Il prit une profonde inspiration et cela se termina en un énorme soupir. Harry ne savait pas pourquoi il était comme ça avec elle. Si différent en sa présence. Peut-être parce qu'il était presque identique lorsqu'ils étaient sortis ensembles. Avec elle, il s'était toujours prit pour Dieu, alors qu'il devait sans doute être le Démon de ses rêves. Ses sourires n'avaient jamais été agréables. Sa seule envie était d'être la nuit. De coucher avec elle encore une fois de plus. Rien d'autre. En bref, on pouvait le qualifier comme un taré du sexe. Les sentiments amoureux étaient très rares, hormis Pénélope. S'il sautait sur une fille ou un mec, ce n'était par amour, mais pour le soulager. En y pensant, cela faisait un bail qu'il n'avait rien fait. Mais depuis ce jour, cette unique matinée, Harry était sûr d'une chose : Il ne serait plus pareil. Avec elle, comme avec les autres. Le fait de savoir qu'il y avait avec toutes ces personnes, sa seule et unique ex copine l'inquiétait. Même l'énervait. Il était persuadé qu'il ne serait plus agréable avec les autres, mais qu'il se comporterait comme avant. Qu'il allait faire souffrir Bella, se comporter égoïstement. Ne plus adresser la parole à Philippine, lui qui avait battis des liens uniquement pour coucher avec elle aussi. Cette pauvre fille qui était bizarre avec lui. Ses amies se résumaient au lit, c'était vrai. Il sortit de ses esprits. Il avait oublié qu'elle était là, alors qu'il s'était cru seul. Harry était outré.

    « Arrête ! » hurla-t-il. « Cesse de tourmenter mon esprit avec tes paroles insencés, je ne marche plus. Et ne penses pas que je vais me mettre à pleurer parce que tu oses prétendre que tu es stupide sans moi. Sans toi, je me suis amélioré. C'est toi qui me rendait désagréable, et par ta faute, je suis redevenu le même ! »

    Il essaya de se calmer, mais c'était impossible.

    « T'aurais pas du feu, s'il te plait. J'ai oublié mon briquet dans ma tente. »

    Plus le temps avançait, et plus il comprenait qu'il ne savait rien sur elle. Il avait l'impression qu'elle fumait par sa faute, car lui fumait comme un pompier. Entre la caféine et la drogue, elle avait choisi la deuxième option. Certes, il avait un briquet, mais refusait de lui donner. Pourquoi ? Parce qu'il voulait à tout prit l'énerver, car lui l'était, à présent. Il la regarda avec des yeux coléreux et sortit son briquet, ne lui tendant même pas. Il essayait de ne pas penser à la tente de la jeune femme. Elle, seule dedans, ou même avec des imbéciles.

    « Pourquoi te le donnerai-je ? » demanda-t-il, avec un air de défi.

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




« I'm not loving you, the way I wanted to. » {Harry/Pénélope} Empty
MessageSujet: Re: « I'm not loving you, the way I wanted to. » {Harry/Pénélope}   « I'm not loving you, the way I wanted to. » {Harry/Pénélope} Icon_minitimeSam 14 Mar 2009 - 23:26

« Don't know if I should hate you or kiss you. »


Le seul désir de Pénélope à présent était de gifler cet idiot. Ainsi, tout ce qu'il avait dit quelques instants plus tôt ne rimait à rien, il se fichait de ce qu'elle éprouvait et s'il lui faisait du mal. Ça ne comptait pas à ses yeux, seule sa petite personne était importante. La pensée suivante de Pénélope fut quelque chose qui n'avait aucun rapport : elle voulait revoir son père. Oui, son père lui manquait soudainement et c'était douloureux. Toute sa vie, elle avait cherché un garçon aussi doux que lui, sans réellement s'en rendre compte. Elle avait voulu retrouver cette sensation de sécurité que seul un père ou un amant peuvent procurer. Sauf que quand elle avait finit par le trouver, il avait finit par s'évanouir, lui filer entre les doigts. C'en était frustrant de voir à quel point Harry lui avait échappé rapidement. Bien sur, tout aurait pu être comme avant s'il n'y avait pas cette satanée plaie. Plaie béante située pile poil sur le cœur de mademoiselle Orsen. Il lui était très difficile de l'admettre, mais Pénélope souffrait énormément des nombreux souvenirs qu'elle gardait de la merveilleuse époque où elle était avec Harry. Mais tout ça, c'était du passé. Enterré tout ça avait été impossible, mais faire comme si était la spécialité de Pénélope, alors c'était facile. Ce que notre Penny n'acceptait pas, c'était le ton qu'avait employé Harry pour enfaite lui passer un savon. Pour qui se prenait-il celui là ? Il n'était pas son père, il n'était plus comme lui à présent, donc il n'avait pas à lui parler ainsi. Pénélope avait pensé lui rétorquer ça, sauf qu'en aucun cas ça n'était faire preuve de maturité. N'étaient-ils pas tous deux des jeunes adultes responsables ? Il fallait croire que non.

Cependant que Harry refusait le prêt d'un simple briquet, Pénélope refusait d'entrer dans son jeu. Enfin, si, elle rentrait dans son jeu, mais instaurait ses propres règles. L'idée lui vint en tête, en se remémorant les propos de son camarade qui n'avait pas bougé d'un cheveux. Incontrôlablement, un sourire satisfait s'afficha sur les lèvres de miss Orsen. C'était si simple. Trop simple même. Il n'avait fallut que d'un beau discours et de quelques phrases joliment tournées pour que le côté garce de Pénélope ne ressorte. Et ce côté là était sûrement le plus difficile à cerner. C'est ainsi que Pénélope s'approcha dangereusement de son idéal masculin, toujours avec ce sourire aux lèvres, qui commençait à devenir plus charmeur qu'autre chose. Elle tendit la main vers le précieux briquet, l'autre main occupée par sa cigarette qu'elle avait enlevé de sa bouche. Elle jubilait, c'était tellement amusant de voir comme Harry était prévisible : il avait reculé sa main, défiant encore plus notre jolie brune. Ce qu'elle aimait ça, le faire languir, alors qu'il croyait se servir d'elle. Le plus amusant était sûrement le fait qu'Harry n'avait aucune idée de ce que préparait sa Penny. Le bras musclé de monsieur O'Connor en l'air, Pénélope s'approcha encore un peu plus de lui pour avoir ce fichu briquet. La seule chose qu'elle voulait, c'était sa dose de nicotine pour être tranquille. La nicotine lui procurait une sensation étrange, comme si lorsqu'elle en prenait, tout devenait calme. Ce n'était pourtant pas une drogue puissante, mais tout semblait soudainement silencieux du point de vue de Pénélope lorsqu'elle fumait. Comme si le monde s'arrêtait de tourner, le temps qu'elle savoure sa clope. Il arrivait souvent que la jeune femme soit troublée de revoir le monde tourner à une vitesse normale après son petit moment cigarette. Tout semblait au contraire aller trop vite, et c'en était abrutissant. Tout ça pour dire que Pénélope ne souhaitait qu'une chose : son petit moment de déconnexion, elle voulait que le monde s'arrête quelques instants.

Puis, il y avait son visage. Ils étaient à quelques centimètres l'un de l'autre, c'était impensable quand on savait ce qui s'était passé du côté de Pénélope pendant ces deux années. Sa bouche était tentante. Il y avait cette envie de savoir, oui, de savoir si oui ou non, elle lui procurait le même effet. Cette envie de redécouvrir les lèvres de son ancien amant. Cette envie de l'embrasser, par simple envie, parce que ça lui manquait. Il y avait toujours ce briquet, aussi, qui semblait collé à la main d'Harry. Seulement, maintenant que Pénélope avait pensé à embrasser Harry, plus rien ne comptait sauf lui. Inconsciemment, elle s'était encore et encore rapprochée, jusqu'à sentir son souffle chaud. L'espace d'une minute, Pénélope espéra se faire rejeter par Harry. Qu'il la gifle, la pousse, la pince, mais pas qu'il reste immobile. Il sentait toujours cette odeur, une sorte très agréable de fraîcheur dut à son eau de toilette. Le monde s'était stoppé à la manière de son moment nicotine, sauf que c'était beaucoup plus fort. L'adrénaline avait envahit les veines de la jeune femme qui avait perdu son sourire charmeur petit à petit. L'attraction qu'exerçaient les lèvres d'Harry sur elle était à la fois douloureuse et extrêmement plaisante. Sans réfléchir, Pénélope déposa ses lèvres froides sur celles d'Harry, plutôt tièdes. La sensation avait changé. C'était encore mieux qu'avant, et mille fois mieux que la nicotine. C'était mieux que toutes les autres sensations imaginables. Sans attendre de voir si Harry allait ou non prolonger son baiser, Pénélope se détacha rapidement. Prise de panique, elle gifla, son compagnon. Enfin légère la gifle, je dirais même très douce. Bref, elle ajouta :
    « - Tu n'aurais pas dû coucher avec ce mec. Tu n'aurais pas dû non plus me dire toutes ces choses tout à l'heure. Et pour finir, tu aurais dû me repousser ! »

Et sans faire attention à la réaction d'Harry, elle attrapa le briquet, reprit sa cigarette, la coinça entre ses lèvres puis l'alluma. Elle redonna son briquet à Harry et tourna les talons, beaucoup trop apeurée par les conséquences qu'un baiser comme celui là pouvait engendrer. La vérité était telle que ce baiser avait été génial, selon Pénélope et que si elle n'avait pas arrêté, elle aurait été capable d'aller plus loin. D'ailleurs, à première vue, Harry ne semblait pas si opposé à l'idée. Secrètement, en lui tournant le dos, Pénélope ne souhaitait qu'une chose : qu'Harry la rattrape et qu'il l'embrasse à nouveau, comme ils venaient de s'embrasser. C'était mal, une Pénélope Orsen ne faiblit. Là, la fameuse Pénélope Orsen hésitait entre détester et aimer cet imbécile d'Harry. Le choix était trop dur, surtout que les deux avaient du bon. Détester Harry était vraiment satisfaisant, tandis que l'aimer l'était encore plus, sauf que dans cette dernière option elle finirait par souffrir. Elle le savait, et prendre la décision de retenter l'expérience était plus qu'effrayante. Tout ça, parce qu'Harry O'Connor faisait peur à Pénélope.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




« I'm not loving you, the way I wanted to. » {Harry/Pénélope} Empty
MessageSujet: Re: « I'm not loving you, the way I wanted to. » {Harry/Pénélope}   « I'm not loving you, the way I wanted to. » {Harry/Pénélope} Icon_minitimeDim 15 Mar 2009 - 19:08

It's just the thought of rejection. It's pulling you deeper. You just can't be yourself



    L'un ne vit pas sans l'autre. L'autre ne peut pas exister. On pourrait les qualifier comme opposés, mais en réalité, le sont-ils vraiment ? Lui ne savait pas. Il savait simplement qu'à travers toutes ces choses qu'il avait vécues, il avait fini par mentir. Mentir sur tout, sur n'importe quoi. C'était la meilleure chose à faire. Lui ne pensait qu'à faire le mal, faire souffrir les autres. Elle souffrait par ce mal qu'il avait propagé en elle. Elle avait gravement été affectée, et lui.. Lui était parti, avait osé lui mentir en disant qu'il s'était senti très bien sans elle, alors qu'il venait de dire le contraire il y a quelques minutes. Il ne savait pas ce qu'il disait. Ni quoi faire. Depuis qu'elle était réapparue dans sa vie, le comportement du jeune Harry avait vraiment changé. Il y a quelques jours, on aurait pu le retrouver doux et charmant, souriant même, avec ses amis. On aurait pu le voir rigoler avec Bella. Mais lorsqu'il avait vu ce Regard, il avait radicalement changé. Son ancien caractère refaisait surface. Lui, à présent d'une froideur incomparable. Ses yeux noirs, remplis de colère, et de rien d'autre. Son envie de faire à nouveau souffrir les autres. Faire souffrir ces filles. C'était comme si cette petite créature le contrôlait, faisait de lui ce qu'elle souhaitait, hormis l'obliger à l'embrasser. L'embrasser était impossible pour lui, s'il le faisait, il était sûr qu'il allait briser tous les efforts qu'il avait entrepris. Ses stupides efforts où il s'était forcé à accepter la vérité, à l'oublier.

    Il continuait à la regarder d'un regard froid et distant, alors qu'ils étaient si près l'un de l'autre. Si près qu'un simple et rapide baisé volé pouvait arriver. Mais il ne bougeait pas. Il avait sa main presque tendue vers la jolie jeune femme sans lui donner l'occasion de le prendre. Il était partagé par plusieurs émotions. L'envie, la peur, la colère. Toutes ces choses revenaient sans cesse en lui. Il commençait à avoir des frissons tout en ayant d'extrêmes chaleurs en lui. La peur d'être trop sûr de lui, l'envie de la faire souffrir, de l'embrasser. Tout cela, contre sa volonté. Harry avait envie de s'écrouler par terre, de ne plus se relever, de se laisser mourir car ce moment était trop dur pour lui. Il craquait, oui, il craquait pour la première fois de sa vie. Une première et dernière fois, à cause d'elle. Cette créature magnifique, prête à lui briser tout ce qu'il avait en sa possession. Parce qu'il l'avait faite souffrir, parce qu'elle n'arrivait pas à l'oublier. Se donner l'envie de mourir en lui-même, et cela, à cause d'une femme qu'il aurait mieux fait d'oublier était méprisant. Voir même angoissant. Car Harry était Harry Dahey O'Connor, qu'il avait fait de sa vie un enfer, et qu'il avait provoqué la souffrance et la mort. Tout simplement parce que Harry était unique en son genre, horrible et charmant à la fois. Et pourtant, face à cette fille, il avait envie de s'écrouler. Non qu'elle le relève, mais qu'elle parte. Elle pouvait rire de lui, le frapper, le tuer, cela ne changerait rien. Il avait envie d'être avec elle parce qu'il la détester, qu'il souhaitait la faire souffrir. Mais au fond, était-ce vrai ? Voulait-il vraiment lui rendre la vie impossible ? Souhaitait-il simplement être à nouveau avec elle parce qu'il l'aimait ? Il refuserait à jamais de l'admettre, car une nouvelle fois de plus, Harry était une personne qui lui faisait peur, et qui n'avait pas le droit de se redonner une seconde chance avec elle. Des millions de souvenirs tombèrent sur sa tête, il commençait à avoir mal au crâne. Cette soudaine envie de hurler, de se frapper lui même, de La frapper. De tout supprimer ou non sur son passage. Cette voix qui hurlait, ces mots blessants. Jamais de sa vie il n'avait été aussi fragile. Ses yeux se fermèrent quelques instants, et lorsqu'il les ouvrit, il eut l'impression d'avoir un poignard, même une arme à la main. Il devinait que ses yeux étaient complètement rouges, par faute d'être aussi énervé, d'avoir si mal. Ses vaisseaux sanguins explosaient un à un, et pourtant, il continuait de fixer cette sorcière qui avait osé réapparaitre dans sa vie et la briser en un seul regard. Une énorme chaleur, encore plus inquiétante que la précédente s'installa en lui, et il posa sa main sur son front pour essayer de l'enlever, alors que c'était impossible. Tout était impossible en présence d'elle. Il n'était qu'un sombre idiot, aussi idiot de lui mentir qu'elle était idiote d'être là.

    Alors, elle s'approcha doucement, avec une certaine délicatesse, sans être brusque. Le démon de son cœur était là, presque collé à lui. Harry ne disait rien, ne prononçait pas un mot, ne laissant aucun soufflement s'échapper de sa bouche légèrement ouverte. Cependant, il avait tellement du mal à respirer qu'un long souffle chaud sortit de sa bouche, par cause du stresse. Il avait peur de voir ce qu'il allait se produire. Il voulait, mais ne pouvait pas. Il avait la gorge nouée et son cœur battait de plus en plus vite. La jolie créature déposa ses lèvres aussi belles soient-elles sur celles du jeune homme. Elles étaient incroyablement froides. La tension montait et Harry avait de plus en plus mal. Cet effet de brûlure - puisqu'il avait les lèvres tièdes et elle froides - lui faisait mal, à nouveau. Et pourtant, de nombreux souvenirs vinrent se placer. Cela faisait si longtemps qu'ils ne s'étaient pas embrassés. C'était comme nouveau pour lui, comme s'il avait oublié ces centaines de baisers. A cette instant, il ne pensait plus à continuer à l'embrasser, ou à la repousser. Il l'a laissait faire, car elle était à présent le Maître du jeu. Elle était si proche de lui qu'il pouvait sentir encore mieux ce stupide parfum qu'elle mettait depuis la première fois où ils s'étaient rencontrés. Deux paumés qui se rencontraient, et pourtant, ils se retrouvaient là, à s'embrasser. Un qui était le Maître, l'autre qui ne bougeait pas, qui, à vrai dire, ne voulait rien faire. Ni la gifler, ni continuer à l'embrasser. Pour une raison qu'il ignorait, le fait qu'elle l'embrasse avait stoppé cette douleur au ventre, et sa gorge n'était plus du tout nouée. Mais ce qu'il se passa par la suite fit renaitre à nouveau cette énorme colère. Elle l'avait giflé. Giflé doucement, comme si elle avait fait attention à ne pas lui causer de dégâts, mais il était en colère. Partagé par l'envie de lui faire mal et de l'embrasser. Partagé par l'envie de la frapper, de l'énerver. De briser encore et toujours les arbres autour de lui. De se faire mal pour qu'elle s'inquiète, pour qu'elle le suive dans sa traversée. Ses yeux complètement enflés par une terreur inconnue, il la fixa de ses yeux rouges.

    « Tu n'aurais pas dû coucher avec ce mec. Tu n'aurais pas dû non plus me dire toutes ces choses tout à l'heure. Et pour finir, tu aurais dû me repousser ! »

    Elle était si douce, si en colère, si belle. Harry ne réagit pas, il fronça simplement les sourcils. Le regard toujours en colère, il réfléchit aux paroles de la jeune femme. Elle osait lui dire qu'il n'aurait pas dû coucher avec ce gars. C'était de sa faute. Elle n'avait pas eu à le savoir, si elle ne s'était pas trouvée là à cette heure-ci, sans doute seraient-ils encore ensembles, ou du moins séparés avec de bons motifs. Elle n'aurait pas dû se trouver là, elle avait brisé tout espoir pour que Harry renonce à sa sexualité. Il la détestait. Il ne l'aimait pas. Mais il se contredisait. Il se contredisait car il ne l'avait pas repoussée, et elle avait raison. Cependant, elle ne lui en avait pas donné l'occasion. Elle l'avait giflé et s'était énervée. Et encore, elle ne lui donna aucun moment pour s'expliquer. La jolie créature s'empara du briquet du jeune homme et se mit à allumer sa cigarette. Une légère fumée vient narguer l'odorat du garçon, et cela lui donnait encore plus envie de la rattraper pour lui voler une ou deux cigarettes, rien d'autre. Peut-être encore un baiser volé, mais pas plus. La jeune femme avait tourné les talons et ne disait plus rien. Harry souffla et ne dit rien non plus. Ainsi, un vide s'installa. D'un côté, il savait que s'il l'embrassait, elle serait satisfaite et pourrait s'en aller tranquillement. S'il la frappait, elle serait effrayée et refuserait de lui parler à nouveau. Elle s'effondrerait lentement et n'oserait plus croiser les yeux rouges du jeune. Il recommençait à avoir un horrible mal de crâne, et pour lutter contre ce mal, il avança vers son ancienne amant et déposa brutalement une de ses mains sur son épaule pour la retourner comme une marionnette. Il la fixa encore à nouveau et la plaqua contre un arbre. Se mettant à l'embrasser comme un sauvage, si l'on pouvait le qualifier ainsi. Ses lèvres complètement brûlantes entrèrent en contact avec celles de la Magnifique, toujours aussi froides. Il l'embrassait sans en comprendre les conséquences et se détachant à son tour, il murmura à l'oreille de Pénélope Orsen.

    « Tu as ce que tu souhaitais, tu peux t'en aller. »

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




« I'm not loving you, the way I wanted to. » {Harry/Pénélope} Empty
MessageSujet: Re: « I'm not loving you, the way I wanted to. » {Harry/Pénélope}   « I'm not loving you, the way I wanted to. » {Harry/Pénélope} Icon_minitimeDim 15 Mar 2009 - 20:20

« I wanna love you, every day and every night. (...) We'll share the shelter of my single bed. We'll share the same room. »


Le simple baiser qu'avait donné Pénélope à Harry avait été une grave erreur. Ce fichu baiser avait fait ressurgir des tonnes de souvenirs, trop intenses pour Pénélope. La question lui trottait dans la tête : pourquoi avait-elle fait ça ? Était-elle aussi stupide que ça ? Elle se revoyait, dans ses bras, dans son lit, dans sa chambre. Il était clair qu'il était impossible d'effacer tous les souvenirs qu'ils avaient ensemble, mais le fait que tous reviennent aussi brusquement était dur à digérer. Il fallait que Pénélope fume à tout prix sa cigarette, le stress était trop important pour qu'elle ne fasse rien et perde le contrôle. Ça devenait une habitude en ce moment, et pourtant, ça devait cesser.
Pénélope pensait pouvoir partir comme une voleuse, sans qu'Harry n'ait le temps de se ressaisir. Sauf qu'à peine sa deuxième bouffée de nicotine prise, Harry la saisit par l'épaule et la plaqua contre le premier support venu : un arbre. C'était loin d'être confortable, mais pour les lèvres brûlantes du jeune homme, Pénélope était prête à ce petit sacrifice. Cependant qu'Harry l'embrassait, la petite brune eut une illumination. Stop. Oui, il fallait qu'elle stoppe tout ça. C'était déjà aller trop loin par sa faute. Mais la vérité était que Pénélope ne voulait pas que ça s'arrête. Embrasser Harry lui avait tellement manqué qu'elle aurait tout fait pour que cela dure plus longtemps. Elle ne cherchait pas à le reconquérir, non, ce n'était pas son idée. A vrai dire, elle n'avait pas d'idée précise à cet instant là, trop intéressée par le baiser que lui donnait Harry O'Connor. Celui-ci était plutôt violent, le jeune homme était visiblement devenu brusque depuis le temps. Lui auparavant, si doux et attentionné. D'autant plus en embrassant ou faisant l'amour pensa Pénélope. Faire l'amour. C'était là, la seule chose dont elle avait envie à présent. Cet idiot devait être fier de lui ! Quel abruti, il le faisait exprès.
La séparation de leurs lèvres fut difficile pour Pénélope. Cette dernière aurait vraiment voulu continuer, aller plus loin, mais il fallait croire qu'Harry n'était pas de cet avis. La phrase qu'avait dit Harry était douloureuse. Trop douloureuse pour Pénélope. Son visage se décomposa. Ce petit con insinuait clairement que Pénélope ne souhaitait que coucher avec lui. Certes, c'est ce qu'elle désirait de tous les autres garçons, mais pas d'Harry. Cette phrase était la goutte d'eau qui faisait déborder le vase. Et Pénélope ne put qu'exploser.

    « - Espèce d'abruti ! As-tu, ne serait-ce qu'un instant, pensé à moi en disant cela ? » elle réprima un sanglot, les yeux visiblement brillants de larmes, et acquiesça un sourire en poursuivant. « Non, j'ai une autre question : as-tu déjà pensé à moi tout simplement ? Tu sais, pendant deux ans, jour pour jour j'ai pensé à toi. Et je ne dis pas ça pour changer d'avis dans cinq minutes. Tu es là, oui, tu es toujours là. Je ne sais pas ce que tu attends de moi, sache que moi, je ne cherche qu'à te retrouver. » elle essuya la longue larme qui avait finit par couler, étouffa un nouveau sanglot, cette fois plus discret, et reprit encore et toujours sa tirade. « Mon dieu, j'ai bel et bien dit que je voulais te retrouver. Quelle imbécile, Pénélope Orsen ne tombe pas amoureuse, hein ? Non, elle baise c'est tout, elle n'a pas de sentiments et ne cherche qu'à avoir ce qu'elle veut. Tu te trompe. La preuve, je te veux, et je ne cherche pas à t'avoir, j'ai déjà renoncé il y a deux ans. »


Une cascade de larmes avait fini par couler, à présent. C'était extrêmement humiliant, et Pénélope faisait tout pour cacher son chagrin, sauf qu'il était impossible à cacher, elle avait déjà son débardeur de mouillé. Mais elle avait maintenant un avantage : elle avait reconnu ses sentiments. La plaie située au niveau de son cœur était toujours là, mais la boule qui obstruait son estomac depuis ces deux années avait soudainement disparue. C'était un petit soulagement, car le plus important était encore là et faisait encore plus mal qu'avant. Malgré ce long discours, Pénélope n'en avait toujours pas terminé.

    « - Je pourrais te dire que je me fiche de ce que tu penses, mais ça serait faux. Tu sais ce qui est le plus étrange ? C'est que je sais parfaitement que tu me hais. T'as le droit. » elle s'arrêta un instant. « Et puis, tu sais quoi ? Oublie. Je suis une idiote de première, alors oublie tout ça. J'aurais bien envie de reprendre notre séance d'embrassade, mais j'ai tellement peur de ce qui pourrait se passer que je ne préfère pas. Peur de ce qu'il pourrait m'arriver au final, que je ne préfère vraiment pas tenter le diable. Alors tu vois, t'as finit par gagner. J'ai peur de toi. »


Elle regarda Harry dans les yeux et s'effondra au pied de l'arbre, laissant pour une fois ses larmes couler pour de bon. Le spectacle devait être encore plus humiliant et drôle à la fois, mais cette fois Pénélope n'avait pas envie de rire. Pleurer lui faisait un immense bien. Le fait qu'Harry soit témoin de ça était vraiment gênant, mais tant pis. Il rirait de cela longtemps, se fichant de Pénélope, mais pour l'instant elle n'y pensait pas. Là, elle laissait toute la souffrance s'évaporer, et pas seulement la souffrance qu'elle avait eu avec Harry. Non, celle qu'elle avait éprouvé quand son père était mort et qu'elle n'avait pu l'exprimer. Celle qu'elle avait eut chaque fois que sa mère se trompait de prénom ou s'enfuyait de la maison. Et bien sur celle qu'Harry lui avait causé. Tout cela en même temps causait un chagrin important, risible. D'ailleurs, elle s'attendait à ce qu'Harry éclate de rire. Sauf qu'un silence s'en suivit, brisé par les simples respirations des deux jeunes, Harry extrêmement calme et Pénélope pleurant en silence, veillant à ne laisser s'échapper que des larmes.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




« I'm not loving you, the way I wanted to. » {Harry/Pénélope} Empty
MessageSujet: Re: « I'm not loving you, the way I wanted to. » {Harry/Pénélope}   « I'm not loving you, the way I wanted to. » {Harry/Pénélope} Icon_minitimeDim 15 Mar 2009 - 21:39

You're my little angel, you're my little star. I'm still waitin' every hour, you're so close to my heart.



    Il leva les yeux vers le ciel. Essayant de cacher cette haine. Cette colère. Ses larmes.Il ferma les yeux pour oublier pendant quelques secondes ce qu'il se passait. Pour laisser le temps à ses larmes de disparaitre des traits de son visage. Il était tout simplement perdu. En une seconde, il avait brisé tout espoir. Toute lueur dans les yeux de la jeune femme. Elle, qui, au départ, se croyait supérieure. Elle qui choisissait de chaque geste du jeune homme. Mais au final, lui seul avait pris la décision de faire éclater cette énorme colère en lui, afin de pousser encore un peu plus le bouchon. Il se croyait trop supérieur. Il n'avait pas le droit de l'être. Et il préférait encore que cette magnifique jeune femme le regarde de haut, pour qu'elle ne montre pas ses faiblesses. Lui n'avait plus l'habitude de les voir, et il ne souhaitait plus en apercevoir une seule. Cependant, pleurer à cause d'elle, et en sa présence était étrange, car il n'avait jamais laissé couler une seule et unique larme lorsqu'elle était là. Ce n'était pas dans ses habitudes de pleurer, car il s'était obligé à se montrer fort. A ne montrer aucune faiblesse. Et là, c'est ce qu'il venait de faire. Harry avait de nouveau envie de l'embrasser, comme la frapper. La toucher, comme la brûler. La tuer, mais tout cela était impossible, car chaque geste qu'il faisait en sa présence n'était pas celui qu'il imaginait faire. En un instant, il se crut plongé dans le noir, seul, avec elle. Et seules les ombres commençaient à bouger. Plongé dans le noir, là où le soleil avait perdu ses rayons, où une seule seconde suffisait à venir près d'elle et lui dire la vérité. Il avait beau essayer de lui dire Cette vérité, mais le mensonge triomphait dès qu'il se mettait à parler. Et alors, ses yeux fermés, où quelques larmes brillantes coulèrent le long de son visage, il s'imagina en train de lui raconter la vérité, rien que la vérité. Qu'il n'avait jamais cessé de penser à elle. Qu'une seule seconde sans son existence ne pouvait exister. Que s'il fallait se sacrifier, alors il le ferait. Il n'hésiterait pas une seconde. Et que s'il fallait quelqu'un pour lui enlever ses soucis, alors il accepterait. Harry était une personne difficile à cerner, puisqu'il avait une double personnalité. La première était tout ce qu'il y avait de normal. Une personne normale, ayant défauts et qualités. La deuxième n'avait aucune qualité. Elle était complètement horrible, n'inspirant personne. Voulant faire du mal, toujours du mal aux autres. Se fichant des conséquences. Et ces yeux, ce sourire..

    Toujours yeux fermés, il se força à les laisser ainsi. Il essaya de mettre les choses au clair. Elle était revenue. Elle l'avait embrassé. Il avait fait de même, et à présent, sa seule envie était de l'embrasser et de la frapper. De disparaitre, de ne plus exister. De se brûler pour que son corps disparaisse. De brûler ses yeux remplis de haines, pour ne plus voir. Pour qu'il soit plongé dans une obscurité que seuls les aveugles connaissaient. Ainsi, il serait oublié. Personne ne le comprendrait, et personne ne chercherait à le comprendre. Il finirait simplement sa vie, essayant chaque jour à vouloir mourir. Ses envies suicidaires avaient toujours été présentes en lui. Dès qu'il avait compris ce qu'il avait infligé à son père, il avait voulu terminer sa vie en n'ayant aucune expérience sur celle-ci. Et les jours passaient, il s'en voulait, pourtant, il ne cherchait plus à fuir le passé, à se tuer. Il avait retrouvé le sourire alors que c'était lui l'assassin de cet acte. Pénélope avait raison, Harry n'était qu'un sombre con. Con et bien pire. Il ne méritait pas d'être aimé par certains, mais détesté de tous. Il méritait simplement que l'on ferme son cœur dès qu'il se mettait à parler. Il ne méritait même pas de vivre. Lui, le démon depuis toujours. Non le dieu qu'il espérait être. Se croyant supérieur, aimant sourire et rigoler alors que la tristesse et l'envie de mourir était là. Ce n'était qu'une personne sans cœur, voulant faire souffrir chaque personne qui passait près de lui. Son sourire, ses yeux, son visage, tout n'était que mensonge. Il était la plus grosse erreur de la nature, il fallait l'avouer, se forcer à le croire. Il ne venait pas du ciel. Et il ouvrit les yeux, n'essayant pas de cacher ses larmes. Toujours aussi près de la jolie créature, il n'entendit pas le son de sa voix. Il la regardait et ses yeux étaient redevenus un peu plus normaux.

    « Espèce d'abruti ! As-tu, ne serait-ce qu'un instant, pensé à moi en disant cela ? Non, j'ai une autre question : as-tu déjà pensé à moi tout simplement ? Tu sais, pendant deux ans, jour pour jour j'ai pensé à toi. Et je ne dis pas ça pour changer d'avis dans cinq minutes. Tu es là, oui, tu es toujours là. Je ne sais pas ce que tu attends de moi, sache que moi, je ne cherche qu'à te retrouver. Mon dieu, j'ai bel et bien dit que je voulais te retrouver. Quelle imbécile, Pénélope Orsen ne tombe pas amoureuse, hein ? Non, elle baise c'est tout, elle n'a pas de sentiments et ne cherche qu'à avoir ce qu'elle veut. Tu te trompe. La preuve, je te veux, et je ne cherche pas à t'avoir, j'ai déjà renoncé il y a deux ans. »

    Elle commença à pleurer comme si les larmes partaient toutes seules, comme si elles n'étaient pas réelles. Il était à la fois blessé et surprit. Il n'avait jamais vu Pénélope pleurer comme cela. Mais il baissa les yeux, comprenant sa faute. Il était décidément le démon depuis toujours. Il avait envie d'essuyer ces pauvres larmes, mais il ne bougea pas d'un poil. Fronçant toujours les sourcils, son visage sans plus aucune expression. Mais elle avait faux. Malgré ce qu'il montrait au public, Harry n'avait jamais cessé de penser à elle. Il était à la fois touché et désolé, mais ne disait toujours rien. Mais ce qu'elle marmonnait était faux, puisqu'il savait qu'elle l'aimait. Son langage était vulguère et Harry n'avait jamais vu ce genre de comportement en elle. Il avait alors une soudaine envie de la prendre dans ses bras, lorsqu'elle lui annonça qu'elle le voulait. Mais il ne pouvait pas. Il ne devait pas l'aimer, même s'il l'aimait. Un peu. Cependant, il n'avait pas envie qu'elle renonce, il avait envie qu'elle continue à parler de ce genre de choses.

    « Je pourrais te dire que je me fiche de ce que tu penses, mais ça serait faux. Tu sais ce qui est le plus étrange ? C'est que je sais parfaitement que tu me hais. T'as le droit. Et puis, tu sais quoi ? Oublie. Je suis une idiote de première, alors oublie tout ça. J'aurais bien envie de reprendre notre séance d'embrassade, mais j'ai tellement peur de ce qui pourrait se passer que je ne préfère pas. Peur de ce qu'il pourrait m'arriver au final, que je ne préfère vraiment pas tenter le diable. Alors tu vois, t'as finit par gagner. J'ai peur de toi. »

    Harry détestait et aimait à la fois ces moments. Mais aucun mot ne sortit. Lui avait, comme elle, envie de s'effondrer, de pleurer, de hurler. De partir, tout simplement. Il ne voulait plus entendre ces paroles. Elle n'avait pas à avoir peur de lui. Même s'il était dangereux, même s'il était capable de provoquer des choses horribles. Avec elle, il était sûr que plus jamais il ne lui ferait peur. L'envie de déposer un nouveau baiser sur ses lèvres commença à l'obséder, mais il ne réagit pas non plus, cela aggraverait les choses. La jeune femme s'effondra près de l'arbre et se mit à nouveau à pleurer comme une enfant. Il ne savait pas quoi faire. Il tourna les talons et commença à faire les cent pas, essayant de trouver une solution. Essayant de trouver Cette solution ultime qui allait tout arrêter. Mais trouver cette solution était comme une course contre la montre. Le garçon avança comme une furie vers un rocher et le frappa de sa main, comme pour calmer sa douleur, alors qu'une nouvelle allait arriver. Il respira profondément en jetant un coup d'oeil à Pénélope. Fronçant toujours les sourcils, il ne prononça toujours pas un mot. A vrai dire, il ne savait pas quoi dire. Mais l'idée de lui déballer un sac lui vint à l'esprit, même si la moitié ne serait qu'un mensonge. Il laissa sa main tranquille et ne regarda pas une seule fois la jeune femme, comme s'il ne voulait pas être tenté.

    « Tu te trompes. » murmura-t-il faiblement. « Tu n'es pas idiote, c'est moi qui le suis. Tu n'aurais pas dû tomber amoureuse de moi. Je ne suis pas celui que tu crois. Et si tu as peur de moi, alors je te comprends. Mais sâche que je n'ai jamais souhaité te faire peur. Alors je t'en pris, même si c'est impossible, essayes de m'oublier. Oublies ce connard qui t'as fait souffrir, c'est tout ce que j'ai à te dire. »

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




« I'm not loving you, the way I wanted to. » {Harry/Pénélope} Empty
MessageSujet: Re: « I'm not loving you, the way I wanted to. » {Harry/Pénélope}   « I'm not loving you, the way I wanted to. » {Harry/Pénélope} Icon_minitimeMer 18 Mar 2009 - 0:54

« You don't know me, and you don't even care. She saids you don't know me, and you don't wear my chains. »


Stupide. Idiote. Conne. Écervelée. Abrutie. Bête. Pénélope cherchait tous les adjectifs qui pouvaient bien qualifier son attitude. Elle estimait que les plus dévalorisants la définissaient elle et pas son comportement. Les mots d'Harry résonnaient encore et encore dans la tête de la petite brune en larmes, c'était comme les cloches lors des mariages. Pénélope détestait les mariages. Elle trouvait ça stupide, un pacte avec dieu pour certifier qu'on aimera une personne à jamais. Pénélope Orsen ne croyait pas en dieu. Elle trouvait le mariage stupide, car pour elle deux personnes qui s'aiment vraiment n'ont pas besoin de se promettre de rester ensemble pour toujours. Elle aimait réellement Harry, elle ne s'était pas mariée avec, et n'en avait pas besoin. Elle savait parfaitement que ses sentiments étaient profonds et véritables. Elle savait aussi que si tous les deux s'étaient séparés, c'était parce que ses sentiments n'étaient pas aussi réciproques, dans la mesure où Pénélope aimait beaucoup plus Harry que lui ne l'aimait. Ou bien parce que tout simplement elle n'était pas assez forte pour avoir une relation normale. Et si, dans le fond tout était de sa faute à elle, et pas celle d'Harry ? Ce dernier avait toujours soutenu cette thèse, alors, pourquoi ne serait-elle pas vraie ? Non. Ce n'était pas comme si Pénélope avait voulu ça, ni même comme si elle s'en était doutée avant de sortir avec Harry. Il était impénétrable, or Pénélope adorait cerner les gens qu'elle rencontrait. Elle aimait savoir la personnalité de personnes avec qui elle avait parlé qu'à de rares occasions. C'était devenu quelque chose de normal pour la petite, juger les gens par leurs expressions, ou leurs manières d'être. Pénélope avait fini par en faire quelque chose de tout à fait fascinant et agréable à entendre. Harry était trop indéchiffrable pour ça. Pénélope en était frustrée, elle avait jusqu'ici réussit à déchiffrer toutes les expressions qu'elle avait rencontrée, sauf celles d'Harry. Pour elle, il était clair que c'était un signe. Oui, quelque chose lui montrant qu'elle devait arrêter de se fier aux visages, mais chercher autre chose. Ce truc en plus qu'on trouve aussitôt et visible comme tout. Le tout petit plus que personne ne verra à part nous-même. Ce qui est étrange, c'est qu'à cause d'une chose que Pénélope n'a pas vu chez Harry, elle a trouvé son petit plus. Compliquée cette histoire. Simplement pour essayer de comprendre que Pénélope aimait Harry, sans avoir besoin de preuve, parce qu'il y avait ce petit truc en plus que les autres n'avaient pas. Souvent elle se demandait si Harry voyait aussi quelque chose de spécial chez elle, mais elle ne poussait pas l'interrogation plus loin, de peur de se retrouver dans un impasse ou pire, devant une déception. La fille Orsen n'avait pas peur des garçons, ni d'Harry. c'était autre chose, de plus complexe. Souffrir l'effrayait, ou bien, perdre un être cher aussi. Or, elle avait peur de ces deux choses là, chez Harry. Elle savait qu'il pouvait à tout moment changer d'avis et ne plus vouloir d'elle, il pouvait disparaitre n'importe quand, à sa guise. Le plus étrange, c'était que cette chose n'était valable que pour Harry O'Connor. Les autres ne comptaient pas réellement. Ils étaient là, autour d'elle, dans son lit parfois, mais ils ne lui faisaient pas peur du tout. Peut-être était-ce enfaite ça le truc en plus d'Harry.

Ce fut à ce moment, alors que Pénélope s'insultait de toutes les injures possibles, qu'elle se rendit compte à quel point Harry comptait. Il n'était pas juste un garçon comme ça. Pour la première fois, enfin la seconde techniquement parlant, miss Orsen ne voulait pas faire de mal. Elle voulait le protéger de tout et surtout d'elle-même, car elle était capable du pire comme du meilleur. Elle savait que jamais elle ne ferait du mal à Harry volontairement, seulement, il arrivait qu'elle soit peste sans vraiment l'être. Je veux dire par là, qu'elle agissait comme une peste mais ne désirait pas l'être, ni le faire voir. Alors qu'à ce moment précis, elle recommençait. Elle redevenait garce, faisait du mal, mais tout cela sans vraiment le vouloir. Elle se détestait, parce qu'elle voyait clairement que le bel Apollon devant elle prenait un choc devant ses propos. La vérité était que Pénélope ne voulait que se soulager la conscience, ou du moins se retirer le nœud qui obstruait ça gorge il y a encore quelques instants. Sauf qu'à cause de son égoïsme, la jeune femme avait fait de la peine à Harry. Elle ne l'avait vraiment pas voulu. C'était déjà trop tard pour retirer ses propos, simplement elle eut peur qu'Harry ait comprit tout autre chose de son discours. Ce qui était visiblement le cas.Il fallait au moins qu'elle lui explique. Il ne pouvait pas partir sans comprendre réellement la situation.

    « - Je ne t'ai jamais dit tout ça. Je ne l'ai jamais dit à personne, avec l'énorme égo que j'ai. Tu n'as pas du comprendre. Je n'ai pas peur de toi pour les raisons que tu penses. Vois-tu, j'ai toujours supposé, en me basant sur des preuves concrètes, que lorsqu'on aime quelqu'un, cette même personne peut nous détruire d'un claquement de doigts. Je sais que tu peux le faire et même que tu peux le faire sans le vouloir. Je sais aussi que si jamais tu disparaissais de ma vie, je n'aurais plus de sens. D'une certaine manière, tu ne peux ni partir, ni rester. Tu fais tourner mon univers, en le détruisant parallèlement peu à peu. Je ne pourrais pas me passer de toi, plus maintenant. C'est bête, je sais, mais je n'y peux rien, dès la première fois où je t'ai vu, j'ai su. Oui, j'ai su que c'était toi et personne d'autre. Si tu savais comme je regrette tout le mal que j'ai pu te faire. Sache que je n'ai jamais voulu te faire souffrir. Ta souffrance est ma pire douleur. Je regrette. »


Pénélope avait lâché tout ce monologue d'une traite, sans qu'Harry n'ait eu le temps de l'interrompre. Elle avait finit par sécher ses larmes et se relever en attachant sa longue chevelure brune en une queue de cheval assez bâclée. Ça ne comptait pas. A présent, une seule chose était importante : partit d'ici et vite, avant qu'Harry ne réagisse. La petite brune trouvait qu'elle s'était assez humiliée comme ça, et elle avait le sentiment que le côté démoniaque d'Harry n'allait pas tardé à ressortir pour la briser. Elle lui passa devant, sans se retourner, et continua d'une démarche nonchalante, dos à lui. Lui, à qui elle venait clairement d'avouer qu'elle l'aimait, qu'il comptait plus que tout et qu'elle ne pouvait pas se passer de lui. Toutes ces choses qu'elle venait de lui dire étaient importantes, bien sur, mais pour Pénélope, ces mots avaient eu l'air sur le moment d'être d'une urgence capitale. Ça n'était pas si urgent que ça, tous deux auraient pu s'en passer, pourtant Pénélope n'arrivait pas à regretter. Elle avait eu raison. Allez savoir si les choses se passeraient bien à partir de maintenant, mais finalement ça n'avait pas tellement d'importance sur le moment. Ainsi, dos à Harry, Pénélope lui lança, toujours sans lui faire face :

    « - Je ne regretterais en aucun cas ce que je t'ai dis, Harry. J'en pensais tous les mots. Et une dernière chose : merci pour le briquet. »


La jeune femme fut cependant prise de remords lorsqu'elle commença à s'éloigner. Toujours pas à cause de toutes les choses personnelles qu'elle lui avait dites, mais parce qu'elle ne souhaitait qu'une chose : qu'ils reprennent leurs baisers volés précédents. Les lèvres d'Harry manquaient déjà à Pénélope, et cette dernière avait l'impression d'étouffer sans elles. Sur cette idée d'asphyxie, Pénélope virevolta sur elle-même, courut vers Harry et l'embrassa sans hésitation. Cette fois, sans avoir peur de la réaction de son compagnon, partant tout de même sur un éventuel rejet. S'il la repoussait, elle encaisserait. Ça ferait mal, certes, mais Harry n'aurait peut-être pas les mêmes envies que sa Penny. Bien sur, si l'inverse se produisait, alors Pénélope laisserait faire les choses, comblée de retrouver les lèvres douces et chaudes d'Harry O'Connor. Pourtant incertaine de la réaction du jeune homme. Ça passerait ou ça casserait.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




« I'm not loving you, the way I wanted to. » {Harry/Pénélope} Empty
MessageSujet: Re: « I'm not loving you, the way I wanted to. » {Harry/Pénélope}   « I'm not loving you, the way I wanted to. » {Harry/Pénélope} Icon_minitimeLun 6 Avr 2009 - 20:26

    A cet instant précis, la seule chose qu'il voulut, c'était de tout oublier. Oublier une nouvelle fois. Fermer les yeux pour ne plus voir, pour cacher ses sentiments. Il était stupide, même bien plus que cela. Il ne comprendrait jamais rien à la vie, c'était certain. Comment pouvait-il être aimé par une personne bien plus intelligente que lui ? Une personne forte, têtue.. comment ? Comment avait-il réussi à lui faire perdre la tête ? Comment ? Il n'avait pas l'âge de comprendre. Non. Harry n'avait que vingt-et-un an. Vingt-et-une années à ne dire que des mensonges, à cacher ses propres crimes. Il ne s'en était jamais voulu, il n'avait jamais cherché à comprendre, voilà ce qu'il s'était passé. Jamais, lors de sa vie, il avait essayé de réfléchir à ses actes, de même réfléchir avant d'agir. Pour lui, il avait fallu agir vite. Très vite. Toujours vite, et juqu'à la fin. Comment lui-même avait-il pu l'aimer ? Comment, pourquoi ? Toujours les mêmes questions, les mêmes réponses incertaines. Le couple Harry O'Connor et Pénélope Orsen étaient impossibles. Ils étaient tout les deux opposés, hormis dans le sens où ils connaissaient la haine et la tristesse. Harry n'avait fais que de détruire la propre vie de la jeune fille. Et elle.. elle avait essayé de lui donner une âme bonne. Douce, mélodieuse. Cela aurait pu marcher pendant quelques jours, mais au final, il était toujours resté le garçon le plus détestable qu'il soit. Ce fut dès ce jour qu'il comprit qu'il n'était qu'un stupide garçon, aimé ou détesté des autres. Que dès maintenant, il fallait changer, comportement, comme sa vie. Arrêter de cacher des choses qu'il ne devait plus cacher. Assumer ses choix, ne plus s'enfuir face à la terrible vérité. Il était toujours près de ce rocher qu'il avait cogné violemment. Ses yeux toujours fermés, il ne savait plus quoi faire. Il ne voulait plus lui parler, c'en était trop. C'en était assez. Les mots qu'il lui avait dis si délicatement, si doucement résonnaient toujours dans sa tête. Il se sentit faible, comme s'il allait s'effondrer à nouveau. Etait-ce une solution ? Se faire passer pour mort, simplement pour oublier ce moment terrifiant à ses yeux ? Ou alors se cogner contre un rocher, jusqu'à delà saigner, oublier une partie de sa vie, en partie celle où il était devenu horrible, où il était cinglé, amoureux.. Cette partie qui l'avait hantée depuis le premier jour, ainsi pour le premier regret. Tu ne mérites pas de vivre, c'était la chose à dire. La chose à lui dire sur sa propre personne. Il avait cette envie d'ouvrir les yeux, de ne pas s'avancer, simplement la regarder et que par ce regard, il avance vers elle sans s'en apercevoir. De ne pas la toucher une seule fois, de lui hurler de s'en aller. Il ne pouvait plus, ne tenait plus. Il n'avait aucune intention de vouloir lui faire du mal, mais il voulait qu'elle s'en aille, ainsi, il pourrait s'effondrer librement et songer sans que personne ne vienne le tourmenter. S'excuser en lui-même de son comportement inadmissible, et ainsi, il pourrait trouver la paix. Se faire racheter par des personnes, aller vers la jeune Pénélope et tout lui expliquer. Mais ce n'était pas pour tout de suite, loin de là.. il aimait faire l'imbécile, faire le méchant. Faire souffrir les autres, une chose qu'il n'admettrait jamais. Il avait souffert pendant toute une enfance, il voulait faire profiter cet instant à toute personne qu'il touchait et toucherait.

      « Je ne t'ai jamais dit tout ça. Je ne l'ai jamais dit à personne, avec l'énorme égo que j'ai. Tu n'as pas du comprendre. Je n'ai pas peur de toi pour les raisons que tu penses. Vois-tu, j'ai toujours supposé, en me basant sur des preuves concrètes, que lorsqu'on aime quelqu'un, cette même personne peut nous détruire d'un claquement de doigts. Je sais que tu peux le faire et même que tu peux le faire sans le vouloir. Je sais aussi que si jamais tu disparaissais de ma vie, je n'aurais plus de sens. D'une certaine manière, tu ne peux ni partir, ni rester. Tu fais tourner mon univers, en le détruisant parallèlement peu à peu. Je ne pourrais pas me passer de toi, plus maintenant. C'est bête, je sais, mais je n'y peux rien, dès la première fois où je t'ai vu, j'ai su. Oui, j'ai su que c'était toi et personne d'autre. Si tu savais comme je regrette tout le mal que j'ai pu te faire. Sache que je n'ai jamais voulu te faire souffrir. Ta souffrance est ma pire douleur. Je regrette. »

    Il ouvrit les yeux. Comme émerveillé ou réveillé par ce qu'il venait d'entendre. Peu importe ce qu'elle pouvait dire, il ne pouvait plus rien ressentir. Il avait finalement réussi à la détruire, et ça, il s'en voulait, comme en était heureux. Heureux d'admettre que pour une fois, il avait fais une chose stupide, bien plus que les autres. Ses pensées étaient stupides, n'avaient aucune importance. Mais elle ne comprenait pas.. elle ne comprendrait rien. Rien car chaque mot qu'il prononcerait en sa présence serait non comprit. Il fallait qu'elle oublie. Qu'elle oublie tout sur lui, qu'il claque des doigts, et que toutes les choses qui avaient un rapport La seule chose qu'il fallait qu'elle se fourre dans le crâne était que non. Il ne faisait pas tourner son univers, elle pouvait continuer sans lui. Il fallait le laisser dans son propre univers, le laisser divaguer, devenir fou, jusqu'à ce qu'il décide de se suicider, voir-même de s'excuser. Mais s'excuser était impossible, ce verbe ne faisait pas parti de son vocabulaire. avec lui s'effacent aussitôt. Il respira profondément, comme si ce souffle allait l'aider à y voir plus clair. Elle n'avait rien à regretter, c'est lui qui avait propagé le venin encore plus loin, c'était aussi simple que l'eau de roche, bien que Pénélope n'y comprendrait rien. Il avait cette impression de ne pas avoir parlé pendant de longues heures, voir une éternité, et pourtant, ce n'était que des secondes, de minuscules secondes, comme quelques minutes. Il l'observa sécher doucement ses larmes, tandis qu'elle se levait pour se mettre de dos, de sorte à ce qu'elle ne croise pas son regard. La seule chose qu'elle eut à dire, fut qu'elle n'allait pas regretter ses paroles dîtes. Elle le remercia au passage pour le briquet, pathétique. Elle était pathétique. Pathétique parce qu'elle l'aimait encore. Qu'elle aimait un fou, un homosexuel qui n'en était plus vraiment un. Non. Simplement parce qu'il était tenté de jouer avec elle, tout en ayant des sentiments oubliés pour elle. Ce n'était qu'un garçon, aussi stupide que d'autres. Le garçon de vingt-et-un ans, stupide avec des jeunes femmes. De jolies jeunes femmes. Et avec elle. Cruel de plus en plus, jusqu'à ce que les heures s'écoulent.

    Tu es un idiot Harry. Bouge-toi. Vas la retrouver. Dis-lui désolé. Mens-lui. Dis-lui simplement que tu l'aimes. Mais que c'est impossible. Je t'en pris Harry, ne laisse pas passer cette occasion. Ne lui laisse plus aucun remord. Elle t'as ouvert son cœur, et toi.. toi tu ne penses qu'à jouer, la faire souffrir. Vas la retrouver, embrasse-la une toute dernière fois et dis-lui de s'en aller, de ne plus jamais te revoir. Elle ne regrettera rien, tu verras.. Espèce d'imbécile ! Tu veux vraiment la faire souffrir ? Parce que si je l'embrasse, c'est ne pas la faire souffrir ? Il ne savait pas ce qu'il disait. Il oubliait tout au fur et à mesure que le temps passait, s'effaçait. Il souhaitait s'écrouler, pleurer jusqu'à ce que la douleur passe, mais Harry O'Connor n'était pas comme cela. On n'avait jamais vu ce petit garçon d'autrefois. A présent, il n'eut jamais à montrer ses sentiments, voilà tout. Il partit d'un bond vers elle, non, il n'allait pas l'embrasser, c'était trop dur. S'il le faisait, alors elle se ferait des illusions, lui aussi, et cela, il ne le souhaitait pas. Il alla donc à sa rencontre, déposant doucement sa main sur l'épaule du petit bout de jeune Pénélope, la faisant se retourner et les seuls mots qu'il susurra fut ceux-ci.

      « Vas t'en Pénélope. Pars, très loin, le plus vite possible. Cours, avant que je ne décide de t'embrasser, de faire ce que je ne dois pas faire. Je suis désolé, mais je ne peux pas. J'aimerai pouvoir t'embrasser une dernière fois, mais cela aggraverait les choses, et c'est ce que tu ne souhaites pas, tout comme moi. Pardonne-moi. N'essayes plus jamais de me retrouver, ni de me parler, me regarder... »

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




« I'm not loving you, the way I wanted to. » {Harry/Pénélope} Empty
MessageSujet: Re: « I'm not loving you, the way I wanted to. » {Harry/Pénélope}   « I'm not loving you, the way I wanted to. » {Harry/Pénélope} Icon_minitimeSam 11 Avr 2009 - 18:39

« Please, retake me, because I'm falling. »


Pénélope avait des tas de choses à dire, certaines beaucoup plus que le reste, mais elle ne voulut qu'une chose : qu'il s'en aille. Elle savait qu'elle n'avait plus de force à présent, pour preuve elle se laissa écrouler par terre, libérant enfin ses jambes des terribles flageolements qui la faisaient trembler depuis pas mal de temps déjà. Le temps s'était arrêté, tout se déroulait au ralentit alors que notre brunette ne voulait qu'une chose, que tout aille vite et se termine. La plaie, elle, était revenue et faisait beaucoup plus mal qu'avant. Le vide s'installait au fur et à mesure que Pénélope tombait. Les yeux vides d'expression, Pénélope Orsen se laissa tomber au sol, d'une lenteur exagérée qui lui fit encore plus mal. Non, elle n'avait pas le courage de se relever, et il fallait qu'Harry parte, elle en était convaincue. C'était tellement dur, soudainement. Ses yeux commencèrent à la piquer, sauf qu'aucune larme ne coulait. La douleur ne faisait rien, Pénélope ne la ressentait pas, tout comme elle n'avait pas sentit son corps s'écraser contre le sol rugueux. Tous les moyens auraient été bons pour disparaitre. « Ah, désolée, ma mère m'appelle là. » ; « Mince, j'avais pas vu l'heure, mais il est très tard, il faut que j'aille sortir le chien ! » ou même « Oh, un oiseau, pousse-toi j'en ai jamais vu des comme ça ! ». Mais Pénélope n'avait pas la tête à chercher des excuses pour s'enfuir, elle s'en savait incapable, alors, elle gardait le silence, par terre, les jambes repliées sur elles-mêmes. Le regard dans le vague, la petite brune avait la gorge obstruée, le cœur brisé en mille morceaux et une énorme boule au ventre qui lui tordait l'estomac. Et pourtant, elle ne souffrait pas. La seule chose qui lui faisait mal était encore et toujours cette stupide plaie.
Tout était bel et bien finit.

« - Non, toi va-t'en. » Murmura Pénélope. « S'il te plait va-t'en. » Harry ne répondit pas. « Dégage ! » Cria-t-elle. Après un moment de silence, toujours aussi vidée et inexpressive qu'avant, elle reprit calmement : « C'est ce que tu voulais, alors tu l'as. Tu es content ? Tu as réussit à me faire mal et à te débarrasser de moi en même temps. Génial, non ? Tu as gagné, ouais, t'es le plus fort. Bravo. »

Elle releva les yeux vers lui et applaudit, laissant l'eau qui lui picotait les yeux tomber. Ce que ça pouvait faire mal, bon sang ! Pénélope ne s'attendit pas à recevoir quelque compassion que ce soit de la part d'Harry. Cependant, elle était tellement touchée par ce qu'il venait de lui lâcher, qu'elle n'arrivait pas à faire autre chose que de laisser couler ses larmes et de rester froide, sans émotions. Les évènements de sa vie avaient tous influencés son caractère, et elle se savait dur comme le marbre, aussi sensible qu'un arbre. Seulement, pleurer, réellement je veux dire, lui causait beaucoup plus de peine que ce pourquoi elle était chagrinée. Alors, cette possibilité avait été effacée au fil du temps. La mort de son père, la maladie de sa mère, et tout le reste, rien ne comptait plus. Seul le morceau de terre que Pénélope fixait inlassablement semblait important. Les larmes continuaient de couler, comme si c'était toujours comme ça. Le tableau d'une Pénélope Orsen pleurant ainsi, était incroyable parce que si l'on interrogeait son entourage, cette fille était, non pas aussi froide que la glace, mais la glace elle-même. Blanche-Neige, avait longtemps été un surnom qu'on lui donnait. Elle s'en fichait éperdument.
Le temps passa, ou peut-être pas, de toute façon Pénélope ne s'en rendit pas compte. Il lui arrivait de cligner des yeux, à part ça, tout chez elle portait à croire qu'elle était morte, mais une morte cérébrale. Rien ne bougeait, Pénélope n'arrivait bientôt plus à bouger du tout, trop engourdie par la douleur. Et la dite douleur ne partait pas, comme omniprésente. Elle voyait sans vraiment voir, alors, croyant voir la silhouette d'Harry, elle répéta plusieurs fois : « Va-t'en, je t'en supplie. » tandis que ses larmes s'écoulaient toujours. C'en était affligeant. Pénélope était complètement perdue dans ses pensées, lui rappelant douloureusement son histoire avec Harry. Il y avait aussi ces souvenirs, qui n'ont rien à voir mais qui font un mal de chien, en l'occurrence, ceux qui lui rappelaient son père, sa mère et toute son enfance. Devant un tel afflux de souvenirs, d'évènements passés, Pénélope ferma les yeux, ces derniers toujours en train de pleurer, et tenta d'oublier. Bizarrement, ça ne marcha pas.

Pénélope finit par réouvrir les yeux, toujours au sol, toujours larmoyante. Le temps avait dut retrouver son écoulement normal entre les deux, car la brunette pensa être rester des années sur place. Ce fut très sec, mais Pénélope se releva d'une traite, sans vraiment voir si Harry était partit, elle s'essuya les yeux en se répétant à elle des « bon dieu ». Elle dut se retenir à l'arbre le plus proche pour ne pas retourner par terre. Ses jambes tremblèrent un bon moment, et quand elle put enfin prendre appui sur celles-ci, elle marcha droit devant elle, sans faire attention au décor qui l'entourait, bien décidée à tout oublier, Harry y comprit. Il n'en valait plus la peine de toute façon. C'était finit. Oui, tout était finit.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





« I'm not loving you, the way I wanted to. » {Harry/Pénélope} Empty
MessageSujet: Re: « I'm not loving you, the way I wanted to. » {Harry/Pénélope}   « I'm not loving you, the way I wanted to. » {Harry/Pénélope} Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
« I'm not loving you, the way I wanted to. » {Harry/Pénélope}
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Sephora Penelope Bergdorf link's

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
URBAN . LEGEND :: AU COEUR DE L'ACTION ; :: » La Foret :: L'Ouest :: Cascades-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser