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 The night is darkest just before the dawn. [R.]

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Velvet Olejniczakaya

Velvet Olejniczakaya


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MessageSujet: The night is darkest just before the dawn. [R.]   The night is darkest just before the dawn. [R.] Icon_minitimeDim 6 Sep 2009 - 20:49

The night is darkest just before the dawn. [R.] Ioitll The night is darkest just before the dawn. [R.] 1zd2g79
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    Encore une journée parfaite dans le monde d’une millionnaire. Bien sûr, ma vie n’était qu’une totale ironie, j’étais peut-être incroyablement riche grâce à la mort de mes parents – paix à leurs âmes – mais ça ne m’empêchait en rien de foutre ma vie en l’air, avec un amusement partagé par les personnes qui avaient le courage de m’entourer. La très sage Velvet avait été remplacé par la mauvaise fille. Pour être plus clair, j’étais passé à un extrême opposé. Je n’étais pas une garce de première, non, il me restait encore une part de mon cœur qui m’empêchait d’être à 100% méchante avec les gens qui se trouvaient auprès de moi quotidiennement. Pour montrer un très bon exemple de ma chute aux Enfers, j’étais devenue danseuse dans une boite de strip-tease. Sans surprise, mon père m’aurait sûrement réduite en poussières s’il avait été encore de ce monde. J’étais consciente des mauvais choix que je faisais, à croire que je le faisais littéralement exprès de me diriger dans les mauvaises directions. Auparavant, Velvet n’était personne – j’apprécie parler de moi à la troisième personne, j’étais l’une de ses filles un brin invisible, qui s’habillaient toujours dans des couleurs sobres, avec le plus de bout de tissus pour cacher les centimètres de ma peau. À présent, je n’étais rien de plus qu’une fille extravagante, un brin exhibitionniste, et qui adore se montrer osé envers les garçons – ou filles, j’aime le changement. On se retournait sur mon passage, j’avais toujours de nombreux clients lorsque j’étais au travail. Certes, je ne gagnais pas ma vie avec une certaine dignité, parce qu’être stripteaseuse, montrait le peu de fierté en sa personne. Pour ma part, je dirais plus que c’est un amusement, une occupation, une envie évidente de plaisir, et de savoir que je peux faire rêver. De toute évidence, je n’ai pas non plus besoin d’avoir un travail, vu mon compte en banque. Mais mon père m’a toujours dit qu’il valait mieux gagné son propre argent pour être satisfait. Si il avait vu que je me tournerais vers une voie comme celle-ci, je doute sincèrement qu’il m’ait donné un conseil comme celui-ci.

    La soirée venait de finir, mon travail aussi. Et pourtant, je n’étais en rien prête à rentrer chez moi, à mes yeux, la nuit ne faisait que commencer. Lorsque je revenais de l’Ecstasy – qui porte très bien son nom selon moi, je ressemblais à une pile électrique, malgré mon côté débraillé et un brin provocateur. D’où mon intérêt à rentrer chez moi le plus rapidement possible pour me refaire une beauté, et surtout, me prendre une bonne douche. J’avais supporté des mains baladeuses d’un type qui faisait 6 fois mon poids. Pas que j’étais particulièrement méchante, mais ce type m’avait tellement dégoutée que j’avais des envies de nausées. Malgré tout, il m’avait donné pas mal d’argents, mais ça me désolait de voir un homme comme ça, devoir venir dépenser son argent par manque d’amour ou d’attentions, dans sa vie de tout les jours. Malheureusement, il y avait peu de clients très honnêtes, et souvent, nous étions réduits à un statut semblable à celui des prostitués. Moi, je faisais surtout ça pour le plaisir de danser, après, d’autres faisait cela par manque d’argents, ainsi soit-il. Il faut bien gagner sa vie, que ce soit de façon honnête ou non. Finalement, après une douche bien mérité, j’avais enfilé un short en jean avec un petit haut blanc qui laissait suffisamment voir mes sous vêtements noirs, ainsi soit-il, je m’en fichais royalement. J’étais une toute autre personne en dehors de mon travail, je portais des vêtements simples, j’étais à peine maquillé, et mes cheveux étaient à peine coiffés. Et pourtant, même avec tout ceci, j’étais loin d’avoir un look débraillé : la classe, on l’a, ou on ne l’a pas – égocentrique, oui. Enfilant une paire de chaussures à hauts talons, noires, j’avais finalement attrapée ma veste, mes clés, et avait quitté mon appartement.

    J’aurais très bien pu prendre ma voiture, mais lors de mes nombreuses soirées, il était rare que je reste sobre plus d’une heure, alors, avec le temps, j’avais finis par prendre l’habitude de venir en taxi, et de repartir de soirée, en taxi également. Je devais faire le bonheur des chauffeurs, puisque lorsque j’étais saoule, mes pourboires s’élevaient souvent à plus de 100$. Ce n’était pas l’argent qui me manquait, et si je pouvais faire des heureux, tant mieux. Dépassant la file complète, le videur me laissa passer comme si j’étais une célébrité après lui avoir fait une bise sur la joue. J’étais une « régulière » si on pouvait appeler ça de la sorte. Je venais dans cette boite de nuit au moins deux fois par semaines si ce n’était plus. Alors forcément, avec le temps, je n’avais plus besoin d’attendre, surtout que j’étais l’une des clientes qui dépensaient le plus de sous dans des bouteilles hors de prix. Je devais avouer que j’aimais montrer que j’étais riche, mais j’étais assez raisonnable, malgré tout. M’engageant vers le comptoir, j’avais alors commandé une vodka citron, comme à mon habitude. Sans un rapide clin d’œil au barman, je mettais finalement éloignée pour m’installer sur un fauteuil non loin de là. Quelques amis devaient me rejoindre, et ce n’était qu’à cette instant que je pourrais réellement m’amuser – quoi que, je n’avais pas forcément besoin des autres pour m’amuser. À peine j’étais assise sur le fauteuil qu’un garçon – ma foi assez charmant, avait prit place en face de moi, avec un sourire qui ne trahissait en rien ses intentions.
    « Je peux t’offrir… » Je ne lui avais même pas laissé le temps de terminé sa phrase, que j’avais déjà lâché « Désolée, j’attends des amis. » Je mettais levée, et était finalement reparti vers le comptoir où l’ont me donna enfin ma boisson.

    De la où je me trouvais, le garçon semblait complètement dépitée, rejoignant sa bande de copains. En réalité, ce garçon me faisait le même coup à chaque fois que je sortais – à croire qu’il passait sa vie à l’Euphoria. Il en était presque ridicule, et j’avais bien peur qu’un jour, il finisse avec le nez cassé. Tant pis. Mon verre en main, j’allais alors retourner à ma place de départ quand le garçon revient à la charge, sauf que je l’esquivai rapidement, finissant par percuté quelqu’un de plein fouet – j’en déduis que c’était un homme vu la dureté du choc. Le contenu de mon verre se renversa alors sur le haut de la personne dans laquelle j’avais foncé pour éviter l’autre abruti. Confuse, parce que j’allais avoir des ennuies, et parce que j’avais payé un verre pour rien, je n’avais même pas pu y tremper mes lèvres, pour vous dire. Je ne cherchai même pas à m’excuser, parce que je ne m’excusais jamais, c’était une perte de temps, et ça montrait la faiblesse des gens, donc à mes yeux, ça ne servait à rien. Ce n’est quand relevant mon visage vers ma victime que j’affichai un large sourire. Ce n’était pas la première fois qu’il croisait ma route. Si mes souvenirs étaient bons, il s’appelait Julian ou quelque chose dans ses tons là. Il avait littéralement cabossé ma très belle voiture, mais finalement, ça s’était arrangé après un échange de numéro. Bien sûr, je ne le rappelai jamais, et lui non plus. D’où mon soudain amusement face à la situation. Il fallait croire qu’ils nous arrivaient que des catastrophes lorsque nos chemins se croisaient. Tenant encore mon verre, j’avais alors pris l’olive qui me semblait bien seul dans mon verre, et l’avait mangé tout en regardant Julian. On se fixait, un air amusé. J’avais finis par dire.
    « Décidément, vous êtes un aimant à gaffes. » Bien que pour les deux cas, c’était moi qui avait fait les gaffes. Car en réalité, lors de « l’accident de voiture », j’avais fais une infraction, et aussi parce que j’étais une très mauvaise conductrice avec une voiture sans boite automatique, alors je vous laisse imaginer la cata. Et là, c’était une nouvelle fois moi, parce que j’évitais ce lourd dingue, et voilà que je renversais mon verre sur lui. Pourtant, j’avais le sentiment que les choses étaient bien faites. Sans rien savoir l’un sur l’autre, seulement nos prénoms et noms – il avait d’ailleurs eu bien des difficultés avec le mien, nos chemins se croisaient quoi qu’il arrive. Le hasard faisait bien les choses, et j’avais le sentiment que la nuit ne faisait que commencer.
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Julian D. Bratford

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MessageSujet: Re: The night is darkest just before the dawn. [R.]   The night is darkest just before the dawn. [R.] Icon_minitimeLun 7 Sep 2009 - 14:00

    Les jours se suivent mais ne se ressemblent pas. N'est ce pas ce que l'on dit? Pour ma part, je dirais plutot que la vie n'est qu'une succession d'erreurs et de drames tous semblables, servant tous a combler un vide que nous avons en nous. Chacune de mes journées étaient semblables à la précédentes. J'enchainais entre les cours et les soirées, entre le sexe et l'alcool, entre les clopes et les joints. A force, chaque journée devenait un ennui supplémentaire que je cherchais d'avantage a combler.

    Cette journée n'avait en rien était différente des autres. Une journée dans la demeure familiale. A supporter les reproches de mon père. Heureusement que je ne le voyais qu'une fois par semaine. Dans le cas contraire, je pense qu'entre nous, les choses auraient vite virées au drame. Les accidents domestiques sont si vites arrivés de nos jours... Surtout dans le contexte actuel. Vous savez, il parait que des gens sont possédés et qu'ils font un peu n'importe quoi. Un suicide est si vite arrivé. Surtout pour un homme d'affaire hanté par le stress quotidien. Voila. Voila a quoi, j'avais pensé une bonne partie de la journée. Ce mème genre de choses auxquelles je pense depuis près de dix ans. Je ne supporte plus de voir son visage. Je ne supporte plus l'entendre hurler sur ma pauvre mère. Je ne supporte plus son regard haineux et plein de reproches sur moi. Je ne supporte plus sa facon de me rabaisser comme si j'étais la pire honte qu'il n'ait jamais eu a porter. Je ne le supporte plus. Je suis comme lui. Son digne fils. Et, l'envie de porter la main sur lui augmente chaque jour d'avantage.

    Pour me calmer, j'ai toujours le reste. Mon rève de gosse. Cette chevrolet que je m'amuse a rafistoler. Sous laquelle je peux passer des heures a faire toutes sortes de retouches et de modifications. Un vrai bijou. Le plus beau cadeau que mon père m'ait un jour fait. M'acheter cette épave pour mes 18 ans. Parceque je suivais enfin sa dictature et que j'avais accepté d'entrer à la fac. Mais peu m'importait aujourd'hui que ce cadeau ait plus été une récompense pour m'ètre montré docile plutot qu'un simple cadeau d'amour d'un père pour son fils unique. Cela faisait bien longtemps que j'avais compris qu'il n'y avait pas une seule once d'amour entre lui et moi.

    Les heures passant, il fallu a nouveau supporter un repas en famille dans la cuisine de la maison familiale puis enfin, ce fut la libération. Mes parents allèrent se coucher à la suite des informations nationale et régionale qui relataient toujours les mèmes conneries sur les drames qui survenaient en ville.

    Ce fut alors enfin l'heure pour moi d'aller enfiler une chemise et un jean. D'aller faire un tour dans la salle d'eau pour me doucher, oter toute cette crasse, toute cette graisse de voiture, pour me détendre... Une heure plus tard, j'étais enfin prèt a sortir. Suite a quoi je dus bien passer une ou deux heures dans un bar miteux des environs avant de me décider a finir en boite. Le mème rituel que chaque week end. Là, j'y croiserais surement une belle demoiselle et finirais la nuit chez elle. C'était toujours ainsi. Et, pour ne pas changer, c'est deja a moitié éméché que j'arrivais à l'Euphoria. Le videur fit comme s'il n'avait rien vu de mon état et me laissa entrer sans encombre. Comme toujours.

    La piste était encore vide quand j'arrivais mais, elle ne tarda pas a s'emplir. Les gens commencaient a s'agglutiner sur des musiques que je ne reconnaissais mème plus tant l'alcool m'embrumait le cerveau tandis que je me déhanchais auprès d'une sublime rouquine. Je me voyais deja finir la soirée avec elle quoi que j'eus quelques doutes sur son véritable age et sur la véracité de ses propos quand elle disait avoir dix huit ans. Mais, qu'est ce que j'en avais a foutre après tout hein?

    Je n'eus pas a me soucier de ce détail bien longtemps puisqu'une éspèce de cruche vint me percuter de tout son petit poid, histoire de ruiner ma chemise avec le contenu de son verre. Quelle délicate attention. J'eus envie de raler, de m'emporter. On a pas idée d'ètre aussi godiche. Mais, la vue de son visage me fit oublier toute rancune et, j'esquissais un sourire amusé. Miss catastrophe en personne. A croire qu'elle était attirée par moi tel un aimant. Elle avait abimée ma chevrolet et maintenant, elle venait de me ruiner ma chemise. Et, elle trouvait une fois encore l'occasion de m'accuser de tous les torts. Je laissais échapper un petit rire sarcastique tout en oubliant ma rouquine pour finalement ancrer mon regard dans celui de miss catastrophe - pour ne pas l'appeler par son vrai nom qui est quelque peu imprononcable.


      - « Un aimant à gaffe hein? C'est votre facon de me dire que vous ne pouvez pas vous empécher de me percuter des que vous me croisez? Il y a d'autres techniques de drague vous savez. Vous n'ètes pas obligé de détruire quelque chose a chaque fois! »
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MessageSujet: Re: The night is darkest just before the dawn. [R.]   The night is darkest just before the dawn. [R.] Icon_minitimeLun 7 Sep 2009 - 17:32

    Je devais avouer que les propos de Julian étaient justifiés. Je commettais les erreurs mais je disais toujours ce que c’était lui le fautif. Alors, j’étais loin d’être objective. Mais ce n’était en rien ma faute si j’attirais les catastrophes dès que nos chemins se croisaient. Comme si une force invisible m’obligeait à faire des bêtises, et à lui ruiner soit sa voiture, soit sa chemise. Puis, il était tout aussi fautif que moi, après tout, sa voiture aussi avait percuté la mienne, et pourquoi s’était-il trouvé à cet endroit ? Et surtout, pourquoi lui et pas un autre ? Parce que je devais avouer que cette coïncidence avait tendance à me donner des sueurs froides. Bon, il ne me suivait pas, et heureusement, mais nos chemins se croisaient toujours, avec des catastrophes au bout du compte. Certes, c’était fortement amusant, mais au final, ça finirait par nous coûter cher, car j’avais dut emmener ma voiture dans un garage, et là, je venais de ruiner un verre à 7$ sur sa chemise. Je savais que j’étais riche, mais jetait l’argent par les fenêtres étaient en rien mon fantasme – sauf peut-être me faire un lit avec des billets verts, ça, ça pouvait être intéressant. La piste de danse était alors pleine à craqué, mais heureusement, Julian et moi-même étions un peu plus à l’écart, pour éviter encore une autre erreur de ma part, comme me retrouver carrément coller à lui – bien que cette idée ne me déplaisait pas – ou se faire carrément séparé à cause de cette foule. Mais je ne pouvais nier que cette ambiance me plaisait. Voir les gens s’agitaient autour de nous, cette image m’avait toujours semblait … bestiale. Et parfois, cela me rappelait énormément mon travail en tant que stripteaseuse, bien que la musique était moins forte, et qu’aucunes barres de lap dance se trouvait dans cette boite de nuit et j’étais habillée de façon normale. Donc le décor avait beau me faire un rappel, la situation était différente.

    Laissant vagabonder mon regard sur la piste de danse, j’avais alors à nouveau posé mon regard dans celui de Julian. Pas que ses paroles ne m’intéressaient pas, mais j’avais toujours eu un mal fou à me contenir lorsqu’il s’agissait de danser. Je ne pu m’empêcher un petit sourire amusé, en pensant au futur état de la chemise de Julian. La vodka citron était loin d’être très agréable sur la peau, à cause du sucre qu’on ajoutait souvent dans ma boisson – ne cherchez pas à savoir ce qu’il se trouve réellement dedans.
    « Un aimant à gaffe hein? C'est votre façon de me dire que vous ne pouvez pas vous empêcher de me percuter des que vous me croisez? Il y a d'autres techniques de drague vous savez. Vous n'êtes pas obligé de détruire quelque chose à chaque fois! » Moi ? Le draguer ? Certainement pas. Pas qu’il n’était pas de mon goût, mais déjà, je ne savais pas draguer, la seule chose que je savais faire, c’était me montrer coquine, et je devais avouer que je semblais assez douée, vu le nombre de garçons qui avaient finit par succomber à mon charme ravageur. Puis, sans vouloir paraitre prétentieuse, c’était surtout les garçons qui me draguaient, et non l’inverse. Mais j’étais souvent un aimant à salaud, alors j’espérais sincèrement que ce Julian n’était pas si mal que ça. Je devais malgré tout avouer que ce garçon était assez attractif avec son allure de méchant de service, son regard d’un bleu profond, et sa posture qui semblait assez intimidante. Je ne pouvais alors dire si c’était la façon dont nous nous étions rencontrés, mais ce garçon ne m’impressionnait pas particulièrement – en même temps, personne ne m’impressionne. Mais je pouvais nier le fait qu’il n’était pas n’importe qui, et que sa personne entière m’intriguait quelque peu. Et toujours là, entrain de le fixer, j’avais finis par dire d’une voix amusée. « J’ai bien d’autres méthodes pour draguer. » Ces simples paroles étaient lourdes en sous-entendus, mais je n’étais pas particulièrement sûre qu’il s’en rende compte. Après tout, qui pourrait s’en rendre compte à part moi. J'aurais sûrement pu être plus explicite, mais, il aurait très certainement prit ses jambes à son cou - quoi que, ça non plus, je ne pouvais pas en être sûr, puisque je ne le connaissais pas particulièrement.

    Julian ne me connaissait pas, alors il ne pouvait pas savoir ma façon d’agir. Sauf dans les moments où on enfonce ma voiture, dans ces cas là, je deviens une véritable hystérique, et encore, ça non plus, il n’a pas eu la chance de le connaitre – si on pouvait appeler ça une chance. Je me souviens la façon dont je mettais arrêter dans mon élan de fureur lors de l’accident de voiture. J’étais sorti de ma voiture pour aller étripé le fautif, mais quand j’avais vu à qui j’avais à faire, subitement, je mettais calmé, en faisant mine que ce n’était rien de grave. Comme quoi, être beau, ça pouvait aider pour éviter les ennuies avec les assurances. Et finalement, j’avais finis par surenchérir avec mon petit regard qui dévoilait sûrement très bien mes futures intentions.
    « Et puis, ce n’est pas de ma faute si vous vous retrouvez toujours sur mon chemin. D’une certaine façon, c’est vous qui causé les ennuies, et non l’inverse. » Première règle à savoir : Je n’ai jamais tort. C’était un fait, j’étais peut-être miss catastrophe, mais les catastrophes ne se faisaient jamais seules. Donc il était tout aussi fautif que moi, et même si il venait à le nier, je resterai sur mes positions – têtue comme une mule. Et avec un sourire ironique, je finis par dire « J’espère que vous arriverez à rattraper votre chemise. » Ce n'était que de la vodka, rien de très grave. Seulement, en plus de sucre, il me semblait évident que le mélange n'était en rien bon pour le tissu. Et c'est à ce moment précis qu'une image me vient à l'esprit, une image que je chassa illico presto. Puis, un peu d'alcool sur une chemise était largement moins grave qu'une égratignure sur leurs voitures. Les réparations pour ma voiture m'avait finalement coûté plus de 200$ - mais j'étais persuadée que le garagiste m'avait entubé sur plus de 100$. Mais quand on n'y connait rien comme moi, on évite de ramener sa science, et on se pli aux choix des autres, surtout quand il s'agit de leur travail. C'est comme si moi on me disait comment il fallait danser. De toute évidence, je le prendrais extrêmement mal, me jugeant très bonne danseuse - et j'avais de très beaux pourboires pour appuyer mes dires. Je ne le lâchais pas du regard, mais je ne pu m'empêcher de laisser vagabonder mon regard dans toute la boite. Son regard fixe commençait à m'intimider sérieusement et il était rare que je me sente intimidé par une personne, et encore plus par un garçon - fait amusant : je ne dis jamais un homme. Ce serait les mettre sur un piédestal. À mes yeux, les garçons étaient des objets à manipuler comme je le souhaitais. Eux le faisait bien avec les femmes, alors moi je me le permettais également. Qui pourrait m'en vouloir après tout ? Finalement, dans un acte de gentillesse aigu, je lui proposa avec un sourire « Peut-être qu’on pourrait essayer de voir si un membre du personnel peut vous prêter une chemise, ils me connaissent bien. » Ils me connaissaient bien, parce que la moitié d'entre eux venaient à l'Ecstasy pour une petite danse, je me permettais alors régulièrement de leurs demandés des services, en échange du fait qu'ils ne parlent pas, qu'ils ne jugent pas, et qu'ils finissent par s'en sortir avec des pourboires digne de ce nom. Puis, je n'aurais sûrement pas proposé cela si leurs chemises avaient été affreuses, au contraire, elles étaient un brin élégante - mais vraiment un peu élégante, pas de quoi se damnait.


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MessageSujet: Re: The night is darkest just before the dawn. [R.]   The night is darkest just before the dawn. [R.] Icon_minitimeLun 7 Sep 2009 - 20:23

    On dit que, parfois, le hasard fait bien les choses. Je n'ai jamais cru au hasard. Ni mème au destin. Comme je n'ai jamais cru aux coincidences. Jusqu'à aujourd'hui. Jusqu'à ce soir. Jusqu'en cet instant. Greenville n'est pas une ville immense, elle n'a pas la densité de New York ou de Washington et pourtant. Il est bien rare de tomber deux fois sur la mème personne 'par accident'. Et ce, certainement pas dans une foule pareille. Tous les étudiants et autres jeunes de la ville venaient ici le week end. Combien y avait il de chance pour que je tombe une nouvelle fois sur elle. Sur cette fille. Tout autant qu'il y avait de chance pour qu'un bon conducteur comme moi ait un accident de voitures.

    Quoi qu'il en soit, je n'avais pas envie de me poser ce genre de questions pour le moment. Je n'avais pas envie de chercher a comprendre le pourquoi du comment nous tombions une nouvelle fois l'un sur l'autre dans ce genre de circonstances. Je m'en fichais. Tout ce que je savais était ce que j'avais a savoir. Que peut ètre que le destin existait finalement. Nous poussant l'un vers l'autre. Car après tout, elle était là. Et j'étais incapable d'oter mon regard de son visage, cherchant a capter son attention, a plonger mon regard dans le sien. La foule nous entourait mais, je n'y prétais plus vraiment d'attention, amusé par la situation bien qu'agacé par ce qu'était devenu ma chemise. Mais, je l'oubliais bien vite quoi que la sensation d'un liquide sur ma peau, collant ma chemise contre celle ci me fut légérement désagréable. A tous les coups, j'allais finir tout collant et poisseux au niveau du torse a cause de notre chère miss catastrophe. Mais, une fois encore, j'oubliais ce détail. Comme j'avais oublié la colère qu'elle n'ait abimé ma chevroler en l'appercevant descendre de voiture ce fameux jour.

    Et, lorsqu'elle s'était adressé à moi après m'avoir violemment bousculé, les mots s'étaient échappés de ma bouche avec fluidité et un amusement non dissimulé. J'avais essayé de renverser la situation. Ce que j'avais fini par faire. Tant bien que mal. Mais la blondinette ne semblait pas décidée a lacher le morceau et, elle se dépatouillait avec sa mauvaise foi, ce qui n'eut pas d'autre effet que de m'amuser d'avantage.


      VELVET _ « J’ai bien d’autres méthodes pour draguer. »
      JULIAN _ « Vraiment? Et quelles sont elles? J'aimerais bien en voir la démonstration! »


    Incapable de quitter son visage des yeux, je la défiais du regard, joueur. Mais, je n'étais peut ètre pas le plus joueur des deux après tout. Miss catastrophe ne voulait plus démordre de l'idée que j'étais responsable de ses malheurs. Ou plutot des miens en l'occurence. Ce n'est pas elle qui avait a se plaindre de devoir se trimballer dans une chemise tachée et collante. Et pourtant, à l'entendre, tout était de ma faute. Allez savoir comment, la voila qui me démontrait que si je n'avais pas été sur son chemin, jamais je n'aurais eu de problème. Bah voyons, et puis quoi encore? Bientot, elle allait me demander le remboursement des réparations de sa voiture ou une connerie du genre. C'était à n'en point douter. Sa mauvaise foi aurait pu en iriter plus d'un mais, pour ma part, il n'en fut rien. Au contraire, un nouveau léger rire s'échappa de ma bouche à l'entente de ces propos.

      VELVET _ « Et puis, ce n’est pas de ma faute si vous vous retrouvez toujours sur mon chemin. D’une certaine façon, c’est vous qui causez les ennuies, et non l’inverse. »
      JULIAN _ « Interressante comme facon de voir les choses. Bientot, vous allez me demander de vous repayez un verre pour me faire pardonner d'avoir le contenu de celui ci sur ma chemise. »


    Je n'avais pas cessé de sourire tout en désignant le verre vide qu'elle tenait dans la main d'un signe de tète. Je ne faisais pas vraiment partit de ces gens qui aiment avoir raison par dessus tout. Au contraire. D'une, je savais reconnaitre mes torts. De deux, je savais ravaler ma fierté quand cela pouvait servir ma cause. Et en l'occurence, si cela pouvait m'aider a aller plus loin avec miss nom imprononcable, j'accepterais mème de payer les réparations de sa voiture. Ainsi que tous les verres qu'elle voudrait. Cela devait bien ètre ma seule qualité. Savoir retourner toute situation à mon avantage en sachant me la fermer quand je le devais.

    Visiblement, je n'étais pas le seul a ètre amusé de la situation. Blondie laissa échapper un rire empli d'ironie tout en désignant ma chemise et en feignant de s'inquiéter pour la tache que cela causerait. La quittant un instant du regard, j'abaissais les yeux sur ladite chemise pour constater qu'une tache sombre s'y était dessinée et, je grimacais légéremment. Au fond, je m'en moquais totalement de cette chemise. J'en avais tout un stock et, je pouvais toujours en acheter une nouvelle semblable à celle ci si je le souhaitais. Ce n'était pas vraiment les moyens financiers qui me manquaient. Je relevais lentement les yeux sur elle tout en lui lancant un sourire cynique et hypocrite.


      JULIAN _ « Ne vous en faites pas pour ca. Je vous ferais envoyer la note de la blanchisserie »


    Finalement, la situation sembla évoluer a nouveau. Velvet - si je me souvenais bien de son prénom - me proposa une offre que je ne pouvais décemment pas refuser. Sur le coup, en entendant ses mots, je restais sans voix, ne sachant pas vraiment quoi répondre. L'idée de porter les vétements d'un inconnu me dérangeais quelque peu dans le principe mais, je ne pouvais pas rester habiller ainsi. Surtout que la situation ne pouvais que continuer d'évoluer en ma faveur a présent.

      VELVET _ « Peut-être qu’on pourrait essayer de voir si un membre du personnel peut vous prêter une chemise, ils me connaissent bien. »
      JULIAN _ « Si vous me promettez de ne pas tacher cette chemise si nous parvenons a en obtenir une, je vous suis. »
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MessageSujet: Re: The night is darkest just before the dawn. [R.]   The night is darkest just before the dawn. [R.] Icon_minitimeMar 8 Sep 2009 - 21:04

    « Vraiment? Et quelles sont-elles? J'aimerais bien en voir la démonstration! »

    Souhaitait-il tenter le diable ? En tout les cas, il ne risquait pas d’être déçu. J’avais bien remarqué son air joueur, si seulement il savait que j’étais une meilleure joueuse, une bluffeuse par excellence. J’aimais les défis, ce n’était une nouveauté pour personne, et là, il risquait d’avoir exactement ce qu’il cherchait. J’étais vraiment une mauvaise fille en ce qui concernait les défis, surtout quand cela impliquait quelque chose de pas bien catholique. Ma méthode : souffler le chaud et puis le froid. Voir le visage de ma victime se contractait par le plaisir, et finir avec une mine frustrée, après avoir coupé cette même personne dans ses ardeurs. Je décidais qui menait la danse, et ce Julian ne risquait pas d’être déçu s’il m’envoyait dans ce terrain là, un terrain miné pour lui. Dans ces moments là, j’étais pire d’une bombe à retardement. Et c’est à ce moment précis que je ne l’avais plus lâchée du regard, fortement amusée par son côté joueur. J’appréciais cela, et je savais déjà que j’allais particulièrement bien m'amusé, que ma nuit pourrait être longue et passionnante. Si j’avais été croyante, je crois que j’aurais prié le bon dieu pour le remercier d’avoir mis un garçon comme lui sur ma route. Qui sait, peut-être avait-il un bon potentiel.

    « Une démonstration ? Dans ce cas, le lieu n’est peut-être pas très approprié… » Et ce fut à ce moment précis qu’une personne me bouscula assez vivement, pour que je me retrouve collé à Julian. L’ironie du sort ? En tout cas, je continuais à dire que les choses étaient bien faites, pour finir par éclater de rire face à la situation quelque peu cocasse. Je me décollai alors de lui, tout en continuant à soutenir son regard assez attrayant. Julian commençait à m’intriguer, et à me plaire, en plus de cela. Il était tout à fait le genre de garçons qui pourraient m’amuser pendant quelques soirées sans qu’il ne se passe rien. Bien sûr, il me semblait assez improbable que les choses restent à ce stade « amical » si il continuait à me tester avec des défis. Et c’est à cette pensée que je me permis de le regarder de haut en bas, comme lors de notre première rencontre, après avoir reporté mon attention sur son visage, un sourire satisfait sur le coin des lèvres. « Intéressante comme façon de voir les choses. Bientôt, vous allez me demander de vous repayez un verre pour me faire pardonner d'avoir le contenu de celui ci sur ma chemise. » Décidément, il aimait jouer avec le feu, et encore une fois, il m’attira un rire – je crois que c’était la première fois que je riais autant depuis la mort de mes parents. Pas que ses paroles étaient particulièrement amusantes, mais il semblait déjà tellement bien me cerner alors que nous n’avions échangé que quelques paroles. Et c’est en un haussement de sourcils que je finis par dire « Non, c’est moi qui vais vous en payer un. »

    Il ne fallait pas croire, mais j’étais généreuse quand je le voulais. Puis, j’avais ruiné sa chemise, c’était le moins que l’ont puisse faire dans ces cas-là. Je m’en fichais pas mal d’avoir gaspillé un verre, j’avais au moins pu savourer mon olive au goût alcoolisé. J’étais de nature spontanée, et pour les personnes qui me connaissaient un minimum, proposer un verre n’était pas dans mes cordes, alors, j’espérais qu’il ne m’enverrait pas sur les roses, au risque d’avoir de gros soucis – on ne sait jamais à quoi s’attendre avec un caractère bipolaire, pas vrai ? –, il se pourrait que je lui saute carrément dessus pour mettre en applications mes premières paroles, mais étrangement, j’avais un contrôle parfait de ma personnalité et de mes mouvements – Forcément, je n’avais pas encore bu d’alcool. Mais gare à lui. Personne ne savait de quoi j’étais capable, même pas moi. Et c’est à ce moment qu’il me parla de la note de la blanchisserie. Il partait vraiment dans un terrain dangereux, pas que j’allais entrer dans une colère féroce, parce qu’il se trouvait être trop intéressant pour avoir envie de lui arracher les oreilles avec ma lime à ongle. Et du tac-o-tac, je lui répondis « Très bien, dans ce cas, je vous enverrais ma facture pour les réparations de ma voiture. » Bien sûr, je n’étais pas sérieuse, et pour appuyer cette plaisanterie masquée, j’affichai un sourire amusée, tout en lui faisant un petit clin d’œil.

    Mon côté généreux avait refait surface quand je lui avais proposée de demander au staff de la boite de lui prêter une chemise. Je savais qu’ils en avaient toujours en stock, et même si c’était pour un parfait inconnu, cela ne me dérangeait pas, puisqu’il m’amusait totalement. « Si vous me promettez de ne pas tacher cette chemise si nous parvenons à en obtenir une, je vous suis. » Le moment semblait alors parfait pour que je lui dévoile une partie de mes intentions. Après tout, il le cherchait bien, à agir de la sorte avec moi, il ne faisait qu’attisé le feu. Que pouvais-je y faire ? « Promis, je ne m’en prendrais pas à la chemise… » Marquant une pause, comme si je cherchais mes mots, je repris d’un ton presque innocent « Mais je ne peux pas vous garantir que vous allez la porter longtemps. » Et c’est à cet instant qu’un serveur passa près de nous, une de mes connaissances. Je lui chuchotai alors quelques petites choses à l’oreille, totalement inaudible pour Julian. Peu importe, ce n’était pas comme si je faisais quelque chose de mal. Le serveur s’était alors éloigné, pour revenir peu de temps par la suite, avec une chemise propre. La prenant pour la tendre vers Julian, le serveur nous avait quittés, alors que je gardais mon sourire amusée. Julian aurait très bien pu partir dans une petite salle dans l’arrière de la boite pour se changer, mais, je trouvais cela plus amusant de l’obliger à se changer devant toute ses personnes – qui, ma foi, ne faisait même pas attention. Je le testais, tout simplement. Et puis, dans un autre sens je pourrais me rincer l’œil, sauf si le monsieur avait un peu de pudeur. Et qui sait, avec ce petit manège, peut-être pourra-t-il attiré des poules – pas les poules avec les graines, mais les filles, autrement dit – ?
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MessageSujet: Re: The night is darkest just before the dawn. [R.]   The night is darkest just before the dawn. [R.] Icon_minitimeMer 9 Sep 2009 - 16:31

    Le jeu était lancé. Chacun essayant d'avoir le dessus sur l'autre. Chacun essayant de séduire l'autre. Et cela ne me déplaisait pas. Bizarrement, j'avais la sensation d'avoir trouvé un adversaire à ma taille. Une femme qui me donnait envie de prolonger le jeu encore et encore. J'aurais pu ètre plus direct dans mes propos mais, je savais que c'était inutile. Je ne voyais pas comment les choses pouvaient évoluer dans une situation différente de celle que j'éspérais voir se réaliser. Velvet avait bien des arguments pour me séduire. Ne serait ce que physiquement mais, ajoutez a cela son petit coté joueuse, son coté séductrice et, vous comprendre que je pourrais lui sauter dessus sous peu si je ne me controlais pas.
    Chacun lancait à l'autre une perche pour le faire renchérir et, je sentais que bientot la situation évoluerait à l'avantage de la blondinette. Elle était bien plus osée dans ses propos que je ne l'aurais cru. Moi qui, des le premier jour l'avait imaginée comme étant une petite bourgeoise coincée, je réalisais a quel point je devais m'ètre trompé sur son compte. Toujours est il que je continuais de sourire face à la situation, face à nos insinuations. J'étais totalement sous son charme lorsqu'elle renchérissa alors que je lui proposais de me faire une démonstration de ses talents de dragueuse.

      VELVET _ « Une démonstration ? Dans ce cas, le lieu n’est peut-être pas très approprié… »
      JULIAN _ « Ah oui? Et quel lieu serait le plus propice à une démonstration alors? On peut peut ètre s'arranger »


    En plein jeu de séduction, je ne relachais pas l'insistance de mon regard dans le sien, pas plus que mon léger sourire en coin ne retombait. C'est alors que les circonstances jouèrent de nouveau en notre faveur. Le destin s'acharnait à nous pousser l'un vers l'autre, c'était indéniable alors, pourquoi essayer de lutter? Velvet me tomba quasiment dans les bras, telle la miss catastrophe qu'elle était a chaque fois que nos chemins se croisaient. Son corps entrant en contact avec le miens, nos visages se rapprochant l'un de l'autre. Il n'en aurait pas fallu de beaucoup pour que ma bouche frole la sienne. Idée qui ne m'aurait pas déplue quand on y pense. Quoi qu'il en soit, cela n'eut pas lieu. Et seuls deux éclats de rire amusés s'échappèrent de nos bouches tandis que nos yeux ne se lachaient plus. Je savais pertinnement qu'elle était elle aussi amusée par la situation. Par le sort qui faisait que, sans cesse nous soyons poussés l'un vers l'autre, tels deux aimants. Et, pour ma part, c'était bien la première fois que j'aimais autant que le hasard me joue des tours. En règle générale, les coups du sort ne m'apportaient que des catastrophes désagréables. Mais pas cette fois. Avoir eu ma voiture égratinée ne me dérangeait aucunement. Avoir ma chemise imbibée d'alcool ne me mettait pas le moins du monde en colère. Au contraire, quand j'y pense, je dois avouer que je ne regrettais pas du tout que miss catastrophe me soit tombée dessus deux fois de suite de la sorte.

    Entrant dans son jeu, je lui proposais de lui offrir un verre. Après tout, ce n'était pas l'argent qui manquait et, tout gentlemen qui se respecte, se doit d'offrir un verre à une gente demoiselle ayant renversé maladroitement le sien. Enfin, je crois que l'on dit plutot que c'est au dragueur qui veut mettre une fille dans son lit de lui offrir un verre pour l'amadouer. Peut importe le point de vue, le résultat était le mème de toute facon et, mon offre ne tarda pas à lui arracher un nouveau rire bien qu'elle déclina mon offre pour m'annoncer que c'était elle qui payait. Arquant un sourcil, d'avantage amusé, je ne pus que constater qu'en plus d'ètre une séductrice assez effrontée, elle aimait controler les situations, avoir le dessus. Je restais un instant à la dévisager, ne sachant pas vraiment quoi répondre, légéremment déstabilisé par son offre puis, je me décidais enfin, retrouvant mon assurance, comme si de rien n'était.

      JULIAN _ « Ce sera une vodka frappée alors. »


    Cette fille me plaisait de plus en plus. Elle avait du répondant, ne se laissait pas faire et avait un rire adorable. Elle renchérissait après chacune de mes phrases, tant et si bien qu'elle finit par me laisser sans possibilité de lui répondre après avoir rétorqué qu'elle m'enverrait la note de son garagiste. Deux a zéro, balle au centre, avantage à la blondinette. Je détournais légérement le regard, portant ma main à mon visage, amusé et vaincu, ne sachant plus quoi répliquer. C'est alors que j'eus le droit à un clin d'oeil de sa part. Elle savait combien elle était maline, elle était consciente de son charme et, elle en jouait.

    Mais, le jeu ne faisait que commencer... Les choses sérieuses arrivaient. Ma chmise tachée, j'avais l'occasion de pouvoir en changer. J'acceptais donc son offre d'en emprunter une à l'un des serveurs tout en renchérissant que cette fois, elle n'aurait pas intéret a venir me la tacher. Ce à quoi elle répondit sans attendre et avec malice.

      VELVET _ « Promis, je ne m’en prendrais pas à la chemise… Mais je ne peux pas vous garantir que vous allez la porter longtemps. »


    Encrant de nouveau profondémment mon regard couleur azur dans le sien, je souriais avec malice alors qu'un serveur s'approchait de nous. Je n'eus pas le temps de répondre quoi que ce soit qu'elle avait deja saisit le serveur par le bras pour lui murmurer quelques mots à l'oreille. Ce dernier lanca un oeil vers moi puis acquiessa.
      JULIAN _ « Que dois je comprendre lorsque vous dites que je ne garderais pas cette chemise longtemps? »


    Tant qu'à faire, autant jouer la carte de l'innocence, du pauvre petit garcon qui ne comprend pas les allusions qui lui sont pourtant faites ouvertement. Le serveur ne arda pas a revenir avec une chemise propre et pliée correctement. Velvet la lui arracha presque des mains pour me la tendre. Mon sourire en coin réapparut instantannément alors que je saisissait ladite chemise tandis que ma main libre se glissait deja jusqu'au bouton supérieur de celle que je portais pour le moment. Alors que j'attrappais la chemise propre dans les mains de la blondinette, je frolais sa peau pour finalement laisser ma main près de la sienne tout en dégraphant un bouton de ma main libre.
      JULIAN _ « J'éspère toutefois qu'il ne s'agit pas de paroles en l'air quand vous dites que je ne garderais peut ètre pas cette chemise bien longtemps. Quoi que je pourrais très bien directement ne garder aucune chemise... »


    Ma main s'éloigna finalement, lentement, de la sienne et je déposais la chemise propre sur mon épaule droite pour ainsi venir finir de dégrapher mes boutons de mes deux mains, tandis que mon regard, joueur, ne quittait pas le sien. La chemise alcoolisée finit par s'ouvrir entièrement. Je récupérais alors la propre sur mon épaule pour laisser glisser l'ancienne. Quelques regards se tournèrent vers moi mais, je ne m'en souciais pas. Je les ignorais. Peu importe ce que tous ces gens pouvaient bien penser de mon strip tease improvisé, pour moi, tout ce qui comptait était que je relevais avec audace le défi qu'elle me lancait...



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MessageSujet: Re: The night is darkest just before the dawn. [R.]   The night is darkest just before the dawn. [R.] Icon_minitimeMer 9 Sep 2009 - 20:54

HS : J'aime bien ton post, par contre le mien est mauvais, je me rattraperai au prochain, promis. The night is darkest just before the dawn. [R.] 661755
    « Ah oui? Et quel lieu serait le plus propice à une démonstration alors? On peut peut-être s'arranger. »

    Le voir entré dans mon jeu ne faisait que le rendre encore plus intéressant à mes yeux. Rares étaient les garçons qui savaient se mesurer à moi. La plupart du temps, l’affaire était déjà conclue en quelques minutes, et pourtant, j’aimais la tournure que prenaient les choses. Outre le fait que nous nous cherchions mutuellement pour savoir qui irait le plus loin, j’étais agréablement surprise de trouver un adversaire à ma taille. Bien qu’il jouait plus sur le côté insinuation, plus dans le ménagement, tandis que moi je fonçais dans le tas, tête baissée. En même temps, j’étais ainsi, à toujours dire ce que je voulais, à être franche et espiègle. Parce qu’à ce moment précis, je jouais beaucoup de malices, un brin séductrice, pour voir où tout ceci allait nous mener, et surtout, voir si il était aussi intéressant, et intéressé que je le pensais. Lors de notre première rencontre, je n’avais pas réussis à le cerner, mais dès que mon regard avait accroché le sien, j’avais su que les choses ne se termineraient pas par un simple échange de numéro. Et il s’avérait que je ne mettais en aucuns cas trompé. Nos chemins s’étaient retrouvés, et j’en étais parfaitement heureuse, puisqu’à présent, j’aurais enfin un divertissement digne de ce nom. Pas qu’Enzo ou Lust n’étaient pas divertissant, mais ils étaient incomparables, parce que tellement différents. Nos regards ne se détachaient jamais l’un de l’autre, comme si nous avions créés une connexion impossible à rompre.

    « Un lieu beaucoup plus intime. » J’avais prononcé ces quelques mots avec une voix particulièrement sensuelle, en même temps, il ne faisait que me chercher, et quand on me cherchait, on finissait par me trouver. Ce n’était pas comme si je le faisais particulièrement exprès. Les sous-entendus étaient une seconde nature chez moi, et encore, il avait de la chance de n’être qu’au stade des sous entendus. Je pouvais être tellement pire, mais étrangement, ce soir – ou cette nuit, je savais me contrôler, ce qui était une chose bien compliquée en temps normal. Et les choses furent encore plus difficiles lorsqu’un abruti me bouscula, pour finalement me retrouver contre Julian, dans une proximité qui laissait assez perplexe, j’avais finis par m’éloigner pour éviter de devenir un peu trop entreprenante, je ne voulais pas le faire fuir dès maintenant, alors que le jeu ne faisait que commencer. D’ailleurs, Julian comprit très rapidement ma volonté à contrôler cette situation. J’aimais contrôler les gens – sans en devenir abusive malgré tout – savoir que j’étais celle qui déciderait de la tournure des choses ne faisait que me rendre un peu plus importante, intriguant, et forte, principalement. Je fus agréablement surprise par la réponse de Julian. Il me laissait contrôler la situation. Bien des garçons auraient été vexés qu’une fille leur paie un verre, mais pas Julian, et heureusement pour lui, parce que si il avait montré un soupçon de machisme, je crois sincèrement qu’il aurait finit la soirée seul, comme la moitié des garçons et filles dans cette boite.

    En plus de cela, il aimait la vodka. Cet alcool qui venait des pays de l’Est, mes origines. Alors, j’étais d’autant plus intéressée par lui. Au final, c’était beaucoup de sous-entendus, mais, qui était-il ? À part être un garçon qui semblait être particulièrement joueur, espiègle, sexy, et soumis – d’une certaine façon, je ne connaissais strictement rien. Et au final, peut-être était-ce ceci qui rendait notre « relation » si intéressante. Sans même se connaitre, sans même savoir nos réactions, on semblait s’intéressait l’un l’autre. Bien que le destin y avait été pour beaucoup. Je ne croyais pas non plus au destin, ou en toutes choses divines, à mes yeux, c’était d’une absurdité – peut-être parce que ma mère adorait tout ceci, ainsi que les étoiles, et les choses superficielles. Mes soupçons étaient toujours basés sur des faits réels, et je devais avouer que la vie était assez bien fait au final. Bien que la vie m’avait retiré mes parents adorés. « Que dois-je comprendre lorsque vous dites que je ne garderais pas cette chemise longtemps? » Encore une fois, il réussit à me soutiré un bref sourire amusé, à cause de son air faussement innocent. Le serveur s’était éloigné, et Julian en avait profité pour me renvoyé la balle. Mais je ne pris pas la peine de répondre, jugeant mon sourire bien trop représentatif pour lui dire quoi que ce soit. Mon regard était suffisamment clair pour qu’il puisse comprendre quelles étaient mes réelles intentions.

    Pourtant, je ne me doutais en rien de la suite de la situation. Le contact de sa main sur la mienne fit soudainement bouillir mes veines, les muscles soudainement crispés par ce contact auquel je ne mettais pas attendu, je devais l’avouer. Tout en gardant le contact, je ne le quittais pas du regard, me retenant du mieux que je le pouvais pour ne pas me donner en spectacle, et le déshabillait complètement – j’étais assez pudique dans ses cas-là. – malgré la tentation, je restais moi-même, en affichant un sourire enjoué, sans m’empêcher de suivre la route de sa main qui était entrain de déboutonner sa chemise. Était-ce moi ou la chaleur semblait être monté ? C’était sûrement moi. Quand notre contact finit par se rompre, je me sentis soudainement soulagée. Pas parce qu’il était répugnant - au contraire, mais si il avait gardé le contact entre nos mains, et qu’il avait retiré sa chemise, je crois sincèrement que je n’aurais pas tenu bien longtemps. « J'espère toutefois qu'il ne s'agit pas de paroles en l'air quand vous dites que je ne garderais peut-être pas cette chemise bien longtemps. Quoi que je pourrais très bien directement ne garder aucune chemise... » J’avais à nouveau posé mon regard sur lui. Il était tout simplement parfait – ou en tout cas, d’après les récents évènements. Il me donnait la sensation de découvrir un nouveau jouet, comme lorsqu’un petit garçon à sa première voiture, ou une petite fille qui à sa première poupée Barbie. Il était vrai que si ça ne tenait qu’à moi, il ne garderait rien, mais, je voulais m’amuser un peu, avant de prendre les choses au sérieux. « Ne tentez pas le diable. » Et j’avais une seconde fois affiché un petit sourire particulièrement clair. Alors qu’il enfilait à nouveau la nouvelle chemise, j’avais alors stoppé son geste en m’approchant de lui, j’étais un peu plus petite que lui – alors que je pourrais des talons vertigineux – ne se lâchant plus du regard, à cause de cette soudaine proximité, j’avais alors légèrement refais son col qui était mal mit, et en faisant légèrement glissé mes mains, je commençais à boutonner sa chemise sans même prendre la peine de regarder si je ne faisais pas n’importe quoi. Une fois la tâche fait, je ne me séparai pas tout de suite de lui. Le jeu commençait réellement, et mes gestes le montraient bien, puisque j’avais une main dans son cou. Faisant un mouvement en avant comme si j’allais l’embrasser, j’avais finis par m’éloigner de lui, en lui attrapant le bras, pour finir par se diriger vers le comptoir pour enfin commander nos boissons.
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MessageSujet: Re: The night is darkest just before the dawn. [R.]   The night is darkest just before the dawn. [R.] Icon_minitimeVen 11 Sep 2009 - 16:45

    Velvet n'était pas la première fille avec qui je m'amusais de la sorte. Cela arrivait bien souvent. Bien trop souvent selon certains points de vue mais, chacun s'amusait comme il le pouvait. Et séduire était le jeu auquel j'aimais le plus jouer. Et cette blondinette se révélait ètre une partenaire de choix. Lui parler, plonger mes yeux dans les siens me faisaient oublier tout le reste. Oublier les problèmes, oublier la vie, telle une parenthèse au milieu des soucis. Son sourire était des plus envoutant et son regard me donnait envie de ne plus penser a rien. A rien d'autre qu'à elle. Ce que je faisais depuis qu'elle était entrée en collision avec moi. Je savais d'ores et deja comment les choses risquaient de finir entre elle et moi ou, en tout cas j'éspèrais que les choses se finiraient comme je les imaginais. Elle jouait avec moi d'avantage que je ne jouais avec elle. Elle était plus directe que je ne l'étais. Elle affichait ses intentions alors que je ne faisais que sous entendre les miennes. Et je devais avouer que cela me plaisait assez. Ne pas avoir a prendre les devants pour une fois, me laisser séduire au lieu de diriger la danse. Je n'étais pas le genre de mec à se soumettre devant une femme. Mais, pourquoi pas? Pourquoi ne pas la laisser mener la danse? Juste histoire de voir jusqu'où tout cela nous ménerait... Quoi que je n'étais pas pressé de le savoir. Je voulais juste que le jeu continue.

    Je ne voulais plus penser à rien, je voulais juste oublier, prendre du bon temps. Boire, m'amuser, tout oublier. La vie, les tracas, mon père, les autres femmes... Et peu importe ce qu'il ressortirait de tout cela, qu'avais je a perdre? Plus rien. Je savais juste qu'elle n'était qu'une fille de plus sur mon tableau de chasse. Qu'elle le serait surement sous peu. Je savais qu'elle n'était rien d'autre que mon divertissement de la soirée. Rien de plus. Parceque je ne le voulais pas, je ne le permettrais pas. Non pas qu'elle ne me plaisait pas assez pour que je veuille la revoir encore et encore, loin de là. C'était juste que je ne voulais pas m'attacher, je ne le voulais plus. Seul le jeu comptait a présent. Pas les sentiments. Et pourtant, rien que le fait que cette question, ces pensées s'imposent à moi me rappelait que je n'étais pas aussi dénué de sentiments que je voulais bien le laisser paraitre. Je n'étais pas aussi sal*ud que je ne voulais qu'on le pense. J'avais encore un coeur. Faible et fragile mais en état de marche. Seulement, je n'étais plus prèt a le confier a qui que ce soit. C'était pour cela que seuls les amusements d'une nuit comptaient a présent. Jamais d'avantage. Plus jamais. Velver me plaisait. Elle avait ce je ne sais quoi que n'avaient pas les autres filles avec qui je pouvais coucher, juste comme ca, pour le plaisir. Elle avait ce petit plus, son coté provocant si plaisant. Ce regard si provocant, sa facon d'agir qui me donnaient l'impression qu'elle était comme moi, qu'elle avait l'habitude des simples flirts d'une nuit, des aventures sans lendemain. Peut ètre était ce cela qui m'attirait tant chez elle. Qui la différenciait des autres filles. Comme si elle aussi avait une blessure profonde, comme si elle aussi avait eu ce déclic qui l'avait coupée de sa vie d'avant, qui l'avait fait devenir une autre personne, comme ca, du jour au lendemain. Ce genre de déclic qui vous fait changer du tout au tout dans vos actes, vos actions... Oui, peut ètre était cette sensation qu'elle me faisait ressentir qui m'attirait plus chez elle que chez les autres femmes. Ce petit truc en plus qui me donnait envie de la suivre, au moins pour ce soir.

    Quoi qu'il en soit, une nouvelle fois, elle souria à mes propos. Puis ma main frola la sienne. Bien plus longtemps qu'un simple contact n'est censé durer. Et enfin ma chemise glissa sur mes épaules. J'oubliais la salle, je ne pensais plus aux regards qui pouvaient bien se posaient sur moi. Je m'en moquais comme je me moquais de tout ce qui pouvait bien avoir de l'importance dans une vie. Je ne me souciais pas de ce que les gens pouvaient bien penser de mes actions. Qu'est ce que cela pouvait bien me faire après tout? Oui, je faisais un semi strip-tease au milieu d'une boite de nuit bondée, et alors? Tout cela n'était qu'une partie d'une jeu après tout. Rien de plus. Et, d'un regard de défi, j'annoncais à Velvet que j'éspérais qu'elle tiendrait sa promesse en ce qui concerne la future perte de ma chemise, ce à quoi elle répondit avec d'avantage de malice. Ma seule réponse à ses propos fut un nouveau sourire de circonstance juste avant d'enfiler ma chemise propre. Mais, la jeune femme stoppa mon geste et, je me sentis tressaillir. Ses mains se glissèrent dans mon col alors que je cessais de sourire pour la regarder. Elle était si proche de moi, j'avais envie de poser mes mains sur ses hanches, envie de... Je ne savais mème pas. La seule chose que je savais était que j'appréciais ce contact. Ses mains glissèrent ensuite le long du tissus de la chemise et j'eus soudain l'impression que la température avait augmenté de quelques degrès. Elle me regardait droit dans les yeux, aguichante, tout en reboutonnant ma chemise. Et j'en faisais de mème, mes yeux plongés dans les siens avec pour seule envie, celle de laisser mes lèvres entrer en contact avec les siennes. Ce que je me refusais de faire, soudainement totalement soumis à ses gestes. L'une de ses main remonta lentement jusqu'à mon cou. Le contact de sa peau contre la mienne me donna la chair de poule tandis que ses lèvres s'approchaient des miennes... Juste avant qu'elle ne s'écarte totalement de moi. Cela faisait un petit moment que je ne souriais plus. Là, j'avais encore moins envie de sourire...

    Elle saisissa alors mon bras pour m'entrainer à travers la foule. Je me contentais alors de la suivre docilement, bousculant quelques personnes sur notre passage tandis que mon regard fuyait à travers la pièce. Nous arrivames bientot au bar contre lequel elle s'appuya pour passer commande. Je me placais alors juste derrière elle, mon corps contre le sien, laissant à mes lèvres le soin de se promener dans ses cheveux jusqu'à rejoindre son oreille où je murmurais lentement, en la tutoyant, comme pour abattre cette dernière barrière de distance qui nous séparait de par le vouvoiement. Mes lèvres frolaient sa peau, mon souffle caressaient ses cheveux alors que je parlais en toute innocence avec une douceur feinte.

      « Tu sais, bizarrement, j'éspérais que tu allais me conduire dans un endroit plus... Comment tu dis deja?... Ah oui, dans un endroit un peu plus intime! »
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MessageSujet: Re: The night is darkest just before the dawn. [R.]   The night is darkest just before the dawn. [R.] Icon_minitimeLun 14 Sep 2009 - 17:27

    Le jeu était ma façon d’agir, d’être. Auparavant, j’étais une fille sage, qui tombait amoureuse au premier coup d’œil. L’ancienne moi aurait pu tomber amoureuse de Julian et par l’image qu’il renvoyait. Mais, l’ancienne moi était définitivement enfouie dans mon âme pour ne plus jamais en sortir. J’avais été déçue par l’amour, de nombreuses fois. Je mettais souvent rendu compte que s’attacher aux gens ne faisaient que rendre les choses encore plus difficiles lors des séparations. Et pourtant, une vie sans amour, sans être auprès des gens aimaient, cela ne pouvait être une vie. On m’avait retiré les deux personnes que j’aimais le plus en ce monde, mes parents. Et depuis leur mort, je mettais toujours promise de ne plus m’attacher, parce que je savais que le destin finirait par m’enlever les êtres aimés. Je n’avais jamais eu besoin de quiconque pour savoir qui j’étais dans le fond, j’étais une jeune femme indépendante, qui faisait ses propres choix, ses propres erreurs sans avoir de comptes à rendre à quiconque. J’aimais cette sensation de liberté, savoir que rien ne pouvait me toucher, car je n’avais aucunes attaches. Personne dans cette ville ne savait ce qu’il avait bien pu se passer, personne ne savait que mes parents étaient morts. Mes raisons d’être venu ici ? Pour les études bien évidemment. Seule ma famille américaine connaissait la vérité, et encore, j’étais loin d’être très proche d’eux, sauf de mon cousin Placid. Ma vie entière était une part de mystères pour les gens qui m’entouraient, même les personnes les plus proches de moi. J’avais perdu cette faculté à ouvrir mon cœur, et plus les années passaient, et plus j’avais l’impression d’être une coquille vide, qui ne faisait que les mauvais choix pour se sentir en vie. Je pensais que je refoulais toutes envies, j’étais effrayée par l’engagement, devoir appartenir à quelqu’un, perdre ma liberté. Et pourtant, je ne pouvais pas m’empêcher d’imaginer une vie différente de celle-ci, mais ce n’était que mon imagination. Après tout, ma vie me convenait parfaitement ainsi… je crois.

    Julian se trouvait être un garçon intéressant, par son caractère – bien que j’étais persuadée qu’il n’était pas aussi joueur qu’il me le laissait croire. Mais c’était tellement intéressant de voir un garçon suffisamment « dévergondé » pour pouvoir se frotter à mon caractère. Ce caractère qui n’était qu’une façade, une stupide carapace que je mettais fait au fur et à mesure des années pour me protéger des blessures causées par la vie. Je donnais aux gens une apparence tellement fausse de ma personne, je paraissais sûre de moi, un brin aguicheuse, le genre de fille facile que tous les garçons voudraient avoir eu dans son lit au moins une fois pour compléter un tableau de chasses. Parce que c’était le cas, j’étais devenue une fille facile, je couchais facilement, c’était ma façon à moi de me sentir en vie, de savoir que pendant un moment j’étais importante pour une personne. J’entretenais mon image en étant une stripteaseuse peu professionnelle qui n’hésitait pas à faire des gâteries à ses clients pour une plus grosse somme d’argents. Dans une vue d’ensemble, j’étais loin de m’apprécier, personne ne savait que le soir, lorsque je revenais dans mon appartement, la tristesse me submergeait tellement vite que j’en étais dangereuse pour ma personne. Et les choses ne s’arrangeaient pas non plus à cause de mon côté bipolaire. Jusqu’à présent, j’avais réussis à me contrôler, à être normal. Mais, je savais parfaitement qu’un jour, le mauvais côté de ma personnalité allait faire surface, et malheureusement, je ne me doutais en rien que ce côté allait revenir plus vite que je ne l’aurais cru. Quand vous pensez avoir échappé à votre passé, avoir laissé tout ça derrière vous, au moment où tout vous réapparait sous les yeux, sans même savoir si les choses étaient réelles ou non. Ou si c’était simplement un avertissement pour stopper la donne.

    Mais j’avais finis par chassé mes pensées de mon esprit en reportant mon attention sur Julian jusqu’au moment où nous avions rejoint le bar. Commandant nos boissons, je l’avais finalement sorti se presser contre moi, ses lèvres touchant presque mon oreille. J’eus, par ailleurs, un léger frisson. Je crois que si nous avions était complètement seul, ce petit jeu aurait très rapidement prit fin, après un très bon moment passé en sa compagnie. Mais je ne voulais pas que ce moment se termine, ce jeu semblait tellement intéressant, et je ressentais soudainement le besoin de le faire attendre, de lui faire comprendre que l’impatience était un vilain défaut. Je soufflais le chaud et le froid. Julian le supporterait-il ? « Tu sais, bizarrement, j'espérais que tu allais me conduire dans un endroit plus... Comment tu dis déjà?... Ah oui, dans un endroit un peu plus intime! » Me pressant d’avantage contre lui, pour supprimer tout éloignement, j’avais alors légèrement penché ma tête en arrière, avant de changer notre position de me retrouver face à lui, toujours autant coller l’un à l’autre. Approchant ma bouche de son oreille tout en entourant mes frêles bras autour de son cou, j’avais alors chuchoté « Il faut être patient dans la vie. » J’avais alors effleuré mes lèvres le long de sa joue avant de m’arrêter au coin de sa bouche, et d’éloigner légèrement mon visage du sien, un sourire espiègle sur le coin des lèvres. Je mettais alors à nouveau approchée de son oreille, mais cette fois-ci, pour lui mordiller le lobe, en pressant ma main dans sa nuque comme pour le rapprocher d’avantage de moi, comme si un quelconque éloignement me devenait impossible à imaginer.

    Et pourtant, je mettais à nouveau écarté pour prendre nos boissons. Donnant le verre à Julian, j’allais porter ma vodka à mes lèvres quand soudainement, mon cœur se souleva. J’avais cru voir un fantôme de mon passé, ce fantôme que j’avais toujours éloignée de moi, car mauvais pour ma vie. Mon verre avait finit par m’échapper des mains, par la surprise, et par l’angoisse, j’avais alors le regard fixé vers la piste, oubliant totalement la présence de Julian, mais en un fragment de seconde, cette personne que j’avais cru connaitre n’était qu’un inconnu. Pourtant, je ne pouvais m’enlever cette image de la tête, tout me revenait à l’esprit, je me fichais soudainement de Julian, parce que s’IL était présent, tout changerait. Je pensais l’avoir laissé derrière moi en Russie. À moins que je divague complètement, et qu’avec tout ces lumières, je mettais trompé. Baissant le regard, j’avais alors fixée les débris de verre dans lesquels je marchais. Me baissant pour les ramasser, ou plus pour les rassembler, une main s’était alors posé sur mon épaule, dans un geste de frayeurs, j’avais alors sursauté, avant de relever mon regard vers la personne qui n’était autre que l’un des barmans, qui était venu pour ramasser mes bêtises. J’avais alors feinté un sourire gênée, avant de me redresser, posant mon regard sur Julian qui semblait toujours aussi … figé. Et d’une voix tremblante, j’avais alors dis « Tu as raison, je suis vraiment une catastrophe. » Mes membres tremblaient encore, et je n’étais pas convaincu que prendre un autre verre serait une bonne chose pour moi, au risque de faire une seconde catastrophe. Et le pire dans tout cela, était que Julian risquait de se poser des questions, de se dire qu’en fin de compte, je n’étais qu’une folle allié. Dans un courage incroyable, j’avais réussis à aligner une phrase à peu près claire, commandant un coca-cola. Poussant un soupir pour essayer de décompresser, je mettais à nouveau tourné vers lui, affichant un sourire particulièrement faux – pour sauver les apparences. « Je crois que j’ai consommé trop d’alcool pour ce soir. » En réalité, je rêvais d’une chose : c’était sortir d’ici, de ces 4 murs, car j’avais la sensation de manquer d’air.
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MessageSujet: Re: The night is darkest just before the dawn. [R.]   The night is darkest just before the dawn. [R.] Icon_minitimeJeu 17 Sep 2009 - 18:20

    Velvet me plaisait, c'était indéniable. Elle me donnait l'impression que plus rien n'éxistait autour de nous, elle m'envoutait littérallement. C'est pour quoi, avec elle, je me laissais faire, je la laissais prendre l'ascendant sur moi, je la laissais controler la situation. Ainsi, je la suivais parmis la foule afin de nous commander deux vodkas que, bien sur, j'allais la laisser payer. Mais, juste avant de m'attrapper par le bras pour m'entrainer jusque la bas, elle venait de me chauffer, me laissant sur ma faim. Elle jouait avec moi bien au dela de ce que je pouvais le supporter. Après tout, je n'étais qu'un homme face à une femme séduisante et attirante qui jouait à le séduire. Je n'avais donc plus vraiment l'intention de me contenter d'un petit verre pris bien sagement au bar, je voulais plus, je voulais continuer a jouer, a la chercher, je voulais la pousser à mettre un terme à ce petit jeu histoire d'enfin passer à l'action, juste pour voir si elle était du genre à tenir ses promesses quoi. Je me collais donc à elle, susurrant sensuellement à son oreille, la frolant plus que la décence ne le permettait... Ce à quoi elle réagit en se pressant d'avantage contre moi, proximité que j'appréciais. Elle tourna ensuite lentement vers moi, pivotant sur elle mème pour se retrouver contre mon corps. Je baissais légéremment le regard pour la contempler, je posais l'une de mes mains sur ses hanches alors qu'elle venait coller ses lèvres à ma propre oreille tout en passant ses bras autour de mon cou alors que ma main glissait à présent dans son dos et que ma joue se collait à la sienne. Il ne se produisit alors pas l'effet voulu.
      VELVET _ « Il faut être patient dans la vie. »

    Elle soufflait le chaud comme elle soufflait le froid, elle m'attirait à elle pour mieux me repousser une fois que j'étais conquis à sa cause. Elle jouait avec moi comme une souris avec sa proie et je devais avouer que cela commencait à me lasser. Elle avait raison, je n'était pas un homme des plus patient. J'aimais faire durer le plaisir mais, je n'aimais pas que l'on joue autant avec moi. J'aimais ètre celui qui jouait avec les autres, pas l'inverse. Ses lèvres glissaient le long de ma joue jusqu'à s'arréter à la commissure de mes lèvres, des lèvres que je laissais s'entr'ouvrirent légéremment, comme si je m'attendais à ce qu'elle m'embrasse, ce qu'elle ne fit pas. Je n'en fus que d'avantage frustré jusqu'à ce qu'elle venne mordiller le lobe de mon oreille alors que j'exercais une légère pression de la main dans son dos, comme pour la serrer un peu plus contre moi tandis qu'elle en faisait de mème avec ma nuque. Ma seconde main vint alors caresser lentement la peau de son épaule mais, deja elle s'éloignait de moi pour attrapper nos verres sur le comptoir. C'est que j'avais finis par oublier que nous étions venus jusqu'ici pour boire un verre. J'attrappais celui qu'elle me tendait sans la quitter des yeux quand tout a coup, le sien glissa de ses mains pour se briser en un millier de petits morceaux sur le sol.

    Mon regard avait suivit le chemin dessiné par le verre mais, remonta bien vite vers la jeune femme. Sa main était restée suspendue dans le vide comme si le verre s'y tenait toujours. Son regard était vide, son expression figée, son visage un ton plus pale que quelques secondes aupar'avant. Elle fixait tout simplement la foule, comme si elle y avait vu un fantome. Mon verre à la main, je me contentais d'essayer de déchiffrer ses expressions, comme si j'essayais de la comprendre, ce qui n'était pas du tout le cas. Je ne comprenais pas ce qu'il venait de se passer et, je n'avais pas tellement envie de le savoir. A dire vrai, la seule impression qu'il me restait tout a coup était que Velvet n'était peut ètre pas très nette comme fille. Au bout de quelques secondes, elle finit apr sortir de sa torpeur et se rendit compte des dégats qu'elle avait a nouveau causé et afficha un large sourire qui se voulait sincère mais qui, ne l'était pas du tout. Elle n'avait pas encore retrouvée toutes ses couleurs et l'expression de ses yeux trahissait ce sourire feint et de circonstance. Elle se baissa comme si de rien n'était pour ramasser les débris de verre dans lesquels elle était en train de marcher puis, sursauta quand un serveur, payé à cet effet, vint prendre la relève afin qu'elle ne se blesse pas, ce qu'elle aurait tout a fait été capable de faire étant donné son état qui ne semblait pas ètre très stable en cet instant. Elle se redressa alors lentement, affichant toujours ce sourire faux. Pour ma part, je n'avais pas bougé d'un centimètre, me contentant de l'observer, mon verre à la main, n'y ayant toujours pas touché. Elle me regarda alors et tenta de sauver les apparences mais, elle ne trompait personne, surtout pas moi. Toute son assurance avait disparu, le son de sa voix était hésitant, tremblant, tout comme le reste de son corps.

      VELVET _ « Tu as raison, je suis vraiment une catastrophe. »

    Elle voulait changer l'atmosphère, faire comme si de rien n'était, en rire mais, elle manquait de naturelle, à tel point que je ne réagis mème pas. Elle ne s'éternisa donc pas et se tourna bien vite vers le comptoir histoire de passer une nouvelle commande. Mais étonnanment, elle ne demanda rien de plus qu'un simple soda. Je froncais alors les sourcils tout en venant m'installer tout près d'elle, appuyant l'un de mes coudes contre le comptoir, la dévisageant d'un air suspicieux, je finis par porter mon verre à mes lèvres pour en boire une gorgée. Elle afficha alors un nouveau sourire forcé.
      VELVET _ « Je crois que j’ai consommé trop d’alcool pour ce soir. »

    J'acquiesais à ses propos d'un léger signe de tète puis, laissais un léger rire sarcastique s'échapper de mes lèvres juste avant de boire une nouvelle gorgée de ma vodka. Suite a quoi je me penchais vers la blondinette, un air amusé peint sur mon visage.
      JULIAN _ « Etonnant de la part d'une femme qui n'a pas pu boire son précédent coktails. A dire vrai, je t'aurais plutot conseillé de boire quelque chose de plus fort qu'un coca... Peu importe ce que tu as vu, ca à l'air de t'avoir pas mal retournée. »

    Je buvais le contenu de mon verre d'une traite avant de le reposer vivement sur le bar.
      JULIAN _ « Et, il parait que pour oublier les problèmes, quels qu'ils soient, il n'y a pas meilleur remède que l'alcool et le sexe. »

    Je fis alors signe au braman de remplir mon verre d'un double whisky juste avant de m'adresser de nouveau à la jeune femme à mes cotés.
      JULIAN _ « La tournée est pour moi cette fois! »

    Bizarrement, j'avais la sensation que la roue avait tourné et que j'avais le dessus sur la situation a présent. J'avais aussi l'impression que Velvet risquait de ma prendre ma facon de voir les choses mais, je m'en contrefichais. J'étais juste un mec qui donnait un conseil à une femme, un mec qui essayait de faire boire une femme pour lui changer les idées, pour qu'elle se redécoince et, pour la mettre dans son lit. Peu m'importait ce qu'elle pourrait bien en redire, je n'avais pas envie de jouer les saints bernard compréhensif, ce n'était pas mon genre, ca ne l'était plus, ni mème envie d'essayer de la comprendre, pas non plus envie de la prendre dans mes bras pour lui demander gentiment ce qu'elle avait parceque... je m'en contrefichais au plus haut point. Je n'étais pas un mec sympa, ni compréhensif, pas non plus attentionné. Je n'étais plus ce genre de mec qui s'inquiète pour les autres, je ne pensais plus qu'à mes propres intérèts a présent. Et si cette fille avait des problèmes, il s'agissait des siens de problèmes, pas des miens alors qu'elle ne compte pas sur moi pour rester à ses cotés pendant qu'elle nous ferait une dépression ou je ne sais quoi de cet accabit. Je n'étais pas son ami, je n'avais pas l'intention de lui tenir la main. Qu'elle ne compte pas sur moi pour jouer les mecs sympa, elle risquerait de frapper à la mauvaise porte. Je ne ferais alors rien d'autre que la laisser en plan!
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MessageSujet: Re: The night is darkest just before the dawn. [R.]   The night is darkest just before the dawn. [R.] Icon_minitimeMer 23 Sep 2009 - 22:37

    A ce moment précis, Julian devait me prendre pour une folle furieuse. Ou alors, il devait croire que j’avais une tendance prononcé à ruiner mes boissons. Heureusement pour moi, j’avais finis par reprendre mes esprits, sans pour autant oublié ce qu’il venait de se passer. En même temps, comment oublier cette apparition. Je ne savais même si j'hallucinais ou non. Une chose était sûre, un frisson avait parcouru ma colonne vertébrale. Cela faisait à présent trois années que je n’avais plus vu celui qui était la cause de ma soudaine absence. Il était le genre de personne que je ne souhaitais pas revoir. Il m’avait humilié, et piétiné le cœur. Et le pire dans cette histoire, c’était que j’étais restée la même personne, cette personne qu’il avait changé, bafoué, et tout ce qui suit. Voilà le pourquoi du comment. Ma famille pense que j’ai toujours été ainsi, d’autres pensent que c’est à cause de mes parents. En réalité, c’est à cause d’un garçon. Je n’osais pas prononcer son nom, de peur d’ouvrir d’anciennes cicatrices qui semblaient être toujours à vif. J’étais tombé amoureuse de lui après la mort de mes parents, il avait été mon échappatoire, et un bien mauvais échappatoire, d’ailleurs. Profitant de ma vulnérabilité, il m’avait tout prit, de ma virginité en passant par mon cœur. Voilà la raison de pourquoi il est tellement difficile pour moi d’éprouver un quelconque sentiment envers le sexe opposé. Et c’était peut-être à cause de cela que je passais pour une fille facile aux yeux du monde. En même temps, être ainsi était mon seul moyen pour m’échapper, me sentir en vie. De toute évidence, ce n’était peut-être pas la meilleure échappatoire, vu la façon dont cette simple hallucination m’avait frappé en plein cœur.

    J’avais beau faire semblant de rien, je savais que dans un moment comme celui-ci, je jouais la comédie de façon plutôt pathétique. Et pourtant, je ne souhaitais pas rendre des comptes car ce n’était pas mon genre, et de toute façon. Je ne cherchais aucune sympathie, ni une oreille compréhensive quant à mes problèmes. Je ne connaissais pas Julian, il semblait évident que je n’allais pas afficher ma vie alors que les personnes les plus proches de moi n’en connaissaient même pas la moitié. Déjà parce que ma vie me faisait souvent pensé à un film américain. Le genre de vies que personne ne peut avoir. Il faut avouer que voir ses parents moururent d’un crash d’avion, puis rencontrer un mec complètement arraché du ciboulot n’était pas très courant. Pendant très longtemps, j’avais finis par passer outre l’opinion des gens. Savoir que j’étais une de ses espèces de petites trainées qui couchaient parfois pour un peu de sous juste histoire d’avoir l’impression d’appartenir à quelque chose, ou à quelqu’un, ne faisait que me dégouter un peu plus. Il était rare qu’on me déstabilise, et savoir ce psycho dans les parages n’arrangeaient en rien ma sensation de mal être. Il y avait des jours où j’avais l’impression de revenir à mon adolescence, où tout est remis en question. Pourtant, je n’en oubliais pas la présence de Julian. Comment l’oublier en même temps, car il semblait être mon divertissement de ce soir. Comme si j’allais m’installer devant ma télévision, et regarder un bon film histoire de passer du temps.

    D’ailleurs, je ne pris même pas la peine de lui répondre. Parce que je savais qu’un coca n’allait pas être assez fort pour me remettre sur pieds. Seulement, il ne savait pas que l’alcool pouvait avoir deux effets sur moi, surtout dans un état d’esprit comme maintenant. Soit je devenais incontrôlable, soit je sombrais dans une profonde tristesse. Mais il était vrai que l’alcool m’aidait à oublier, d’ailleurs, l’alcool m’aidait un peu trop souvent. Et c’est ainsi qu’à la place du coca, je commandai une vodka pure, histoire de reprendre le dessus. « La tournée est pour moi cette fois! » Peut-être croyait-il contrôler la situation par cette simple action. À mes yeux, il en fallait beaucoup plus pour retourner une situation en sa faveur. Et en l’occurrence, je repris vite du poil de la bête, pour prouver que j’étais toujours là, et qu’en aucuns cas un homme pouvait me contrôler, ou en tout cas, plus. « C’est très gentleman de ta part. » Bien sûr, je m’en fichais pas mal qu’il me paye mon verre ou non. Il se montrait peut-être un brin galant, mais ce n’était pas le genre de choses qui me flattaient particulièrement. Je m’en fichais pas mal qu’on me paye un verre, ou qu’on me tienne la porte. Tout ça, c’est pour les gamines, et je n’en suis pas une. Ma vie n’est pas un conte de rêve. Me tournant vers lui, j’affichais à nouveau un air espiègle, comme si de rien était. Le fixant avec un sourire qui laissait présager, très largement, mes futures attitudes. Et c’est ainsi que je me rapprochai de lui, l’attrapant par sa chemise pour le tirer vers moi. Il devait se douter que j’allais encore souffler le chaud et le froid, comme depuis que nos chemins s’étaient croisés. Pourtant, je m’approchai de lui pour finir par le coller, entourant un bras autour de son cou pour briser la distance. Et c’est ainsi que je posai finalement mes lèvres sur les siennes, pour un baiser d’abord strictement innocent, avant de devenir largement passionné. Ce simple contact me redonna subitement des envies pas particulièrement catholiques et je crois sincèrement que si je n’essayai pas un minimum de me contrôler, l’affaire aurait déjà été réglé depuis longtemps. Détachant finalement mes lèvres de siennes, mon sourire était à présent plus coquin qu’espiègle, et je finis par lui chuchoter. « Après ce verre, on ira dans un endroit plus… intime. » Avait-elle finit par conclu par un petit haussement de sourcils avec un fin sourire.


HS : Mon post est plus court, désolé. The night is darkest just before the dawn. [R.] 408658
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