Maera H. Ashmore ; Magnificent Poison

Carte d'identité;

Nom : Ashmore, comme Ashmore.
Prenom : Maera Hanaé.
Surnoms : Certains l'appellent Mae, d'autres Hana par rapport à son deuxième prénom. A vous de voir.
Age & Date de Naissance : La demoiselle est née un 28 Janvier 1988, elle a donc vingt ans et bientôt vingt et un.
Groupe : Serenity, as king of your thoughts.

La vie nous reserve bien des Suprises;

L'histoire de votre personnage et tout les détails qui s'y rattachent.

« Curious Poison »

« Hey ! Comment tu t'appelles ? » « Je n'ai pas tellement envie de te le dire. » « Allez, s'te plaîîît ! » « Non. Et ce n'est pas en faisant cette tête-là que tu vas m'effrayer, alors arrêtes. » Puis la petite fille pas plus haute que trois pommes tourna le dos à son interlocuteur afin d'aller retrouver son frère, Nillem, qui l'attendait sur le pas de la porte, son sourire apaisant et moqueur collé sur les lèvres. La sérénité était présente dans tous l'esprit de l'enfant, mais cela l'accentua encore plus. Cette moquerie sur ses traits se portait sur le petit garçon qui la questionnait sans arrêt, et qui, tous les jours sur le chemin du retour de l'école, se prenaient un refus au visage par la demoiselle âgée de cinq ans. Son frère s'attendait souvent à ce que cela dégénère, c'est pour cela qu'il partait toujours devant avec quelques mètres d'avance qu'il pouvait parcourir en très peu de temps afin de venir au secours de sa petite sœur ou du garçon, surtout du garçon d'ailleurs. Nillem connaissait sa petite sœur par cœur, ses capacités étaient exceptionnelles, et pas des capacités de combat. Jamais, ô grand jamais, sa sœur ne se battrait, enfin pas tant qu'il serait encore à ses côtés. Lui il parlait de son regard noisette; du son mélodieux de sa voix lorsqu'elle s'exprimait, et surtout sa façon très spéciale et inconnue de tous les autres d'arriver à convaincre toutes les personnes qui l'entouraient de tout ce qu'elle voulait. Cela pouvait effrayer, mais pas Nillem, non il en avait tellement l'habitude maintenant que presque plus rien ne l'étonnait venant de sa petite sœur. Finalement il prit enfin la parole afin de parler à sa sœur de sa voix haute et claire : « Bon allez Ellana, j'ai pas que ça à faire moi, et puis maman nous attend. » La dénommée Ellana pressa le pas jusqu'à la porte et se stoppa net lorsqu'elle entendit les mots suivants : « Ah Ellana, à demain alors. » Le regard noisette se porta sur celui bleu très pâle du jeune homme qu'était son frère, guettant une réaction qui effrayerait sûrement le petit garçon qui avait osé utiliser le seul surnom intouchable que Nillem était le seul à se servir. En cinq pas rapides et silencieux, il se trouva au côté de l'enfant dont les yeux exprimaient déjà une peur certaine. Sa voix se fit froide et dure. Glaciale. Comme ses yeux de glace. « Ne répète jamais ses mots. Sinon tu le regretteras. Et ce n'est pas un conseil, c'est un avertissement que je ne répéterai jamais. Me suis-je bien fait comprendre ? » Un acquiescement répondit à sa question, puis d'un pas léger, comme si rien de tout cela ne venait de se dérouler, il alla retrouver sa sœur et en l'effleurant à peine d'une main dans son dos, elle avança et entrèrent l'un après l'autre dans la maisonnette. L'enfant, bloqué devant l'allée, fixait la maison les yeux ronds, subjugué par tant de confiance en soi, de calme et de sérénité dans un frère et une sœur.

Ce scénario se reproduisit plusieurs fois, et tout ceux qui s'étaient risqués à l'appeler par ce nom avaient eu droit aux foudres du splendide Nillem qui chaque année prenait en taille et en muscles. La jeune femme surnommée Ellana se souvenait encore du pourquoi de ce surnom qui n'avait vraiment aucun rapport avec son prénom. Elle devait être âgée de trois ou quatre ans, lorsque son frère regardait un dessin-animé à la télévision mettant en scène une femme avec un teint légèrement hâlée, de longs cheveux noirs comme ses yeux qui suivait un chemin dans sa vie. Sa voie. La petite enfant avait été fascinée par cette femme pleine de sang-froid, d'assurance, de courage, de paix intérieure, de confiance en soi et de sérénité. Et elle l'avait pointée du doigt en disant haut et fort à qui voulait l'entendre dans sa famille : « Plus tard, je serai comme elle. » Son frère l'avait fixée de ses yeux de ciel et lui avait murmuré à l'oreille : « Alors désormais je t'appellerai Ellana. » La fillette avait frémi avant de fixer de ses grands yeux noisettes Nillem, et, dans un ensemble parfait, ils se sourirent. Il était le seul à l'appeler ainsi, le seul à pouvoir l'appeler ainsi. Même ses parents ne s'opposaient pas à cela alors que cela aurait pu générer une absence d'identité chez la demoiselle, mais pourtant rien. La petite fille savait faire la part des choses, même petite. Un autre trait de sa personnalité était sa curiosité. Eveillée et têtue. Elle cédait que lorsqu'elle comprenait, et elle voulait tout comprendre. Ce trait de caractère enchantait sa mère, Isaya, mais Natan, son père, peu porté aux explications, s'emportait souvent quand sa fille exigeait de connaître les motifs d'une consigne avant de lui obéir. « Elle n'a que cinq ans ! se plaignit-il à sa femme. Pourquoi faut-il toujours qu'elle discute ce que je dis ? » Isaya se contentait de sourire, et Natan se calmait. Comme par enchantement. Et cela ne cessa pas, même si la petite fille prenait de l'âge.

Cinq ans passèrent. Parfaitement. Une famille soudée, sans problèmes, et qui s'aimait plus que tout autre chose. Pas une ombre au tableau. Isaya désirait faire un anniversaire assez spéciale pour les dix ans de sa fille dont la curiosité ne se tarissait. Elle voulait connaître chaque chose qui l'entourait, et pour se faire, quoi de mieux que de découvrir un nouveau pays. Ainsi les trois membres de la famille offrirent à la fillette un voyage pour quatre à Paris. Ils partiraient d'Angleterre pour traverser la Manche en bateau afin d'arriver près de Lille. Là-bas, ils prendraient une voiture louée et rouleraient jusqu'à Paris. Un rêve fabuleux qui prit réalité un vendredi en matinée. Etant une surprise, on demanda à la jeune fille de préparer une valise pour une semaine afin de retrouver sa grand-mère. Avec une moue boudeuse et des explications, elle finit par écouter, et avec l'aide de Nillem boucla ses affaires. Ils montèrent dans la voiture, et elle s'endormit en cinq minutes. « Réveille toi Ellana. Nous sommes arrivés. » Lorsqu'elle ouvrit les yeux et après les avoir frotté vigoureusement, la demoiselle sortit de la voiture tombant nez à nez sur un paquebot énorme. Elle leva son visage vers celui-ci mais les rayons su soleil l'aveuglèrent, lui faisant fermer les yeux. Elle ne comprenait pas. Sa grand-mère n'habitait pas ici. Son regard se tourna vers le port, car c'en était bel et bien un. Sans plus de compréhension, elle marcha quelques pas avant de se tourner vers sa famille, qui l'observait ce sourire apaisant si caractéristique sur les lèvres. Aucune question ne sortit de sa bouche, et finalement la famille au complet se dirigea vers un bateau dans lequel ils s'installèrent. Alors que le bateau filait vers la France, la brunette, ses cheveux au vent, observait le ciel bleu comme les yeux de Nillem. « Pourquoi les nuages vont dans un sens et nous dans l'autre ? » Natan Ashmore éclata d'un rire tonitruant. « Parce que nous ne sommes pas des nuages, Grenouille ! » s'exclama-t-il en ébouriffant les cheveux de la fillette assise à côté de lui. Celle-ci fit la moue. Elle adorait son père, ses geste tendres et rudes à la fois, sa voix forte et son inaltérable bonne humeur. Elle aimait moins qu'il ne réponde jamais à ses questions. Elle leva les yeux vers le ciel, contemplant les nuages qui filaient vers le nord alors que le bateau progressait vers le sud. Elle sentait qu'il y avait une explication à ce phénomène mais, à dix ans et des poussières, les mots pour exprimer son trouble lui manquaient cruellement. Une porte s'ouvrit dans son dos et sa mère se glissa près d'elle. Fine, légère, toute de douceur et d'intuition. L'opposé de son époux. Et son parfait complément. « Maman, pourquoi les nuages vont dans un sens et nous dans l'autre ? » Isaya sourit, caressa la joue de sa fille du bout des doigts. « Il y a deux réponses à ta question, Maera. Comme à toutes les questions, tu le sais bien. Laquelle veux-tu entendre ? » « Les deux. » « Laquelle en premier alors ? » La fillette plissa le nez. « Celle du savant. » « Nous allons vers le sud parce que c'est là que nous avons décidé que nous passerions ton anniversaire. Un endroit magique et magnifique où nous mangerons des marrons grillés. C'est notre rêve depuis des années et nous avons quitté Cambridge pour le vivre. » « J'aime pas les marrons grillés... » « Nous mangerons aussi des fraises, promis. Les nuages, eux, n'ont pas le choix. Ils vont vers le nord parce que le vent les pousse et, comme ils sont très légers, ils sont incapables de lui résister. » « Et la réponse du poète ? » « Les hommes sont comme les nuages. Ils sont chassés en avant par un vent mystérieux et invisible face auquel ils sont impuissants. Ils croient maîtriser leur route et se moquent de la faiblesse des nuages, mais leur vent à eux est mille fois plus fort que celui qui souffle là-haut. » La fillette croisa les bras et parut se désintéresser de la conversation afin d'observer un vol de canards au plumage chatoyant qui se posaient sur la mer. Indigo, émeraude ou vert pâle, ils se bousculaient dans une cacophonie qui la fit rire aux éclats. Lorsque le bateau eut dépassé les volatiles, elle se tourna vers sa mère. « Cette fois, je préfère la réponse du savant. » « Pourquoi ? » demanda Isaya qui avait attendu sereinement la fin de ce qu'elle savait être une intense réflexion. « J'aime pas qu'on me pousse en cachette. »

Plus tard, alors que les deux enfants dormaient paisiblement dans leur lit en plume, allongé sur le dos sur le balcon, Natan ne parvenait pas à trouver le sommeil. Il contemplait l'infinité de la voûte céleste, le cœur serré par l'insignifiance de son existence. Presque effrayé. Comme si elle avait perçu son trouble, Isaya se serra contre lui, et son angoisse se dissipa, remplacé par la chaleur d'une certitude : insignifiance ou pas, il était heureux. Formidablement heureux. « Elles sont si proches, murmura Isaya à son oreille en désignant les étoiles. On dirait qu'elles vont se poser près de nous. Tu crois que c'est possible ? » « Les étoiles ne se posent jamais près des hommes, répondit-il dans un souffle. Sauf la plus belle d'entre elles. Celle qui est maintenant ma femme. » Il se penchait pour l'embrasser lorsqu'une petite main l'attrapa par l'épaule et le secoua avec détermination. « Papa ! Et la réponse du savant, c'est quoi ? »

SUITE PAGE 4
Derriere l'ecran;

Pseudo : SOUS_RiiRES, Hélène (& Les Garçons aussi x'D) pis c'est tout... Je crois.
Presence sur le forum : 7/7 si tout va bien dans le meilleur des mondes ^^.
Commentaire : J'ai eu un p'tit beug, et le nom de famille Ashmore est pas passé x'D. Ah oui est aussi, je suis envoyée par les célèbres Kansas, pis Caca (Maxim) et pis la nouvelle Bailey aussi =)
As tu lu le réglement ?: OUAIS, je ne suis pas une rebelle moi x).

Et une membre de BCU en plus!!! On est entrain d'être envahi!!!xDD

En tout cas bienvenue!!!Et Minka Kelly: Quel magnifique choix!!!!!!

Bienvenuuuue !!!

Oui, vous avez vraiment trop de mal, mais je n'osais pas le dire.....

Pourquoi tu me dis de faire gaffe??? Je n'ai rien à craindre!!!xD

Bah il faut dire que les autres noms de famille que j'ai eu avec October m'en souvient plus, mais Kale je m'en souviens!!xD. En plus là, je voulais mettre Kale, mais finalement j'ai changé d'avis, car je voulais que mon personnage ait un nom ou prénom aux sonorités italiennes!xD

Bah oui, je n'ai rien à craindre!!!!! Que vas-tu me faire????

Ah merdouille ce que j'ai eu peur. Merci merci merci !

DAKIIIIIIIIIIIIIIIIII