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 Une situation dangereuse & Des retrouvailes mouvementées. [Enzo]

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Bella Parker
Je viens dévaster ta pensée.
Bella Parker


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MessageSujet: Une situation dangereuse & Des retrouvailes mouvementées. [Enzo]   Une situation dangereuse & Des retrouvailes mouvementées. [Enzo] Icon_minitimeSam 21 Fév 2009 - 22:27

Une situation dangereuse & Des retrouvailes mouvementées. [Enzo] Olivia11 Une situation dangereuse & Des retrouvailes mouvementées. [Enzo] Icons45 Une situation dangereuse & Des retrouvailes mouvementées. [Enzo] Rpia410

"Sometimes, when the truth is only a lie
The best thing to do is unacceptable "


Nous ne sommes pas ennemis, mais amis. Nous ne devons pas être ennemis.
Même si la passion nous déchire, elle ne doit pas briser l’affection qui nous lie.
Les cordes sensibles de la mémoire vibreront dès qu’ont les touchera,
elles raisonneront au contact de ce qu’il y a de meilleur en nous.


Huitième jour. 22h58.



__Aujourd’hui Bella avait revêtu une robe dans les tons sombre, bleu nuit. Légèrement évasée sur ses longues jambes élancées, et très moulante au-dessus de la taille laissant entrevoir un joli décolleté très avantageux. Un petit gilet en cachemire haute couture venait compléter l’ensemble. Perchée sur de hauts talons assortit, la jeune femme avait lâché ses longs cheveux bruns qui retombaient en cascade sur sa nuque. Très finement maquillée, adoptant une attitude confiante et sur d’elle, Bella déambulait doucement dans la forêt sois distante hantée, rêveuse et mélancolique.
Le ciel prenait des nuances obscures et le temps s’assombrissait peu à peu ; une bise froide et humide s’engouffrait dans les feuillages épais des arbres et hautes fougères du bois, le tout formant une atmosphère glaciale. Cependant Bella resta confiante, elle ne croyait pas à ses rumeurs absurdes concernant les entourages et elle trouvait tout cela ridicule et dérisoire. Si elle avait accepté de faire ce voyage c’était afin de s’évader, de dépasser ses limites et d’avoir un prétexte afin de faire la fête tous les soirs sans penser aux éventuels conséquences. Mais en réalité, cette escapade lui permettait de se changer les idées, d’éviter de penser à un certain homme par exemple, un certain garçon répondant au nom d’Enzo et qui avait littéralement brisé son cœur.

__C'était voué à l'échec depuis le début. Bella et Enzo ne pouvaient décemment pas s'attacher l'un à l'autre et vivre une histoire concrète. De la folie pure, ou plus simplement, un espoir sans borne, une envie de se raccrocher à l'irréel, d'un moyen ou d'un autre. Il était trop tard pour les séparer, maintenant. Deux âmes liées, un amour adolescent, l'entêtement de celui qui sait qu'il a tort, mais qui ne veut pas abandonner. Leur rencontre avait été un hasard sur le campus par l’intermédiaire de tara, le temps de l'innocence et de la simplicité, le temps qui ne serait pas souillé par leur différence. L'amitié est la valeur la plus sûre qu'il existe, et peut-être n'auraient-ils pas dû en dépasser les frontières. Un regard complice échangé, des chuchotements, un rire étouffé, une épaule sur laquelle pleurer. Un lien qui paraissait alors pouvoir échapper à toute tentative pour le briser. Les deux jeunes gens sortirent donc ensemble, ils étaient ce qu’on appelle de façon officielle : un couple.

__C’était loin d’être platonique, entre eux. C’était sauvage, intense, passionnel, tendre et incertain. Les limites avaient sombrées aux oubliettes, tel un vestige effacé. Bella lui avait offert sa mémoire, ses pensés, ses thèses et ses réflexions, elle lui avait accordé sa confiance, offert une grande parcelle de son être et de son corps. Lui, il semblait heureux, il disait qu’il tenait à elle, il était son complice, son petit copain et son amant. Les deux étudiants passaient beaucoup de temps ensemble, ce n’était pas seulement physique car à défaut de caresser la peau de l’autre, ils se plaisent à refaire le monde ensemble. Mais le temps à filé, malgré nous, malgré eux. Tout aurait pu être si simple, vous savez ce qui se passe au cinéma ou dans les livres ? Vous savez, une rencontre, un rendez-vous, un baiser, un deuxième, une nuit, une histoire, une fresque de mémoire. Ainsi va la vie, ainsi va l’amour.
Mais c’était compliqué, tout est relatif. Parfois il y a des imprévus, des obligations, des conséquences, des piques. C’est ainsi qu’un jour
Enzo mit donc fin à cette idylle, rejetant l'idée d'aimer une personne autre qu'elle même. Orgueil mal placée ? Fierté démesuré ? Dignité malfamé ? Peur de l'attachement ou peur de l'Amour ? Bella avait renoncée à comprendre le geste précoce de son prince défunt. Mais rappelons qu’Enzo omis de préciser les raison de leur rupture, laissant donc la douce Parker dans l'ignorance des sentiments qu'il éprouvait pour elle, et qui l'avait il faut le dire dépassés, pour finalement l'effrayer. Alors à votre avis est-il mieux de connaître la vérité ? Pour lui ? Pour Elle ?
L’essence même d’un esprit n’est que le reflet de son amertume.
Aucunes remords, aucuns regrets. Plus maintenant. Le trait était tracée, la page tournée, voir déchirée. Ou pas.

__Après l’extase, la chute, après le bonheur, la souffrance, après l’euphorie, la haine. C’est un cercle vicieux, un plan diabolique élaboré depuis bien longtemps. Nulle échappatoire possible, nulle déviation de circuit. Ainsi sont les choses, et ainsi elles resteront. La joie à répétition n’existe pas. Il faut toujours une contradiction pour inverser la balance, toujours une goutte de poison se confondant aux délicates fleurs. Cela est malsain, cela est une habitude, on aimerait inventer et envisager une fin plausible, mais toutes les fins sont synonymes de perditions. On déchire cruellement une page en se tuant soi même. On recule d’une case pour finalement en avancer de deux.
Mais avant de revivre, avant de trouver un nouveau plaisir, il y a une passade à surmonter, une étape sombre. L’entre deux mondes. Le passage entre la fin d’une histoire et le début d’une autre. Un trou noir. L’obscurité prend possession de l’âme, l’alcool imbibe la chair et les intentions sont forcément mauvaise. La souffrance devient insurmontable, on ne se reconnaît plus, on se cherche tout en faisant en sorte de ne jamais se trouver. On sort, on fume, on danse, on fait un sourire et on dit que tout va très bien. Typique. Et quand on se retourne et qu’on réalise que la personne qui fut un temps la chose la plus importante de sa vie est partit et ne reviendra plus. Là alors on comprend, il ne faut dorénavant que l’accepter. Bella tentait donc de sortir de sa tristesse, elle trompait tout le monde affirmant qu’elle avait réussit à oublier Enzo, et parfois elle arrivait presque à se croire elle même. Mais elle savait que l'étincelle qui l'avait animée autrefois pour le beau ténébreux n'étais pas totalement éteinte, et que la braise pourrai facilement reprendre, mais elle savait aussi qu'elle ne brûlerai plus jamais si on n'allait pas la titiller. Le passé appartenant au passé, ressasser les fresques des souvenirs de l'épisode des amoureux transit ne servait strictement à rien. Tout cela était dérisoire et Bella s'était délimité une ligne à ne pas franchir, elle tiendrai paroles. Enzo était un vestige oubliée, qui s'effaçait au fil du temps. Il n'étais qu'un prénom futile, un visage parmi tant d'autres et il devait en rester ainsi. On ne peux revenir en arrière, jamais. Ne jamais dire jamais.

__ Si la jeune Parker était d’une beauté inégalable elle n’en était pas moins idiote. Bella n’avait rien d’une pimbêche ou d’une jeune femme superficielle, elle avait la tête sur les épaules et ne se voilait jamais la face. Intelligente et méfiante, elle savait se défendre et n’étais pas un petit agneau sans défense, bien au contraire, mieux valait ne pas la titiller de trop près. Fragile mais avec du caractère, sensible mais franche. Toujours souriante, fêtarde et fofolle, on rigolait toujours en sa compagnie et on ne s’ennuyait jamais. Ce soir, la belle avait décidé de se promener seule parmi les feuillages ; elle n’avait pas vraiment le cœur à faire la fête, c’était la première soirée qu’elle passerai seule mais la nostalgie l’avait emporté, à son grand regret. D’un geste machinal, elle sortit son petit calepin mauve qu’elle prenait partout avec elle, se plaisant à rédiger des situations où même à se laisser guider par sa plume dans des écrits personnels. Le feuilletant, elle tomba sur un poème qu’elle avait rédiger jadis pour Enzo, esquissant un sourire malgré elle, Bella relu la petite page froissé pas si mal écrit.

« Imaginer tes bras, qui me presse contre toi.
Surprendre ton regard, qui doucement me désarme.
Frissonner sous tes mains, qui doucement me caresse.
Se dire que tout est vain, que nous céderons peut être.

Un moment de faiblesse, qui est purement charnel.
Des douceurs éternelles, une folie passagère.
Je t’offre toute ma tendresse, et des baisers sincères.
Je froisse pour toi mes ailes, nous sommes si fusionnelles.

Ton corps si parfait, me fait tellement rêver,
Ton sourire ravageur, me plonge en plein bonheur.
Tes yeux si mystérieux, me font monter aux cieux,
Ta beauté me renverse, tu es la pire ivresse.

J’aimerai te faire frémir,
exaucer tes désires,
être la seule et l’unique,
Ta raison, ta folie.

La force de ton corps sur moi, avec toi je ne regretterai pas,
Mes mains qui se perdent dans ton dos, mon corps qui se cambre sous tes os.
Je découvre chaque parcelle de ton être, tu es mon éternelle.
Maintenant, je ne sais pas, mais je t’en pris reste auprès de moi.

Tes lèvres sont un tourment,
La fièvre monte doucement,
Cette passion nous dévore,
Une danse entre nos corps.

J’aimerai tant t’offrir, le meilleure sans le pire.
Une nuit que de plaisir, et te faire défaillir.
Le monde devient futile, et le reste anonyme,
Toi seule peut me faire vivre, prend moi, je te désire. »


__Une larme perla sur sa joue et chuta sur la page, déformant la dernière ligne du poème. Elle passa sa main sur son visage, effaçant toute trace de faiblesse de son revers de manche. Une montée de colère soudaine, lui fit ensuite déchirer cette page et la balancer au sol, se perdant entre les buisson, cet écrit elle ne lui avait jamais donné et il ne le lirait jamais. Bella pouffa nerveusement, elle n’aurai jamais crue que son poème finirait dans l’herbe, comme quoi le destin pouvait vraiment se montrer irrévocable. La jeune fille s’en voulait, elle s’était promis de ne jamais plus verser une seule larme pour son ancien amant, elle venait de faillir, elle avait craquer, et elle se sentait étrangement mal.

__Bella prit une grande inspiration, se calmant elle même, redoublant son allure de marche, le vent lui fouettait le visage mais elle n’en avait absolument plus rien à faire, à cette instant précis elle volait, elle était dans un monde parallèle où plus rien n’avait d’importance. Un orage déchira le ciel dans un bruit sonore, et des perles de pluies s’abattirent sur le bois obscure. C’était le parfait scénario de film d’horreur typique. Mais cela n’avait pas l’air d’effrayer la jeune fille, qui continuait de s’enfoncer dans la forêt sombre et lugubre. Sa promenade nocturne la mena sur le bord d’une falaise, l’eau ruisselait sur les pierres glissantes et Bella manqua de glisser de ses talons, elle se rattrapa donc à une branche de l’arbre le plus proche, étouffant un juron. Mais quelque chose de bien plus désagréable s’en suivit. La jeune Parker sentait une présence, comme si quelqu’un l’observait, elle jeta instinctivement un bref coup d’œil derrière elle. N’arrivant pas à localiser précisément le voyeur, elle resta immobile près des falaises et une voix un zeste agacé émana de ses lèvres roses.

Bella_ « - « Vous savez que c’est très désagréable pour une fille de se sentir suivie.. »»

__Ses yeux étincelèrent. Aucune réponse.
Les battements de son cœur s’emportèrent et une ombre la fit sursauter. Là ce n’était plus marrant, bien au contraire, la peur envahit peu à peu la jeune demoiselle. C’est alors que toutes ses légendes sur ce bois hanté prirent un sens révélateur, Bella se sentit réellement idiote d’une part d’avoir négliger ses rumeurs et de l’autre de s’être éloignée du campement seule à une heure aussi avancé de la nuit. Un choc. L’ombre passa une nouvelle fois près d’elle, la faisant glisser dangereusement, elle tenta de se rattraper à quelques plantes mais sans succès, elle bascula le long des pierres et se rattrapa à un rochet saillant qui formait comme une corniche de justesse. Bella se retint de ne pas crier, elle pouvait apercevoir l’ombre s’éloigner dans la foret et c’est avec effroi qu’elle s’aperçut que ses jambes balançaient dans le vide, un trou noir ressemblant au chaos. Seules ses doigts accrochés au rocher l’empêchait de sombrer dans l’obscurité, dans le néant. Sa chute lui serait fatale et l’ironie du sort lui fit comprendre à quel point elle allait payer son erreur d’avoir repenser à son ancien petit copain, Enzo. Les gouttes d’eaux continuait de faire rage, et ses forces s’épuisait au fur et à mesure que le temps défilait. Bella pouvait sentir ses larmes se confondant avec la pluie tumultueuse, elle n’avait même pas la force de crier à l’aide, elle était perdue. La jeune fille repensa à sa meilleure amie Tara, ainsi qu’à Anthony , Harry et Jude qu’elle aimait tant. Ses personnes formidables qu’elle aimait tellement mais qui ne pouvait rien pour elle à cette instant précis. Elle repensa ensuite à Enzo et à ce qu’elle lui avait dit avant qu’il ne la quitte : Je t’aime.



Puis-je dire que je l’aime ?
Je l’ignore.
Ce que je sais, c’est qu’il est là, pour moi et seulement pour moi.
Les mots se dérobent sous l’intensité de nos sentiments.
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Enzo G. Stevenson
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MessageSujet: Re: Une situation dangereuse & Des retrouvailes mouvementées. [Enzo]   Une situation dangereuse & Des retrouvailes mouvementées. [Enzo] Icon_minitimeLun 23 Fév 2009 - 20:38

    Un cas complexe. Un esprit en désordre. Un cœur irréel. Une âme bien trop mortelle.
    Chaque jour passait, sans aucun sens, aucune miette de logique, chacun des gestes irréfléchi, chacune de ses paroles insensées. Aucun espoir, aucune promesse d’avenir. Ce n’était pas un rêveur, il n’avait pourtant pas les pieds sur terre, enfaite son corps tout entier était enfoncé dans cette boule appelé terre. Il ne volait pas en apesanteur, il s’écrasait au sol tel une merde d’oiseau. Une descente violente, brutale, incontrôlable qu’il supportait chaque jour un peu plus, s’endurcissant.
    N’importe qui aurait pu vivre sa vie, et la surmonter. Lui n’avait jamais eu la force de le faire, de se relever, après chaque épreuve, aussi infime quelles soient. C’était presque stupide, d’être tombé aussi bas après tout ca. Et pourtant il en était bien la. Il avait sans doute un bon fond, inavouable seulement. Il avait des ressources, insoupçonnés, ce qui pouvait faire de lui un être renommé. Il aurait pu, mais il ne le voulait pas, allez savoir pourquoi. Chaque personne qu’il touchait, s’aplatissait dans son malheur. Ses parents, Eleanor, Joshua, Agyness, et bien d’autres. Mais tout est partit de la, aujourd’hui la seule personne qui ne souffre pas à cause de lui est sans doute Tara, la seule avec qui il se révèle un peu plus lui-même. Aux dernières nouvelles, la plus martyr de sa bêtise est sans doute Bella. Si on y réfléchissait bien, c’était il y a si peu de temps, par rapport à une vie. Ce dont il était certain, c’est qu’il avait sans doute gâché une bonne partie de sa vie, à elle. Ne pensant qu’à lui, ô que oui. Quel être, aussi bête qu’il soit, accepterait de laisser une femme aussi fragile s’accrocher à lui, alors qu’on connaît son mauvais fond, qu’on connaît sa phobie, comment peut on garder espoir qu’une relation telle ne déboucherait sur rien des deux cotés. Insensé.
    Enzo était égoïste, c’était un fait certain, il ne pensait qu’à lui, non pas en bien, mais en mal. Aujourd’hui, il se demande encore comment il a pu oser l’être à un point aussi avancé. Son unique hypothèse était que durant cette courte période d’un ou deux mois, il devait être dans un autre monde, ca ne pouvait qu’être ca. Il devait être dans un état second. Enzo se connaissait, il passait sa vie à s’analyser, et à déchiffrer la médiocrité qu’il se constituait un peu plus chaque minute. Mais cette fois la, où il croisa son regard, il n’aurait jamais cru aller aussi loin, frôler à tel point ses limites. Cette rencontre avait été si simple, même si le terme ne convenait pas. Dans tout les cas, chaque fille sur son passage était une proie, c’était clairement ca. Chaque fille pouvait très bien se retrouver dans son lit s’il le désirait. Lorsqu’il a vu, pourquoi cette situation aurait du s’annoncer différente ? Il n’y avait aucune raison, il l’avait entreprit comme toutes les autres, mais en avait découvert une toute autre. C’est une drôle sensation de se sentir manipuler par un unique corps, bien qu’il fut certain que ce n’était pas là le but de Bella, elle n’avait aucune mauvaise intention, elle le voulait juste, comme lui la voulait. Aujourd’hui, il était certain d’une chose, cette après midi, la meilleure amie de Tara n’aurait du, elle aussi, rester qu’une amie.
    Il ne regrettait pourtant pas cette période, même si il essayait de se convaincre que si. Il avait été ensorcelé par elle, c’était loin d’être banal. Un soupçon de spontanéité, une insouciance si relaxante, une popularité presque attirante, une élégance à vous faire rêver, mais surtout une âme torturée –d’ailleurs Enzo n’avait jamais réussi à percer son secret. Elle était elle, avec son envie de refaire le monde, avec sa passion enflammée. Il oubliait tout à coté d’elle, totalement coupé de la réalité. C’est sans doute de cette façon qu’elle a réussi à le faire rester aussi longtemps. Enzo ne se serait jamais douté de cette fidélité, enfin le terme fidélité est un peu excessif, entendons nous bien. Mais il était tellement coupé du monde pendant ces quelques semaines, qu’il ne voyait qu’elle. Il n’était pas amoureux, loin de la, il n’y pensait même pas, ce mot était rayer de son vocabulaire de toute manière. Non il était dans sa bulle, ne se rendant même pas compte qu’ils formaient bel et bien un couple, ensemble. Une chose était certaine, il était lui en sa compagnie ; toujours habillé de son air diabolique, de ses pensées obscurs, de sa fougue invisible ; même si une touche de tendresse s’infiltrait, même bien trop d’ailleurs, il l’affectionnait plus que tout.
    Lorsqu’elle lui a avoué ses sentiments, ce fut une des chutes les plus brutales qu’il dut surmonter. Il était revenu à la réalité, il était ‘tombé’ de son petit nuage. Il ne lui avait cependant pas expliqué pourquoi d’un coup si sec, il l’avait quitté, jamais. Bizarrement dans leurs relations, ils n’avaient jamais clairement parlé d’amour, d’avenir, rien n’était certain entre eux, c’était vague, léger, ca allait, ca venait, aucune attache. Cette liberté contrôlée. Il avait apprécié cette situation, plus que tout. Elle était pourtant arrivée avec ses grands mots, ne se doutant pas de la phobie d’Enzo. Il se revoyait encore cette après midi la, face à Eleanor, lui disant ‘Je t’aime’, la seule fois qu’il osa prononcer ces trois mots et à partir de là qu’il se promit de ne plus jamais les ressentir. Lorsqu’il entendit ceux-ci sortir de la somptueuse bouche de sa petite amie, Bella, il réalisa que s’il osait la laisser passer cette porte, il finirait par lui aussi, tomber amoureux. C’était inacceptable. C’était comme si cette bataille si rude qu’il avait entreprit depuis de si nombreuses années n’avait servit à rien, que tout son combat était désillusoire. C’était son œuvre, lui-même, la plus affreuse qui soit. Détruire son cas, inimaginable.
    C’était finit, il tourna vite la page, même si à chacun de ses passages, dans ses couloirs, à chacun de ses regards, il regrettait, il regrettait amèrement d’être lui, de lui avoir donné de faux espoirs, de la faire souffrir pareillement. C’était le plus insupportable. Encore pire que de retomber dans sa médiocre solitude d’écorché vif. C’était ainsi, il s’y était fait. Il avait toujours espéré qu’elle aussi.
    L’espoir fait vivre, même si Enzo n’en a jamais eu. Pourtant cette relation ne s’est jamais éteinte, en lui, elle vit, s’intensifie dès qu’il la croise. tout deux plus que proche de Tara, c’était inévitable, ils se retrouvaient régulièrement, à chaque soirée, à chaque instant sur ce campus. Ils se partageaient cette fille exceptionnelle. Enzo était du genre solitaire, mis à part ces nuits déjantés, il vivait seul, restait à l’écart, il n’avait pas de mal à l’éviter, mais rien n’y faisait. Lorsqu’elle le regardait, il avait l’impression de revenir dans le passé. Ce passé, chaque moment, chaque passade, aussi diverses qu’elles soient, lui revenaient sans cesse au visage. Si il pouvait faire un vœu, un seul et unique, ce serait celui de tout effacé, de tout recommencé. Mais il ne l’aurait sans doute pas connu, il serait encore avec Eleanor dans ce cas ? La seule chose qu’il sait, depuis plusieurs semaines, c’est qu’elle reste dans son esprit, ne s’y évapore, elle reste un souvenir bien distinct, avec cette attirance insoluble, ce désir de l’autre qui ne s’efface pas. Ces souvenirs…

    Il était arrivé dans cette forêt, certain qu’il ne se passerait rien. Que lui, fêtard endurci, buverait encore plus que d’habitude, profiterait de ces journées, de ces gens, de ces filles. Tout s’était passé différemment. Il s’était passé énormément de chose. Il avait bien bu, comme prévu. Il avait aussi profité de ces filles, mais il ne s’était pas attendu à ce qu’elles aussi, profitent de lui.
    La journée avait été horriblement longue, voire pire que ca. Danae avait été retrouvé morte la veille, comme rester insensible, comment rester de marbre ? Cette nuit avait été longue, à la fois magnifique, mais dure à surmonter, dure à ressasser ; cette bulle brisé. Cette suspicion quant à la disparition d’Aogan ; c’était son ami, lui. Enzo avait mal, plus que d’habitude, sa poitrine avait été contracté du coucher du soleil la veille, jusqu’à maintenant, alors que celui si se couchait à nouveau. Il faisait noir à présent, il avait beau savoir tout de cette légende, des illusions de ses amis, des événements, il se fichait bien du danger qui courait, il ne cessait de se répéter qu’il n’avait qu’à venir à lui, qu’il en finisse enfin avec cette vie. C’était tellement mieux ainsi, mort ici. Mais il savait pertinemment bien que jamais rien ne se passe comme on le désire, jamais. Il avait une lampe de poche à la main, il scrutait la forêt glaciale à peine éclairé par cette lumière bleuté qui était la lune. Un brouillard lourd et encombrant était infiltré entre chaque arbre, chaque feuille. Le vent soufflait, ce bruit de chouette du haut des arbres en supplément. Une ambiance à vous glacer le sang, autant que la température déjà très peu agréable, en Alabama il n’était pas habitué à une telle météo. Cette forêt était décidément un endroit bien trop à part. Qu’Enzo finissait d’ailleurs par presque connaître. Dès le début, il avait passé ses nuits d’insomnie à visiter chaque recoin, il avait tout autant profité du calme, et de l’intimité de la forêt pour ces petites escapades accompagnées.
    Un orage brisa le ciel si sombre, un éclair foudroyant qui le fit d’ailleurs sursauter. Il était pourtant subjuguer par ce ciel en plein débâcle, encore plus lorsque les gouttes par centaines s’aplatir sur son visage. Des gouttes lourdes, rapides, presque tranchantes. Il était trempé de la tête au pied en quelque minutes à peine, il continuait de marcher, pour rejoindre un autre chemin et rentrer, se fourrer dans sa tente à l’abri, bien qu’il pariait déjà que le campement n’était pas touché par cette averse, ca se passait ainsi, dans cette forêt, comme si la pluie, le vent, les tempêtes, ne se destinait qu’à un endroit, qu’à une certaine personne. Il marchait vite, bien que la pluie ne le dérangeait pas, il retrouvait déjà son chemin, par son plus pur instinct. Les falaises, il suffisait de se fourrer sur le tout dernier chemin à gauche et il rentrerait à nouveau sous les arbres velus. Mais rien ne se passe comme prévu, au grand jamais. Un cri, ou du moins des couinements, des soupires, des plaintes. Depuis le début de sa ballade, il avait fermé ses oreilles, s’était coupé de ses illusions, de ces signes qui lui indiquaient qu’il n’était pas seul, ici c’était tout autre chose, une chose qui avait attiré son attention indélibérément. Il était inquiet, regardait de tout les cotés, toujours ensevelit par la pluie, il n’y avait rien, à part des arbres, le vide aussi. Il avait dû rêver.
    « Au secours … »
    Un cri étouffé, il se retourna aussi vif qu’il le pouvait, Elle était là, les pieds dans le vide, sa vie ne tenant qu’à une main. Bella. Sa journée était réellement de pire en pire. Enzo était comme qui dirait en état de choc ; la peur, pour elle.
    Il se jeta aussi vite qu’il le pouvait sur le bord de la falaise.
    « Bella ! Attrapes ma main »
    Sa voix tremblait, crissait à même temps. Il ressentait rarement une telle frayeur en lui, comme si la vie ne tenait plus qu’à un fil, que tout allait s’arrêter, que tout allait se dérouler devant lui.
    « Prends la, je te dis ! »
    C’est dans de pareil moment qu’on se rend compte que l’on tient réellement à la personne. L’imaginer plonger dans cette antre, dans cet enfer de falaise. Son cœur se serrait dans sa poitrine, se compressait si fort.
    Elle finit par agripper sa main, lui donna l’autre aussi. Il la souleva, avec beaucoup de difficulté. Elle n’était pas lourde, il était fort pourtant. Mais rien n’y faisait, la situation était si ... complexe peut être. Ils retombèrent tout deux sur le sol, cette pluie battante les écrasant encore et toujours. Bella s’effondra dans ses bras. Enzo, sans même y réfléchir, la serra, fort. Il était soulagé, tellement qu’il n’aurait pas su se l’avouer. Ils restèrent quelques secondes ainsi, l’un contre l’autre, savourant pleinement ce soulagement.
    « Tu es devenu cinglée ou tu as juste des envies suicidaires maintenant ? »
    Enzo n’avait pas su s’empêcher, à la fois avec son ton essoufflé, mais pourtant cru et sec. Il aurait presque eu l’air sérieux.
    Il l’a souleva, posant son visage en face de lui, son maquillage avait coulé, en plus de la pluie, des larmes s’étaient sans doute affublé sur ses joues. Il plongeait son regard si fort dans le sien, encore plus que dans le passé. Il ne pu s’empêcher de serrer les dents, affichant un air à la fois hostile, mais touché.
    Elle comptait énormément pour lui, plus qu’il ne l’aurait imaginé.
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MessageSujet: Re: Une situation dangereuse & Des retrouvailes mouvementées. [Enzo]   Une situation dangereuse & Des retrouvailes mouvementées. [Enzo] Icon_minitimeDim 1 Mar 2009 - 19:49

Une situation dangereuse & Des retrouvailes mouvementées. [Enzo] Rpib110-1 Une situation dangereuse & Des retrouvailes mouvementées. [Enzo] Other3-2 Une situation dangereuse & Des retrouvailes mouvementées. [Enzo] Iconowilde2xw4
« Would you lie with me and just forget the world ? »




Regarde moi droit dans les yeux,
Oserais-tu dire à quoi tu penses ?
Regarde moi droit dans les yeux,
Laisse moi deviner le mensonge.
Suis-je la cible d’un amour pieux,
ou bien la braise de tes songes ?



__Un abandon. Ce moment où tout espoirs s’évaporent, où on n’espère plus rien de la vie et des fameuses surprises qu’elle nous réserve. Cette façade où on se sent démunis, où on abandonne l’idée de s’en sortir, où on lâche prise, on ne résiste pas, on cède. Bella était dans cette état d’esprit, et son sentiment de peur et de fatalité se renforça lorsqu’une de ses mains glissa et se balança dans le vide avec le reste de son corps. Se sentant seule, perdue et vulnérable, la jeune fille se fit peu à peu à l’idée qu’elle allait mourir, dans ce gigantesque trou noir glauque et sordide. Ses larmes redoublèrent de volume et elle ferma les yeux prête à lâcher sa dernière main qui la raccrochait encore à la réalité. Mais où été toutes les images qu’ont étaient censés voir avant de décédé ? On ne devait pas voir sa vie défiler devant ses yeux ? Peut être que ce n’était pas son heure après tout ? Bella sentait la pluie lui fouetter le visage avec fougue et sauvagerie et ses doigts commençaient à faillir dangereusement sous la pression de l’apesanteur, si la jeune fille ne devait pas mourir maintenant, elle était au moins certaine d’une chose ,c’est qu’elle ne tiendrait plus longtemps accrochée à ce rocher saillant. Dans une dernière tentative de se convaincre que la vie pouvait parfois se montrer miraculeuse, elle cria dans un dernier souffle, gaspillant ainsi ses derniers efforts et ses dernières forces.

Bella_« - « Au secours.. »

__Ineptie. C’était idiot de croire qu’un chevalier servant allait la sauver de ce terrible destin, elle était dans une situation délicate et subtile, nul n’étais au courant de sa présence ici, il était donc impossible qu’on lui vienne en aide. On dit souvent que l’instinct de survie est capitale chez l’être humain, dans ce cas précis, Bella abandonna son instinct, elle décida donc de se laisser glisser malgré elle, malgré eux. Plus rien n’avait d’importance maintenant, juste le néant. Si elle devais tomber de haut, que la chute soit longue. Cependant une voix la tira de ses pensées dévastatrices et mortelles. L'esprit est un monde à l'envers. Le clair y procède de l'obscur, la pensée y sort des mots.

Enzo_« -Bella ! Attrapes ma main »

__ Le temps passé n'est plus, l'autre encore n'est pas, Et le présent languit entre vie et trépas ; bref, la mort et la vie en tout temps est semblable. La jeune fille se mettait à délirer à présent ? Elle reconnut la voix si mielleuse, si feutré, si parfaite de son ancien cher et tendre Enzo G. Stevenson, c’était vraiment inquiétant. La jeune fille commençait à avoir des hallucinations, ou alors est-t-elle déjà morte ? Si vite, elle n’avait même pas souffert. Mais le froid lui tiraillait toujours les entrailles et la peur lui tordait toujours les intestins, non elle ne pouvait pas être déjà morte. L’enfer dans lequel elle se trouvait n’avait pas changé d’un pouce, elle était toujours en équilibre, le balancement incertain de son corps lui donnant la nausée, et ses yeux se troublaient indéfiniment. C’était indécemment impossible, mais alors pourquoi avait-t-elle entendue l’échos de cette voix si magnifique, si superbe .. qu’elle connaissait si bien et qu’elle avait eu le plaisir d’avoir pour elle toute seule en un temps.

Enzo_«-Prends la, je te dis ! »

__Un choc. Une décharge électrique secoua son corps, se mêlant à ses frissons provoqués par le froid glaciale. Enzo était vraiment là, ce n’étais ni un rêve, ni une hallucination. Allant chercher le peu de courage qui lui restait, Bella souleva son autre main sur le rocher et se hissa un peu plus en avant afin de pouvoir saisir les bras réconfortants et protecteurs du bel homme. Il était si beau, si majestueux, on aurai dit un Dieu, l’eau s’engouffrait dans ses cheveux avec une grâce sournoise et les gouttelettes de pluie salé ruisselaient le long de son visage si parfait. Cette vision paradisiaque permit à la jeune fille de retrouver sa force quelques instants et d’attraper les mains du jeune homme, et elle eu l’impression de voler avant de s’écrouler sur lui plus loin dans l’herbe humide, la pluie faisant toujours rage. Son ancien amant la serra contre lui, si fort qu’elle toussa malgré elle, se demandant comment elle avait fait pour survivre à cela. La situation était si complexe qu’elle se demanda intérieurement si elle avait bien lieu. La voix si douce et belle d’Enzo la tira une nouvelle fois de son état de choc.

Enzo_ «- Tu es devenu cinglée ou tu as juste des envies suicidaires maintenant ?»


__Il était là, juste devant elle. Allongé légèrement contre elle, la fixant silencieusement avec un air si hostile et .. inquiet ? C’était bien de l’inquiétude qu’elle percevait au fond de ses pupilles incandescentes ? Elle ne devait pas le regarder.. Trop tard. La jeune fille avait beau refouler ses sentiments, embrumer ses belles idéologies, se convaincre d’être une jeune femme indépendante et bien pensante, le doute planait toujours malgré elle au-dessus de son esprit. Ce qui était proscrit devenait une obsession et il devenait primordial de déjouer les pièges et les fourberies avant que cela n’aboutisse à un résultat final fatal et dévastateur. A savoir, jouer avec le feu, danser jusqu’à l’enivrement, laisser son cœur parler plutôt que sa raison. Dans ce cas là cela était inconcevable, impossible. Cet homme était son fruit défendu, sa fleur interdite, aucun avenir ne pouvait s’installer entre eux. Il avait déjà chacun leurs vies, c’était en vain que d’espérer. Pourtant la jeune fille se trouvait dans ses bras sous la pluie battante au milieu de nulle part, les arbres et les fougères les encadrant méchamment. Elle entrouvrit les lèvres mais les referma instinctivement, touchée par son aventure misérable, encore tremblante et effrayé, elle murmura dans un souffle lui tiraillant la gorge.

Bella_« - Enzo.. Enzo.. Tu m’as sauvé la vie .. »

__Ses yeux lui piquèrent et les larmes montèrent doucement, elle suffoqua, ne trouvant plus sa respiration. Elle était encore troublée et eu un instant le vertige, l’image de la cascade de falaises refaisant surface. Incompréhensible.
S’agrippant aux épaules de son sauveur, elle plongea son regard émeraude dans le sien, se plaisant à détailler chaque parcelle de son visage, une perfection qui dépassait bien des limites, elle avait presque oublié à quel point Enzo était somptueux. Une divinité. La beauté plait au yeux et la douceur séduit l’âme, Bella retrouva peu à peu son calme, se concentrant sur le physique de son partenaire, tentant d’oublier les images cauchemardesques qui faisaient puissance à son esprit. Ses larmes cessèrent un instant avant de redoubler de volume, la jeune fille ne se contrôlait plus, elle explosa, se relevant brusquement de façon à être sur les genoux, fixant Enzo en face d’elle.

Bella_ « - Je.. je fais tout pour t’oublier .. j’essaye de dire à mon esprit et à mon cœur que tu n’es qu’un connard.. un mec sans importance.. et j’essaye d’avoir pitié de toi aussi .. parce que tu ne connaîtras jamais l’amour, parce que tu ne sauras jamais ce que veux dire : tenir à une personne. J’essaye de me dire que malgré toutes ces minettes que tu te tapes, au fond tu es seul et que c’est bien triste. J’essaye .. »

__Un soupire.

Bella_ « - J’essaye de te chasser de mon corps, de mes pensées, de mes rêves, j’essaye d’oublier qu’un jour je t’ai dit : je t’aime. Je fait tout pour te dévaloriser intérieurement et toi .. tu .. tu arrives et tu me sauves la vie ! Tu deviens alors l’homme à qui je dois la vie .. Comment veux tu que je t’oublie si tu viens me sauver ? Comment tu veux que je cesse de t’aimer si tu te montre encore plus beau et encore plus héroïque .. »

__Bella bouillonnait, la colère gravissait tous les seuils à vitesse grand V et elle fut d’une franchise déroutante et instantané envers Enzo, envers ce si bel homme aux yeux veloutés et aux cheveux si envoûtant. Elle ne désirait qu’une chose au fond d’elle même. Suivre la passion ardente qui animait chaque parcelle de son corps. Les risques étaient intenses, et ses pensées devenaient contradictoires, mais elle n’était plus en mesure de peser le pour et le contre, de raisonner correctement ou d’établir un processus rationnel. Non, la flamme incandescente devenait de plus en plus forte, au fur et à mesure qu’elle explosait. Exaltation. Bella se rapprocha de lui, une fois à sa hauteur, elle contempla un moment son visage, tout disparaissait autours d’eux, comme s’ils étaient dans une bulle opaque et que rien ne pouvait les atteindre. Bella déposa doucement ses mains sur chaque épaule de celui ci, rien que ce premier contact qui la fit frissonner. Ivresse. Se laissant glisser dans les bras encore ouvert d’Enzo, ses lèvres se déposèrent tendrement sur celle de son âme sœur dans un baiser doux et attentionné. Frénétique.
A peine remise de ses émotions, la jeune fille eu un mouvement de recule, consciente de son geste déplacée et irréaliste. Que venait-t-elle donc de faire ? Pincez là, réveillez là ! Cela est improbable ! Bella Parker venait d’embrasser un homme marié, celui qui lui était interdit, faute impardonnable, grave.
La raison qui s’écroule, les principes qui s’évaporent, la morale n’était que dérisoire et une illusion lointaine en ce moment fragile et éphémère. La douce avait succombé, se laissant guider par ses ardeurs bien trop longtemps refouler au plus profond d’elle-même. C’était insensé, démesuré, comment ce qui se passait pouvait être la réalité. Un homme qui l’avait tant fait souffrir, ce n’est pas une erreur mais une faille, une parjure, un geste grave aux conséquences hasardeuses. Il était son idéal, son exception. Peut-on vraiment reprocher à la femme d’avoir céder à l’homme qui lui aspire la perfection ? Es perfide, immorale de s’offrir à celui qui est le seul à faire vibrer son âme, à faire battre aussi fort son cœur, à la faire vivre tout simplement ?



« Ces plaisirs violents ont des fins violentes ;
Dans leurs excès ils meurent telle la poudre
et le feu que leur baiser consume. »
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Enzo G. Stevenson
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Une situation dangereuse & Des retrouvailes mouvementées. [Enzo] Empty
MessageSujet: Re: Une situation dangereuse & Des retrouvailes mouvementées. [Enzo]   Une situation dangereuse & Des retrouvailes mouvementées. [Enzo] Icon_minitimeJeu 5 Mar 2009 - 1:32

    Le soir, se balader si tard. Ce noir, uniquement l’entrevoir.
    Tout oublier, simplement s’évader, s’évaporer parmi les arbres, ne faire qu’un avec cette forêt si enchanteresse, et bien trop démoniaque pourtant ; tel l’image d’Enzo, attirant, trop époustouflant, relevant pourtant du démon. Il marchait éclairant les parcelles de ce bois, les troncs révélant leur véritable visage, celui du soir. Allez savoir pourquoi, se perdre dans ses bois, seul, comme perdu, tellement déchu. Enzo souffrait, son cœur se compressait. Cette promenade n’avait été qu’une façon de se libérer, il se révéla que le destin lui avait dicté une toute autre idée, La Sauver. Marcher pour tout oublier, la trouver et l’aider. Cette journée, pénible, trop dure à endurer, à trainer de ses si lourds pieds ; cette soirée annoncée comme écœurante, ces falaises démontrant une toute autre thèse.
    Bella, là, accrochée à cette roche, les pieds s’entrechoquant dans l’air avide de corps, de frisson, manquant de tellement de sensation. Cette forêt désirait la mort, c’était un fait certain, celle de Bella en l’occurrence. Enzo n’entendait pas la vie ainsi, celle de Bella se terminant ici, impossible, Enzo n’aurait pas su se faire à l’idée de la laisser s’évaporer, sans avoir l’occasion de se faire pardonner, de tout oublier, ou de lui expliquer. C’était presque insensé, de ressentir une telle ébullition de sentiments à cet instant. La peur, les regrets, l’attachement, l’étouffement.
    La mort se prodiguer devant soi, laissé le spectacle l’entrainer, le dévaster. Mourir. Elle avait été prête, sans doute, sachant que personne n’oserait se balader à une heure aussi tardive de la soirée, seul Enzo, insouciant qu’il était, aurait osé, l’aurait trouvé. Seul son instinct l’avait guidé, sans en comprendre le but, sans en chercher la causer, suivant son cœur, son âme s’envolé au loin, il poursuivait celle-ci, alors qu’elle s’échappait. Son âme, son cœur, il ne restait rien de lui, tout était comme sortit, il courrait après, courrait après sa vie, sans doute pas assez vite, il l’a perdait un peu plus chaque minute. Elle s’était arrêtée, au pied de ce rocher. Il avait réussi à se recoller à lui, le temps d’un moment, le temps de la garder en vie, elle qui était destinée à mourir. Contrôler le destin, le contredire, aller dans le sens contraire de la vie, enfin décider, ne plus se laisser déchanter, guider sans aucune arrière pensée. Il l’avait sauvé. Elle s’était agrippée à ses mains, il l’avait soulevé, enveloppé. Il avait manqué d’éclater, de peur, de soulagement en suivant, de frustrations en même temps, de sentiments trop bouillants.
    C’était presque comme une hallucination, se retrouver face à elle, la tenir entre ses paumes, la coller tout simplement. La regarder. A la fois dramatique, tellement ce fut réaliste ; mais tout autant dés illusoire, la situation trop peu probable. Se retrouver tout d’eux après autant de temps. La garder en vie, lui donner une nouvelle chance de vivre. Enzo était un sauveur, ce soir il avait été utile, autant pour elle que pour lui. La voir mourir, ca n’aurait été que le faire périr, l’ultime coup de massue. Elle était pourtant en vie, toussotant devant lui, les yeux gonflés, les cheveux retombant sous son doux visage, elle était tellement belle, même dans les pires situations, sa beauté se révélait flagrante, si époustouflante qu’Enzo en resta bouche bée, totalement déconcerté, par elle, par lui-même. L’air hostile, de cette situation incomparable. Inquiet à la fois.
    « Enzo… Enzo… Tu m’as sauvé la vie … »
    Il la regardait, totalement déboussolé, presque inconscient de cette réalité entre de se dessiner sous ses yeux, la retrouver, au plus près, sentant les mains de la jeune femme, de cette somptueuse femme, l’encercler de part ses épaules, pénétrant de son regard émeraude le sien. Perdu et envouté à la fois. Il n’y comprenait plus rien, n’y voyait plus rien sous cette pluie incessante, enivrante, il ne voyait que ces yeux se refléter, s’embuer un peu plus de larmes, le scruter sans cesse, comme si il venait d’être déchiffrer, analyser, persécuter de chaque coté de son être, totalement mit à nu. Un sursaut pourtant. Elle éclata, lui passif, totalement inactif.
    « Je… je fais tout pour t’oublier… j’essaye de dire à mon esprit et à mon cœur que tu n’es qu’un connard.. un mec sans importance.. et j’essaye d’avoir pitié de toi aussi ... parce que tu ne connaîtras jamais l’amour, parce que tu ne sauras jamais ce que veux dire : tenir à une personne. J’essaye de me dire que malgré toutes ces minettes que tu te tapes, au fond tu es seul et que c’est bien triste. J’essaye … (…) J’essaye de te chasser de mon corps, de mes pensées, de mes rêves, j’essaye d’oublier qu’un jour je t’ai dit : je t’aime. Je fais tout pour te dévaloriser intérieurement et toi ... tu ... tu arrives et tu me sauves la vie ! Tu deviens alors l’homme à qui je dois la vie ... Comment veux tu que je t’oublie si tu viens me sauver ? Comment tu veux que je cesse de t’aimer si tu te montre encore plus beau et encore plus héroïque … »
    Il encaissait, suffoquant presque, l’air ne parvenait plus à lui, ne pénétrait plus dans sa narine, ni dans cette bouche ouverte tellement surprit. Plus rien ne passait, même son cœur cessait à cette instant. Un corps vide, tellement insipide, n’ayant qu’une envie, vomir chacune de ses paroles qui tentaient tant bien que mal de pénétrer en lui, d’être comprise, d’être acquisse. D’être accepter. Enzo était si peiné.
    Elle le détestait, elle le haïssait, elle ne pouvait plus le voir. Il n’était qu’un connard. Elle avait pitié de lui. Enzo avait pourtant parfaitement conscience de sa personnalité, de son attitude douteuse, outrageuse. Il avait conscience de lui-même, il en mourrait déjà à petit feu, se tuant lui-même, en en rajoutant à chaque instant, en se rabaissant. Lorsque c’est une personne a qui on est attaché qui dévoile votre vrai nature au grand jour, de vive voix, de cette colère amère, ca en devient insupportable. Une lame tranchante pénétrant dans son cou, laissant son sang se verser. Ce soir, il aurait préférer voir le noir, découvrir l’abime de ces falaises. Il aurait préférer être à sa place, détacher ses mains de la roche, disparaître à tout jamais, ne plus jamais laisser une emprunte de son atrocité sur quiconque. Laissant la liberté, le bonheur en paix. Lui, mourir, il en rêvait, n’était pourtant pas prêt à passer le cap de son propre gré. Pourquoi la forêt ne l’attaquait pas, maintenant ? Pourquoi un éclair ne le traversait pas à cet instant ? Pourquoi devait-il entendre tout ca, de cette personne qu’il appréciait, qu’il aurait aimé s’il avait continué, ce qu’il avait délibérément refusé, par rapport à son éthique, à ses principes. C’était un imbécile, ne sachant pas tourner la page, ne s’autorisant pas à accepter la vie tel qu’elle était et ses sentiments, l’amitié, l’amour, le bonheur. Ca n’existait pas dans son cœur.
    Elle voulait à tout prix l’oublier, elle voulait le chasser, se libérer de son emprise, de ce qu’il avait créé chez elle. Il ne l’avait pas voulu, il se l’était toujours promit, ne pas faire souffrir les personnes qui lui sont chers. Enzo n’était capable de tenir aucune de ces paroles quant elles relevaient de la vie d’autrui, aucune. Elle avait mal, elle aussi, elle s’était attaché, elle l’aimait, encore et toujours. Il regrettait, cette époque pourtant tellement magnifique, peut être féerique, où il s’était laissé aller, pensant à sa propre personne.
    Il la regardait, sans broncher. Sentait un choc, une décharge traverser chaque parcelle de son corps lorsque les mains de la sublime Bella se posa sur lui. Il était dans un état second, ne sachant pas réagir, spectateur de lui-même, de la scène. Ses lèvres se posé sur les sienne… ses lèvres.
    Ce simple contact fit défiler devant lui comme toute une vie, celle qu’ils s’étaient construit, celle qui l’avait abandonné en plein parcours, celle qu’il avait détruit. Chaque moment, chaque sensation. Ce désir, cette envie. Cette passion qui l’animait continuellement dans ce passé si peu lointain. Il n’était pas amoureux d’elle, il avait été fou d’elle. Gravissant les échelons de la démesure plus ses lèvres pénétraient dans les siennes, leur relation. Intense, émouvante, fougueuse, ravageuse, délicate. Il avait été envouté par un sortilège bien trop puissant, Bella Parker. Il s’en rappelait maintenant, de tout cet attachement, de tous ces moments. Trop lourd, si conséquent. Revenir en arrière, effacer les erreurs, infaisable. Renouveler l’aventure, si faisable. Il en allait contre sa destinée, celle qu’il s’était désigné : ne jamais aimer. Lui céder, retomber dans le piège, laissé l’amour entrer en lui. L’apothéose de la vie, avec elle ?
    Elle s’était relevé, à nouveau consciente de l’affront qu’elle venait de faire à elle-même, à ses paroles si déchainés, à ses pensées bien trop sombres et contre cette Enzo, qui au fond, ne méritait que ce qu’il lui arrivait. Elle lui reprochait de l’avoir sauver.
    Enzo se réveilla, d’un instant, une claque en pleine figure, ses lèvres qui s’étaient détaché des siennes, ce geste brusque qu’elle avait prononcé. Il se leva, sur ses pieds, pourtant épuisé par ses émotions. Il était bousculé de tous les cotés, ces sentiments étrangers de sa personnalité venant à lui, l’emprisonnant. Il ne trouvait aucune issue, uniquement la colère. Cette révolte.
    « T’aurais sans doute préféré que je te laisse crever ? »
    Bella s’était relevé face à lui, faisant face à la pluie saccageant tout sur cette terre. Enzo était lui aussi devenu presque violent, agressif, tel la façon dont Bella avait réagit, envahit de cette colère. Il pointait son doigt sur elle, l’agrippant en même temps.
    « Ne te gènes surtout pas pour retomber dans ce trou, Bella. Quel bonheur si tu pouvais disparaître. Au moins tu arrêterais d’aimer un connard comme moi, quel soulagement ca serait pour toi... Tout autant pour moi, tu me diras. C’est sans doute la seule façon de m’oublier. (…) Si héroïque, si con aussi. (…) Tu ne me dois rien, j’ai juste aidé une personne à laquelle je me croyais attacher. »
    Etre attaché, stupidité. Il l’était toujours pourtant, c’était encore plus fragrant, il voulait juste se voiler la face. Lancer son venin, pourtant si peu touchant, tellement accablé par la situation, par lui-même, par elle, il n’en trouvait plus ses mots, il n’en trouvait plus sa méchanceté naturelle. Il était perdu, perdu avec cette broutille qui l’avait osé lancé. La pousser à nouveau vers le vide, il en mourrait pourtant d’envie, comme il mourrait d’envie de la prendre sous ses bras, d’encercler ses lèvres, de la prendre sous son aile.
    Ses yeux d’un sombre insoupçonnable la scrutait, déchiffrait ce qu’elle recelait. Son regard pourtant plus attirer par elle et ce désir, que par sa colère. Cette passion resurgissant, incessamment, elle n’animait, encore plus fort, refaisant surface comme au tout début de leur relation. Cette envie irrésistible de la toucher, de l’avoir encore, uniquement une dernière fois. L’embrasser, ce qu’il fit, resserrant son visage de ses deux mains contre lui. Lorsque la fougue éprend l’esprit.
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