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 Nobody will save you » maybe tara laurelin o’collins ?

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Enzo G. Stevenson
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Enzo G. Stevenson


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MessageSujet: Nobody will save you » maybe tara laurelin o’collins ?   Nobody will save you » maybe tara laurelin o’collins ? Icon_minitimeDim 26 Avr 2009 - 23:15

Nobody will save you » maybe tara laurelin o’collins ? Sans_145 Nobody will save you » maybe tara laurelin o’collins ? Sans_146


« Nobody will save you »
Maybe Tara Laurelin O’Collins ?


    Quatre heures, la nuit gronde, le vent s’estompe, l’ambiance retombe.
    « Allo ? »
    « Tara … »
    « T’as vu l’heure Enzo ! »
    « Je suis désolé … C’est juste que (…) t’es la première à qui j’ai pensé. Enfin, tu pourrais pas venir à l’Euphoria stepl-ait. »
    Son portable s’écrasa sur le carrelage sale. Sa main s’agrippa au rebord de la toilette pour qu’il puisse encore une fois tout déversé, se laisser aller à la dérive au dessus du vide.
    Sa tendre meilleure amie, si vaillante, si courageuse, parla seul à présent, délivrant sa colère face au mur. Enzo était trop occupé pour écouter. Sans doute trop arriéré durant cette soirée.

    Elle allait sans doute arriver tôt ou tard. Son coup de fil avait été donné il y a d’ici une quinzaine de minutes, et trop de personnes avaient pu admirer ce spectacle des plus lamentable, des plus navrant, tout aussi décevant que révoltant. Se rendre malade, à en vomir, à se haïr.
    A vrai dire, il ne savait pas quel était son but en partant il y d’ici plus de huit heures. Il n’avait eu qu’une envie se défouler, tout libérer, se déchainer. Il avait réussit avec beauté. Il en fallait tant pour le faire atterrir dans un endroit aussi humide, sans doute était ce un reflet de lui-même, une indigestion de sa bêtise. Verres sur verres, bouteilles sur bouteilles, pilule sur pilule, cigarette sur cigarette, joint sur joint … Il avait tout enchainé ou presque. Les femmes, aucune bizarrement.
    Quand il réfléchissait, ou du moins tentait de se rappeler, il se demandait ce qu’il avait poussé à une telle déchéance de son corps, de son être, de son cœur. Il tentait de comprendre cette destruction toujours plus forte à chaque seconde. Cette mutilation quotidienne qui venait redoubler de puissance tout au long de cette nuit. Il cherchait, il s’auto-analysait. Rien n’apparaissait pourtant, aucune cause. Sa vie était ainsi, un bulldozer détruisant tout sur son passage, se détruisant lui-même.
    Pourtant cette journée avait pulvérisée des records. Dépassant presque toutes les horreurs qu’il avait pu commettre. Créer un nouvel être, le dévaster, le laisser crever. Cet espoir envolé en fumée, cette croyance désillusoire, … tout s’était effondrée. Son cœur envolé en éclat. Le marbre ayant jailli de ces cendres. Cette explosion de sens. Son âme en fumée. La poussière, il n’était que poussière.
    Il respirait profondément, reprenait son souffle de cette course effrénée vers ce wc. Il tentait de se calmer, de retrouver une certaine sérénité, mais avait elle déjà existée ? Une guerre continuelle explosait en lui à longueur de journée. Pourtant, la seule chose dont il voulait, s’était d’être rassuré, d’être sauvé. Quiconque n’en était capable, il dévastait bien trop de chose sur son passage.

    « Enzo !? Mais qu'est-ce qui t'as pris de te mettre dans un état pareil ? »
    Elle s’accroupissait déjà, comme à son chevet. Le regardant avec un regard si suppliant. Un regard qui signifiait tout : la pitié. Enzo n’était que ca de toute manière, une honte pour la race humaine. Comme quoi, même la beauté, le charisme, l’intelligence, … l’apparence, pouvait cacher bien des choses. Comme si la pire des cruautés, la souffrance, la haine, le mépris … pouvaient être dissimulés. Tout était possible avec un peu de bonne volonté. Cependant, tout ne reste jamais enfui. Tout n’est pas que mystère, secret, regret. Tout n’est pas qu’illusion. Il arrive tôt ou tard le jour où il faut se confronter avec ses pires démons. Ces jours sont fréquents, mais il s’avère absent, fuyant face à ces raisonnements. Ce nuit était sans doute La Nuit. Celle de tous les défis. Revenir à lui.

    « Pitié Tara … Commences pas ! »
    Enzo était toujours en compagnie de son cher ami le wc, Tara le regardait en face, s’étant elle aussi plaquée contre ce mur prêt à s’écrouler au moindre coup de pied. Il n’osait pas le regarder. Croiser son regard serait sans doute un supplice, alors qu’elle était la seule à ne pas le juger, la seule à véritablement l’écouter. La seule qui soit à même capable de comprendre, ne serait ce qu’un peu. La seule capable de l’aider, de le sauver, de le réveiller. Elle avait sans doute pourtant déjà essayé, l’aidant à surmonter cette autodestruction qu’il s’infligeait. Il l’avait ignoré, ne serait ce qu’à moitié, tricher peut être. Aujourd’hui, le jour j, peut être, peut être pas, mystère. Son état de déchet était sans doute dans un stade trop avancé de la décomposition pour que cela se produise malheureusement.
    « Laisses moi deviner … Je suis tellement doué que tu aurais du être avec Anthony là, tout de suite. »
    Bizarrement, le langage était toujours une faculté qu’Enzo arriverait à maitriser, bien qu’une concentration extrême soit requise, et que delà découlait une sensation d’indigestion dans le creux de sa gorge, les mots s’écorchant trop.
    En effet, ca lui donnait à nouveau la nausée. Un nouvel allée vers le wc a à peine quelques centimètres de sa tête. La chasse ce coup ci tiré, histoire d’enlever la marmite rougeâtre qui flottait au abord de l’étang. Les toilettes, principalement masculine, n’était pas réputé pour leur odeurs raffinés. Sans doute était ce encore amplifié à cet instant. Seule l’odeur aurait pu aider n’importe qui à vomir aussi.

    Il releva cette fois ci la tête. Tara paraissait à la fois dégoutée et désarçonnée.
    « Le pire dans tout ca, c’est que je m’demande pourquoi je me suis mit dans un tel état. Pourquoi … »
    Enzo trifouilla dans sa poche à la recherche de son paquet de cigarette. Bizarrement, il lui restait encore un petit joint caché parmi les autres banalités. Pourquoi pas après tout. Il l’alluma, face à Tara des plus choquée. Avant même qu’elle n’ose s’exciter sur lui, il lâcha avec un immense sourire.
    « Je suis vraiment, mais alors vraiment un con. »
    Sur le coup, il allait sans doute à nouveau vomir dans quelques secondes.
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MessageSujet: Re: Nobody will save you » maybe tara laurelin o’collins ?   Nobody will save you » maybe tara laurelin o’collins ? Icon_minitimeLun 27 Avr 2009 - 22:31

    « À l’Euphoria ? Mais t’es malade ! Tu…allo ? Allo ??? »

    Plus aucun son ne lui parvenait du combiné désormais. Soit il avait raccroché, soit il n’était plus en état de parler. À choix, elle opterait pour la deuxième solution. Sa voix lui avait paru si raque, si mal en point. Avait-il donc à ce point abusé de l’alcool ? Encore une fois ?Il ne devait pas y avoir que ça s’il prenait la peine de la joindre à plus de quatre heures du matin. Sans plus de réflexions, Tara ôta sa couverture et se leva, légèrement perdue, encore endormie. La pièce était dans une obscurité presque totale, mais elle ne pouvait se permettre d’allumer, car Anthony dormait encore profondément. Tout du moins, en apparences. La blondinette tenta donc tant bien que mal de s’habiller et de rassembler ses affaires dans la chambre qui n’était pas la sienne. Et tandis qu’elle enfilait son jeans, son esprit était ailleurs. Totalement ailleurs. Elle était inquiète à présent. Trop inquiète pour avoir les idées claires. Que lui était-il donc arrivé ? Ce n’était pas la première fois qu’il se mettait dans un tel était. De loin pas. Mais rares étaient celles où il l’appelait pour lui demander de l’aide. Avait-il provoqué une bagarre de laquelle il n’était pas ressorti indemne ? Avait-il consommé d’autres choses que de l’alcool et de la fumée ? Choses qu’il n’aurait pas supportées ? Tara était tant obnubilée par ses pensées qu’elle ne se rendit même pas compte qu’elle n’était plus la seule à être éveillée. Et alors qu’elle terminait de s’habiller, une voix s’éleva du lit qu’elle venait de quitter.

    « Tara ? Qu’est-ce que tu fais ? »
    « Il faut que j’y aille. Mais je t’appelle demain »

    Une main sur la poignée, elle finit par se raviser et retourna vers Anthony. Elle se pencha afin de déposer un baiser au coin de ses lèvres puis sortit de la pièce d’un pas vif. Sans un bruit, elle dévala les escaliers et passa la porte d’entrée. Un air glacé l’envahit soudain et elle resserra sa veste avant de presser le pas. Son ami avait téléphoné plus de dix minutes auparavant et il lui fallait à peu près le même temps pour relier le bâtiment de la confrérie au centre ville. À condition de garder un bon rythme. Décidément, il n’y avait qu’Enzo pour lui faire faire une telle chose en plein milieu de la nuit. Et il était bien le seul pour lequel elle acceptait de faire une telle chose. D’ailleurs, ça avait toujours été le cas. Tara était une personne qui aidait volontiers ses amis, mais parfois, il y avait des limites. Pas avec lui. Simplement parce qu’elle était consciente d’être la seule à laquelle il pouvait se raccrocher. Et l’abandonner aurait été lâche et stupide. D’ailleurs, elle n’en était tout bonnement pas capable. Même si cela signifiait laisser Anthony seul. Son bel italien pouvait attendre, il comprendrait. Enzo, lui, ne le pouvait pas. Il avait besoin d’elle. Et elle répondait présente, comme à chaque fois.

    Finalement, au bout de quelques minutes de marche, Tara arriva devant l’Euphoria. Il avait beau être plus de quatre heures, la boîte de nuit la plus branchée de Greenville était encore ouverte et pleine à craquer. Elle poussa la porte de l’entrée et pénétra dans une ambiance chaude et enfumée. Rares étaient ceux qui devaient posséder encore un minimum de lucidité. Le sol était collant, la bière n’ayant pas coulé que dans les gosiers de tous ces fêtards en mal d’évasion. La blondinette posa son regard partout où elle le pouvait avant de se diriger vers le seul endroit susceptible d’abriter une personne en pitoyable état ; les toilettes. Il y avait une longue file d’attente devant la porte de celles des femmes, mais celles des hommes paraissaient tout à fait libres. Si ce n’est qu’une fois la porte passée, plusieurs d’entre eux étaient alignés devant les pissoirs, tenant à peine debout. Une forte odeur lui monta aux narines, jusqu’à la gorge. Et elle dut se retenir de ne pas ressortir sur le champs.

    « Hey ma jolie, tu sais que t’es chez les mecs là ? »

    Le blondinet qui lui avait adressé la parole se rafraîchissait près du lavabo et la dévisageait de haut en bas. Tara leva les yeux au ciel, répondant d’un ton mordant :

    « Merci de l’info. Mais crois-moi, on le devine très bien à l’odeur. »

    Elle se dirigea ensuite vers les cabines et trouva celle qu’elle cherchait, tout au fond. La porte était légèrement entrouverte et son ami était à genoux, la tête dans la cuvette. Poussant un soupir, elle demanda, autant à elle-même qu’à son ami d’ailleurs :

    « Enzo !? Mais qu’est-ce qui t’as pris de te mettre dans un état pareil ? »

    Elle était déjà auprès de lui, évitant de le toucher pour ne pas le brusquer. Elle se contenta dans un premier lieu de ramasser son portable laissé à terre après le coup de fil qu’il lui avait passé et de le mettre dans sa poche. Elle ne fit même pas attention lorsqu’il lui demanda de ne pas commencer. Il savait qu’elle pouvait parfois se montrer très moralisatrice avec lui. Surtout lorsqu’elle le voyait s’autodétruire de cette façon. Et plus que de la pitié, dans son regard apparaissait également l’impuissance, la colère. La colère d’être aussi inutile, de ne pas arriver à aider son ami. C’était la seule et unique chose qu’on lui demandait, et elle n’en était même pas capable. Et appuyée contre le mur, elle attendait qu’Enzo déverse son malheur. Elle attendait un signe qui montrerait qu’il allait mieux. Et puis il releva la tête, parvenant à prononcer de nouvelles paroles étonnamment cohérentes vu la situation.

    « T’en fais pas pour Anthony, il s’en remettra. Par contre toi… »

    Elle se permit une esquisse de sourire, tentant de détendre un minimum l’atmosphère des plus pestilentielles. Plus les secondes passaient, moins tout cela devenait supportable. Pas étonnant qu’Enzo ne puisse pas arrêter ce flot qui se déversait dans les toilettes depuis tout à l’heure. Malgré tout, il parvint à se calmer, tirant la chasse et lui avouant ne pas connaître la raison d’une telle déchéance. Puis avant même qu’elle n’ait pu ajouter un mot, il sortit un joint qui s’était niché au creux de son paquet de cigarettes et l’alluma, reprenant soudain la parole. Tara n’eut d’autre réaction que la surprise, bien qu’elle était habituée à ce genre de comportements de sa part. Et alors qu’il allait tirer une première taffe, elle lui prit le joint des mains sans crier gare.

    « Comme si t’étais pas assez malade ! »

    Elle-même en tira une bouffée avant de l’éteindre et de le mettre également dans sa poche, celle où résidait le portable d’Enzo. Les yeux clairs de la blondinette, posés sur son meilleur ami, étaient soudain devenus sombres. Loin d’elle l’envie de rire, malgré le grand sourire qu’il lui avait adressé. Elle s’adossa contre les murs crasseux de la cabine et se passa une main dans les cheveux, tout en poussant un soupir.

    « Con ? Oui, des fois je m’le demande. Depuis l’temps tu devrais connaître tes limites non ? »

    Elle le regarda d’un air attristé et ajouta d’une voix plus forte.

    « Mais merde Enzo, qu’est-ce qui t’as pris ? Qu’est-ce qui s’est passé ? »
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Enzo G. Stevenson
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MessageSujet: Re: Nobody will save you » maybe tara laurelin o’collins ?   Nobody will save you » maybe tara laurelin o’collins ? Icon_minitimeMar 28 Juil 2009 - 3:10

    C’était loin d’être la première fois que je m’autorisais à déranger la seule personne apte à m’aider en pleine nuit, en pleine journée même. Des dizaines de fois où j’ai pu lui demander de me sauver, de me relever, de ne serait-ce qu’un peu m’apaiser. Je sais qu’elle en a déjà trop fait pour ma carcasse déchue, et que ce travail désabusé doit l’exténuer. J’ai l’impression de l’entrainer avec moi, drôle de sensation que de se sentir constamment si puissant, et révoltant. Elle est pourtant là en face de moi, osant à peine m’effleurer de peur de trop me secouer, de déclencher en moi une énième crise hystérique, entre la loufoquerie et le massacre despotique. Je parle, elle parle, mais au fond rien ne me parvient. Mes pupilles complètement dilatés, mes traits déchiquetés par la lamentabilité, mon corps tenant à peine droit face au mur. Ou simplement mon esprit divaguant entièrement. Comme si le monde avait le droit de vaciller sous mon regard, comme si des larmes se plaisaient à pleuvoir et transpercer l’air ambiant d’une épaisseur épouvantable, d’une odeur désœuvrante, d’une incrédulité effroyable. Car simplement me trouver ici me donne le regain de gerbe en surpuissance. Je suis d’accord, j’ai toujours été un type négligé, totalement désaxé, mais non, je ne suis pas crade au point de me noyer dans ma propre quiche à longueur de journée. J’ai toujours soutenu qu’il pouvait y avoir subtilité et classe dans chaque geste ou attitude, j’en suis la preuve même. Le seul problème c’est que je vomis, heureusement pas sur moi, mais dans la chiotte la plus crade de toute la rangée. Ridicule manœuvre que de s’enfoncer dans la dernière de la lignée, histoire que les pauvres empotés urinant ne viennent pas admirer le spectacle. Je crains ne plus avoir la force de me relever et les massacrer uniquement pour un sourire, ou pire pour un rire. Mais revenons à l’essence même de mon malheur, tout ca sous des traits caustiques, car oui, ce qui est plus qu’impressionnant, je suis encore capable de penser d’une façon plausible. Non mais franchement, je vous le jure, j’ai toujours eu un don pour m’enivrer dans l’essence même de la débauche suprême, et d’avoir la daigne d’un humain tout ce qu’il y a de plus normal, classe, indéniablement enivrant. Mon regard se fond sous cette lueur noir, forte et si faible à la fois. Car mes pupilles bondés de rouges resplendissent de ces noirceurs juvéniles, loin d’être fébrile, mais si excessive qu’elles vous vont frémir. Car il suffit d’un regard, dans le blanc des yeux, et il en fut d’ores et déjà fini. Pourquoi je l’épargne Elle ? Pourquoi je me noie contre mon propre corps à la dérive et s’épongeant contre le mur glacial ? Je n’en sais rien à vrai dire, je n’ai jamais cherché à comprendre dans quelle notion elle était capable de me calmer, de m’apaiser, et tout à fois de laisser l’amitié infiltrer plus que sincèrement en mon sang. Car elle est peut être la seule à qui je ne voudrais jamais faire de mal, et pourtant, ce sont eux, ceux qui s’accrochent, qui souffrent le plus, qui dépérissent avec moi, contre moi, sans moi. Qui dépérissent tôt ou tard point barre. Massacre d’une vie, désastre du monde. Déchet au pouvoir. Dieu au dépotoir. Comme si le désespoir m’étreignait de toute part, que cela m’était presque dérisoire face à l’allure éclectique des mes lubies, je dérive. Je crois que cela n’agit désormais plus que dans mon esprit, mon corps s’évapore doucement de part la droite, ou la gauche. Je renierais ma personne si j’osais m’effondrer sous ce wc. J’ai fait mille fois pire, inutile d’attiser mes airs prudes. Je n’ai jamais été crédule, ca s’arrête tout autant là. Revenons donc à nos moutons, car oui ils s’enchantent sous une verte colline à l’ambiance éperdument hallucinogène. Et là je tends la main pour les rejoindre … enfin non. Donc je suis là, comment j’en suis arrivé à un tel état, celui dont on n’arrive pas à se relever mais dont on a encore la capacité de sortir des mots d’une cohérence impressionnante, je n’en sais absolument rien. Primo, je suis à l’Euphoria. Deuxio, j’ai fait la fête comme un porc pour oublier on ne sait quoi. Tertio, il est rare que je me retrouve dans un tel état. Après, mon esprit est trop embué pour trouver une suite logique.
    UNDER. CONSTRUCTI0N; non je ne desespere pas Nobody will save you » maybe tara laurelin o’collins ? 48012
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