« Ne joues pas avec moi ; » || Trystan

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« Ne joues pas avec moi ; »

Trystan S. Turner & Angeliká A. Mihály

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Lorsque Alyss avait passé sa tête au dehors de sa tente se matin, la première chose qui l’avait frappé, c’était la douce lumière qui irradiait le camp, le soleil s’était décidé à pointer le bout son nez après une nuit agitée et pluvieuse. Un sourire soulagé se dessina sur son doux visage. C’était exactement ce dont elle avait besoin pour tirer un trait sur les récents évènements, car il était vrai que depuis son arrivée, la brunette n’avait vraiment pas la vie facile, elle se retrouvait régulièrement enchaînée dans une suite de situations catastrophiques. La veille, elle s’était couchée en larme, ne pouvant plus soutenir tout ses problèmes, elle avait, une fois de plus craquée, mais à présent, elle allait mieux, persuadée que si elle en mettait un peu du sien, tout allait finir par s’arranger. Et même peut être plus rapidement qu’elle ne le pensait. En effet, elle avait tendance à ne voir que le mauvais côté des choses. Ses ennuis lui paraissaient si énormes et insurmontables qu’elle baissait les bras et oubliait qu’après tout ça, se trouvait le réconfort et la chaleur, peut être pas beaucoup, mais elle savait s’en contenter.

Elle s’était laver en vitesse à la source qui jouxtait le campement, puis s’était sommairement vêtue d’une petite robe légère et ample, après tout, si le temps s’y prêtait, autant en profiter, car cela ne durerait sûrement pas. C’était une chose qu’Alyss avait remarqué depuis son arrivée ici, le climat très instable de la forêt. De la forêt. Cette pensée la fit frissonner. Effectivement, il semblait que ce ne soit le cas qu’au dessus de ce fichu petit carré de verdure minable, et pourquoi donc pas à Greenville puisqu’elle était côte à côte ? Elle s’était mise au fil des jours à détester la forêt, la détester comme on détesterait une personne. Alors qu’on départ, elle aurait mis sa main à coupé pour soutenir que toute cette histoire de légende n’était qu’une affabulation destinée attiser la soif d’aventure de jeunes adultes dont la vie manquait cruellement de rebondissement, aujourd’hui, elle n’était sur de rien et doutait de tout. Même des gens qui l’entourait. Bonne ou mauvaise chose, elle gagnait chaque jours en méfiance vis à vis de tous ces étudiants qu’elle ne connaissait pas ou peu pour la plupart.

Elle se noua les cheveux en queue de cheval haute, car la chaleur lui interdisait de laisser tomber ses cheveux en cascade sur son visage et sa nuque sous peine de mourir de chaud, dégageant ainsi un joli visage fraîchement éveillée. L’eau froide lui avait fait le plus grand bien ce matin, cela lui avait vivifié la peau, lui donnant bonne mine. Si on ajoutait ce teint rosé à un sourire qui ornait son visage, on pouvait redécouvrir une jeune fille toute nouvelle, plus rien à voir avec la dépressive et solitaire que les autres avaient l’habitude de côtoyer. Pourtant, rien ne justifiait ce changement étrange dans le comportement de la jolie brune. On aurait dit une petite fille à la voir si lumineuse dans sa robe qui était malmenée par le vent, une douceur infantile émanait d’elle, mais sans doute ne s’en rendait-elle même pas compte. Elle s’amusait à prendre quelques photos pour se mettre en condition. Après tout, il fallait qu’elle finisse ce dossier au plus vite, et rien en l’obligeait à toujours travailler avec Jude, plus vite elle l’aurait terminé, et moins elle aurait à le fréquenter.

Elle traversa une bonne partie du campement, il fallait qu’elle réveille Trystan pour qu’ils aillent se balader tous les deux, elle en avait envie ce matin. Son appareil dans la main, elle entra dans la tente de se dernier, soulagée de voir qu’il était seul dedans. Elle s’assied comme elle pu à ses côtés et le secoua doucement. D’une main timide, d’un geste incertain, elle accentua pourtant le mouvement en le poussant sur le côté pour qu’il daigne enfin ouvrir les yeux. Mais elle savait que c’était peine perdue, lorsque celui-ci dormait si tard, il était impossible de le réveiller de la sorte. Pourtant, il semblait sur le point d’émerger. Saisissant sa chance, elle se mit à califourchon sur lui et s’approcha de son oreille.

- Trystan…

Cette tentative fut couronné de succès, il ne tarda pas à enfin s’éveiller. Réalisant dans quelle posture elle se trouvait, elle sentit le rouge lui monter légèrement aux joues avant de se remettre sur le côté. Lorsqu’il la regarda, se demandant sûrement ce qu’elle fichait dans sa tente à une heure pareille, elle lui montra son appareil, pour lui indiquer qu’elle comptait bien s’en servir aujourd’hui. Elle sortit et attendit que monsieur soit prêt avant de commencer à marcher, s’assurant de temps en temps qu’elle le suivait bien. Alyss avait réussit à se familiariser avec la forêt bien plus vite qu’elle ne l’avait imaginé, en même temps, elle passait le plus clair de son temps à y flâner seule, il était donc normale qu’elle s’y perde de moins en moins. Trop absorbée par son travail, elle laissa ses pieds la conduirent où bon leur semblait. Elle atterrit donc un peu au hasard dans un endroit où elle venait pour la première fois. Une cascade s’étendait sous ses yeux émerveillés. Elle déposa son réflexe sur une grosse pierre plate et lança un regard provocateur à son ami.

- Le dernier dans l’eau…

Et sans tarder, elle se mit à courir en direction du point d’eau, enlevant sa robe à d’un geste maladroit avant de plonger. Lorsqu’elle ressortit sa tête de l’eau et qu’elle ramena ses cheveux en arrière, elle chercha Trystan des yeux. Elle eut juste le temps d’entendre un bruit derrière elle.

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Profondément endormit, Trystan sentit cependant quelques choses s'approcher de lui dans son sommeil...Il aurait reconnut se parfum entre mille ; il s'agissait de celui d'Alyss l'une de ses meilleures amies. Alors qu'il s'apprêtait à ouvrir les yeux pour lui montrer qu'elle était parvenue à le réveiller, celle-ci trop pressé s'était tout simplement mise à cheval sur lui dans le but de l'extirper des bras de Morphée. En la sentant sur lui Trystan ne put s'empêcher d'écarquiller les yeux de surprise. Étant un jeune homme normalement constituer le réveil était souvent accompagné d'une réaction en dessous de la ceinture qu'Alyss avait du sentir car lorsque leurs regards se croisèrent elle s'extirpa alors de sa position à califourchon , le visage pourpre...

Celui de Trystan ne tarda pas lui aussi à prendre des teintes rosées...La situation était plus qu'embarrassante surtout que depuis quelques temps il n'était plus réellement sur de la tournure que prenait sa relation avec la jolie brune...Étant dans la même classe et partageant la même passion , ils s'étaient très vite lié d'amitié tout les deux. Passant le plus clairs de son temps avec elle, il apprit à la connaitre un peu mieux chaque jours découvrant peu à peu les mystères de sa personnalité. Elle faisait de même avec lui , des liens presque fusionnels s'étaient crées entre eux deux. Ils étaient à la fois des amis , des frères et sœurs et des confidents.

Mais les choses avaient changés il y a peu lorsque Trystan avait apprit le béguin qu'Alyss avait pour Enzo...Pour la première fois de sa vie, il avait ressentit de la jalousie...Pourquoi? Il lui avait fallut pas mal de temps pour en arriver à la conclusion que petit à petit il tombait irrévocablement amoureux de la belle Alyss aux yeux azures. C'était un sentiment étrange pour lui auquel il n'était pas vraiment habitué. Il était complètement perdu à présent et ne savait vraiment plus comment réagir par rapport à celle-ci. Devait-il lui avoué ce qu'il ressentait? Ou devait-il simplement vers comme si de rien n'était après tout il n'était pas un bon garçon pour elle?

C'est donc la tête pleine de questions, qu'il sortit enfin de sommeil...

Il sourit à Alyss lorsque celle-ci lui présenta son appareil photo, lui aussi avait bien envie volontié d'aller capturer la beauté de la nature par cette belle matinée. Alors qu'elle sortait de sa tête et qu'il se relevait assez rapidement , un violent mal de crâne le foudroya le forçant à se recoucher instantanément...La nuit précédente avait été plus qu'agitée pour le jeune homme, autour du feu ils avaient la fête jusqu'au petit matin auprès du feu de camp sans se soucier du nombreux faramineux de verres d'alcools qu'il avait ingurgité...Bierre, Tequila, et Vodka en tout genre prenaient maintenant leurs revanches en lui martelant le crâne de violent maux de têtes. C'est les yeux à moitié fermé qu'il se mit alors à la recherche d'un flacon d'aspirine dans sa tente.

Quel ne fut pas son soulagement quand finalement il trouva les pilules qui lui promettait un soulagement du moins temporaire mais efficaces! Il ingurgita deux pastilles accompagné d'une gorgée d'eau...C'est les yeux fermés qu'il s'habilla saisissant la première pairs de jeans qui lui tombait sous la main et un t-shirt non loin de là. Il s'en contre fichait qu'ils soient assortit où non. Il ne voulait pas faire attendre Alyss...Il finit alors par prendre sa sacoche contenant son appareil et une pairs de lunettes de soleil...

Il ne put s'empêcher de réprimer une grimace en sortant lorsque la lumière du soleil lui percuta le visage. Il se frotta assez rapidement le front tout en suivant Alyss qui lui avait lancé un regard inquiet et à qui il avait répondu par un vague

" Je vais bien... "

Si il y avait bien une chose qu'il n'aimait pas c'était que les gens se face du soucis pour lui. Étrangement, il suivit Alyss sans se poser de question se qui n'était pas de son genre, mais il était bien trop occuper à contempler sa beauté dont il ne lassait jamais...Lorsqu'ils arrivèrent au niveau de la cascade Trystan ne put s'empêcher de réprimander un souffle de surprise. Décidément Alyss le surprendrait toujours , elle avait un vrai talent pour découvre des lieux vraiment magnifiques.

En le mettant au défis, elle savait très bien qu'il ne saurai résister. Et sans se poser de question il ôta ses vêtements déposa consciencieusement son sac et ses lunettes de soleil et plongea. L'eau fraîche lui fit le plus grande , le libérant de son état somnolant dans lequel il se trouvait depuis son réveil. Il resta quelques secondes en dessous de l'eau dans le but de surprendre Alyss. Une fois en dessous d'elle, il remonta rapidement et la propulsa un peu plus loin dans l'étendue bleu. Il ne put se retenir de bon cœur.

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Bien qu’elle soit encore très innocente et ignorante de tout ce qui touchait de près ou de loin à la fête et à la débauche pour quelqu’un de son âge, et même si elle n’était pas très alerte en règle générale, la petite gueule de bois de son ami ne lui échappa pas. Même avec les lunettes de soleil noir charbon, le soleil lui agressait les yeux, il devait sûrement s’être prit une bonne cuite la veille au soir pour se retrouver dans un état pareil. Elle se mit alors à songer que sa vie était vraiment plate et morne, et même si elle ne cherchait pas à prendre part à toutes ces soirées qu’organisaient chaque soir les étudiants, elle se sentait rudement mise à l’écart. Elle sentait peu à peu toutes ses valeurs s’effondrer, une à une vent, comme un château de cartes à la merci du vent, et elle trouvait cela très désagréable. Alors qu’avant, elle était certaine de n’avoir jamais eu besoin de compagnie et de ne jamais en avoir besoin, elle sentait la solitude se faire de plus en plus lourde et insistance, regrettant même parfois de s’exclure volontairement et de rejeter le contact avec les autres. Mais… Est-ce que c’était de sa faute si elle avait eu un passé difficile ? Certes elle n’était sûrement pas la seule à avoir eu des problèmes dans son enfance et son adolescence, mais personne ne lui avait jamais vraiment facilité les choses, c’était même compréhensible qu’elle s’enferme ainsi. Les autres ne pouvaient pas comprendre, où ne voulait pas, lui collant négligemment l’étiquette de la fille la plus solitaire et coincée du campus.

Elle ne pu s’empêcher de penser momentanément à Kiana, cela lui arrivait-il à elle aussi ? De se remettre en question parfois ? D’avoir ce genre de question auxquelles on ne trouvait jamais de réponses satisfaisantes ? Elle se sentait méchamment seule, entourée de tout ces gens qui avaient l’air si heureux, leur vie avait l’air si simple et si belle à côté de la sienne, comme si les problèmes leur fonçaient dessus sans jamais pouvoir les atteindre vraiment… Ils s’amusaient tous et profitaient de la vie, savourant chaque jour comme le dernier, et c’était chez eux un comportement naturel, une chose qu’Alyss n’arrivait pas à assimiler. Même en fuyant au maximum le contact avec les autres, elle arrivait quand même à être blessée, et même à blesser les autres, car il y avait une chose qu’elle était bien incapable de faire pour l’instant : Se rendre compte de ses sentiments, et surtout ceux des autres. Et même si elle le pouvait, elle n’arrivait jamais à être sûre de ce qu’elle voyait, croyant toujours interpréter n’importe comme les gestes et les mots de chacun, ce qui expliquait le doute qui s’était glissé dans sa relation avec Trystan.

Le décor qui s’étendait sous ses yeux était réellement magnifique, pour un peu, elle serait presque cru dans un film. Une cascade bruyante et énorme, un lagon bleu dont l’eau n’était après tout pas si froide que ça, et en parallèle, la forêt luxuriante raisonnant de cris d’oiseaux et d’animaux non identifiables. Une ambiance sauvage et mystérieuse, et que faisait la brune au lieu de prendre des clichés à tord et à travers ? Elle batifolait dans l’eau avec son ami… Et il y avait une raison bien précise pour expliquer le fait que la timide et réservée Alyss aime à passer du temps avec ce dernier : Lorsqu’elle se trouvait en sa compagnie, elle devenait littéralement quelqu’un d’autre, une femme qu’elle appréciait tout particulièrement. Durant ses moments de complicité, elle cessait presque à chaque fois de se détester et de se dégoûter, elle ressemblait enfin, ou presque, à la plupart des femmes de son âge. Il réussissait sans pour autant le chercher, à faire ressortir cette partie d’elle même qu’elle maintenait cachée au fond de son cœur depuis toujours, une personne qu’elle n’avait pas encore apprivoisée. Car il fallait bien avouer que la jolie brunette avait du mal à se reconnaître, ayant souvent l’impression de jouer un rôle, de ne pas être véritablement elle même, tellement qu’elle en était parfois mal à l’aise.

Alors qu’elle se retournait pour tenter de le trouver, elle n’eut pas trop le temps de comprendre ce qui lui arrivait qu’elle repartait déjà sous l’eau. Elle s’était avoir, une fois de plus, elle était tombée dans le piège aussi naïvement qu’une gamine de cinq ans, s’en était presque affligeant. Elle nageât sous l’eau un instant pour rejoindre Trystan avant de l’arroser de toute l’eau qu’elle pouvait soulever avec ses petits bras frêles, s’en suivit une gigantesque bataille d’eau, et elle du finalement déclarer forfait, déçue d’avoir encore une fois été la plus faible. Faisant mine de s’éloigner, elle finit par se retourner et se jeter littéralement sur lui pour tenter de le faire basculer et de lui faire subir la même chose qu’il lui avait fait. Peine perdu. Malgré toute la force qu’elle mettait pour le soulever, il restait vraiment coller au sol. Elle s’escrima à le faire tomber encore quelques instants, en venant même à lui sauter sur le dos et à gigoter dans tous les sens pour le déstabiliser, avant de se rendre à l’évidence. Elle ne ferait jamais le poids contre lui. Elle était condamnée à toujours être l’éternelle victime, la perdante, enfin ce n’était pas grave, elle avait l’habitude à présent, à force de le côtoyer presque tous les jours.

A bout de force, elle se laissa tomber de son dos, atterrissant à plat dos dans l’eau, un sourire énigmatique placardé sur son visage, elle resta en planche, savourant la douce chaleur des rayons qui venait lécher sa peau blanche et sécher les gouttes qui s’étaient formées un peu partout sur son corps. Elle ferma les yeux, le fond sonore était vraiment reposant, l’eau, le vent, et tout ce qui produisait un son, même le plus infime, rendait l’ambiance apaisante et reposante à la fois. Elle se redressa et fixa Trystan, ne voulant pas se faire avoir une seconde fois.

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Tout en riant en voyant l'air surpris et outré que faisait Alyss après qu'il l'ait projeté un peu plus loin, Trystan se rendit compte à quel point il appréciait ces moments passés avec elle, ces moments d'insouciance. Lorsqu'ils étaient réunis plus rien ne comptait , tout les problèmes qui pouvaient le tracasser s'envolaient automatiquement. C'était comme si elle était sa propre thérapie relaxante.

C'était un sentiment assez étrange et qui lui donnait la désagréable impression de lui être totalement dépendant. Sans Alyss, cela aurait déjà fait un bon moment qu'il aurait enchainé les conneries de plus en plus graves...Mais elle avait toujours été là pour le tempérer, le conseiller où l'écouter. Vous voyez dans ses anciens dessins animés , où l'on représentait la conscience d'un personnage par un ange et un démon, et bien Lysas était son petit ange personnelle. Elle avait tout d'un ange, elle si pure et si innocente parfois...Souvent il lui arrivait de se demander comment elle pouvait bien survivre dans ce monde de brute & superficiels. Qui était le petit démon? Violet peut-être il n'en savait rien...

Un second rire éclata dans la magnifique crique, Alyss tant bien que mal tentait de l'asperger avec ses frêles bras de plus d'eau qu'elle pouvait. Il était assailli par son ange qui hélas n'avait pas assez de force pour le renverser. Il ne put s'empêcher de riposter, d'abord faiblement mais voyant qu'elle n'en démordait pas il passa à la vitesse supérieur et l'arrosa de plus belle...Si bien, que très vite elle dû abandonner la bataille du moins c'est ce qu'il avait cru...Elle plongea et tenta de la soulever ce qui déclencha un nouveau rire au colosse. D'autant plus qu'il était particulièrement chatouilleux et les petites mains d'Alyss cherchant une prise le titillait drôlement.

Il ne fallut pas très longtemps pour qu'elle abandonne. Toujours le sourire aux lèvres il la regarda s'étendre gracieusement sur la surface bleu sombre. Elle paraissait si fragile à cette instant. Flottant tels une brindille se laissant vaqué sur un cours d'eau. A cette instant précis il ressentit l'envie de l'enlacer et de la protéger à tout jamais du monde extérieur qui n'était pas fait pour un être comme elle. Par moment, il se sentait si inutile, surtout lorsqu'il la voyait victime de raillerie d'autres élèves il avait beau joué les gros bras cela ne suffisait pas. Ce sentiment d'impuissance l'envahissant il plongea une nouvelle fois...

Espérant que ces impressions désagréables disparaitrait comme lors de son premier plongeon...Tout était si doux sous l'eau , tout ses mouvements étaient indéniablement ralentis, le moindre son se transformaient en un sourd murmures les différents rayons du soleil ondulant sous la surface du la pièce d'eau. Lentement mais surement pour ne pas risquer la noyade, il du remonter à la surface laissant l'air dans ses poumons le laisser flotter.

Imitant son amie, il s'entendit sur le dos mais prit la force d'une étoile. Le ciel était particulièrement beau aujourd'hui. D'un bleu sans perturbation, aucun nuage ne venant troublé sa beauté éternelle. Un azur si profond qui lui rappelait les yeux de son amie, son amour...

Tu sais quoi Alyss?

Commença-t-il doucement alors que leurs deux corps n'étaient éloignés que de quelques centimètres. Et sans lui laisser le temps de répondre, il enchaina

Je suis vraiment heureux que tu sois mon amie...Je suis vraiment heureux d'être auprès de toi...

Sans qu'il ne puisse le contrôler. Son cœur se mit à battre un peu plus fort, de plus en plus fort. Il sentit aussitôt une doseur lui teinter les joues. Il n'était pas vraiment doué pour se genre de déclaration...D'autant plus qu'il ressentait beaucoup plus qu'il n'osait lui avouer. Attendant sa réaction, il se mua dans un silence pensif. Il aimait pensé qu'ils entretenaient tout les deux une relation privilégiée.

Malgré son apparence de garçon superficielle, de gros dur fêtard et sans cœur. Trystan souffrait d'un réelle manque affectif. Il avait perdu son frère, et plus récemment sa famille qui ne lui adressait plus la parole. Ce qui avait entrainer chez lui le besoin constant d'être rassuré. Ce n'était pas le première fois qu'il avait besoin qu'Alyss doive le rassurer à se sujet. Mais comme un peu tout le monde, sa carapace d'étudiant populaire et déjanté voilait un réel manque de confiance affective.

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