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 Do you remember Us { Lys }

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Enzo G. Stevenson
ADMINISTRATRICE ; Dieudesfougères

Enzo G. Stevenson


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MessageSujet: Do you remember Us { Lys }   Do you remember Us { Lys } Icon_minitimeVen 26 Déc 2008 - 19:59

BY LIME_GREEN_LUV &&. ASTRYAL @ LJ
Do you remember Us { Lys } Rob18 Do you remember Us { Lys } Ashleygreene2nl7


DO YOUR REMEMBER US ;
______________________WITH ENZO G. STEVENSON AND ELEANOR L. JOHNSON


    Six heures du matin, sur le campement le soleil pointait le beau de son nez. La journée débutait à peine, alors qu’Enzo avait été se coucher il y a moins d’une heure. En effet la nuit avait été très mouvementée, alcool compagnie, rien de mieux pour passer une nuit de folie en plein milieu des bois. En même temps, vous me direz qu’il ni a pas grand-chose d’autre à faire perdu dans cette forêt. D’ailleurs la veille on a pu apercevoir Enzo dire une centaine de fois sur la soirée combien il aimait la bière, l’alcool sec et les filles. Si ce n’était pas dans de tel circonstances, on aurait presque pu dire qu’il faisait pitié, heureusement que les autres étaient encore pire. Enzo pouvait s’estimer rassuré, même si il n’avait aucun souvenir de la vieille, ce qui est plutôt rare chez le bonhomme. En clair, il n’y avait vraiment rien d’autre à faire que de s’enfiler des bières, et fumer encore plus ? Il faut bien s’occuper. Sauf quand le lendemain s’annonce encore plus difficile.

    Une heure plutôt Enzo s’était affalé dans sa tente, à force de ne plus tenir debout, il a bien du céder et est allé se coucher. On pouvait donc apercevoir à la lumière du jour levant une tente ouverte, et un gars couché sur son pauvre matelas tout habillé. Ce qui cassait en quelque sorte le mythe du gars si mystérieux et si craquant à la fois. Mais en même temps qui oserait se lever aussi tôt ? Personne sans aucun doute. Quoi qu’on pouvait avoir certain doute quant aux anges faisant parties de ces deux confréries. En effet, hier soir, le tout premier soir dans ces bois, on pouvait apercevoir sur le rebord des bois des personnes si exaspérées, quasi désespérées. Comme si l’odeur de l’alcool les dégoutait. Enzo les surnomma les coincés. Ô combien il détestait ces personnes ne sachant pas profiter de l’instant présent.
    Mais nous n’en sommes pas là, nous sommes bien à Enzo qui commençait à avoir des relans au fond de sa tente. C’est d’ailleurs ce qui le réveilla presque en sursaut. Il se leva d’un bon, cognant le dessus de sa tente par la même occasion. Il laissa d’ailleurs échapper un
    « Merde ». Et continua dans sa lancée en sortant de sa tente s’aérer un peu, même si il faut bien l’avouer, l’odeur de l’alcool cachait celle de la nature, et que le pauvre homme se sentait de plus en plus mal à force de respirer cette air pollué par les fauves qu’ils étaient.
    Rien à faire, cet brulure au creux de l’estomac ne disparaissait pas. C’est d’ailleurs à cet instant qu’il se jura de se calmer dans la journée, même si il en fit pas autant qu’il ne se l’était promit.

    Il essayait tant bien que mal de marcher entre les tentes, même si il avait du mal à aller tout droit, d’ailleurs il manquât plus d’une fois de se prendre dans les cordes de celle-ci. Il cherchait en vain comment sortir de cet amat de tente pour se diriger vers la forêt et respirer enfin de l’air frais avec un semblant de lucidité.
    Jusqu’au moment où Enzo aperçut une fille de dos, avec le peu de raison qui lui restait dans le cerveau, il s’ordonna de se tenir, et de rester discret. Lorsqu’il approcha enfin la lissière de la forêt, la jeune femme n’était plus qu’à quelque centimètre de lui, c’est d’ailleurs pour cela qu’elle l’entendit et se retourna d’un coup sec. Enzo reconnut de suite son visage, se stoppa net le temps de quelque seconde, l’expression de son visage était vide de sens, comme si d’un coup il se sentait perdu dans l’inconnu. Il regarda quelque instant en silence cette fille qui l’a brisé, cette fille qui se surnommait Eleanor, ce nom qui résonnait dans son esprit comme un coup de couteau. Il avait mal, il était face à elle, celle qu’il passait son temps à ignorer, à éviter à tout prix. Celle qui lui restait lorsque tout allait mal, celle qui l’a laissé seul dans cette chambre alors que ses sentiments allaient lui exploser au visage, cette fille pour qui il aurait tout donner, même si il n’a rien fait pour la récupérer, ni pour lui pardonner cette affront qu’elle lui a laissé dans son égaux en quittant cette chambre, uniquement habillé de sa peau velouté qu’Enzo aurait voulu savourer à l’infini. Jamais cette blessure ne s’est refermé, il n’a fait que l’engloutir encore plus dans le goudron que contient les cigarettes, la noyer dans l’alcool, la laisser sombrer dans sa solitude grandissante. A cause de son enfance il se sentait perdu, à cause d’elle il avait perdu tout espoir.

    Lorsqu’il reprit ses esprits, toujours en silence, il reprit sa marche, mais par manque de chance et sans doute le manque de conscience qu’il l’animait ce matin, un tronc d’arbres fit office de barrage entre lui et la liberté. Alors qu’il voulait à peine l’effleurer et s’enfuir avec sa peine, il se retrouva à ses pieds avec une telle gène. Ecroulé au sol, dans la boue, avec une vieille odeur de wisky qui s’émanait de lui, il leva les yeux vers Eleanor plein de désespoir, il chercha quelque chose à dire, à prononcer. Seul des
    « Euh .. » sortait de sa bouche…

    Aux creux de la forêt deux êtres qui ne s’étaient pas prononcé un seul mot depuis tant d’année se retrouvaient face à face, face au passé. Seuls sur ce campement, seuls avec eux-mêmes. Seuls avec leurs hontes mutuelles.
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MessageSujet: Re: Do you remember Us { Lys }   Do you remember Us { Lys } Icon_minitimeVen 26 Déc 2008 - 21:18

    Six heures trente-sept minutes quarante-huit secondes. Quarante-neuf secondes maintenant. Lys avait besoin de garder un contact avec la réalité tellement la démesure était grande en ces lieux. C’était le seul moyen qu’elle avait trouvé, l’heure. Ainsi, elle savait combien de jour étaient passés, ce que pouvaient faire ses proches à cette heure là. Enfin seulement ses proches qui n’étaient pas présents avec elle. Quatre-vingt-dix-neuf pour cent des étudiants présents dans cette forêt étaient totalement ivres vingt-quatre heures sur vingt-quatre, prêts à tout moment à sombrer dans un coma éthylique dont personne ne serait capable de les sortir. Eux, elle savait ce qu’ils faisaient ! Eleanor était connue pour avoir énormément la tête sur les épaules et cette attitude le prouvait mais elle savait aussi faire preuve de beaucoup de folie et d’amusement. Elle trouvait juste que certains abusaient vraiment trop. Mais après tout tant pis pour eux.

    Il était donc six heures passées, ce matin-là, et après le bruit incessant de ces dernières heures, Lys trouvait enfin le calme dont elle avait besoin. Elle avait passé des heures et des heures en compagnie de tout un tas de gens et son naturel solitaire lui faisait apprécier ces doux instants de solitude. Elle pouvait enfin contempler cette forêt dense et mystérieuse. Oui tellement mystérieuse. La jeune demoiselle n’était pas venue uniquement pour s’amuser et faire la fête. Elle devait avouer que cette légende dont on parlait tant dans la région, l’intriguait au plus haut point. Elle n’avait jamais vraiment été croyante à tout ce qui touchait au surnaturel mais pourquoi pas ? Pourquoi ne pas abandonner toute raison et se laisser aller vers des mondes inconnus ? Oui, mademoiselle aimait se faire des films. Tout un tas d’ailleurs. Et si la légende sévissait pendant qu’elle dormait, et si elle agissait plutôt sur Evan Bratford, le faisant disparaitre à jamais ? Mais ça ne marcherait pas, ce ne serait pas une légende effrayante à ce moment-là. Oui, Lys avait énormément d’imagination mais ce sur quoi elle pouvait se montrer énormément imaginative, c’était lorsqu’elle refaisait le passé, lorsqu’elle effaçait ses erreurs comme par magie. Elle avait toujours regretté ce qu’elle avait pu faire, ou plutôt ne pas faire, lors de ses seize ans, avec Enzo, son petit ami de l’époque. C’était de là qu’était parti tout le reste, ou presque tout. Et ce reste n’était pas des plus heureux, loin de là. Le jour où elle s’était enfuie des bras d’Enzo, elle avait mis en l’air tout ce qu’ils avaient tous les deux, mais aussi tous les quatre avec Joshua et Agyness. Avant, ils étaient tous heureux. Chacun de ces deux couples s’aimait et entre eux régnait une ambiance heureuse, rieuse, magistrale. Puis Lys n’avait jamais donné de nouvelles à Enzo, elle n’en avait jamais reçu. Puis le frère d’Agy était mort et elle avait commencé sa descente vers les enfers. Malgré tous ses efforts, elle n’avait pas pu l’en empêcher. Josh et Agy avait rompu sans que Lys ne sache jamais pourquoi et le reste de leur chemin avait fait son œuvre les amenant jusqu’ici dans cette forêt. Ces dernières heures, Lys avait évidemment repéré son ex-petit ami dans les parages, mais comme elle en avait maintenant l’habitude, elle avait soigneusement fait en sorte de l’éviter et avait réussi sa mission pour le moment. Après tout, cela faisait maintenant trois ans qu’ils se côtoyaient au sein de ces deux confréries sans jamais se parler. Pourquoi ne pas continuer sur un si bon chemin ?

    Plongée dans ses pensées, Eleanor observait en même temps les alentours du campement. Elle ne faisait pas l’effort de s’y aventurer, trop exténuée pour faire le moindre pas mais elle se promit qu’elle y ferait un tour une fois reposée. Le silence qui l’entourait était de temps à autres entrecoupés de sons particulièrement intimes – oui certains osaient, il fallait s’en douter – et d’autres plus repoussants, comme l’inévitable rejet des boissons ingurgitées dans la nuit. Des bruits de pas firent légèrement sursauter la jeune femme. Elle pensait être la seule éveillée mais elle avait dut se tromper. Elle se retourna donc vivement, pour découvrir à qui elle avait à faire. Le destin fait toujours bien les choses et c’est ainsi qu’elle se retrouva nez à nez avec ce cher Enzo à qui elle pensait activement les secondes précédentes. Toute la culpabilité, tous les remords qu’elle avait pu et pouvait avoir la foudroyèrent d’un coup. L’expression du jeune homme en rajouta encore un coup et les mots restèrent coincés au fond de sa gorge, créant cette sensation de malaise si désagréable et si gênante. Au bout d’un court instant, Enzo reprit sa marche et tant bien que mal il mit un pas devant l’autre. Il était toujours sous l’effet de l’alcool, et encore énormément apparemment. Lys avait bien vu à quel point il avait bu cette nuit-là, de toute façon elle savait ce qu’il était devenu et ne pouvait s’empêcher de se croire à l’origine de ce désastre. Toujours sans prononcer un mot, la jeune femme observa celui qui aurait pu être son amant partir, s’enfuir … et s’étaler à ses pieds. D’abord étonnée, Eleanor se précipita pour l’aider à se relever. Les monosyllabes qui sortaient de la bouche du jeune homme, si on pouvait appeler ça des monosyllabes, montraient à Lys sa confusion, ou sa honte. Elle ne savait pas vraiment choisir. Quant à elle, elle ne disait toujours rien mais si Enzo, dans l’état où il était, pouvait capter son regard, il comprendrait en instant la force de ses remords et la tristesse qui la rongeait. La complicité, la connaissance de l’autre ne s’envolaient pas après tout. Eleanor l’avait toujours espéré en tout cas …

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MessageSujet: Re: Do you remember Us { Lys }   Do you remember Us { Lys } Icon_minitimeVen 26 Déc 2008 - 23:02

    Désastre. Mot qui résume à la perfection la vie d’Enzo. Depuis l’âge de ses douze ans, l’âge où il a comprit qu’il ne serait poussière, il était déjà désespéré. Depuis que son monde s’est écroulé, depuis que le peu qu’il lui restait s’est effondré, il ne fût plus rien. Comme si sa vie n’avait plus aucun sens, il en jouait à tous vents. Un homme écorché qui noyait sa solitude et son chagrin dans l’alcool, un homme qui a sombré dans la démence, un garçon qui devint homme, un homme lamentable. Et le pire dans tout ca, c’est qu’il savait à quel point il pouvait faire pitié, même si la plus part des personnes qui le côtoyait, insouciantes, faisaient semblant de ne rien voir, faisaient semblant qu’il était normal, qu’il était comme eux. Enzo s’est d’ailleurs prit aux jeux de cette ignorance et a fait de sa vie en enfer, entre fille d’un soir et écriture noire, plus rien ne rimait avec cette homme dépourvu de sens. La seule et unique chose qu’il savait c’est qu’il se retrouvait la, à perdre la tête, avec cette lourdeur d’estomac. Il aurait presque finit par se sentir à sa place dans ce monde d’invalide, jusqu’au moment où il se retrouva au pied d’Eleanor avec cette boule au fond de la gorge, cette peine au cœur, cette détresse dans les yeux, cette haine dans l’âme.
    Il n’y arrivait pas, non. Il ne pouvait pas sortir une parole de sa bouche censée. Il se fit juste ramasser par Lys, se laissant totalement aller à la dérive. Alors qu’il était effondré à ses pieds, ses mains effleurait d’ailleurs ses jolis souliers. Celle-ci se recula légèrement et se baissa. Ses mains se joignirent à celle d’Enzo. Un contact humain. Un contact tant redouté. Le contact de sa peau si légère avec les mains abimées d’Enzo. Des frissons parcoururent ses bras, à éricer ses poils. Il la regardait tout en se relevant, son regard en disait long sur ce qu’il ressentait, même si c’était presque indescriptible. Plus il s’élevait vers le ciel, plus il grandissait face à elle, plus son souffle paraissait court, sans coupure. Il arrivait à peine à fixer son regard tellement la honte l’envahissait, il aurait voulu courir à cet instant précis, il aurait voulu s’enfuir loin, le plus loin possible, s’enfoncer dans cette forêt qui n’en aurait fait qu’une bouchée. Mais il n’en avait pas la force. Une fois debout, il recula de quelques pas, avec un air apeuré, il en perdit presque l’équilibre. Et finit par retomber en position assise sur le morceau de bois, même si il aurait préféré se mettre en position fœtal et pleurer.
    D’habitude, ce jeune homme résiste à toute épreuve, il s’est tellement endurci que plus rien ne pouvait l’atteindre, et que son seule but était d’atteindre justement les autres, et les faire souffrir comme lui souffrait chaque jour. Mais la face à ce pourquoi, il en perdit la tête.
    Assis sur son rocher, il n’osait pas la regarder, il prit ses mains et les posa sur ses yeux, se gratta les cheveux, ainsi que le menton, avec cette tête baissée qui prouvait de sa faiblesse. Il ne parla toujours pas, non, il se remémora. Les rires, les sourires complices, les discutions à n’en plus finir, mais surtout l’affection qu’il avait pour elle. Il avait toujours eu du mal avec ses sentiments, mais avec elle, il aurait presque finit par redevenir le petit garçon qu’il était au début, le petit gars qui en voulant toujours plus, qui voulait impressionner le monde entier. Elle faisait toute la différence, la seule et l’unique qui avait réussit à le percevoir ainsi depuis ses douze ans. Il n’était pas amoureux, ou du moins il n’avait jamais voulu se l’avouer, trop fière pour se dire aussi faible. Mais cette après midi la, où ils étaient tout deux dans sa chambre, l’un en face de l’autre, sans aucun vêtement pour cacher le secret, sans aucune barrière pour percevoir l’autre, il lui aurait tout donné, il aurait pu lui avouer l’amour qu’il ressentait pour elle, voir même la passion qu’il éprouvait. Cette dans cette élan d’ouverture qu’il se vit fermer à jamais. Elle partit sans rien dire, et seul le silence régna entre eux, même plus un regard, un mur d’une épaisseur inimaginable s’était créer entre eux deux, un mur qui s’est formé à jamais en Enzo, tel un bloc de pierre incassable.
    Mais une fente venait de se percer en lui, cette cassure qu’Enzo avait évitée à tout prix. Il releva la tête légèrement vers elle. Il se pinça la lèvre, et avec un regard inquiet il lui dit :

    « Tu sais ... » Mais il se stoppa net. Son taux d’alcoolémie et son envie de vomir revenait au galop. Comme si cet instant de légère lucidité venait de disparaître à jamais. En effet, son regard avait pénétré dans celui d’Eleanor à moitié baissé vers lui. Il ne savait pas ce qu’il devait penser de ses yeux et de ce qu’ils pouvaient dire, mais son regard le déconcerta. La seule image qui lui revenait à l’esprit, c’est l’air apeuré qu’avait prit Lys au dernier moment il y a d’ici là plusieurs années. Il en fut d’ailleurs tout bouleversé, tel qu’il vit à nouveau un pas en arrière au sens figuré, ses yeux se fermèrent à nouveau, il ne voulait plus la voir, il ne voulait plus voir son regard gorgé de tristesse et de remord. C’est d’ailleurs les yeux fermés qu’il dit : « Je dois y aller ... », il ne savait pas trop bien d'où lui était venue cette idée d'y aller, mais elle était venue d'elle même, elle était sortie sans qu'il le veuille. Au fond, il mourrait d'envie de savoir la verité, de lui dire ses quatre verités.
    Il se leva d’un bon, et fit trois pas, qui n’était sans aucun doute pas aligné, mais la main d’Eleanor prit la sienne et elle l’attira vers elle. Il se retourna bouche ouverte et ne pu s’empêcher de laisser s’envoler dans l’air un :
    « Je suis désolé »
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MessageSujet: Re: Do you remember Us { Lys }   Do you remember Us { Lys } Icon_minitimeSam 27 Déc 2008 - 0:18

    Malgré les années, malgré l’expérience qu’elle avait acquit, Lys ne comprenait toujours pas ce qui lui avait prit ce jour-là, à s’enfuir comme si ce n’avait pas été la bonne personne, comme si elle n’avait pas été sure qu’Enzo soit celui qu’elle aime vraiment. Le sentiment qui l’avait envahit à la seconde où son corps avait décidé de cet acte lui était si étranger mais elle avait l’impression de le connaitre si bien à la fois. Cette peur mêlée à l’appréhension du futur, de ce qui pourrait devenir réel aux yeux des deux amoureux qu’ils étaient. Mais Eleanor était certaine que cette sensation qu’elle avait éprouvé à ce moment là était bien plus que cela mais elle ne pouvait tout bonnement pas la définir. Si jamais elle l’avait expliqué à Agyness, peut-être qu’elle aurait pu lui dire mais elle n’en avait rien fait. Hormis le jour, même l’heure suivant cette irrémédiable erreur, quand Lys avait annoncé à sa meilleure amie ce qui venait de se passer, elles n’en avaient plus jamais parlé. Eleanor se rappelait bien que son amie avait voulu lui en reparler pendant quelques temps mais la demoiselle n’avait jamais rien dit et Agyness, au bout du plusieurs moi, avant tout simplement compris qu’il fallait arrêter.

    Voyant Enzo dans cet état lamentable, Lys ne pouvait que s’en vouloir. Comment avait-elle pu ? Comment avait-elle fait ? Elle-même ne le savait pas mais elle était plus que consciente qu’elle le regrettait. Les deux années où Enzo et elle ne s’étaient pas revus du tout avaient été beaucoup plus simple à supporter que lorsqu’ils avaient du s’éviter à l’université. Chaque fois où elle l’apercevait, elle restait intimement persuadée qu’il aurait pu être l’homme de sa vie, qu’elle aurait pu vivre de merveilleux moments avec lui. Mais elle avait balancé en l’air, comme si ce n’avait pas eu la moindre importance pour elle. Or, c’était faux, car cela en avait toujours de l’importance à ses yeux. Elle n’arrivait pas à passer à autre chose, à tirer un trait et à accepter ses faits et gestes. Elle avait d’abord essayé de l’oublier en faisant avec d’autres ce qu’elle n’avait pu faire avec lui mais cela n’avait pas marché, loin de là. Elle s’était ensuite mise à la recherche d’une autre âme, semblable à la sienne qui aurait été parfaite pour la faire rêver à nouveau, pour la faire regarder vers le futur mais elle en était toujours à ce stade. Personne n’avait su être celui qui lui fallait, jamais cela n’avait vraiment marché comme ça avait marché avec Enzo.

    Elle avait attrapé ses mains pour qu’il puisse relever. Le contact de ses mains rêches augmenta encore son malaise. Enzo était toujours aussi beau, il avait toujours cet air angélique qu’on ne pouvait lui retirer mais son regard et son comportement montraient toujours à quel point il était brisé, et maintenant à quel point elle l’avait brisé. Elle aurait du savoir, elle aurait du se rendre compte que c’était grâce à elle, et à elle seule qu’il avait pu se relever et commencer à avancer. Elle était trop jeune et naïve à l’époque, maintenant, à cet instant-là, elle comprenait tout.

    « Tu sais ... »

    La voix rauque et brouillée par l’alcool d’Enzo brisait le silence qui les entourait. Les yeux de Lys montraient toute l’espérance qu’elle avait rien qu’avec ce début de phrase, ces deux simples mots. Peut-être qu’il était enfin temps qu’ils parlent, qu’ils se parlent et qu’enfin, ils se retrouvent. Eleanor espérait beaucoup trop. Le jeune homme devait y aller. Il devait partir alors qu’ils étaient en plein milieu de la forêt, entouré de personnes bavant probablement sur leur oreiller. Il se leva rapidement et commença à s’enfuir en vacillant. Sans qu’elle ne comprenne ce qu’elle faisait, encore une fois, Eleanor lui attrapa la main. Elle ne voulait pas qu’il parte. Elle ne voulait pas qu’ils se séparent à nouveau, qu’il lui fasse le mal qu’elle lui avait fait, elle. Elle se rendait trop bien compte de l’effet désastreux qu’avaient ses actes. Elle voulait les réparer mais peut-être qu’on ne peut pas réparer l’irréparable, justement et qu’elle devrait juste le laisser partir, lui et son corps embrouillé d’alcool.

    « Je suis désolé »

    Il réussissait à être désolé alors que c’était elle qui avait fait tout le mal, elle qui avait détruit toute leur relation. Elle ne comprenait pas, elle ne comprenait pas ce qu’Enzo pouvait se reprocher. Elle devait lui dire tout ce qu’elle avait sur le cœur, tout ce qui la taraudait depuis tant d’années. C’était le moment ou jamais. Elle sentait qu’ils ne seraient plus jamais réunis dans le futur, que c’était leur dernier moment, le moment où elle devait, elle, s’excuser et où ils devaient dire au revoir à leur passé, à leur histoire. Elle sentait sa main qui se détachait de la sienne, il était prêt à la quitter pour de bon.

    « Non. Enzo. Attends. Je t’en prie. »

    Il se retourna vers elle. Ses yeux noisette la scrutèrent. Il devait se demander ce qu’elle voulait encore, ce qu’elle allait encore pouvoir bien lui dire ou lui faire. Ce regard ôta à Lys tous les mots de la bouche. Elle ne savait plus comment prononcer une phrase. Ce n’était pourtant pas dur. Verbe sujet complément. Elle était tétanisée devant la réaction qu’il pourrait avoir, même totalement ivre. Surtout totalement ivre. Elle devait prendre son courage à deux mains, trouver la force pour mettre des mots sur ce qui les avait tant détruits, ces dernières années.

    « Enzo … » Son prénom, ce si beau prénom. Elle aimait tant le dire, même dans cette situation. Il était si doux et si singulier à la fois que ça lui donnait presque le courage nécessaire pour poursuivre ce qu’elle avait à dire. « Tu sais aussi bien que moi que tout est entièrement de ma faute, que tu n’y es absolument pour rien là dedans. Qu’il y a cinq ans, j’ai brisé ce lien si fort qui nous liait tous les deux. Il y a cinq ans, j’ai tout foutu en l’air. Nous. Toi. Moi. Tout. » Sa voix se brisait, sa gorge se serrait. Elle ne devait pas pleurer. Elle ne devait pas craquer avant qu’il n’ait pu réagir. Elle ne voulait pas de sa pitié, ni de sa compassion. Enzo avait beau avoir transformé son cœur en vraie pierre, elle savait très bien qu’il ne pourrait pas totalement changer, du moins elle l’espérait. A ce moment là, elle voulait juste qu’il lui avoue ce qu’il pensait, qu’il lui jette à la figure tous les sentiments qu’il avait bien pu refouler toutes ces années. A tant l’observer, Lys avait finit par réapprendre à le connaitre, à connaitre ce nouvel Enzo qui avait tant changé.
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Enzo G. Stevenson
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MessageSujet: Re: Do you remember Us { Lys }   Do you remember Us { Lys } Icon_minitimeSam 27 Déc 2008 - 4:08

[1187 MOTS YEAH XD MAIS C'EST VRAIMENT POURRI DE CHEZ POURRI. LA PREUVE IL EST 2H X]

Toutes les erreurs peuvent être pardonnées. Le passé oublié.
L’erreur est humaine. Le pardon une chose essentielle.


    Enzo n’a sans doute jamais vu ca ainsi, ou du moins il aurait tout donné pour pouvoir tout effacer et tout recommencer. Tout refaire avec une dose d’humanité. En effet, sa réaction était quasi surhumaine, voir surnaturelle. Comment donner aussi peu de chance, aussi peu de patience ? Il regrettait amèrement, il se haïssait de ne jamais lui avoir pardonné. Aujourd’hui il est trop tard. Elle était partie cette après midi là, le laissant seul avec son corps désespéré. Ce qui l’a brisé à jamais. Mais l’erreur est humaine, Eleanor s’était enfuie face au faite accompli, face à l’acte qu’elle devait accomplir, se donner toute entière à Enzo. Ce n’est pas l’amour qui manquait, ce n’est sans doute pas l’envie non plus, c’était ce que seule Lys savait, et qu’Enzo ne comprit jamais. Des jours entiers il passa seul enfermé, à chercher, à s’acharner. Il ne comprit pas ce qu’il avait pu faire pour la faire fuir. Ce qu’il avait pu faire pour qu’elle brise son égaux avec une telle puissance. C’est sans doute à cause de cette égaux qu’il ne lui adressa plus jamais la parole. Il avait été blessé, il a cru qu’il n’avait pas su assez l’aimer, qu’il n’avait su s’y prendre correctement avec elle, qu’elle ne voulait plus de lui, sans aucun mot d’explication. Il avait été perdu au creux de l’inconnu. Elle l’avait laissé seul, c’était elle, oui. C’était la seule qui pouvait le sortir de la poussière qu’il était. Il avait cru qu’elle en avait conscience, et combien il lui était reconnaissant. Mais il s’était trompé, comme toute sa vie qui n’a jamais été qu’erreur. L’erreur qu’il a fait en la laissant partir ce jour la, en ne la recontactant jamais après ca. Plus jamais il n’avait posé un pied sur le pallier de sa porte, plus jamais il n’osa fréquenter les endroits qu’ils adoraient tout deux, de peur de se fragiliser. Il avait toujours voulu être fort en évitant à tout prix de sombrer dans la faiblesse.

    Mais il aurait du avoir cette faiblesse, c’est sans doute pour cela qu’une fois que la main d’Eleanor s’était agrippé à la sienne, il n’eut pas d’autres mots qu’il lui vint à la bouche. Ce désolé, avait-il réellement de quoi se faire pardonner ? Seuls les remords l’avait encombré l’année qui suivi, et les autres qui vinrent dans la foulée. Il aurait tout donné avant cette après midi la, pour elle, pourquoi pas après ? Cette réflexion lui avait trotté dans la tête tellement, que lorsqu’il se retrouva devant elle, il n’eut pas besoin de réfléchir une seconde de plus, l’alcool l’en empêchait déjà trop, et voulait seulement se faire pardonner. Ce qu’il fit avec ces trois pauvres mots dépourvu de sens. C’est d’ailleurs pour ca qu’il dégagea l’étreinte de la main d’Eleanor lorsqu’il eu terminé sa courte phrase. Il voulait partir, il ne voulait même plus entendre ses excuses, à elle, qu’il avait attendu depuis tant d’année. Face à son doux visage, encore plus beau au fil des années, il voulait disparaître, ne plus exister, être réduit au silence peut être ? Après tout comment pouvait-il oser être ivre le jour où ils avaient enfin l’occasion de tourner la page, de passer à autre chose. Il n’avait qu’une envie se cacher au creux de la forêt tellement la honte l’animait, tellement la peine lui revenait au creux de la gorge, tel les remords qui encombrait ses jours et ses nuits.
    Il était à présent libéré de l’emprise d’Eleanor, avec tout de même une certaine difficulté, il voulut se retourner et reprendre sa route avec le peu d’équilibre qu’il lui restait, ou plutôt le semblant de dignité qu’il avait encore. Mais Eleanor laissa sortir quelque mots, Enzo entendit sa voix, sa douce voix. Il se rappelait que dans le passé, il aimait la taquiner en lui disant que ses paroles résonnaient tels les chants des sirènes, si envoutantes. Ca lui faisait toujours le même effet, même s’il savait à présent qu’il ne pourrait plus jamais l’aimer comme avant…

    « non. Enzo. Attends. Je t’en prie »

    C’était à peine enfaite si il avait perçu le sens de sa phrase, le ton résonnait bien trop pour avoir un peu de raison dans tout ca. Mais sa voix fit la même action, elle l’obligeait à rester, à la regarder droit dans les yeux. Il était ancré dans son regard, si prenant. Même si il l’a regardait d’un air interrogateur. Il osait enfin la regarder droit dans les yeux, l’affronter à la fois. Il était debout face à elle, il aurait presque réussit à se sentir doté d’une puissance masculine, ce qui était loin d’être son genre entendons nous bien, surtout dans un état aussi lamentable. Et dieu sait combien Enzo résistait à l’envie de vomir qui l’animait. Mais si une parole inadéquate venait à ses oreilles, ont pouvait être certain que cette envie se transformait en simple réalité.

    Il ne prononça rien, seul son regard parlait, il voyait d’ailleurs en elle à quel point elle était déconcerté face à lui. Mais après quelque secondes, elle se remit tout de même à parler, il l’écoutait, c’est tout ce qui comptait. Après tout il avait attendu ca pendant tant d’année, écouter cette fille pour qui il n’avait que de l’amertume à présent.

    « Tu sais aussi bien que moi que tout est entièrement de ma faute, que tu n’y es absolument pour rien là dedans. Qu’il y a cinq ans, j’ai brisé ce lien si fort qui nous liait tous les deux. Il y a cinq ans, j’ai tout foutu en l’air. Nous. Toi. Moi. Tout. »

    Enzo avait du mal à avaler toutes ses paroles, et sans doute à les comprendre. Mais il voyait en elle, tout de même, tous les regrets qu’elle pouvait avoir. Comme si il n’était plus seul à présent à etre gorgé de remords. Il eut pourtant un instant de lucidité, une envie si forte de se retenir, de tenir bon, qu’il sortit ce qu’il avait de mieux dans son esprit imbibé d’alcool.

    « Tu n’as pas que brisé notre relation Eleanor, tu m’as brisé moi. »

    Il respira un instant, ses mains étaient mouates, son souffle court, il essayait tant bien que mal de rester clair, d’arriver à garder la raison dans cette situation. Alors qu’il fermait les yeux, se passait la main dans les cheveux avec son air perplexe, comme si le whisky qu’il sentait à des kilomètres n’avait jamais existé, il eut le courage de prononcer encore quelques mots.

    « J’aurai du t’appeler, m’excuser si je t’ai blessé »

    A peine il eut terminé sa phrase, qu’il se retourna et vomit tout ce qu’il avait dans l’estomac. J’avais prévenu, une goute d’eau peut faire déborder le vase. C’était la dernière goute, celle qui ne fallait pas.

    En tout cas, la situation était déjà cocasse au départ, elle l’était encore plus à présent. Avec le bruit presque effrayant de ce gars lamentable, et l’odeur épouvantable qui s’émanait à présent en dessous de lui…

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MessageSujet: Re: Do you remember Us { Lys }   Do you remember Us { Lys } Icon_minitimeMer 7 Jan 2009 - 20:59

    « Tu n’as pas brisé que notre relation Eleanor, tu m’as brisé moi. »

    Eleanor, ce prénom si froid et impersonnel. Jamais il ne l’avait appelée comme ça. C’avait toujours été Lys ou Ely, à la limite, mais jamais le prénom que les Johnson avaient donné à leur fille. Lys sentait la distance qu’Enzo mettait entre eux, mais surtout, elle sentait qu’il lui en voulait. En fuyant, elle avait abandonné la responsabilité qu’elle avait prise en acceptant de sortir avec lui la première fois, puis en s’adonnant à lui les mois suivants. En devenant sa petite amie, Lys avait pour mission de l’aider à se reconstruire, de l’aider à trouver sa place alors qu’il avait perdu tout espoir.

    « J’aurais du t’appeler, m’excuser si je t’ai blessée »

    Comment aurait-il pu la blesser ? Enzo avait été le prince charmant de Lys, celui dont elle avait toujours rêvé, petite. Elle se souvenait encore de son souffle chaud au creux de son oreille, elle se souvenait de sa voix légèrement rauque lui susurrant un « Je t’aime » décisif. Enzo lui avait confié tout son amour comme il lui confiait son cœur à cet instant-là. Elle, au lieu de l’accueillir à bras ouverts, elle l’avait rejeté comme s’il lui avait brulé les mains. Pourtant, ce qu’avait fait Enzo était tout ce qu’elle avait toujours voulu ou espéré pour le moment où elle devrait se donner toute entière à l’homme qu’elle aimait.
    Voilà ce que Lys aurait voulu lui dire, lui avouer. Mais elle n’en eut malheureusement pas le temps. Enzo ne s’était pas enfuit ou étalé à nouveau à ses pieds. Non rien de tout cela, il avait juste eu le besoin pressant de se retourner et de laisser ressortir tout l’alcool qu’il avait ingurgité cette nuit là en un vomi digne de son état d’ébriété.
    On connait bien Eleanor et il fallait se douter que la jeune femme resterait tout d'abord coite. Que faire quand c'est l'heure des révélations avec votre premier amour et qu'il décide tout simplement de vomir ? Pas évident de trouver la répartie adéquoite, surtout lorsqu'une odeur nauséabonde arrive jusqu'à vos narines. Cependant, après quelques secondes de stupeur, Lys décida de prendre Enzo par le bras et de le guider, voyant qu'il ne marchait toujours pas très droit. De le guider, mais où ? Elle ne savait pas réellement pour le moment mais elle devait absolument trouver de l'eau pour que le jeune ne se désydrate pas au fur et à mesure que ses rejets s'aditionnaient. Quelques pas dans la foret pour rejoindre le campemant, quelques autres pour trouver la tente d'Enzo et encore un ou deux pour l'installer sur son matelas. Pour tout dire, Eleanor eut beaucoup de mal à trouver une simple bouteille d'eau fraiche et c'est seulement après avoir fouillé dans quelques " habitations " alentours que mademoiselle trouva son trésor. Elle put enfin s'occuper d'Enzo. Tout cela était très étrange, inconnu. Lorsqu'ils étaient ensemble, lui s'était souvent occupée d'elle, toujours aux petits soins mais elle n'avait pas souvenir d'avoir fait l'infirmière, sauf une fois, quand il était résigné à rester coucher. Cet hiver là, cette semaine là, Eleanor passait tout son temps libre à s'occuper du jeeune homme, à lui concocter toutes sortes de remmèdes plus étranges les uns que les autres. On n'avait jamais su s'ils avaient vraiment marché, et ils étaient surement la cause de la durée de la maladie d'Enzo mais ils étaient heureux et ils s'aimaient. C'était tout ce qui importait.
    En passant un mouchoir humide sur le visage de son ex-petit ami et en le faisant doucement boire, Eleanor ne pouvait s'empecher de ce rappeler ces moments merveilleux. Depuis qu'Enzo avait succombé à son envie grandissante de vomir, elle n'avait plus rien dit. Elle n'avait pas repris le cours de leur conversation. Elle n'osait pas, à vrai dire. Ressasser le passé n'était jamais facile, c'était immédiatement faire remonter les regrets au galop. Elle savait qu'elle le devait mais les mots étaient dur à entendre et à dire. Il lui fallait une pause, elle avait besoin de digérer tout ce qu'elle avait entendu de si bon matin. Pour le moment, seule la respiration d'Enzo lui suffisait.
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Enzo G. Stevenson
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MessageSujet: Re: Do you remember Us { Lys }   Do you remember Us { Lys } Icon_minitimeLun 12 Jan 2009 - 23:53

    Le passé, si prenant, si envoutant. Le passé si cruelle et perfide à la fois. Il en rêvait, chaque jours un peu plus, d’y revenir, d’y retourner à cette époque où tout avait encore l’occasion d’être léger. Aujourd’hui, il était écrasé sous le poid de sa peine indescriptible, incompréhensible. Il aurait voulu revenir en arrière, revenir lorsqu’il avait cinq ans, et tout faire différemment. Revenir à l’âge de ses douze ans et réagir autrement. Revenir à l’âge de ses seize ans et sauver ce qu’il avait pu conserver grâce à elle. C’était bien trop compliqué, et le passé ne pouvait être changé. Bien qu’à de nombreuses reprises, il rêvait de cette capacité à pourchasser toutes ses erreurs passées. C’était infaisable, et il en mourrait à petit feu. A force de s’être laisser périr dans cette peine, saupoudré de colère avec une grosse pincée de solitude et de salauditude, il n’avait pas su en sortir, se sortir de la, il n’a fait que sombrer, jusqu’à se retrouver ce matin même entrain de vomir devant Lys… C’était lamentable, tout comme lui, comme cette soirée la veille, comme sa vie tout simplement. Comment osait-il ? A vrai dire, il n’avait pas réellement su contrôler l’arrivé de son rejet d’alcool, bien qu’en se levant d’un bon, les dix minutes avant, c’est bien parce qu’un problème résidait au fond de son estomac. Cette instant aurait du être celui des révélations, mais dans une telle situation, plus que cocasse, il était dure de mettre les choses au point entre les deux jeunes gens, bien qu’ils aient attendu ca pendant plus de cinq ans, ce n’était à mon avis pas encore le jour, ni l’heure, voir la minute, la nature leur fit comprendre plus que simplement, mais pourtant par une odeur nauséabonde, et un mal-être profond chez Enzo. A cette instant précis, pencher sur lui-même, bouche ouverte, il ne comprenait plus rien à ce qu’il lui arrivait. Pour prouver à quel point son état d’ébriété était élevé, en effet l’alcool n’avait été ingurgité que quelques heures auparavant à peine, on comprenait donc l’effet encore persistant de celui-ci. C’est d’ailleurs ainsi, qu’il s’y reprit plusieurs fois à se repencher, bien que Lys à ses cotés, essaie tant bien que mal de l’aider à se relever, même si celle-ci resta quelques secondes perplexe avant de se lancer dans la gueule du désastre. Quand il eut finir, ou du moins presque, il se releva, et suivit quasi inconsciemment Lys qui l’emmenait on ne sait où. Il se laissa faire, c’est tout ce qui comptait. Il se laissa sauver encore une fois. On savait que si elle n’était pas apparu sur son chemin, Enzo serait partit au fond de bois vomir ses entrailles et y serait resté allongé de nombreuses heures. Mais ce matin la, cette journée ou le soleil se levait paisiblement, elle était la encore une fois. Elle l’avait sauvé dans le passé, elle l’avait encore fait aujourd’hui. Comptait-elle encore le laisser dépérir avec ses espoirs ? bien qu’il n’attendait plus rien d’elle, c’était juste l’occasion de l’oublier. Mais si cette occasion de résumait plus à une cassure dans son armure ? Trop de questions, qu’il ne se posait même pas en essayant tant bien que mal de suivre Lys entre les tentes. Il se prenait à peine la moitié des cordes de celle-ci, partant à chaque fois en avant, sans pourtant s’écrouler, Lys était un bon pilier…
    Ils finirent après quelque pas par arriver devant une tente, apparemment c’était la sienne. Elle sentait l’alcool à plein nez, voir même pire, c’était assez désagréable, et ca lui redonnait presque envie de recommencer son occupation précédente. Pourtant il s’assit comme Lys lui avait suggérer par les gestes. Et digéra doucement son malaise, replié sur lui-même. Il se sentait mal, il voyait trouble, mais la silhouette d’Eleanor partait déjà un peu plus loin. Sans même avoir conscience de lui-même et de ce qui arrivait, la pensée qu’elle partait l’effleura, et il n’eut qu’une envie, à nouveau succombé. Et pourtant à peine il voulut disparaître en lui-même, que sa présence, cette chaleur et cette odeur qui émanait d’elle vint à nouveau embaumer l’ambiance, une secousse fraiche qui le réveilla presque, comme le mouchoir légèrement humide qui vint se poser sur son visage. Elle le fit boire. Il avait du mal à comprendre ce qu’il se passait, mais il se sentait tout étrange, non pas à cause de l’alcool, mais d’elle et de sa présence tant redouté depuis de si nombreuses années. Elle était la pourtant, à cet instant, et il avait envie de se sentir bien, de l’effleurer et de la regarder, bien qu’il savait à peine bouger et qui se laissait bercer par la bouteille d’eau qui vint à sa bouche. Il reprenait doucement se esprit. Lys était assise à coté de lui, proche de lui. Seul la présence de l’un et de l’autre comptait, aucun mot n’émanait de leurs bouches. Ils ne se regardaient pas, il profitait juste d’eux même, de leurs retrouvailles, ou de l’occasion qu’ils avaient eu de tourner la page, même si elle était loin d’être tournée au fond, vu la tournure des événements. Enzo commençait à se sentir revivre, bien que sa tête tourne dans tout les sens, que son esprit vagabonde dans tous les sens, il finit pas n’y voir plus clair, et comprendre ce qu’il arrivait : Elle était la, ils étaient tout deux assis dans sa tente. Inespéré, impensable, incroyable, stupéfiant, … On aurait pu trouver une centaine d’adjectifs pour décrire la situation présente. Il finit d’ailleurs par tourner sa tête légèrement, bien que celle-ci soit dans un mauvais état, et il la regarda. Il ne savait pas trop quoi dire, de peur de briser ce silence, de peur de briser le moment si étrange, si intense. Elle s’était occupé de lui, il s’était laissé faire, comme ci le passé revenait se parsemer dans le présent, et ils s’étaient à présent la.
    Il passa sa main dans ses cheveux, cherchant la réplique qui pour le sauver en quelque sorte de ce malaise, de cette situation extrême. Dans son état de légère ivresse persistante, il lança :

    « Je suis un con », tout en passant ses deux mains sur son visage, après l’avoir regardé longuement. Non pas que ce soit faux, nous savons très bien qui l’est, ou du moins essaie de se le faire paraître, mais cette réplique convenait à la perfection à la situation. Vomir devant elle, quoi de plus con ? « vomir devant toi ... On peut pas tomber plus bas », marmona-t-il dans ses dents, avant de retomber sur son dos, totalement couché dans sa propre tente. Il regardait le plafond de celle ci, si on pouvait appeler ca ainsi d'ailleurs. Il reste quelques secondes, voire même des minutes. Il releva les yeux vers elle, toujours assise à le regarder. Il l'agrippa son bras de sa main. « Pourquoi Lys ? » Cette fois ci, il avait bien utilisé son si joli deuxième prénom, dans ce moment d'ivresse, il parvenait presque à paraitre tendre, même si il se sentait prêt à tout gacher à nouveau. « Pourquoi tu dois toujours me sauver ? A moins que ... tu tentes à nouveau ... » Il prit une nouvelle respiration. « de partir ? »
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