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 Game Over - PV

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Lust Holloway
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Lust Holloway


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MessageSujet: Game Over - PV   Game Over - PV Icon_minitimeLun 8 Juin 2009 - 23:49

Live Hard && Die Young
« Je ne fais rien comme les autres. Ou alors je le fais mieux.»


    Le vent s'était levé froidement sur les contrées de Greenville envahies par l'obscurité dense de la nuit. Les petites ruelles de la cité d'Alabama ne comptaient pas une âme qui vive au vu de l'heure tardive -ou matinale selon les points de vue- ; Lust avisa sa magnifique montre grand luxe dont les aiguilles se dressaient fièrement sur quatres heures tapantes. Son regard noisette se posa sur son rétroviseur intérieur, avisant le reflet de ces nombreux jeunes discutant derrière son Aston à l'arrêt. Un joint au coin des lèvres, la fumée grisâtre et somnolante s'envolant dans une volute tourbillonnante, il esquissa un bref sourire lorsqu'il vit le visage de son rival de ce soir se tourner vers lui. Laissant s'échapper un bref rire discret, Holloway finit par ouvrir la porte de sa voiture tant chérie -seul objet à proprement parler féminin qu'il chérissait de tout coeur et auquel il tenait énormément - et déjà l'embrasement des foules se fit sentir. Tous des dépravés, shootés, camés, ivres de vitesse et de paris à la con propre à leur jeunesse décadente et outragée ; l'excitation se faisait sentir quand bien même tous savaient que les courses de voiture dans les ruelles d'Alabama n'étaient sûres ni pour les conducteurs, ni pour les malheureux piétons qui auraient la stupide idée de mettre un pied dehors à cette heure matinale quand deux petits arrogants de première se taperaient des vitesses folles à bord de leurs bolides de luxe. Lust avisa Kevan dans une oeillade assurée, cynique et mauvaise, s'alliant parfaitement bien avec son rictus trop sombre. Dans l'esprit d'Holloway, la victoire était déjà sienne, ce qui avait le don d'exaspérer son rival direct qui se gonfla comme un paon comme Lust fit rouler son joint entre deux doigts.

    -- Fumer de l'herbe ou conduire... fit-il dans un sourire amusé tout en glissant ses yeux émeraudes sur Lust qui ne cillait pas.
    -- Ton prix ?
    -- ... Le tien ?

    Les négociations pouvaient commencer ; le gagnant de la course pouvait récupérer au risque de sa propre vie ce qu'il désirait de son rival. Néanmoins si Lust avait beaucoup d'argent, il n'en demeurait pas moins qu'il demandait toujours durant ses courses loin d'être innocentes, toujours bien plus précieux que quelques billets verts. Un objet ou de l'argent contre le péril d'une âme, c'était le jeu atrocement stupide de ces jeunes ivres de vitesse. Prêchant par la folie des excès, Lust se fichait bien de foutre sa vie en l'air pour une histoire de belles voitures au moteur ronronnant. La vitesse était grisante, l'adrénaline était une drogue au même titre que ce joint se consummant entre ses doigts, et la victoire lui était presque vitale. Lui, l'arrogant de première aux moeurs débauchées, aimait s'ériger sur un piedestal quand bien même il n'en avait pas besoin : le nom de Holloway et le titre qu'il impliquait -à savoir l'héritage des grandes banques londonniennes dont Lust se devait de reprendre un jour- demeuraient des blasons dorés à eux seuls. Mais le jeune homme sombre en voulait toujours plus, consommer pour mieux exister, tout s'approprier dans une boulimie morbide, c'était son trip le plus pur. Et sa boulimie passait aussi bien dans les excès, que les drogues dures ou les jolies jeunes filles. Aussi, son regard se posa sur la petite amie de Kevan, une lueur vive et explicite birllant dans ses obsidiennes, esquissant alors un sourire charmant et charmeur à la jolie blonde qui ne put s'empêcher de lui en rendre un autre.

    -- Diana.

    Ici et là, des murmures surpris s'élevèrent, tandis que tous se tournèrent vers Kevan, bouillonant d'une rage folle bien que gardant constance. La petite blonde eut un sourire satisfait ; visiblement le fait d'être marchandée comme un objet la flattait plus que cela ne la blessait ; preuve concrète et implacable que la demoiselle avait un QI frôlant celui des petites pétasses en puissance : non loin du nombre chaotique de zéro. Qu'importait après tout, ce n'était pas pour lui faire la conversation qu'il la voulait. Le regard de Lust se posa de nouveau sur Kevan, qui néanmoins tenta de garder son sang froid, en attente de sa réponse.

    -- Bien... Et si je gagne, je veux ton Aston.
    -- Certainement pas, répliqua Lust dans un rire froid et d'un orgueil monstre.
    -- Quoi, t'as peur de perdre Holloway ?
    -- Non, je vais gagner, mais c'est par principe. Ta princesse ne vaut pas mon Aston. Ma voiture vaut beaucoup mieux que tous les bons coups à baiser de Greenville.
    -- ... Bon alors... deux milles dollars.
    -- Elle les vaut si elle sait se mettre à genoux quand il le faut.

    Dernier regard sur Diana sous ses paroles perverses et son sourire carnassier, et ce fut sous un rire enthousiaste général quant aux paroles vicieuses de Lust que les deux concurrents s'engouffrèrent dans leurs voitures respectives. Les moteurs ronronnaient, les cris des jeunes camés s'intensifièrent, les demoiselles à jupe courte s'excitèrent et sautaient sur place sous l'odeur ennivrante de l'essence vomie par les pots d'échappement... Puis le signal de départ fut donné, et déjà les pneus crissèrent sur la route mouillée, laissant démarrer en trombe les deux voitures concurrentes. Le joint toujours au coin des lèvres, Lust eut un bref regard pour son rival dont la voiture se trouvait juste à côté de la sienne. Son visage ténébreux et impassible laissa place à un sourire amusé lorsqu'il appuya sur l'accélérateur, dépassant dans une vitesse grisante mais dangereuse le bolide de son adversaire. L'Aston était deux fois plus puissante, Holloway allait gagner ; un bref regard dans le rétroviseur dont le reflet miroitait la voiture de Kevan s'apparentant à un point lumineux loin derrière lui en était la preuve. Mais lorsque Lust releva son regard, il vit apparaître comme venu de nulle part, cette silhouette s'apprêtant à traverser la route et n'ayant pas vu l'Aston arriver dans une vitesse monstrueuse. Dans un réflexe maîtrisé, le jeune homme donna un coup de volant, esquivant de justesse le piéton qu'il avait failli percuter de peu, et bientôt l'Aston se retrouva sur le trottoir, son conducteur secoué et haletant. Le moteur se coupa alors de lui même comme il vit une fumée grisâtre s'échapper de son capot, et aussitôt ce fut un "Fuck" audible et enragé qui s'échappa des lèvres de Lust. S'acharnant sur ses clés qu'il s'efforçait de tourner afin de faire redémarrer son petit bijou légèrement endomagé, il ne put faire face qu'à un moteur toussoteux qui refusait de lui obéir. Elle ne redémarrerait pas, horreur et damnation, il perdrait la course... Et sa rage s'embrasa lorsqu'il vit Kevan le dépasser en klaxonnant fièrement. Assailli d'une colère froide, Lust sortit de sa voiture non sans claquer violement la porte, se dirigeant enfin vers le piéton qu'il avait tout de même manqué d'écraser.

    -- Félicitations, tu viens de me faire perdre deux mille dollars. fit-il de sa voix glacée et froide, sans s'emporter pour autant, le timbre de sa voix faisait frémir l'échine. Tu n'avais rien d'autre à faire que te pavaner dans les rues à quatre heures du matin ?

    Question réthorique bien sûr, Lust se fichait bien de la réponse, c'était simplement pour insister sur le fait qu'à cause de LUI, le piéton qui avait dû voir sa vie défiler sous ses yeux, Holloway avait perdu sa course. Et quand bien même il aurait compris qu'il avait failli commettre un homicide, cela l'indifférait complètement. En l'instant, seule sa personne comptait.

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MessageSujet: Re: Game Over - PV   Game Over - PV Icon_minitimeJeu 11 Juin 2009 - 19:10

    Encore une nuit où Clarissa ne trouvait pas le sommeil. Peut-être avait-elle bu trop de caféine pour pouvoir tomber dans les bras de Morphée ? Non, elle avait été encore secouée par l’un de ses nombreux cauchemars, ce même cauchemar qui la poursuivait depuis l’enfance. Sa mère partant, son frère partant également, et puis, une soudaine obscurité, le vide total. La jeune femme n’avait plus fait ce cauchemar depuis bien longtemps, mais il revenait sans cesse depuis son retour de la forêt. Elle garda cela pour elle, pour ne pas inquiétait son frère, de toute évidence, il avait suffisamment de problèmes pour devoir se pencher sur ceux de sa jumelle. Et c’était ainsi qu’elle n’avait plus réussis à fermer l’œil de la nuit, tournant en rond dans sa chambre, entamant un livre qu’elle n’avait jamais su finir tellement qu’il était ennuyant, bref, rien n’y faisait, le sommeil ne revenait pas. Elle était bien trop inquiétée, le rythme cardiaque élevait, avec cette peur au ventre que ce cauchemar risquait de se réaliser. Clary avait une mine effroyable, le teint légèrement livide, avec des cernes qui marquaient son si doux visage, ainsi que les traits tiraillaient par l’inquiétude. Si il n’avait pas été aussi tard, elle aurait sûrement été rejoindre Naël, comme elle le faisait lorsqu’elle était petite, mais, elle bannit cette idée de son esprit, son frère risquait de s’inquiéter, et elle ne le souhaitait pas.

    Alors, la jeune femme enfila finalement un jean, un t-shirt et sa veste. Les cheveux tiraient en arrière, elle quitta finalement sa chambre en milieux de nuit, pour aller se balader dans Greenville. Les chaussures à la main, elle marchait à pas de souris pour éviter de réveiller quiconque de la confrérie. La nuit était sans étoile, cela promettait une journée grisâtre pour le lendemain, le froid lui piquetait les joues, et elle regretta de ne pas s’être habillée plus chaudement. Marchant sans réel but, comme une âme errante, Clary avait finit renfilé ses chaussures après avoir quitté sa confrérie. Les rues étaient désertes, et malgré tout, la jeune femme était loin d’être rassurée. Quelle idée avait-elle eu d’aller se balader dans Greenville à une heure aussi tardive. Mais elle avait ressenti le besoin de se dégourdir les jambes, de prendre l’air, peut-être pour calmer ses inquiétudes qui revenaient souvent aux galops, sans même qu’elle ne s’y attende. Clary avait beau être une jeune femme froide, et qui ne dégageait rien à part une méchanceté évidente, au fond d’elle, des tas de questions lui tiraillaient les entrailles. Seulement, elle était bien trop fière pour en parler à quiconque, et elle n’en parlait encore moins à son frère qui risquait de se sentir obligé de s’occuper à nouveau d’elle, comme si elle avait besoin d’être assisté.

    Les bras refermaient sur elle-même, très rapidement, elle gagna les ruelles de Greenville, ces ruelles qu’elle ne voyait que de journées. Et étrangement, elle semblait encore plus effrayante la nuit tombée. Clary semblait être totalement seule, malgré les quelques bruits qui atteignait ses oreilles de temps à autre, l’obligeant parfois à stopper sa marche pour se retourné. Elle avait toujours eu cette tendance paranoïaque. Et même si elle savait se défendre, il n’empêchait que la peur lui tiraillait légèrement le ventre, comme lorsqu’elle allait dans le jardin de la maison Winchurch quand elle était enfant. Et c’est alors qu’elle s’avança pour traverser la rue, qu’elle fut attirée par un bruit sourd comme une voiture entrain d’accéléré. Clarissa se figea d’effroi quant une Aston Martin lui fonça droit dessus, l’évitant de justesse. La jeune femme était loin d’être une peureuse, mais là, il était évident qu’elle avait été sérieusement secouée par cette soudaine proximité, elle avait eu une telle frayeur qu’elle n’avait pas bougé d’un poil, le vent lui avait finalement fouetté le visage pour le faire redescendre sur terre. Clarissa avait bien évidemment reconnu la voiture, s’approchant à pas léger, les jambes encore légèrement tremblantes à cause du choc. Son cœur battait à tout rompre, et à cette instant, elle s’en voulait d’être sorti aussi tard.

    Et pourtant, un fin sourire ironique illumina son visage quand elle vit le conducteur sortir sa voiture, et s’approchait d’elle. Lust. Ce même garçon avec lequel elle était sortie il y a de ça quelques mois. Le genre d’histoire qu’on ne peut oublié, tellement elle avait été compliquée, intense et violente également. Les bras croisés, elle ne put s’empêcher de ricaner, enlevant la soudaine peur de son visage. « Pauvre chéri. Je suis sûre que tu vas t’en remettre. » Ceci promettait d’être encore une bien longue nuit, plus qu’elle ne l’était déjà. La jeune brune continuait à le fixer, toujours avec ce petit sourire espiègle, si elle n’avait pas faillit mourir, on aurait presque cru croire qu’elle était heureuse que Lust perde la course. « Il n’empêche que tu as toujours de très bons réflexes. » Elle jeta un rapide coup d’œil à la voiture de Lust, le capot laissa apparaitre une fumée grisâtre, qui laissait présager que le moteur devait avoir prit un sacré coup dans la tête. Tant pis, c’est ça à vouloir jouer avec le feu.
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MessageSujet: Re: Game Over - PV   Game Over - PV Icon_minitimeJeu 11 Juin 2009 - 22:35

    Bien évidemment, un malheur n'arrivant jamais seul, il avait fallut qu'il tombe sur Clarissa. Une de ses ex dont la relation avait été intense, passionnée, brûlante, complexe également. Aujourd'hui leur relation s'apparentait à des hostilités ouvertes, ce qui bien loin d'ébranler Lust ou de vraiment lui taper sur les nerfs tant cela l'indifférait, l'énervait tout de même dans les situations du genre. Clarissa était bel et bien la dernière personne sur qui il aimerait tomber en l'instant : sa fierté ébranlée d'avoir perdu aussi stupidement cette course alors qu'il était persuadé la gagner, ne méritait pas qu'elle soit de surcroit effritée par une de ses ex dont l'ironie fade et terne lui taperait littéralement sur le système. Par ailleurs, il n'y avait qu'à voir le regard sombre et ténébreux de Lust pour comprendre qu'il était loin d'être calme, malgré sa prestance froide et son apparence sereine. Pourtant violent à ses heures, bestial et passionné, il n'en demeurait pas moins par moments gentleman et étonnament serviable, mais c'était là parfois pour mieux tromper le chalant. Quoiqu'il en soit, lorsqu'il sortit de sa magnifique Aston, Holloway ne put s'empêcher de l'aviser une dernière fois : la fumée grisâtre s'échappant du capot ne l'inquiétait pas tant ; le lendemain elle serait sans doute comme neuve. Néanmoins intérieurement, Lust se congratulait de ne pas avoir eu l'arrogance première de la parier sur cette course absurde ; s'il avait perdu son pari, ce n'était guère sous les roues de sa voiture de luxe que la belle Clarissa aurait lâché son dernier souffle, mais bel et bien des mains de Lust. Terriblement marginal et venimeux, bien peu s'accordaient à se montrer trop proches de Lust, aussi en un sens, il était presque légitime qu'il ne s'attache bien plus à sa magnifique voiture qui ne l'avait jamais déçue, qu'à n'importe quelle personne qui pourrait se montrer lâche ou hypocrite à son encontre. Le jeune homme soupira quant au petit rire amusé de Clarissa, et aussitôt ses obsidiennes pourtant calmes la dardèrent comme il dardait le monde : avec assurance et prestance, cette touche de froideur en plus. Il portait sur lui l'odeur du parfum qui vous chamboulent, l'aura sombre et le visage impassible ; si l'on pouvait affirmer que Lust pouvait être le pire salaud à ses heures, on ne pouvait lui ôter son charisme certain qui demeurait sa qualité, mais aussi et surtout son arme première.

    « Pauvre chéri. Je suis sûre que tu vas t’en remettre. »
    -- Ce n'est pas franchement le moment, Clarissa. Garde des rires niaiseux pour toi.

    Bien évidemment, les paroles froides de Lust tranchant l'air n'étaient pas encore à son paroxysme. Sa franchise peu diplomate était légendaire, et de surcroit le jeune homme était énervé par la situation. Néanmoins, il ne demeurait jamais très virulent ni véritablement cru ou blessant en matière de mots à l'encontre de son ex. Quand bien même il aurait pu lui desservir des paroles lui tranchant la chair à la pointe de ses syllabes vénéneuses, Lust demeurait pour le moment fort poli et avisé, comparé à ce qu'il pouvait donné en matière de cynisme.

    « Il n’empêche que tu as toujours de très bons réflexes. »
    -- Encore heureux. Malheureusement l'homicide n'est pas encore légal dans l'état d'Alabama. Volontaire ou non.

    Un dernier regard pour la belle brune, et déjà ses yeux perçants toisèrent l'horizon plongé dans l'obscurité où avait disparu la voiture de son concurrent. Dans un soupir, il sentait déjà sa colère s'endormir, quoique toujours présente. Néanmoins il ne pouvait s'empêcher de penser que Kevan avait déjà sans doute atteint la ligne d'arrivée, à s'enorgueillir de sa victoire avec les autres junkies dépravés... quoique au final, il se surprit à penser dans un sourire mauvais, ô combien il aurait aimé que Kevan aussi, n'atterrisse dans un poteau, quitte à se retrouver les deux jambes coincées sous les débris de son bolide et de finir ses jours dans un fauteuil roulant. Espoir morbide, quand tu nous tiens... Remettant d'un geste léger sa veste sombre, Lust se dirigea de nouveau vers son Aston, ouvrant la porte il se mit à la recherche du joint qu'il avait eu quelques secondes plus tôt au coin des lèvres. Enfin, il parvint à remettre la main dessus, et comme il s'y attendait, un petit trou s'était formé au niveau de la banquette à sa désagrable surprise. Jetant le joint à terre tout en se relevant non sans un soupir, Lust finit par se retourner vers Clarissa de sa voix suave.

    -- Sérieusement, tu faisais quoi à cette heure... Des soucis ?

    Pensez-vous que Lust serait altruiste, pauvres naïfs ? Pas franchement. Par ailleurs il ne lui promettait ni une épaule réconfortante, ni une réponse à sa potentielle détresse, mais tout de même la belle demeurait son ex, et la question franchissant ses lèvres lui était venue tout naturellement, dans un murmure suave et grave. Le jeune homme l'avisa donc de son regard de plomb, la voix étrangement chaleureuse quoique portant cette pointe de froideur habituelle, le coeur néanmoins serré par sa colère froide et sa défaite inattendue. Ce qu'il désirait ici et en l'instant, c'était encore se souler au champagne ou tout autre alcool promettant d'embrumer son esprit. Passant une main dans ses cheveux sombres, Holloway soupira froidement non sans aviser les alentours, trahissant dès lors ses pensées : il devait bien y avoir un bar d'ouvert ou une quelconque boite de nuit dans cette foutue ville, non ?
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MessageSujet: Re: Game Over - PV   Game Over - PV Icon_minitimeVen 12 Juin 2009 - 19:02

    Il semblait bien évident que Clarissa ne s’était pas attendu à voir Lust, son ex. Quitte à tomber sur quelqu’un, elle aurait sûrement préférée tombé sur Tara. Ce n’était pas qu’elle détestait Lust, au contraire, si elle le détestait, elle ne serait sûrement pas sorti avec ce jeune homme, mais il ne faisait que l’insupporter, alors, elle-même jouait avec les nerfs du garçon, par pur amusement. Peut-être cela semble-t-il débile, mais c’était un passe-temps très intéressant aux yeux de la jeune femme. Déjà lorsqu’ils étaient sortis ensemble, ils ne pouvaient se supporter, cela se régler souvent à de violentes disputes, des insultes assez crus, mais il n’empêchait qu’ils se réconciliaient très souvent sous la couette, peut-être le seul côté intéressant à cette histoire. Pas d’amour entre eux, cela semblait assez suffisant, un qui préférait aller voir ailleurs, et l’autre qui n’allait très certainement pas ouvrir son cœur pour un abruti du genre, bref, ils étaient surtout ensembles pour le sexe, et rien d’autre, peut-être parfois pour de l’affection, et encore, la seule affection qu’ils éprouvaient l’un pour l’autre, était quasi inexistante. D’ailleurs, cette histoire se résuma par un échec, et ils se séparèrent au bout de trois petits mois, jugeant leurs caractères peut-être un peu trop explosifs pour pouvoir être ensemble. À présent, rares sont les fois où ils se croisent par pur plaisir, continuant à se tirer dans les pattes, pour voir lequel aura le dernier mot. Un continuel jeu qui risquerait de les amenés jusqu’à la haine, si ce n’est pas déjà fais. D’ailleurs, le plus étrange ait été que Naël, avait accepté cette histoire entre Clary et Lust. Peut-être car il se doutait que cela ne durerait pas bien longtemps. En tout les cas, Lust fut le seul que Naël accepta.

    Clary avait beau être heureuse d’avoir fait louper la course de Lust, il n’empêchait qu’elle en revenait à regretter d’être ici même. Pauvre Aston Martin. Le petit bijou de Lust que Clary avait toujours reluqué avec un regard envieux. Mais Clary se contentait largement de sa vieille Mustang, qu’elle adorait particulièrement, d’ailleurs, elle aimait tellement cette voiture qu’elle évitait de conduire avec, pour s’éviter de l’endommager. En plus de cela, Clary était une très mauvaise conductrice, du genre, elle serait la seule idiote à réussir à se crever un pneu rien qu’avec un trottoir en essayant de se garer. Elle était un danger publique, d’où le fait que Naël préférait même parfois l’emmener lui-même quelque part, pour éviter de retrouver la voiture de sa sœur dans un arbre ou autre. Question de sécurité, pour elle, et pour les gens extérieurs. Refermant légèrement sa veste, les bras toujours croisés, il se trouvait que la demoiselle était encore sur la route, elle n’avait pratiquement pas bougé d’un poil depuis que Lust avait faillit la percuté de plein fouet avec sa voiture. Peut-être était-elle trop tétanisée pour bouger. Pas du tout. Elle gardait juste une importante distance avec Lust, car elle devait se douter qu’à cet instant précis, il était dans une grave colère, à cause d’elle. Bon, et elle devait se l’avouer, cela l’avait plutôt effrayé de voir une voiture lui fonçait droit dessus, surtout qu’elle n’aurait même pas eu le réflexe de pouvoir l’éviter. Cela aurait été triste qu’elle meurt de cette façon, cela n’était pas digne d’elle.

    Ses railleries n’étaient pas au bon moment, et elle le savait parfaitement, mais c’était plus fort qu’elle, de voir Lust, aussi dégouté d’avoir perdu une course, alors qu’il était le champion pour cela. Et elle se doutait parfaitement que si elle continuait de se moquer de lui par la sorte, cela ne serait pas bon du tout. Clarissa prit finalement une voix sérieuse. « Allez, remet toi, ce n’est pas la dernière course que tu vas faire. Tu n’as perdu que deux mille dollars, la prochaine fois, tu pourras gagner plus. » Cela ressemblait à un encouragement. Enfin, pas particulièrement, car Clarissa s’en fichait pas mal de combien Lust pourrait gagner à faire ses stupides courses, mais il était évident qu’un jour, ça lui coûterait la vie, ou de graves blessures. Mais, la jeune femme retint finalement ses reproches pour elle. Clarissa culpabilisait presque d’avoir peut-être amoché la voiture du jeune homme, car elle savait qu’il y tenait tout particulièrement, c’était l’une des rares choses qu’elle connaissait sur lui : rien ne valait sa Aston Martin, et elle le comprenait assez pour le coup. Levant les yeux au ciel, avec un sourire en coin, elle répliqua à la menace de Lust par un « Et ensuite, tu devras rendre des comptes à Naël si il m’arrivait quelque chose. » La jeune femme savait qu’ils étaient amis, et qu’ils avaient fait ce pari stupide sur Agness. Cette fille qu’elle ne pouvait supporter, quelle guimauve celle-là. Dire que son frère en était amoureux. Il valait tellement mieux que cela.

    La jeune brune ne put s’empêcher de lever un sourcil face à la question du jeune homme. Lui demandait-il réellement ce qu’il se passait pour qu’elle traine à des heures aussi tardives ? Dans le genre, je m’en fiche des autres, Lust avait toujours été le premier, il devait sûrement se sentir obligé de lui demander cela, non il était évident que ce n’était pas par compassion, ce mot, il ne le connaissait très certainement pas. Où était donc le piège ? Elle ne répondit pas tout de suite, le fixant de son regard perçant et froid. Elle n’était pas assez naïve pour se confier, elle ne l’avait jamais fait, avec quiconque. Même à présent, elle avait un certain mal à se confier à son frère, alors, elle n’allait très certainement pas se confier à Lust, surtout qu’il était parfaitement capable de retourner cela contre elle, comme il l’avait déjà fait auparavant. Il avait beau être assez rassurant par le physique et l’aura qu’il dégageait, en la mettant limite en confiance, Clary ne put s’empêcher de lâcher un petit rire. Se moquait-il d’elle ? « Même si j’avais des soucis, tu serais l’une des dernières personnes avec qui j’en parlerais. » Ce n’était pas bien méchant, pour une fois, mais, Clary ne se confiait pas, et Lust le savait. Elle gardait tout pour elle, que ce soit le bon ou le mauvais, elle ne partageait rien, car partager un bout de sa vie, à ses yeux, c’est comme faire confiance, et donc donner de l’importance à la personne qui écoute. S’approchant finalement un peu plus, pas pour se rapprocher de Lust, non, mais plus pour éviter d’avoir une seconde frayeur avec une quelconque autre voiture qui pourrait arriver à fond la caisse. Avec un sourire espiègle, elle finit par dire « Je sortais seulement pour chercher une distraction. » Certes, cela laissait place à des sous entendus, mais ce n’était pas forcément parce qu’elle attendait quelque chose de la part de Lust, cela faisait longtemps qu’il était sorti de son esprit. Bien que pendant un moment, il avait représentait une distraction très intéressante aux yeux de la demoiselle. Même si ils se disputaient très souvent, Clary essayait de garder un certain respect, enfin, elle essayait, et c’était une chose très difficile à ses yeux, puisqu’elle n’avait du respect pour personne. « Et toi, c’était quoi le pari ? Deux mille dollar contre quoi ? De la drogue ? » Oui, elle connaissait son addiction à la drogue, et cela n’était une nouveauté pour personne, ou en tout cas, pour personne connaissant Lust.
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MessageSujet: Re: Game Over - PV   Game Over - PV Icon_minitimeMar 7 Juil 2009 - 18:48

HJ : je m'excuse sincèrement du retard,
en espérant que ça te bloque pas pour la réponse.
Puis mon post n'est pas terrible mais je me remets dans le bain (a)
Je te laisse te démmerder avec mes pnj =>
(L)


    L'ironie du sort semblait s'acharner sur le jeune homme, lui qui était parti si sûr de lui, la rage de vaincre brillant dans ses obsidiennes, dans la conviction que ce soir, il repartirait avec la belle Diana, trophée de sa victoire indéniable... Il se retrouvait avec son ex mordante et provocatrice, celle qui avait le don d'attiser sa colère dans une vitesse fulgurante grâce à l'incompatibilité certaine de leurs caractères, et sa précieuse Aston au capot fumant laissée épuisée sur le trottoir. Néanmoins Lust tentait de se calmer, avisant la demoiselle avec un peu moins moins de froideur -effort considérable au vu de sa rage fulminante d'avoir ainsi perdu sa course - , il lui venait alors l'idée d'aller noyer sa mauvaise humeur et de s'apaiser les nerfs par quelques verres de martini, si encore il parvenait à trouver un bar encore ouvert dans le coin... Les problèmes de Holloway se résolvaient toujours de manière simple : de l'alcool, une fille ou un joint, parfois même un coup de téléphone au banquier pour débloquer un peu d'argent sur son compte prestigieux, le jeune homme avait la philosophie superficielle de la jeunesse dorée. A son sens, tout pouvait se régler ainsi, bien que ce n'était guère des solutions sages ou franchement morales. Par ailleurs, à force de trop se tourner vers l'alcool, et ce même en dehors des trop nombreuses fêtes, ses proches craignaient de le voir plonger dans les affres de la vodka et de le voir tourner alcolique. Craintes injustifiées à son sens et véritablement stupides selon Lust, car le camé qu'il était savait pertinnement qu'une bonne cure d'héroïne était dix fois plus plaisante qu'un verre d'alcool fort ; aussi, grâce à se drogue dure savaltrice, le jeune homme savait qu'il ne serait jamais comme ces alcoliques notoires à prendre un verre dès que le moral ne suivait pas... Enfin du moins c'était là ce qu'il pensait, car considérablement insouciant et aveugle, Lust n'avait dès lors pas conscience qu'il commençait véritablement à développer une addiction pour les verres de whisky à toute heure de la journée, et la preuve en était qu'à cet instant précis, il cherchait de ses yeux sombres un bar quelconque. En un sens, le jeune homme demeurait un drogué à l'état pur : dépendant de son ecstasy, de son verre de martini, de son argent, mais aussi et surtout des demoiselles, consommant à l'excès et à outrance, il n'y avait qu'ainsi qu'il parvenait à prendre du plaisir, comme si tous ses sens étaient endormis à la morphine et qu'il avait besoin de se consummer dans la décadence. Au final un peu perdu, en somme, mais n'était-ce pas le cas également de la belle Clarissa qui trainait dans les rues à une heure aussi tardive ? Certes, la jeunesse prônait la fête et le champagne, vivant la nuit pour dormir le jour, mais à la voir ainsi seule, il ne pouvait que se douter que quelque chose ne pouvait aller, à moins que la demoiselle ne soit atteinte d'insomnies passagères. Et certes, comme elle le lui avait relevé sans qu'il ne lui rétorque quoique ce soit, elle demeurait également la jeune soeur de Nael, ce qui en un sens et malheureusement pour lui, interdisait à Lust de la laisser ainsi déambuler dans les rues : maintenant qu'il l'avait croisée, il n'avait pas le droit de la planter sur place. Les rues ne demeurant jamais sûres lorsque les ténèbres les gagnaient, Lust savait que la sécurité ne primait pas, quand bien même il ne s'agissait que de Clarissa, qu'ils n'étaient pas toujours en très bons termes et que le jeune homme se fichait bien des autres. Mais ayant été dealer, il connaissait la cruauté et la violence dont certains junkies en manque pouvaient faire preuve, lui même en ayant fait partie et ayant été un monstre de cruauté sanguilonant à ses heures, il n'ignorait pas qu'une jeune demoiselle se promenant ainsi dans les ruelles ne pouvaient que s'attirer des ennuis, quand bien même elle savait se défendre.

    Ainsi donc, les deux ex se retrouvaient face à face, avec une Clarissa passablement adoucie, et un Lust dont la colère se taisait peu à peu, avisant de temps à autre l'horizon noir, là où son concurrent avait dû finir la course. Par ailleurs la belle demoiselle paraissait légèrement méfiante quant à la question de Lust qui se voulait... chaleureux ? Certes, elle avait quelques raisons de se méfier, après tout l'égocentrisme de Lust atteignait un paroxysme monstre, et quiconque le connaissait savait qu'il serait capable de retourner les informations que vous lui offriez contre vous. Néanmoins il demeurait quelque part cette petite flamme entre eux qui ne pouvait s'éteindre, Lust ne pouvait nier que leurs souvenirs communs, bien que brûlants et décadents, étaient ineffaçables, aussi ignorer ainsi Clarissa aurait été nier le passé qu'ils avaient eu ensemble. Cependant, comme il s'y était attendu, Clarissa rétorqua quelques mots francs et directs après avoir émit un rire léger, rien de cassant mais de véritablement sincère. « Même si j’avais des soucis, tu serais l’une des dernières personnes avec qui j’en parlerais. ». Certes, elle n'avait pas tord, et Lust le savait. Néanmoins il savait aussi que, contrairement aux apparences, les seules personnes qu'il estimait et qui un jour se confieraient à lui, seraient celles qui seraient les plus surprises de voir un Lust compréhensif et humain. Le jeune homme ne répondit pas, son visage grave jusque là porté sur l'horizon se tourna vers Clarissa, sans un sourire ni même une quelconque lueur réprobatrice dans le regard. Puis de nouveau, la voix de la douce s'éleva à nouveau, affirmant par la même qu'elle cherchait une distraction, arquant les sourcils du jeune homme dans une moue passablement étonnée tout en conservant ce charisme et cette prestance agaçants. En un sens, que pouvait-il dire puisqu'il en était de même pour lui, et que la distraction avait aboutie à une course dangereuse. Lust ne répondit toujours pas, laissant la demoiselle s'étendre un peu plus de sa voix sucrée, sans même relever ne serait-ce qu'un sous-entendu : à croire que l'accident de son Aston l'avait un peu plus ébranlé que d'apparence...

    « Et toi, c’était quoi le pari ? Deux mille dollar contre quoi ? De la drogue ? »

    Enfin, Lust eut un léger sourire amusé, Clarissa n'ignorait pas son addiction à ce genre de choses, et malheureusement il demeurait encore entièrement dépendant, bien qu'il n'avait guère besoin de courses pour s'approvisionner en amphés ou autres acides, il était vrai que c'était tout de même grisant. Et la voir en parler avec autant de détachement l'était tout autant.

    -- Si on veut... Pour une belle blonde aux longues jambes.

    Ce n'était pas tant qu'il avait besoin de paris pour mettre le grappin sur de jolies gazelles, mais avoir pour lui la petite amie de son rival, alors que ce dernier était consentant, demeurait diablement jouissif, à en devenir presque malsain. Un sourire pervers en coin, plongeant son regard noisette dans les prunelles satinées de la demoiselle, un silence s'installa soudain, à la fois léger et étrangement tendu, lorsque les crissements de pneus d'une voiture arrivant alors dans une vitesse hallucinante se fit entendre. Lust se retourna, fronçant les sourcils devant les pleins phares du bolide se stoppant juste devant eux d'un coup de frein agressif, il darda son regard assassin sur les intrus sortant alors de la voiture, avant d'en reconnaître les silhouettes. Trois hommes tatoués, loin d'avoir pour eux des gueules d'ange, se dirigèrent alors vers Lust d'un pas lent avant de faire part de leur exaspération.

    -- Putain Lust, comment t'as fait pour te planter ? Kevan est en train de faire son beau là-bas...
    -- Et sa nana a l'air frustrée, rétorqua le plus maigrichon d'entre eux.
    -- Wow... ta caisse a pris cher...

    Lust soupira avant de poser ses obsidiennes sur sa voiture encore fumante, ne daignant pas faire les présentations, visiblement trop plongé dans ses pensées. Il ne fit pas même attention au plus camé des trois qui toisait déjà Clarissa de haut en bas, les yeux allumés d'une lueur perverse et vicieuse. Ce fut néanmoins la voix de Joe qui le fit sortir de sa lethargie, faisant dévier son regard soudain assassin de Lust sur ce dernier.

    -- Ta copine ?
    -- Oui, répondit Holloway d'une voix sèche et tranchante.

    Il savait, ô combien il savait que s'il avait répondu par la négative, ses trois amis dealers et camés n'auraient pas été des plus gentlemens avec Clarissa ; Lust connaissait leurs divertissements bien particuliers, et ils n'étaient guère connus pour être des enfants de choeur. Peut-être aussi était-ce pour cela qu'ils demeuraient des amis d'Holloway. Mais il savait surtout que ces derniers ne le croyaient pas, Lust ayant pour petite amie du moment une dénommée Jazzi, aussi ils avisèrent de nouveau Clarissa d'un sourire malsain, comme le sombre Holloway fit un pas vers eux, rôdant tel un prédateur prêt à défendre son territoire. En quelques sortes.
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MessageSujet: Re: Game Over - PV   Game Over - PV Icon_minitimeVen 10 Juil 2009 - 22:10

[Pas de problème, mieux vaut tard que jamais. Game Over - PV 661755 ]

    Il était évident que Naël risquait de tuer Clarissa quand il allait savoir qu’elle était sorti aussi tard, et surtout sans lui. Comme si elle avait sans arrêt besoin de lui, comme une espèce de garde du corps. Heureusement pour elle, elle savait se défendre, et c’était sûrement pour cela que sa peur d’être seule s’était envolée. Clarissa savait se débrouiller seule, mais son frère la voyait encore l’enfant qu’elle avait été, il y a quelques années. Il la voyait comme cette gamine de dix ans qui avait eu un moment de stress à cause de son ombre, ou parce qu’elle avait peur du frottement des branches des arbres qui se trouvaient dans le jardin de la maison Winchurch. Mais les choses avaient bien évoluées, auparavant, elle était naïve, gentille, et méfiante, à présente, tout la révulse, la vie elle-même lui pourrie l’existence, les personnes qu’elle côtoie l’agace, et elle se demande encore pourquoi ne pas s’enfuir pour finir seule toute sa vie. D’où son envie évidente de voyager. Clarissa avait toujours rêvés voir d’autres horizons tel que l’Espagne, la France, ou la Russie. De beaux et grands pays. Sous ses apparences, Clarissa souhaitait découvrir tellement de choses du monde, d’où le fait qu’elle fasse des études d’archéologue, voir le monde est sûrement ce qui la passion particulièrement dans le monde. Un rêve d’enfance, qui avait été empêché par ses parents, qui étaient loin d’être globetrotteur. Puis finalement, sa mère avait prit ses jambes à son cou, partant avec un petit jeune, faire des choses qu’on interdisait à Clarissa. Finalement, son goût pour l’indépendance était bien trop prononcé pour laisser quelqu’un entrer dans sa vie, bien qu’elle refusait totalement d’ouvrir son cœur à quiconque. C’était une chose qu’elle faisait depuis des années, ouvrir son cœur voulait dire à ses yeux, permettre aux gens de nous blesser. Alors, Clarissa se gardait à l’écart de tout ceci, de l’amour, de l’amitié. Sa vie n’était qu’une grande cour de récréation, elle utilisait les gens à sa guise, utilisait les garçons quand elle s’ennuyait, jamais quelque chose de sérieux. Et Naël lui reprochait assez souvent, bien qu’il était contre l’idée qu’un quelconque garçon approche de sa sœur.

    Le seul qu’il avait accepté, avait été Lust. Et cela n’avait pas surprise Clarissa, déjà, Lust était un ami à Naël, et parce que, connaissant les deux tempéraments des deux jeunes, leur « histoire », si on pouvait appelé ça ainsi, était voué à l’échec. Ils avaient toujours cherchés à prendre le dessus sur l’autre, pour savoir qui serait le plus à bout au final, et après tout ceci, ils avaient décidés de se séparer, que c’était mieux ainsi, bien que Clarissa ne pouvait pas s’empêcher parfois de ressentir encore cette attirance qu’elle avait eu. Lust était son genre de garçons, un peu compliqué sur les bords, loin d’être un agneau, le seul point qui l’avait gêné était qu’il était un bel enfoiré. Mais après, cela n’avait jamais été question d’amour entre eux, si elle devait définir leur relation, un seul mot lui venait à l’esprit : sexe. Leurs nuits avaient été folles, sûrement les plus folles de son existence, et les réconciliations avaient toujours été très attrayantes. Une passion éphémère qui avait vite prit l’eau au final. À présent, entre eux, c’est un mélange de sarcasmes, d’énervements, et toujours, de voir celui qui chercherait le plus l’autre. Un jeu assez amusant qui finirait encore une fois par lasser. Pourquoi ne pas déposer les armes ? Parce qu’ils étaient trop fiers, et que leurs caractères ne s’y permettaient pas. Ils voulaient tout les deux avoir raison, et avoir le dessus, et dans ces cas-là, bien s’entendre était chose impossible. D’où le fait qu’elle l’avait refusé sa soudaine gentillesse lorsqu’il lui avait demandé ce qu’il se passait. Clarissa le connaissait suffisamment pour savoir qu’il adorait se servir de certaines informations pour finir par en tenir profit. Elle l’avait déjà vu à l’œuvre, et elle n’était pas encore suffisamment stupide pour ça. Puis finalement, elle ne fut en aucun cas surprise du pari de Lust. Si ce n’était pas pour sa cocaïne, c’était pour une poupée gonflable. Tellement prévisible en fin de compte, et elle se rendit compte qu’il n’avait pas changé, mais alors, là, pas du tout. Il restait le même, égal à lui-même.

    Ne pouvant s’empêcher de laisser échappé un petit ricanement qui montrait bien son amusement, elle répondit finalement. « Ca ne me surprend sincèrement pas de toi. Égal à toi-même. » Mais son amusement fut de courte durée quand une voiture déboula sur eux, où en sortit trois grands mecs qui ressemblaient plus à des bisounours qu’à des malfrats. Les fixant, Clarissa se retenait de dire quoi que ce soit, surtout quand l’un d’eux se mit à la fixé d’une façon un peu déplacé. Peut-être que si il allait se refaire la face, il pourrait peut-être l’avoir, en attendant, elle préférait se faire Mickey plutôt que le monstre du Loch Ness. Et le pire de tout, c’est qu’ils semblaient être bien intelligents ses trois spécimens. Mais elle tourna violemment le visage vers Lust quand il répondit par l’affirmation à la question d’un des gars. Sa copine ? Et puis quoi encore. Mais elle comprit vite pourquoi il avait répondu cela, ces gars étaient loin d’être suffisamment intelligent pour lâcher l’affaire, bien qu’ils ne lui faisaient en rien peur, c’était presque mignon de voir Lust, essayait de la protéger. C’est sûr que si elle avait une égratignure, il devrait rendre des comptes à Naël, alors, elle en profita tout bonnement, et prit sa voix de Barbie. « Lustinouchet. C’est qui ces méchants ? » Bien sûr, elle était loin d’être crédible, sauf quand elle s’approcha de Lust, ne se gênant pas pour le coller, après tout, ce petit moment pourrait être son divertissement de la soirée, et Lust ne pouvait pas lui refusé ça, elle l’avait de nombreuses fois protégés quant à sa consommation de drogues. S’accrochant au haut de Lust, elle déposa un délicat baiser sur sa joue, et elle tourna son regard vers les trois mecs qui continuent à la fixer, et elle dit de sa voix suave. « Vous voulez jouer avec nous ? » Oh, ça, Lust n’allait vraiment pas apprécier, mais du tout. De toute façon, elle était pratiquement convaincue que ces camés allaient lâchés l’affaire, c’était ainsi qu’ils se comportaient ici. Puis Lust ne pourrait rien lui dire, il avait été le premier à « jouer », alors autant finir le boulot en beauté, non ? Reposant son regard sur Lust qui soudainement l’avait fixé, elle battit des cils comme dans les dessins animés. Clarissa savait bien joué la petite Barbie qui ne comprenait rien à la vie.
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MessageSujet: Re: Game Over - PV   Game Over - PV Icon_minitimeDim 12 Juil 2009 - 16:51

    Il était vrai que les relations d'Holloway étaient loin d'être fréquentables, pour autant on aurait pu croire au vu de son statut de riche mais aussi et surtout d'héritier direct de la première banque d'Angleterre, qu'il devait avoir pour lui des amis issus de la Gucci Pride ; des bourges trop coincés et incapables d'aller se salir la chemise autre part que dans les quartiers chics... Il n'en était rien, pourtant, et quand bien même il avait beaucoup de connaissances issues de ces riches milieux trop botoxés et superficiels, Lust avait également pour lui des amis appelées "vermines", sortes de caïds tatoués ne jurant que par la drogue, les belles voitures et les filles faciles, issus des quartiers largement plus défavorisés. Rien de vraiment très fréquentables lorsque l'on savait en plus que la plupart n'avaient pas leurs casiers judiciaires vierges, et la preuve en était des trois nouveaux arrivants se tenant face à eux. Joe, pour commencer ; le plus grand des trois, baraqué et une cicatrice marquant sa joue, était contrairement à son apparence de gros dur sans doute le plus sympathique des trois, il n'était en outre qu'un junkie passablement défoncé revendant sa daube aux mômes et autres camés dépendants, rien de très destabilisant si ce n'était qu'il savait vous ôter la vie en vous brisant la nuque d'une seule main. Jimmy, le plus gringalet mais le regard vicieux, avisant en ce moment même la belle Clarissa avec trop de perversité, était sans doute celui dont on devait le plus se méfier ; ce dernier avait purgé de lourdes peines pour de sombres histoires de viols, séquestrations, tortures et humiliations dont les sombres histoires vous mettaient mal à l'aise et vous donnaient la nausée... Rien de très reluisant ni très engageant, et par ailleurs ce fut ce qui poussa Lust à avancer d'un pas afin de laisser la jeune Clarissa en retrait, laissant se dessiner une certaine distance entre cette dernière et le pervers cruel de première. Et pour finir, Alejandro, le métisse mexicain de la bande ayant à son actif plusieurs meurtres sanglants ; un flingue toujours porté à sa ceinture, le geste nerveux, la gâchette facile... Et ces trois jeunes hommes ne payant pas de mine ainsi mais étant capables des pires cruautés n'étaient ni plus ni moins des amis de Lust. La preuve en était que ces derniers s'adressaient à lui avec enthousiasme, un sourire aux lèvres, parlant haut et fort dans un accent issu purement des banlieues de Greenville, bourgade visiblement sans histoire. De temps à autres, les comparses se retrouvaient dans les pubs et autres fêtes douteuses à s'échanger des substances hallucinogènes, trainant dans les rues à la recherche de quelques membres d'un gang rival à évincer ; le genre de phénomène ambulant dont on se passerait bien de croiser. La faculté de Lust résidait dans le fait qu'il savait s'adapter à tous les milieux, se fondant aussi bien dans les soirées champagne-caviar que dans les parties de violence où il fallait régler les comptes à un camé qui n'avait pas payé son dû. Néanmoins, malgré leurs relations "amicales", Lust ne pouvait que se méfier en l'instant de ces derniers, de Jimmy en particulier, car le sombre Holloway connaissait fortement leurs addictions pour les jolies demoiselles. Certes, ils se seraient arrêtés là s'ils avaient cru Lust quant au fait que Clarissa était sa petite amie du moment, mais il n'en était rien. Joe avait arqué les sourcils d'étonnement, quand Alejandro gardait son regard je-m'en-foutiste sur l'Aston, et Jimmy ses yeux pleins de vices sur les courbes de la demoiselle. Demoiselle qui par ailleurs, et Lust ne se serait pas attendu à moins, jouait la provocation en s'administrant un rôle de jeune blonde écervelée. Et quand à la question lui demandant dans son jeu d'actrice naïve et idiote parfaite, qui étaient ces intrus, Lust lui répondit d'une voix exaspérée « Des amis. » , d'une voix suave mais agacée, alors qu'il détourna son regard de son ex dans un soupir.

    Elle et lui, cela aurait pu donner une histoire diablement bien plus explosive qu'elle ne l'était déjà s'ils avaient été faits pour s'entendre. Leur relation purement charnelle n'était posée que sur des bases faites de luxure, mais diable qu'ils s'entendaient bien au lit, et que leurs coucheries avaient été à chaque fois des plus détonnantes, bestiales, et inoubliables. Mais en dehors des draps, ils passaient leur temps à se disputer, leurs personnalités respectives étant trop fortes et combattives pour laisser l'autre avoir le dernier mot. Voilà pourquoi, au final, cela n'avait pas pu tenir : Lust, et sans le savoir encore, avait besoin d'une jeune fille douce, calme et angélique pour pallier sa personnalité violente et agressive. Avec Clarissa, le choc de leurs deux caractères trop virulents faisait qu'ils étaient propice à un incendie dangereux plutôt que d'attiser les flammes de la passion. Et tous deux le savaient, aussi ce fut sans vraiment de grands remords qu'ils avaient mis un terme à leur idylle, se cotôyant encore de temps à autres mais seulement par pur hasard ; puisqu'ils ne s'entendaient pas en-dehors du lit, autant dire qu'ils ne traînaient que très peu ensemble. Lust croisait bien souvent Clarissa parce qu'il était un ami de son frère, mais cela s'arrêtait là. Visiblement agacé par le comportement de la blonde jouant aux poupées gonflables -le propre de Holloway était qu'il demeurait diablement lunatique-, il détourna aussitôt la tête avec froideur lorsqu'elle s'approcha afin de lui déposer un baiser sur la joue, conscient que ce n'était là que pour parfaire son jeu d'actrice. Encore heureux, Clarissa comprit néanmoins bien vite que le fait qu'il la fasse passer pour sa petite amie n'était qu'une raison pour que ses amis au comportement louche n'insistent guère plus ; après tout elle aurait pu réagir au quart de tour, la connaissant, mais l'une des qualités indéniables qu'on ne pouvait ôter à la demoiselle, c'est qu'elle comprenait vite. Voilà pourquoi elle jouait le jeu jusqu'au bout, non sans en rajouter un peu trop, surjouant par provocation son rôle de blonde péroxydée, et fixant les trois nouveaux venus dans les yeux. Pour autant, ils n'étaient pas venus pour enlever la "dulcinée" de Lust, mais seulement pour venir cracher dans le dos de Kevan, vainqueur incontesté de la course. Car ils n'avaient pas compris comment Holloway avait pu perdre face à ce dépravé qui ne méritait que d'être livré à des bulldogs affamés, mais c'était sans compter sur Jimmy qui, visiblement, semblait avoir des vues sur Winchurch. « Vous voulez jouer avec nous ? » , demanda-t-elle alors de sa voix sucrée, suivi d'un « Non » sec et tranchant de la part de Lust, en même temps que Jimmy qui rétorqua un « Bien sûr » plein de perversité. Et aussitôt, les regards des deux jeunes hommes s'accrochèrent, se défiant étrangement. La voix de Jimmy, coulante et pincée, s'envola alors.

    -- Y a eu un temps où ça t'éclatait de faire des échanges de girlfriends pour une nuit.
    -- Ton Aston, tu la laisses là ? demanda alors Alejandro, complètement ailleurs et ne suivant pas la conversation.
    -- Pas pour ce soir, on a une nuit chargée qui nous attends, n'est-ce pas princesse ?

    Lust, ignorant alors le mexicain, tourna son regard sombre sur Clarissa qui battait des cils, appuyant sur le "princesse" avec un peu trop de candeur et de tendresse mordante et bestiale, tant et si bien que c'en devenait évident qu'il ne le faisait que pour répondre à la provocation de la douce Clarissa. Car du temps où, encore, ils étaient en couple, Lust aimait à l'appeler ainsi, surtout lors de leurs ébats bestiaux et mordants, prenant le soin de le lui susurrer souvent à l'oreille avant de lui déposer des monceaux de baisers brûlants dans son cou.

    -- A moins que tu ne sois d'accord ?

    Un sourire en coin alors qu'il se tournait vers Clarissa, prêt sans doute à la laisser sur place si elle venait à approuver...
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