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 violet&louis. de la révélation des sentiments.

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MessageSujet: violet&louis. de la révélation des sentiments.   violet&louis. de la révélation des sentiments. Icon_minitimeDim 31 Mai 2009 - 20:07



« someday, yeah, yeah, love will
finally be enough. » violet&louis.


Assis sur le rebord de sa fenêtre, la tête appuyé contre la pierre, les yeux vers les passants, en bas, il venait de s’allumer une cigarette. II écoutait la circulation, fixait quelques fois les feux, qui restaient au rouge exactement quatre minutes, trois au vert, à l’orange on s’en fout. Il écoutait les klaxons des automobilistes, ceux qui croient qu’un coup d’avertisseur sonore fera miraculeusement débloquer la file devant eux. Il regardait les mecs qui voulaient se faire plus intéressant qu’ils étaient, en faisant grincer leurs pneus. Branleurs. Quelques minutes plus tôt, il avait assassiné son réveil, qui avait sonné un pète plus haut qu’il ne le devait. Pourtant, il lui était grandement reconnaissant, chaque matin, de le lever toujours à la même heure : 7h00. Chaque jour, qu’importe ce qu’il s’était passé la veille, ce qu’il s’était passé la nuit, il ne pouvait dormir après sept heures du matin. Plus fort que lui, mais il s’en était habitué, une hygiène de vie bien à lui. Il jeta sa cigarette. Il entreprit de ranger sa chambre, qui lui servait également de salon, salon qui lui servait également de cuisine. Les fringues lancées à l’arrache côtoyaient les casseroles. Il découvre souvent des sous-vêtements masculins ou féminins qui ne lui appartiennent pas. Ce matin, il avait mis la main sur un caleçon imprimé, masculin ; il jeta un œil sur son lit. Effectivement. Il y avait quelqu’un qui avait partagé son pieu cette nuit. Avait-il été nul, pour que Louis ne s’en souvienne plus ? Aucun souvenir ; il chercha son propre caleçon, qu’il trouva quelques minutes plus tard dans les mains de l’homme endormi nul au lit. Il l’enjamba, pour essayer de le lui extirper. Il le tenait fort, il faisait chier. S’il voulait le garder, alors Louis prendra le sien. Et il l’enfila. Il rangea des tee-shirts qu’il ramassait un peu partout, trouva un jean qu’il recherchait depuis des jours –il l’enfila. Puis, il jeta l’éponge, l’autre glandu dans le lit ne bougeait pas, et il était couché sur d’autres fringues. Il remettrait l’Opération Rangement à plus tard.

Il alla dans sa cuisine. Ou plutôt, il fit quelques pas pour y entrer, puisqu’elle n’était pas séparé du reste de l’appartement –par reste de l’appartement, comprenait une buanderie minuscule et une salle de bain potable. Il se prépara du thé, qu’il emporta avec lui sur le rebord de la fenêtre. La circulation avait pris de l’ampleur. Les branleurs étaient plus nombreux. Il avala de travers ; sur le trottoir d’en face, il venait de repérer une femme qu’il connaissait particulièrement bien. Violet. Elle lui faisait signe, signe de descendre, simple signe de salut, Louis s’en fichait de savoir la signification de ce signe et bu d’un trait le thé bouillant, avant d’attraper une chemise noire –qu’il enfila, la laissant toutefois ouverte sur son torse. Il jeta un œil au glandu, toujours endormi, et sortit de l’appartement. Il dévala les escaliers aussi vite qu’il pouvait. Il habitait au cinquième étage, il arriva en bas quelque peu essoufflé. Il ouvrit la grande porte en bois qui servait de porte d’entrée de l’immeuble et tomba nez à nez avec Violet. Il fut choqué. Cheveux tirés en arrière, d’une manière parfaite, maquillage léger, sublimement bien habillée. Il était choqué, une fois encore, par sa beauté naturelle. Il sourit et s’approcha d’elle. Il l’embrassa, ses lèvres se posant à moitié sur les siennes, à moitié sur sa joue rose. LOUIS – Je ne pensais pas te voir aujourd’hui. Je suis content de te voir, ça fait deux jours, trois qu’on ne s'est pas vu, non ? Je suis content. Il lui caressa tendrement la joue. Avec Violet, Louis avait toujours eu cet élan de tendresse. Il lui sourit.



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MessageSujet: Re: violet&louis. de la révélation des sentiments.   violet&louis. de la révélation des sentiments. Icon_minitimeVen 5 Juin 2009 - 22:32

    « but love's just a temporary insanity. » pierce&beckwith ;


    Violet avait froid, trop froid. Pourtant, l'été venait de pointer son nez, et la sueur perlait sur son front dégagé. Petit à petit, elle sortait de sa léthargie de nuit de songes, pour enfin se replonger dans la réalité. Une fois de plus, en jetant un coup d'oeil dehors, la belle américaine se rendit compte que le soleil brillait. A vrai dire, il était encore bas dans le ciel, loin au maximum de son zénith, ce qui devait signifiait qu'il était plutôt tôt. En jetant un coup d'oeil dehors, Violet put effectivement constater que 6h55, et quelques secondes, s'affichaient à son réveil. De quoi vous mettre, un samedi matin, en rogne. Et pourtant, la jolie blonde ne l'était pas. Non, elle aimait à se réveiller à cette heure, pour profiter pleinement de la journée. Violet s'habilla donc, légèrement, d'une robe blanche vaporeuse, transparente, laissant dévoiler la courbures de ses seins. Elle ne chercha pas vraiment à se coiffer, elle tira simplement ses cheveux en arrière, comme à son habitude, se maquilla très légèrement puis, satisfaite de son reflet, sortit en enfilant une paire de sandales blanches, prenant son sac à main au passage. Violet ne savait que faire, à vrai dire, elle était sortie sans réfléchir, sans réel but précis. Puis, elle sourit en pensant à Louis. Son image venait de poindre dans son cerveau, comme il était apparut dans son coeur depuis un certain temps. Mais, elle se retenait de le lui dire, encore, et toujours. Elle n'avait pas le droit de lui faire ça, leur relation spéciale et fusionnelle étant déjà trop, parfaite, à son goût. Non, elle allait juste lui rendre visite, en tant qu'amie, ou amante, la legère différence n'engendrant aucun gène entre les deux étudiants sexys. Louis habitait un appartement dans le centre ville, Violet ne mit pas longtemps à s'y rendre -Greenville n'étant pas un état immense-. Arrivée en bas de l'immeuble, elle leva les yeux aux ciels en croisant quelques pauvres mecs, qui la sifflaient, et faisaient clairement pitié. Pour son propre bonheur, elle vit Louis assis à sa fenêtre, et, souriant, lui fit quelques signes de la main afin qu'il la remarque, ce qui ne fut pas bien long. A défaut de descendre, celui-ci, paraissant surpris, l'invita à monter. Violet, toujours le sourire aux lèvres, avança jusqu'à la porte de l'immeuble, avec seulement un mot dans la tête; amour; love at first sight.

    Mais parfois l'amour ne suffit pas. Ou alors, souvent, il n'est pas partagé. Violet, Louis. Louis, Violet. Deux êtres différents, tellement arrogants, totalement fascinants et terriblement attirés l'un par l'autre. Et ça avait commencé au fond d'une mare. Le début était étrange, la relation aussi. Moitié amis, moitié amants. Et lorsqu'il ouvra cette grande porte de bois, le coeur de Violet s'accéléra, une fois de plus. Il était affreusement beau. Elle ne savait pas comment elle arrivait encore aujourd'hui à ne pas libérer ses pulsions. Surtout lorsque Louis l'embrassait de cette façon. Violet ferma les yeux, histoire de profiter de cet instant, puis se repris avant de lui sourire. Il avait laissé sa chemise ouverte sur son torse viril, et Violet ne put s'empêcher d'y déposer ses mains fines et douces. Relevant la tête, elle vit qu'il exprimait sa joie de la voir. LOUIS – Je ne pensais pas te voir aujourd’hui. Je suis content de te voir, ça fait deux jours, trois qu’on ne s'est pas vu, non ? Je suis content. Oh oui, il était content. Violet avait de nouveau envie de l'embrasser, seulement, elle ne pouvait pas. Il fallait qu'elle se contienne, elle y était arrivée jusqu'à présent, pourquoi maintenant devait être un moment de faiblesse ? VIOLET – J'avais envie de te voir, je me suis réveillée tôt ce matin et je n'avais rien à faire... Mais pourquoi continuer à lui mentir ainsi ? Pourquoi cacher des sentiments qui étaient bien présents depuis des jours, voir des semaines ? Depuis, leur rencontre, en fait. Les sentiments, l'attirance, sa faiblesse, tout ça, s'étaient transformés en un amour inconditionnel, et pourtant impossible. Elle connaissait Louis, malgré son côté mystérieux, et elle savait que ô non, jamais, il ne serait fait pour l'amour. D'ailleurs, tout avait été très clair entre eux deux dès le début: ils étaient amis, avaient déjà couché ensemble, oui, mais rien ne devait dépasser cela. De toute façon, ni l'un ni l'autre n'étaient censés être fait pour l'amour, cette chose compliquée et incompréhensible. Pourquoi s'embêter avec ce sentiment futile, alors que les deux étudiants pouvaient juste profiter pleinement de la vie, ensemble ?

    Mais, justement, ça ne suffisait pas. Rien n'arrivait à la défaire de sa soif. Seul l'amour, la vérité, la révélation, étaient justes et valaient la peine d'être vécu. Violet n'avait jamais voulu, s'était toujours défendue de dévoiler ses sentiments, la plupart du temps parce qu'après, ça la faisait souffrir. Mais Louis ne la ferait jamais souffrir, si ? Après tout, que pourrait-elle perdre ? De jour en jour, elle le perdrait un peu plus, si elle ne passait pas aux aveux. Puisque, de jour en jour, elle s'éloignait volontairement de lui, son contrôle devenant de plus en plus difficile, sa volonté, si peu facile à contrôler. En relevant la tête vers Louis, ses yeux avaient changé de lueur. Ainsi, l'inquiétude, la souffrance, le besoin de pitié, même, s'y reflétaient. Violet s'était toujours servis de ses yeux afin de faire ressentir ses sentiments aux autres, mais cette fois-ci elle savait que ça ne suffirait pas, encore une fois. Le jeune homme en face d'elle avait besoin de mots. VIOLET – Louis, je dois t'avouer quelque chose, et ce n'est pas facile, surtout pour moi, mais... Le vent s'engouffrait dans ses cheveux, atténuant la chaleur qui régnait dans le hall. Mais ses cheveux volants ne lui plaisaient pas, aussi Violet retarda la révélation en allant fermer la porte. La main encore sur la poignée, sûre qu'il pourrait entendre, elle se décida à lui dire, enfin... VIOLET – Je t'aime... Ces mots, plats, indéfinis, et pourtant tellement pleins de sens. C'était sûr, obligé, Louis avait entendu ces mots. Ils n'étaient que deux dans le couloir. Mais Violet ne le voyait plus. Sa tête était venue frapper la porte, encore et encore, histoire de se dire que ces sentiments, cette tendresse, allaient s'en aller en même temps que le mal apparaissait. Le mal de sa tête sur la porte, mais aussi le mal de son coeur saignant.
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