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 when the music is over, turn up the light (PV)

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Maureen S. Hanson
    i wanna take you out tonight ; i wanna make you feel alright

Maureen S. Hanson


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MessageSujet: when the music is over, turn up the light (PV)   when the music is over, turn up the light (PV) Icon_minitimeDim 10 Mai 2009 - 13:45

    when the music is over, turn up the light

    featuring noreen georgina preston and casey wilson


    Les vampires ont de la chance : ils se nourrissent des autres.
    Nous, on est obligés de se dévorer nous-mêmes
    (Bad Lieutnant)


    Silencieux, sombre, pure. Les lumières éteintes, l'obscurité me recouvrait telle une étreinte amoureuse. La pénombre surplombait toute ma chambre. Seule dans le noir, je contemplais en silence le plafond. Je souris doucement. La fille avec qui je partageais la chambre dormait paisiblement. Je pouvais entendre son doux ronflement qui me berçait lentement dans un néant profond. Je plongeais peu à peu dans les ténèbres, mon coeur battait de plus en plus fort. Le délicieux Morphée m'accueillit dans ses bras divins, je m'endormis contre son torse saillant.

    Mardi, 07:00 A.M, le réveil retentit.
    Une nouvelle journée commença. Les rideaux de la chambre filtraient très peu les rayons du Soleil. Les rayons lumineux effleurèrent légérement mon visage pâle, chatouillèrent mon nez. J'ouvris les yeux, je m'étirai. Les bras tendus au plafond, j'esquissai un sourire de statisfaction. Aucun des ces mauvais cauchemars m'avaient assailli dans mon sommeil. Ce qui n'était pas arrivé depuis des jours. J'avais dormi comme un bébé. Un des rares moments que je pouvais déguster avec entrain, car c'était le calme vant la tempête. La tête posée sur mes genoux, je respirai doucement. Aucune crise à l'horizon, mais on n'était jamais trop prudent. Je me levai. Ma colocataire n'était pas encore réveillée. Un sourire malicieux se dessina sur mes lèvres, j'étais d'humeur taquine aujourd'hui. D'habitude, c'était elle qui me réveillait en mettant au volume maximum Britney Spears dans toute la chambre. A chaque fois, un certain dégoût se dessinait sur mon visage tout entier. Les lèvres retroussées, je ne pouvais supporter ce genre de musique, bien que danser dessus pouvait parfois être fun. « Petite, petite Miranda. Il est temps de se lever. » Aucun signe de vie. Je soupirai. Je retroussai les manches de mon haut de pyjama, puis me jetai sur le lit comme une furie en chatouillant la pauvre jeune fille. « Allez petite Miranda. Réveilles-toi ! » Mes mains parcouraient tout son corps en prenant soin de chatouiller les points sensibles. Au bord des larmes, Miranda était explosée de rire. « Arrête, Noreen. S‘il te plaît !! D'accord, d'accord. Je me rends. » Je ris, puis caressai sa belle chevelure rousse. « Dis donc, toi. Tu es de bonne humeur aujourd‘hui. T‘es amoureuse ou quoi ? » Moi, amoureuse ? Elle plaisantait ou quoi ? Je fronçai les sourcils. « Tu n‘as pas peur toi. » Je me remis à la chatouiller. Elle riait tellement que cela réveillait quelques personnes d'un bon petit sommeil. La porte s'ouvrit violemment. Se tenait sur le seuil mon très cher qui avait l'air complètement désemparé ou plutôt enragé. J'allais être encore réprimander, je croisai les bras comme une petite fille qui était punie injustement. « Noreen. Ôte-toi de Miranda, elle avait finir par étouffer. Et par pitié, mets un bas de pij’. Bordel ! » D'un air résolu, je quittai le lit de ma colocataire en lançant un regard noir en direction d'un blondinet. Il ne pait rien pour attendre, celui-là. Je regardai ses cheveux. On dirait un id à oiseaux. Pliée en deux, j'avais du mal à contenir mon rire. « Pourquoi ris-tu, petite cousine ? Hein ? Qu’y a-t-il de si drôle ? » Plaquant fermement ma main contre mon ventre, j'avais les larmes aux yeux que j'avais envie de rouler par terre. Vexé, il quitta la chambre en marmonnant sûrement quelques injures au passage comme à son habitude. Je roulai les yeux au ciel, puis adressa un sourire rayonnant à Miranda. « Toi, alors ? Tu sais faire fuir les garçons. » Je souris doucement, je prenais ça pour un compliment de sa part. Je connaissais très bien mon cousin. Beaucoup de choses pouvaient l'exaspérer très vite.

    07:30 A.M, je m'habillai. Un long t-shirt imprimé, puis de simples leggins noirs et plus des converses vert pommes, mes préférées. Je mets mon perfecto de couleur marron crème. Miranda et moi sortîmes en même temps en discutant de tout et de rien. Un passage éclair à la cuisine pour prendre un délicieux muffin au chocolat. Zeta Beta, j'étais fière de faire parie d'une aussi belle confrèrie. Dans trente minutes précisément, son premier cour allait commencer. Arriver en retard aujourd'hui était hors de qustion. Je me dépêchai alors de mettre en route, car l'Université était comme même à quelques mètres de la confrérie, il y avait toujours quelqu'un qui allait m'aborder et discuter. Je n'avais pas le temps pour une discussion sur les différentes façons de cuisiner les sushis. Je regardai ma montre 07:59 A.M. Un, deux trois, la sonnerie retentit. Les premiers cours débutèrent.

    La journée passa à une vitesse alarmante que je n'avais pa remarqué que j'allais être en retard à la Bibliothèque pour faire mes devoirs, du moins les entamer. Je saulai quelques camarades puis partis en direction de la Bibliothèque. « Hey Noreen. N‘oublie pas que tu me dois une part de pizza. » Je roulais les yeux au ciel. Sa main entourant fermement ma taille m'empêchait de respirer correctement. Stupide cousin. De plus, il avait sûrement une raison de l'accompagner jusqu'à la Bibliothèque, sûrement un rendez-vous avec une fille autre que sa petite-amie. Il était incurable. Je soupirai las de son comportement indécis. Nous arrivâmes enfin, mais il a disparu. J'aurai du m'en douter, on ne pouvait lui faire confiance. Les lunettes sur le nez, la mine sérieuse, j'entrai et découvrai qu'une ambiance studieuse n'était pas au beau fixe car il y avait des enfants. Adieu silence et tranquilité. Tant pis. Je m'installai à ma place habituelle, puis commença à étudier. Les heures passèrent et je n'avais pas toujours fini ma dissertation. Je regardai ma montre. J'allais être - encore en retard au boulot. Je me dépêchai de ramasser mes affaires, puis sortit en trombe de la Bibliothèque. Bob allait me tuer. Je me dirigeai alors vers le Quartier Ouest de la ville en espérant qu'il n'allait pas être trop en rogne.

    « Noreen Georgina Preston. Tu es encore en retard. Que va-t-on faire de toi, bon sang ? » La cigarette au bec, Bob Hanson propriétaire me rappelait ô combien être en retard était impoli et que j'allais faire couler sa boîte de strip-tease qu'il tenait tant. Essouflée, je tentais de tenir correctement sur mes deux jambes. Rien ne fit, j'étais complètement en nage. « Excuse-moi, Bob. » Il rit, puis ébouriffa mes cheveux. Je lui lança une oeillade, puis me dirigea vers ce qu'on pourrait appeler les coulisses. Les autres danseurs et danseuses étaient déjà en place. Il ne manquait plus que moi. Je me hâtai à préparer ma tenue de scène qui n'était qu'un vulgaire short hyper court et un haut en dentelle qui mettait mes seins en valeur d'une couleur rouge bordeaux, ma tenue préférée. J'entourai mon cou d'un long boa en plumes noire. J'étais prête. Une dernière touche maquillage, puis c'était nickel. Tandis que je déposai un joli rouge sur mes lèvres, la porte s'ouvrit. Encore Bob « Noreen ? Une personne veut que tu danses pour elle en privée. Alors dépêche-toi. » Je finis de me passer un coup crayon au niveau des yeux.

    « Tu m‘as suivi, c‘est ça ? Qu‘est-ce que tu fiches ici, Wilson ? » Nos regards se croisèrent. Apparemment, il ne s'attendait pas à me voir vu la tête qu'il faisait en ce moment. Je soupirai. J'avais beau l'évité, il était toujours là, à me guetter, à vouloir me parler. Je tirai un trait sur lui, du moins c'était ce que je croyais. Je sentais une boule se formait dans ma gorge, mais je ne devais pas craquer ici, pas sur le lieu de mon travail. Je tenais trop à ce boulot pour le laisser à quelqu'un d'autre. Je passai délicatement ma main dans mes cheveux. « Tu veux la totale ou une simple danse … Casey … ? » Rien que de prononcer son prénom me semblait difficile. Je ne pouvais plus fuir, il était temps de faire face.


Dernière édition par Noreen G. Preston le Lun 6 Juil 2009 - 22:35, édité 3 fois
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Glenn A. Stanford
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MessageSujet: Re: when the music is over, turn up the light (PV)   when the music is over, turn up the light (PV) Icon_minitimeLun 18 Mai 2009 - 21:43



« L'humanité est comme un homme qui dort et fait un cauchemar. Ce cauchemar s'appelle l'histoire. » Julien Green, Journal


    La nuit les cauchemar apparaissent, la lune prend place dans cette immense toile noire, le soleil est absent, les gens songent et s'endorment à mesure que la lune passe et danse au dessus de leur tête endormit, dormez mes petits car la nuit tout est possible même le pire dans votre esprit...

    La nuit avait prit place, l'air était légèrement pesant, la chambre était dans l'obscurité presque totale, la seule et unique lumière était celle des lampadaires de la rue qui éclairaient la chambre du jeune homme... Sa chambre n'avait rien d'un palais, ni d'un appartement grand standing, le nécessaire lui suffisait et il s'en contentait. Il venait de rentrer de sa soirée de travail, le jeune homme travaillait au Green Coffee pour réussir à atteindre les deux bouts et surtout à ne pas avoir à appeler ses parents dont son père pour se plaindre, il était devenu indépendant et tenait plus que tout à sa liberté, la liberté n'a pas de prix et c'est lorsque vous la perdez que vous vous rendez compte de sa valeur. Le jeune homme regarda sa chambre et soupira, ses affaires traînaient un peu partout dans la pièce il faut dire qu'il n'avait pas vraiment eu le temps de les ranger entre les études et son travail, il ne pouvait pas se dédoubler... Il prit son courage à deux mains avec le peu d'énergie qui lui restait, ramassant ça et là les vêtements éparpillés. Il n'avait même pas prit la peine d'allumer la lumière pour mettre un peu d'ordre, la nuit semblait son domaine, l'obscurité son amie, la solitude son amante. Il essayait de s'occuper comme il pouvait pour ne pas succomber à la fatigue, au sommeil, au rêve qui n'attendait que ses yeux se ferment pour rentrer...
    La chaleur de la chambre commençait à lui prendre à la gorges, il retira sa chemise et s'allongea sur le lit, il appréhendait la nuit du moins le cauchemar auquel il allait encore avoir droit ce soir. Les nuits étaient courtes et mouvementés non pas par une femme mais par les cauchemars qui le hantaient depuis son retour du camp. Il entendait sans arrêt la voix de Danae, la jeune femme qui avait disparu le matin de leur départ, tout le monde la connaissait y compris Casey. Il voyait son visage dans chacun de ses cauchemars, elle lui demandait de l'aider mais il n'arrivait pas à l'atteindre... Une voix errante dans la forêt, une âme perdu dans les bois. Son corps à moitié nu commençait à être emporté par la fatigue et la chaleur, il ne sentait même plus son jean, son corps commençait a décliné, son dernier geste fut d'ouvrir la seule et unique fenêtre à côté du lit. L'air frais de la rue rentra sans se faire prier, l'air devenait plus respirable, alors que le corps de C. semblait désormais inerte. La fatigue avait eu raison de lui, il était partit pour une obscure et lugubre nuit. Plus la nuit devenait noire et plus Casey tombait dans les ténèbres. Son corps commençait a remuer, les cauchemars n'allaient pas tarder a arriver. Il ne pouvait plus reculer, la nuit avait envahit la chambre et son corps désormais les jeux étaient fait...
    Ce rêve toujours le même, cette forêt, ses feuillages... La nuit avait pris le pas sur lui et là il était sans défense. Encore cette voix, un cri féminin, celui de Danae, c'était encore elle, encore cette forêt et ce matin là. Tout semblait réel, le bruit des feuilles, l'écorce des arbres, le son de sa voix. Même la nuit il était hanté par ce voyage, elle ne le quittait plus, il n'arrivait pas à se dire qu'elle était morte et qu'il ne l'a reverrait plus jamais. Mais ce rêve n'était pas le pire qu'il avait fait, il en arrivait même à se remettre en question au réveil. Comme celui de la mort d'Aogan, il avait rêvé que c'était lui le meurtrier, le sang d'Aogan coulait sur ses mains mais il ne se voulait jamais le tuer, juste son corps inerte sur le sol et ses mains souillaient de son sang. Certes il avait eu envie de le tuer plusieurs fois mais jamais il n'aurait pu le faire, cependant ses rêves le troublaient tellement qu'il en perdait l'envie de dormir. Plus les cris de la jeune femme étaient puissants et plus Casey couraient dans son rêve, jusqu'au dernier cris horriblement terrifiant, son sang en devenait glacé et sa température bouillante. A ce dernier cris, le jeune se leva d'un bon net et puissance dans son élan il heurta le montant de la fenêtre. La douleur ne manqua pas de se faire vite sentir, pourtant elle n'avait rien de comparable avec celle de son rêve car celle ci le hantait et le faisait souffrir toutes les nuits -ou presque-. Son arcade fut touchée et se mit à saigner
    « Putain merde ! » et voilà que le sang d'Aogan qu'il voyait dans ses rêves était désormais le sien et jonchait ses mains... Il n'avait aucune idée de quoi mettre dessus, il n'étudiait pas la médecine mais les lettres et dans ce cas ni Zola, ni Molière pourrait l'aider. Il partit direction la salle de bain pour voir ce qu'il pourrait faire pour arrêter cette pluie rouge, il mit de l'eau mais rien ne pouvait arrêter la coulé, il appuya dessus avec un coton. Le sang semblait s'arrêter à mesure que les minutes passaient... La nuit fut courte autant que son sommeil, désormais la lune avait laissé place au soleil, la lumière avait pris place à l'obscurité et il était tant pour le jeune homme de se préparer alors que sa plaie se calmée. Il n'avait plus assez de temps devant lui pour le perdre à traîner dans son appartement à se demandé quoi faire ou quoi mettre. Il était toujours à moitié nu, la moitié du travail était fait pour allait se doucher. Soullait de la nuit précédente il ne rêvait plus que de cette douche pour se changer les idées et par là oublier cette nuit mouvementée. La pluie de goutelettes fut courte, le temps jouait contre lui. Il avait à peine le temps de s'habiller d'un jeans, une chemise à carreaux rouges et des converses noires... La journée venait de commencer réelle pour lui, c'était l'heure de son premier cours : Philosophie. Avant de partir il prit la peine de plaquer ses cheveux le mieux possible pour cacher sa plaie, ils étaient encore humides mais plus pour longtemps. La prochaine direction était l'université avec deux heures de philosophie, le cours qui demandait le plus de réflexion et d'argumentation sûrement son préféré. Là bas c'était l'orgie de la connaissance et du savoir, la qualité remplacée la quantité. La journée suivait le même rythme, long mais à la fois rapide, il n'avait pas vu le jour passer entre son boulot de fin de journée et son cours de littérature. Les cours passaient plus rapidement que son travail de serveur, en cours il pouvait se reposer assit alors qu'au boulot il n'avait pas une minute de repos. Cependant l'heure du supplice physique n'allait pas tarder : son travail. Il alla en direction du Green Coffee les jambes trainantes il n'avait pas envie, la fatigue faisait son effet... Une fois là bas il avait même eu droit à une remarque de son patron :
    « Tu t'es battu pour une fille ou quoi, si c'est le cas tu as pris cher... » la remarque était comique vu le rire de celui ci, il avait besoin de ce travail il se serra donc les dents pour ne pas répondre et remit sa mèche sur son arcade. *j'ai pas besoin de me battre pour en avoir moi*, son patron était le genre d'homme à qui vous devez le respect sans même qu'il en est pour son chien ou toutes autres personnes hiérarchiquement sous lui. Il ne relevait jamais car c'était se mettre à son niveau. Son regard en disait long sur ce qu'il pensait à son sujet, un coup d'oeil vaut souvent mieux que de longues phrases ou injures. Sa fin de journée fut longue, il n'avait pas eu le temps de s'ennuyer. Le soleil commençait à finir son parcours quotidient et commença à s'enfoncer dans l'horizon. La luminosité fuyait à travers les nuages de la nuit qui arrivait. Son service était fini mais la peur de rentrer et de sombrer dans la fatigue le poussa à choisir une autre voix pour sa soirée. Il ne lui restait plus beaucoup de choix pour sa soirée, Euphoria, Midnight ou l'Ecstasy rien que le nom vous rendez dépendant. Il ne voulait pas aller au Midnight pour ne pas croiser Tara, depuis leur soirée arrosée personne ne parler et ce soir il ne se sentait pas le courage de lui faire face. Et comme aucune envie d'écouter de la musique à en devenir sourd il choisitpar élimination et surtout par envie de ne pas rester seul ce soir, la boite de streap' semblait le meilleur lieux pour ne pas se prendre la tête et surtout pour changer de vu et d'ambiance. Le bus 31, le mena directement devant sa destination, rien que l'entrée donnait l'ambiance du lieux, à dire vrai il était venu une fois avec plusieurs gars de sa confrérie et espérait ne pas en croiser ce soir pour ne pas avoir à se justifier et surtout pour ne pas entrer de ragots comme ils savaient si bien en faire. La musique se laissa entendre à l'entrée de la boite, il entra et passa le rideau de perle qui pendait de la voute. Il regarda à l'horizon comme si c'était la première fois, une fille faisait le show sur la piste, c'était le tour de la policière à en juger par son costume. Il se mit à sourire en coin et se demanda se qu'il était bien venu chercher ici, un peu de compagnie sûrement. Il regarda au bar et croisa du regard ce que nous pourrions qualifier de 'connaissances' il essaya de se faire discret et prit la première porte qu'il croisa pour éviter d'avoir à faire au groupe. Dommage pour lui il n'avait pas fait attention que la porte portée le nom de salon privé. C'était une petite pièce de cinq mètres sur trois voir un peu plus grand, elle contenait pour unique meuble une fauteuil. Il s'installa et soupira de façon très peu discrète, se questionna sur comment sortir d'ici sans se faire remarquer. La porte qui était camouflée dans la tapisserie et dont Casey n'avait même pas fait attention s'ouvrit, une surprise de taille l'attendait : Noreen ! Vu sa tenue elle n'était pas là pour se rincer l'oeil comme la plus part des personnes ici. La tête de C. en disait long sur la surprise qu'elle avait entraîné par sa seule entrée dans la pièce. « Tu m‘as suivi, c‘est ça ? Qu‘est-ce que tu fiches ici, Wilson ? » Oui c'était bien elle vu qu'elle connaissait son nom, on ne sait jamais elle pouvait avoir une soeur jumelle après tout. Un sourire remplaça l'effet de surprise, c'était son premier de la journée, c'était assez drôle de voir qu'il avait beau lui courir après pour une explication et que là elle lui tombait dessus -façon de parler- sans qu'il n'est eu à la suivre. « Tu ne serais pas parano par hasard ? Tu sais que je pourrai dire la même chose pour toi Preston. » cette situation le faisait sourire et Dieu sait qu'il en avait besoin, c'était sûrement elle qui le faisait sourire au fond. Il n'avait aucune idée de ce que pouvait être son travail, sa vie, ils n'avaient jamais parlé et encore moins évoqué l'Ecstasy.
    « Si dans la totale tu inclus des explications alors je suis preneur... », il était tant de savoir pourquoi elle le fuyait comme la peste qu'avait il fait pour ça ?
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MessageSujet: Re: when the music is over, turn up the light (PV)   when the music is over, turn up the light (PV) Icon_minitimeSam 23 Mai 2009 - 21:20

    flashback

    Le plaisir étant éphémère, et le désir durable,
    les hommes sont plus facilement menés par le désir que par le plaisir
    . (GUSTAVE LE BON)


    « Putain de machine, tu vas marcher oui. » Enervée, je regardais la machine à laver avec une telle envie de destruction que je ne sentais pas les regards se tourner vers moi. Embarassée, je préférais me rasseoir et me calmer un peu. Géniale, cette journée. Je n'avais plus de vêtements propres et j'étais nouvelle dans cette ville. Je ne connaissais personne, mis à part bien sûre mes cousins. J'étais comblée aujourd'hui. Ironie quand tu nous tiens.
    Las, je soupirai. Je regardai le plafond en espérant échapper d'ici. Les laveries automatiques n'étaient pas un lieu idéal pour méditer. Tous ces bruits, tous ces gens me mettaient mal à l'aise. J'avais l'impression de ne pas exister, et cela m'appaisait dans un sens. Plus de flashs, plus de gens qui vous suivent. Bien que Londres me manque énormément, je ne pouvais pas me résoudre à retourner là-bas. « Je peux t’aider ? » Un jeune homme s'approcha un sourire enjôleur aux lèvres. Finalement, je crois que je vais aimer vivre à Greenville. Je lui souris timidement. « Tu es nouvelle ici, non ? » J'hochai la tête vigoureusement. Il me souriait chaleureusement. Une telle chaleur émanait de lui que je tombais immédiatement sous son charme naturel. Je n'arrivais pas à détacher mes yeux des siens d'une couleur bleu gris. Je frémis. « Moi, c‘est Casey. » Il me tendit gentiment sa main, je la serrai volontier. « Noreen. Enchantée de te rencontrer, Casey. » Une fois les politesses échangées. En digne gentleman qu'il était, il m'aida pour mon linge. « Je m’étais trompée. Il existe bel et bien des gentleman ici aussi. Bien qu’à mon grand regret, c’est une espèce en voie de disparition. » Je ris. Le courant passait très bien entre nous. J'appris qu'il était nouveau ici aussi. Nous avons déjà un point commun, c'était plutôt bien pour un début. Nous nous discutâmes de tout et de rien en attendant que nos machines s'arrêtent de laver. Malheureusement, le temps était bien trop court et je commençais à peine à m'amuser qu'il était déjà l'heure de se séparer. Dommage

    fin du flashback


    « Tu ne serais pas parano par hasard ? Tu sais que je pourrai dire la même chose pour toi Preston. » Je me surpris à sourire. Cette situation était plutôt embarrassante, néanmoins drôle à la fois. Je soupirai. « Si dans la totale tu inclus des explications alors je suis preneur... » Le client était toujours roi ici, donc je ne devais pas uen scène parce que Bob ne sera pas très ravie, qui plus est il ne voulait pas perdre de clients à cause de mes caprices et j'aimais ce boulot. Au moins, je pouvais m'amuser et avoir des boissons à l'oeil. Danser n'était pas un problème pour moi, mais dévoiler mon corps, c'était autre chose en plus devant Casey. Dans quel galère me suis-je embarqué encore une fois ? Méfiante, je le dévisageai. Non, ce n'était pas le moment de lui régler son compte, je n'avais pas la force de le faire d'ailleurs, car je le trouve toujours aussi attirant. C'était plus fort que moi, je n'y pouvais rien. Pourquoi j'hésitai d'ailleurs ? Parce que ce n'était pas la première fois que je devais me déshabiller face à un homme. Lui, il était un mec comme un autre. Alors pourquoi j'étais si nerveuse ? Je retirai doucement mon boa à plumes - je ne l'aimais pas en plus, c'était la tenue obligatoire. J'avais déjà protester plusieurs fois pour les tenues, mais bon on s'en fout ( Merci Bob ). Casey a parlé d'explications. La nervosité s'accentua, mon coeur s'emballa alors. « Bon choix. Les explications seront pour plus tard ou si tu es sage, je serai peut-être prête à te donner ce que tu souhaite, mon chéri. » Mon visage près du sien, nos lèvres se touchèrent à peine mais j'avais tellement envie de l'embrasser. Cependant, mon boulot était plus important pour l'instant, on verra pour le reste. Je savais au fond de moi que je ne pourrais pas me contenir longtemps.
    When the music is over, when the music is over, when the music is over.
    La musique commença. La voix lancinante de Jim Morrison guider mon corps. Je fermais les yeux tandis que la mélodie pénétrer peu à peu mon âme. Toujours le même effet à chaque fois. Quand j'entendais cette voix, je ne pouvais m'empêcher de danser, de faire désirer les autres. Comme dans une sorte de transe. Je n'avais jamais ressenti cela, même avec des produits illicites. Non, c'était mieux que ça. Je ne pouvais contrôler mon corps. J'effleurai mon visage, je touchai mes cheveux. Mon corps bougeait tout seul. J'avais l'impression que Casey n'existait plus. Il n'y avait que moi et la musique. Noreen et Jim. Je me déhanchai sur cette chanson endiablée. Well the music is your special friend . Dance on fire as it intends, music is your only friend. Until the end, until the end, until the end Je commençai d'abord par retirer le haut délicatement. Je n'aimais pas la jouer provoc'. Sensualité, voilà ce que je voulais dégager avec mon corps. Bien qu'on est pleins d'appriori à propos du striptease. C'est une danse après tout. Sensuelle, à la limite provocante. Il ne fallait tout de même pas tomber dans le vulgaire. Je me retrouvai en soutien-gorge face au jeune homme. Je ne voulais pas encore retirer le bas, il fallait faire durer le plaisir encore un peu. Un sourire provocateur aux lèvres, je m'approchai vers le canapé, là où Wilson m'observait, me désirait. Je m'assis sur ses genoux, pris ses mains pour les poser au creux de mes reins. « Ca te suffit ou tu veux plus ? » Je ne laissai pas répondre que je me retournai pour mieux voir son visage. Je touchai ses lèvres, je touchai ses cheveux. Nos lèvres s'effleurèrent légérement. Fallait-il aller plus loin ? Before I sink, Into the big sleep. I want to hear, I want to hear the scream of the butterfly. Come back, baby, back into my arm. We're gettin' tired of hangin' around, waitin' around with our heads to the ground « Tu m‘as manqué, tu sais. » Je déposai un baiser sur son cou, puis revint à ses lèvres. Nos lèvres ne faisaient que de se toucher. J'enroulai son cou de mes bras diaphanes, puis je l'embrassai. J'agrippai violemment sa chemise, il rendit mon baiser encore plus passionné que le mien. Je commençais à déboutonner sa chemise que je jetai sur le sol. Soudain, je me souvins de la raison pourquoi je l'évitais si hardement ? Pénélope, cette idiote, sa meilleure amie. Nom de Zeus. J'arrêtai alors de l'embrasser. Je le regardai. Surpris et interloqué, il voulait comprendre pourquoi. Tout était parfait jusquà là, jusqu'à un certain point. Je soupirai. « Avant qu‘on aille plus loin, il faut que tu saches que tu ne rends pas les choses plus faciles. » Mon coeur commença à battre dangeureusement. Je m'assis près de lui. Jim continuait à chanter, moi je ne dansais plus. Je me blottis contre Casey comme un chat apeuré, puis murmura aux creux de son oreille : « Je t’évite parce que je déteste ta meilleure amie. C'est ma pire ennemie par dessus le marché. Tu comprends, Casey ? » Je n'aimais pas tourner autour du pot. J'aimais être franche avec le gens, quitte à les blesser. Je n'y pouvais rien, c'était dans ma nature. Mes cousins disent que je suis indomptable. Dans une certaine mesure, oui je l'étais, car aucun homme ne m'avait contrôlée jusqu'à là, quitte à me faire perdre les moyens. Je suis un esprit libre et je ne peux m'attacher aux gens parce que j'avais peur d'être blessée ou même trahie par les gens que j'aimais. J'attendais sa réaction, sa réponse en silence.
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Glenn A. Stanford
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MessageSujet: Re: when the music is over, turn up the light (PV)   when the music is over, turn up the light (PV) Icon_minitimeDim 5 Juil 2009 - 22:33

« Je peux résister à tout, sauf à la tentation. » [Oscar Wilde]


    La tentation n'est rien comparée au pêché, celui de la chair, le plus dangereux... Mais le plus dur dans cette tentation constante est quand l'autre cède avant vous ainsi il ne vous reste plus qu'a céder à votre tour. Dans ce cas précis, le désir fut le plus fort que la raison, la tentation plus séduisante que la conscience, ses yeux plus fort que son intelligence, son corps plus subtile que sa sagesse... Il était tombé dans le piège qu'elle lui avait tendu, sa danse charnelle l'avait tiré dans ses filets. Il n'était qu'un homme tenté par le désir ultime celui de son corps.

    Ses actes en disait long sur sa présence ici, elle n'était pas là par hasard. Aucun des deux n l''étaient d'ailleurs ! Cette ballerine de nuit offrait son corps grâce à une danse des plus sensuelles. Il savait qu'elle aurait fait la même danse pour n'importe quel mec assit sur ce divan à sa place. Cependant, il admirait le spectacle tout comme au théâtre, la jolie ballerine était en pleins monologue corporel. Il ne savait rien d'elle, il ignorait qui elle était et ce qu'elle faisait là et pourtant il connaissait déjà ses lèvres et son corps. Le physique est plus facile à comprendre pour un homme que l'être qui l'habite. La belle continuait à se déhanchée sur la musique, les mouvements d'une sensualité infime faisait monter le sourire de C. et sa température intérieure. Noreen n'était avant ça qu'une fille de plus, un baiser volé qui ne signifiait rien à en juger par son absence et sa disparition de la circulation. Il la regardait avec un regard différent des autres fois, un regard non seulement charmeur mais aussi spectateur de la belle qui lui offrait son corps sous son nez mais ici c'est comme dans les magasins de souvenir il faut toucher avec les yeux. Son regard qui semblait transpercer Noreen par son intensité, il ne la lâché pas du regard, sûrement par peur de la voir comme à son habitude disparaître. Ils se tournaient autour, se testés, se provoqués et elle disparaissait toujours tel Cendrillon à minuit. Son boa enlevé, on pouvait entrevoir son cou sous ses cheveux et sa poitrine mise en valeur par sa tenue. « Bon choix. Les explications seront pour plus tard ou si tu es sage, je serai peut-être prête à te donner ce que tu souhaite, mon chéri. » ses lèvres dangereusement proche des siennes, il savait qu'il pouvait résister en attendant de voir si elle le pouvait à son tour. Elle semblait vouloir le tester, ses lèvres appellaient les siennes comme la plume appelle l'écrivain, la femme appelle l'homme. Il n'en fit rien. Laissant ses yeux la caresser à la place de ses mains, il savait se contrôler mais il apprenait à lui résister. Les explications étaient un bon choix, certes mais sûrement pas aussi amicale ou entraînante que sa danse charnelle. Elle savait joué de ses charmes, c'était ce qui avait plus à C. au début mais depuis qu'elle ne lui donnait plus de nouvelle son orgueil en avait prit pour son grade. Le belle lui avait comprendre -sans le vouloir- qu'il s'était trop impliqué sentimentalement dans leur relation d'un jour, depuis il préférait penser à son corps plutôt qu'à son coeur et cette danse était le meilleur moyen d'oublier ce qu'il avait ressenti pour elle. Désormais il n'imaginait qu'une relation physique, vu les distance qu'elle avait mit entre eux plus qu'une barrière, un ravin. Elle était limite provocante à le toucher, l'excitait malgré lui, le caresser du bout des doigts, tant de chose qu'il n'avait jamais connu de son corps. Il l'a découvré dévergondée comme il l'était lui même. Ce côté sensuel et envoutant de Preston séduisait Casey qui laissé ses yeux voyager sur sa peau. Ses lèvres appelaient les siennes avec un son impossible à entendre et pourtant, un appel des plus désirable. « Je suis pas assez sage en te regardant t'amuser gentiment sans moi ? » elle le provoquait, lui aussi. Ils étaient deux à jouer désormais. Le premier tour venait de se terminer, ils lançaient de nouveaux les dés. Elle jouait à un jeu dangereux, dans une pièce close, juste eux deux, leur désir et leurs pulsions en plus. « Ca te suffit ou tu veux plus ? », il n'eut le temps de répondre que la belle retira son haut sous les yeux enjoués du jeune homme. Elle cherchait sûrement une réaction vu qu'elle n'attendait pas de mot de sa part. Elle faisait monter sa température intérieure par ses seuls gestes, ses lèvres qu'elle déposait dans son cou, sa main qu'elle avait placé volontairement sur ses reins. Il n'avait besoin de rien faire et simplement d'admirer le spectacle vu qu'elle faisait tout à sa place. « Avant qu‘on aille plus loin, il faut que tu saches que tu ne rends pas les choses plus faciles. », il ne lui rendait pas les choses faciles pourtant il ne faisait rien contre elle. Il accrocha son bouche au niveau de son cou, soulevant légèrement ses cheveux pour lui murmurer au creux de l'oreille ; « J'avoue que pour moi c'est plus facile, voilà cinq minutes que je regardes ton haut en espérant qu'il fonde sous mes yeux. » il était pour une fois sincère, il commençait a penser qu'il le ferait lui même plus tard après s'être occupé de ses lèvres.
    La musique continua alors que ses mouvements et son corps tout entier s'arrêta. Elle ne bougeait plus, inerte contre le corps du jeune homme. Sa peau contre la sienne semblait craindre la vérité qu'elle s'apprêtait à lui révéler. Elle n'était plus sensuelle mais attendrissante, elle n'avait plus le visage de cette femme fatale mais celle de la femme enfant. « C'est pour Penelope que tu m'évites comme la peste ?! Je ne te comprends pas Noreen, qu'est ce que j'ai à avoir dans vos conflits ? En faite je me demande si tu me l'aurai dis un jour, si je n'étais pas là ce soir. » il se détacha d'elle, sûrement pour ne pas avoir à regretter sa peau, il était contrarié tout à coup. Ne comprenant pas le pourquoi de sa disparition, encore si elle portait son enfant cela aurait pu être compréhensif mais juste et seulement parce qu'il était le meilleur ami de P., elle allait le rendre fou c'était sûr et pourtant il ne lui était pas indifférent. Il se leva du canapé, regardant ses yeux, essayant de trouver une consolation. Il était blessé de sa disparition pour un motif dont il n'était pas l'acteur. Le registre de la scène commençait à changer, il n'était plus sensuelle mais tourné plus dans le dramatique. Il attendait qu'elle réagisse qu'elle lui dise quelque chose l'empêchant à son tour de fuir...
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Maureen S. Hanson
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MessageSujet: Re: when the music is over, turn up the light (PV)   when the music is over, turn up the light (PV) Icon_minitimeLun 6 Juil 2009 - 23:03









    Nous aurons des lits pleins d’odeurs légères,
    « C’est pour Pénélope que tu m’évites comme la peste ?! » Excuse débile, vraiment débile. « Je ne te comprends pas Noreen, qu’est-ce que j’ai à avoir dans vos conflits ? En fait, je me demande si tu ne me l’aurai dis un jour, si je n’étais pas là, ce soir. » Je le regardais en silence tandis qu’il se détachait de mon corps qui ne cessait d’appeler le sien. Blottie contre le canapé, je ne pouvais bouger. Je l’entendais s’habiller en silence. Un silence funeste qui tordait mon cœur en plusieurs tours jusqu’à ce que je ne l’entende plus. Mes lèvres réclamaient les siennes, mon corps réclamait le sien, mon cœur voulait le sien tout entier. L’organe battait dans ma poitrine en saccades vertigineuses. Je le sentais, j’en souffrais. Mes mains froides serraient fermement le bout de tissu, le haut que je portais. Les battements devenaient de plus en plus irréguliers. Non, pas maintenant. J’inspirai, puis j’expirai l’air amer de la pièce close. Je restai coincée, allongée de tout mon corps frêle sur le cuir brûlant. Des divans profonds comme des tombeaux, Il était en colère pour je ne sais quelle raison ou plutôt je ne voulais pas voir cette raison, car elle me faisait peur. Elle me terrassait, elle m’effrayait. Une certaine vérité en aurait découlé, et je ne l’aurai pas aimée cette vérité si évidente que je m’étais recroquevillée, tenant mes genoux contre moi telle une enfant qui aurait besoin d’un quelconque réconfort. Je n’étais plus une enfant. Le syndrome de l’adulte qui ne voulait pas grandir n’était plus en vigueur de l’autre côté de l’Atlantique. Et d’étranges fleurs sur des étagères, Je n’étais plus une enfant, et cela, je devais l’admettre, me faisait mal car une part de moi ne voulait pas franchir cette limite que je m’étais fixée. Ne pas tomber amoureuse, ne jamais tomber amoureuse. Surtout avec mon état et mes nerfs ne tarderont pas lâcher si Wilson franchissait cette porte pour le voir disparaître, peut-être à jamais. Non, je ne pouvais décemment le laisser partir aussi facilement. Pas après ce que nous avons ressenti l’un pour l’autre. Ce n’avait jamais été mon intention de le faire souffrir, ni de laisser une certaine distance car mes démons n’étaient toujours pas loin pour gâcher un bonheur durement acquis. Je provoquais ces petits démons dans un sens. Inconsciemment je les réclamais, les appelais pour détruire ce bonheur. J’animais la destruction, je contrôlais la destruction. Ecloses pour nous sous des cieux plus beaux, Je ne voulais la perte de personne, mais c’était ainsi. L’amour n’a jamais été mon point fort. Avoir un petit-ami n’a jamais été une de mes perspectives, car m’impliquer sentimentalement m’était impossible de peur de sombrer à nouveau dans un abyme sans fond, sans fin. Je ne voulais pas retourner dans ces ténèbres qui m’ont enveloppée durant trois ans. Trois années de calvaire, trois années de débauche infernale, trois années de torpeur insondable. Je ne voulais retourner auprès de cet état chaotique, de ce délicieux épave que j’étais. Mon corps ressentait encore ces frissons interminables qui effleuraient inlassablement mon échine. L’Enfer, c’était les autres. Usant à l’envi leurs chaleurs dernières, Enfermés à huit clos, tous les deux seuls. Moi à moitié nue, lui à moitié ailleurs. Son esprit était déjà partie et pourquoi son corps restait-il encore debout ? Des fils macabres tenaient son corps telle une marionnette à qui l’on a ôté toute forme d’expressivité corporelle. Tandis que j’assistais à ce spectacle, mon cœur alors se déchira. Les fils se mirent à bouger et les membres de jeune homme suivirent. La porte se languissant de son ouverture, n’attendait plus qu’une main pour être enfin heureuse. Mes yeux azurés se mouillèrent peu à peu. Pleurer ne résoudra jamais les choses, ma p’tite Noreen.


    Je ne voulais pas qu’il parte. Nos deux cœurs seront deux vastes flambeaux, Je ne voulais pas qu’il me laisse seule dans cette pièce si étouffante, si grande que je me sentais menacée par je ne sais quelle force spirituelle ou monstrueuse. Mon corps se leva mais mon âme restait avachie sur le canapé. L’odeur du cuir flottait dans les airs tandis que je me précipitai vers la porte empêchant la jouissance de celle-ci. Je bloquais la porte à présent, les bras faisant barrage. « Où vas-tu, comme ça ? » Nos regards se croisèrent. Qui réfléchiront leurs doubles lumières, Mon cœur se déchira de plus bel car dans cet océan de bleu, je pouvais y lire la souffrance, la frustration. Je ne voulais pas qu’il parte. Pénélope n’était qu’une excuse sans fondement, ce n’était que le prétexte. Un prétexte à le fuir depuis des semaines, à ne plus l’appeler, à ne plus l’embrasser. Dans nos deux esprits, ces miroirs jumeaux « Tu ne franchiras pas cette porte tant que je n’aurai pas fini. » J’enlevai le dernier tissu qui emprisonnaient mes seins, je gardai toujours le bas car j’avais pour l’habitude de ne jamais le retirer, même devant les habitués de cette boîte, surtout les inconnus bien qu’ils n’attendaient que cela. Un soir fait de rose et de bleu mystique, Ils se plaignaient souvent à Bob, mais il ne pouvait me renvoyer car j’étais après tout l’une de ses meilleures danseuses. Et il le savait pertinemment. Je cherchai désespérément son regard. Il me regardait inlassablement, ultime coup de poignard dans mon cœur déjà meurtri. Nous échangerons un éclair unique, Mon corps frissonna. La morsure du froid n’était rien comparer à ce que mes yeux voyaient dans les siens. Une once de déception mêlée à une blessure profonde. Une boule se forma au travers de ma gorge dénudée. L’étouffement me saisit aux poumons, comme si j’arrêtais de respirer. « Casey. » Son prénom vibrait dans mon corps comme un irrésistible écho. « Je ne sais pas par où commencer. » Je jouai avec une mèche de mes cheveux que je tournoyais délicatement avec mon doigt, puis je la mordis en signe de nervosité. Mes joues s’empourprèrent légèrement. Je sentais son regard incrédule sur moi. Me surveillant, me bousculant. Il voulait des explications et je comprenais pourquoi. Je pris délicatement sa main dans la mienne, la caressant, l’embrassant. Elle était si douce. Je posai ma joue contre celle-ci. Elle était chaleureuse, tout comme il l’était. Je m’avançai vers le canapé et Casey me suivant, ne bronchait pas. Nous nous assîmes. Je tenais encore sa main dans la mienne, la serrant avec une douceur angélique. Je me sentais ridicule les seins en l’air. Ce n’était pas une scène shakespearienne, mais on s’y approchait. Enfin, avec quelques modifications tout de même. De toute manière, je n’ai jamais cru aux contes de fée où le prince finit épouser la princesse et ils vécurent et eurent pleins d’enfants. Les fins heureuses, non merci. Pourquoi ne serait-ce par la vilaine demi-sœur que le prince charmant devrait épouser ? D’un rire cristallin, je dis pour briser le silence pesant : « Je vais peut-être m’habiller. Ce serait mieux, non ? Ne bouge pas. » Je ne le quittai pas des yeux pendant un moment, car j’avais peur qu’il disparaisse une fois le dos tourné. Cela aurait été légitime dans le fond. J’aurai souffert autant que lui, parce qu’il ne me laissait pas indifférente. Je mis une chemise à carreaux extra large que j’entourai d’une ceinture marron cuir. Je me retournai. Me dévisageant, il m’observait en silence. Il était beaucoup trop silencieux et cela me fendait le cœur de le voir ainsi, si en colère alors que d’habitude, il arborait un sourire si lumineux que je voulais en pleurer. Je m’assis silencieusement près de lui, en tentant de rapprocher mon corps du sien. Comme un lon sanglot, tout chargé d'adieux ; Je glissai lentement mes jambes sur ses genoux. J’approchai mon visage du sien. A présent face à face, c’était l’heure de la vérité. Et plus tard, un Ange, entr'ouvrant les portes, « As-tu déjà eu cette sensation, du genre tu as lutté toute ta vie contre une forme de fatalité alors que tu sais pertinemment que cela ne sert à rien, car un jour où l’autre, tu seras prisonnier de ton propre enfer ? C’est cela que j’ai ressenti quand j’ai posé mes pieds sur les trottoirs de Greenville. Cette sensation me hante jours et nuits, car j’ai peur. J’avais peur, Casey, vraiment peur. Tout m’était inconnu ici. Les visages, les quartiers, les gens. Je me sentais perdue dans cette petite bourgade, jusqu’au jour où le destin t’a mis au travers de ma route. » Je caressai tendrement sa joue. Son visage dénué d’expression, il m’écoutait attentivement. Mes doigts se baladaient sur ses traits d’adonis, tentant de s’imprégner de sa substantifique moelle. Je pouvais sentir tout son être. « Dis Casey, tu te souviens de notre rencontre ? Moi, je suis plutôt du genre à croire à ce que l’on appelle destin. Alors pour moi, c’était une forme de destin. Tu peux en rire, mais notre rencontre est la plus précieuse de toute. Je venais de sortir de trois ans d’enfer. J’ai toujours cru que je ne pouvais pas avoir une vie normale après tout ce que j’ai traversé. Nos regards se croisèrent alors et … J’en ai encore la chair de poule. Regarde. » dis-je en lui souriant. Mes poils s’étaient redressés sur tout mon avant-bras. Je continuai alors : « Après ce fameux baiser, j’étais dans une telle euphorie. Une euphorie imaginable que j’en avais peur. Le bonheur ne m’a jamais été accordé. Tu as sûrement eu pleins de petite-amies à dix-sept ans alors que mon seul amour était l’héro. » Pause. Je le regardai, tentant de distinguer une petite lueur dans son regard. Les larmes me montaient aux yeux. « Je ne suis pas douée pour les déclarations enflammées. » Je ris alors, mes mains s’empreignant encore un peu de son être. Mes doigts caressaient chaque mèche de ses cheveux. Je le voulais : son âme, son visage, son cœur. Je voulais tout entier, rien que pour moi. C’était tout bonnement impossible, c’était sûrement trop tard. Après ce que je lui ai fais, comment pourrait-il me pardonner. « L’euphorie de premier baiser alors que je l’ai reçu, il y a fort longtemps. C’était tout nouveau pour moi et cela m’effrayait, car au fond je ne voulais pas avouer que tu me plaisais réellement. Donc, je ne répondais jamais à tes coups de fils, alors que ta voix me manquait horriblement. Puis, vint le jour où je t’ai vu avec elle. J’ai cru d’abord que c’était ta petite-amie, mais j’ai compris que l’amitié trônait entre vous. » Son visage proche du mien, je sentais son souffle chaud me caressant délicieusement mes joues roses. Les yeux dans les yeux, je le contemplais. Je poursuivis en disant d’une voix calme, digne d’un délicat murmure Viendra ranimer, fidèle et joyeux, : « Je suis désolée. » Je savais qu’au fond de moi, cela ne suffirait pas réparer le mal. Sa souffrance, je la lisais dans ses yeux océan. J’en étais troublée tandis que mes larmes montaient peu à peu « Je suis vraiment désolée, Casey. » Trois mots et cinq syllabes. Habituellement, je ne disais jamais ces mots, considérant cela comme une faiblesse. Je ne suis pas du genre à me soumettre devant n’importe qui si facilement. Lui, il n’était pas n’importe qui. Je serrai mon corps fatigué contre le sien. Tout en le dévisageant intensément du regard, j’attendais que ses lèvres remuent. Les miroirs ternis et les flammes mortes.
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Glenn A. Stanford
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MessageSujet: Re: when the music is over, turn up the light (PV)   when the music is over, turn up the light (PV) Icon_minitimeLun 3 Aoû 2009 - 16:05



    Blessé et trahi, deux adjectifs proches de la colère et pourtant il éprouvait plus de la tristesse à son encontre... Le fait qu'elle l'ai laissé sur le bas côté tout ce temps pour un motif qui n'en était pas un pour lui le mettait hors de lui et l'éloignait des sentiments qu'il avait eu pour elle. L'affection et la tendresse qu'il partageait avec elle semblait désormais bien loin, noyé par le torrent de mots qu'elle lui avait lancé... Son coeur avait été emporté par la douleur que la jeune femme créait en lui. Il ne pouvait plus la regardait, ses yeux trahissait ses pensées et ses émotions. Il ne supportait pas son regard sur lui après ce qu'elle venait de lui dire, il commençait même indirectement à en vouloir à Penelope, elle l'avait éloigné de la femme, qui par un baiser l'avait captivé un soir d'été et qui depuis hanté ses pensées et ses nuits... Et là, de savoir que les nuits passaient sans elle, avaient pour prétexte Penelope, le blessé profondément. Ses mots venaient de le mordre en pleins coeur, désormais il saignait sous ses yeux de braise et rien n'arrêter la plaie. L'air semblait rare tout comme les paroles désormais, les deux êtres semblaient blessés chacun de leur côté, ils mourraient en silence, trop fier pour avouer qu'elle était la seule et l'unique solution à sa blessure, il préférait fuir plutôt que de s'avouer qu'il tenait plus à elle qu'il ne tenait à lui même. Elle avait prit trop de place à son goût, il n'avait rien pu contrôler à son sujet, son coeur avait prit la place de sa tête... Lui qui avait pour habitude de réfléchir avec un autre organe, avait apprit le temps d'un baiser ce que pouvait signifier une femme autrement que sexuellement. Ce sentiment, qui lui avait donné la force d'attendre de ces nouvelles n'étaient plus le même désormais, plus proche de la colère que de l'amour, de la haine plutôt que du désir. Elle était la première qui l'avait fait découvrir ça, ce sentiment étrange et agréable en même temps... Elle était sûrement la dernière, vu la tournure que prenait la scène et la blessure qu'elle venait d'engendrer au plus profond de lui même. Il se rendu compte qu'il était tombé sous le charme de l'image qu'elle lui donnait et non ce qu'elle était. A cet instant il aurait préféré mourir plutôt qu'affronter ses yeux sur lui, se regard qui ne faisait que brûler son coeur un peu plus. Ce coup de poignard était impardonnable pour lui, aucune excuse que ses lèvres pouvaient lui murmurer n'arrangerait ça. Tomber en amour est plus douloureux que tomber de dix étages. La chute en est d'autant plus rude. Fuir, voilà la solution, partir sans se retourner et surtout sans la regarder... Il était sûrement temps qu'il fuit à son tour, un genre de vengeance facile et silencieuse. Ils avaient joué tous les deux dans le plaisir le plus aveugle, désormais, Casey comptait jouer dans la colère la plus intense. Trop blessé pour lui parler et trop fier pour le montrer, il n'avait plus qu'à partir à son tour. Son poing se serra, il fallait qu'il trouve la force en lui, celle qui l'aidera à lui tenir tête et ne pas laisser son vrai visage sortir en cette nuit sombre. Il était devenu sombre lui même, son ciel ne comptait plus aucune lune, seulement des nuages noirs signe de mauvais présage. Quelque chose c'était brisé en lui. Il n'avait jamais eu confiance en les femmes, tout comme son père d'ailleurs et sans se rendre compte il commençait à ressembler à l'homme qu'il détestait le plus sur cette fichue planète. Ses mains se fermaient d'une colère qui ne pouvait maîtriser, touché par ses paroles il ne pouvait se résoudre à lui répondre, il allait la blessé c'était sûr, ne restait plus qu'à choisir par quel moyen et le niveau de douleur, comme pour un crime où l'on choisit l'arme. Dans l'endroit où Noreen avait pour habitude de jouer, lui commençait une partie bien différente...

    Désormais son coeur avait été abandonné sur ce canapé, inerte à l'intérieur, sa seule source de vie : sa colère. Elle le nourrissait, il trouvait en elle la force de la regarder... Son regard était pénétrant, il semblait voir en elle, il ne ressentait que déception et chaos. Les yeux de son ancienne lune ne semblaient lui dire que « Désoler », alors que son coeur hurlait de douleur. Il était prêt à partir, à la laisser derrière lui. « Où vas-tu, comme ça ? », son regard croisa le sien, il ne lui disait rien de bon... La pièce semblait lui murmurait de partir, qu'il n'avait plus rien à faire ici. Il voulait un spectacle il n'allait eu, le bouquet finale lui avait explosé en plein coeur. Il n'avait plus que ses mains pour s'arracher le peu d'être qu'il lui restait. « Tu ne franchiras pas cette porte tant que je n’aurai pas fini. » Fini ? Autre chose à lui dire ? Elle n'en n'avait pas assez dit ? Le feu qui avait prit naissance dans sa bouche ne cessait de grandir en lui. Non elle ne voulait rien ajouter mais plutôt enlever, elle le libéra du dernier bout de tissu qui cachait sa poitrine. Désormais libérée de la dentelle qui l'emprisonnait... Son show continuait sous le regard blessé de Casey. Son corps repoussait le sien d'un façon étrange. Son être s'était plongée dans une noirceur encore inconnue. Elle l'avait poussé dans ce gouffre sans fond. Cette poitrine qu'il avait autre fois désirer de toute son âme, n'était plus qu'un bout de chair. Le prédateur qui était c'était calmé, jusqu'à disparaitre. « Je vais peut-être m’habiller. Ce serait mieux, non ? Ne bouge pas. »
    Elle le regardait intensément, le surveillant comme une maîtresse dans une école de peur qu'il ne parte pas, qu'il ne fasse pas de bêtises une fois son dos tourné. Un silence s'imposa à eux. Les murs devaient de plus en plus écrasant. L'air de plus en plus lourd. Son corps de nouveau habillé, elle s'approcha de nouveau de lui, une approche tendre et tactile qui ne laissa pas fondre son regard. Ses jambes nues et douces se glissa sur les siennes il regarda faire, sans broncher. Le silence était devenu son ami, ses mots son ennemi. Il ne trouvait aucune réponse digne de ce qu'il éprouvait. Il l'écoutait attentivement, il buvait ses paroles. Ses doigts dansaient sur sa peau, une danse charnelle qui apaisait son être. Ses doigts légèrement froids éteignaient son coeur en feu. « J'ai souffert bien plus que tu ne le vois, je ne suis pas l'homme qu'il te faut. Regarde, on se fait bien trop mal pour rester ensemble, plus on s'attire et plus on se déchire. Je ne t'apporterai que souffrance et douleur, ton coeur et le mien ont trop saigné pour rester l'un près de l'autre. Nous ne sommes que deux âmes torturées qui cherchent un bout de paradis dans l'enfer de l'autre. »... Il sentait ses mains dans ses cheveux, cela le déchirait bien plus qu'il ne l'aurait pensé... Mais c'était LE moment, il éprouvait bien trop de sentiment confus pour elle pour ne pas être franc avec elle. Il ne lui dirait sûrement jamais ses vrais sentiments car comme elle l'avait justement dit, il avait eu pas mal de copine et trop peu de coeur... Ses sentiments étaient une faiblesse pour lui. On ne lui avait jamais apprit à les dires... Jamais entendu et trop peu ressentit. « Je suis désolée. », ses mots raisonnaient dans tout son être, son visage ne portait que le masque de la tristesse et de la peine. « Je suis vraiment désolée, Casey. » le visage de la belle déchirée son coeur en deux parties, celle qui était blessée et de l'autre côté celle qui pouvait lui pardonner. Le temps, beaucoup disent que le temps guérit toutes les blessures... Or le temps n'avaient fait que créait des blessures entre eux. Il posa sa main sur la joue de la jeune femme, s'approchant un peu plus de son visage à chaque seconde. Son nez touchait désormais le sien, dans un silence parfait il lui murmura à son tour ; « Pas autant que moi, Noreen... » Leurs yeux reflétaient l'autre être. Il ne semblait faire plus qu'un dans la peine. Il était elle pendant un instant, il se voyait en elle... Elle lui ressemblait bien plus qu'il ne se l'était avoué. Dans sa souffrance, il commençait à se rendre compte qu'un début d'amour venait de prendre fin à ce moment. Le dernier acte venait de sonner, la fin de la pièce s'approchait, le rideau allait sûrement pas tarder a arriver... Leur pièce ressemblait de plus en plus à une tragédie. Wilson se rendit compte qu'il n'avait jamais était plus proche d'elle qu'à ce moment précis, il l'avait désirer pour le meilleur et le pire...
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