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 Crois chacun de mes mots & surtout, fais semblant de ne pas comprendre que c'est une affabulation. {PV Enzo.

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Kayla H. Ashmore

Kayla H. Ashmore


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MessageSujet: Crois chacun de mes mots & surtout, fais semblant de ne pas comprendre que c'est une affabulation. {PV Enzo.   Crois chacun de mes mots & surtout, fais semblant de ne pas comprendre que c'est une affabulation. {PV Enzo. Icon_minitimeJeu 22 Jan 2009 - 21:25



      Crois chacun de mes mots & surtout, fais semblant de ne pas comprendre que c'est une affabulation. {PV Enzo. Img-104221qt019 (c)Misery Angel.
      Feat Enzo G. Stevenson
      & Maera H. Ashmore.



    « Nous voulons, tant ce feu nous brûle le cerveau,
    Plonger au fond du gouffre, Enfer ou Ciel, qu’importe ?
    Au fond de l’Inconnu pour trouver du nouveau. »
    Baudelaire, Le Voyage, Les Fleurs du Mal.



    Lampe à la main, elle s’approche du Néant.
    Belle journée en perspective. Le soleil au zénith éclaire chaque parcelle de la clairière dans laquelle se sont installés une cinquantaine d’étudiants. Dont elle fait partie. Aujourd’hui, et comme tous les jours depuis le début de la semaine, elle s’est levée tôt. A l’aube. Pourtant aucunes cernes bleues ne se dessinent sous ses yeux noisettes. De la chance, comme d’habitude. En sortant de sa tente, affublée d’un simple débardeur noir et d’un short blanc sous lesquels se cache un maillot de bain, elle s’étire longuement, aussi féline et souple qu’un chat. Gracieuse. Une paire de tongs aux pieds, elle va vers la source. Une petite douche s’impose. En une demi-heure elle est prête à prendre la journée du bon pied. Histoire d’occuper sa matinée, elle range rapidement sa tente, désertée par sa colocataire. Cependant cela ne comble pas tout le temps qu’il lui reste avant de pouvoir faire du bruit et réveiller tout le groupe. Une idée s’impose dans son esprit si vif. Une balade. En solitaire, rien de mieux pour se ressourcer. Elle récupère donc une lampe de poche qu’elle fourre dans un petit sac à dos, avec son portable, un paquet de cigarettes ainsi que son iPod dont elle colle les écouteurs à ses oreilles. Et c’est parti. Vêtue d’un ensemble Addidas noir, elle s’enfonce dans la forêt, suivant les sentiers tracés par on ne sait qui. Elle ne tient pas compte du soleil qui tape déjà fortement sur les parties découvertes de son corps. De toute manière, elle ne peut rien y faire. Elle avance encore, et toujours, ne sachant pas vraiment où aller, mais sans vraiment y prêter attention. Elle ne se perdra pas. Le Chant incessant, outre celui que lui procure son iPod, qui la guide depuis sa plus tendre enfance est là, à ses côtés. Elle l’entend, et c’est tout ce qui compte.

    La demoiselle, Maera pour les intimes et même les moins intimes, marche depuis quelques temps maintenant. Son intuition lui indique le chemin sans même qu’elle n’y fasse attention. Ses pieds suivent le chemin qu’indique son cerveau, et pourtant les yeux de la jeune femme sont fermés. Bel et bien fermés. Pourtant elle ne trébuche pas sur une racine, ne dérape pas sur un caillou. Non son intuition la guide, tout comme le Chant. Elle marche lentement mais sûrement. Ses mains, soudain, prennent vie. Son sac glisse de son dos et se retrouve dans celles-ci. L’une d’elles, la droite, fait glisser la fermeture éclair pour ensuite saisir le paquet de cigarettes, puis elle referme le sac. L’autre n’a pas bougé, elle ne tenait que l’objet pour qu’il ne tombe pas par terre. Ses yeux se sont tout de même ouverts, laissant apercevoir de magnifiques yeux noisettes. Elle remet son sac en place, avant d’ouvrir le paquet, de saisir de ses lèvres pulpeuses l’une des cigarettes et enfin de l’allumer grâce au briquet qui se trouve aussi dans la petite boîte. Puis elle case tout dans sa poche. Et fume. Elle tire de longues lattes, avant d’expirer des taffes de fumée qui prennent la force d’anneau avant de disparaître, balayé par le léger vent. Bien sûr, elle marche toujours. Soudain, elle s’arrête. La musique sortant tout droit de son iPod s’est aussi arrêtée, tout comme le Chant réconfortant. Elle rouvre ses yeux. Devant elle, une immense maison. Délabrée, spacieuse, haute. Magnifique. Elle va poser la main sur la pierre abimée dans laquelle elle est faite, elle sent le battement du rocher. La sensation de fraîcheur la surprend et elle frissonne. Puis elle se recule. Le Chant est revenu. C’est un son pur, à la limite de l’audible, caressant et plein de douceur. Il frôle sa joue, se glisse jusqu’à son oreille et Maera ne peut réprimer un sourire de ravissement. C’était un encouragement, un signe lui montrant qu’elle se trouve sur la bonne voie. Malgré la multitude d’itinéraires qui s’offraient à elle, elle n’avait pas hésité un instant sur le chemin à prendre. La sensation qui l’avait envahie un peu plus tôt lorsqu’elle avait touché la falaise ne l’a pas quittée. Elle sait. Elle ignore ce qu’elle sait, mais elle sait. L’absurdité de cette pensée lui tire un sourire, pourtant il n’y a pas d’autres mots pour exprimer ce qu’elle ressent. Comme pour lui signifier qu’elle a raison, le Chant retentit à nouveau. Enjôleur et stimulant. Elle se saisit donc de la rutilante lampe qui se trouve dans son sac. Puis l’allume.

    Lampe à la main, elle s’approche du Néant. Elle pénètre enfin à l’intérieur, la grande porte en bois grince fortement, un son à en faire frémir et à dresser les poils sur les bras, et pourtant sa sérénité habituelle ne lui fait pas défaut, elle n’a pas flanché une seconde. Elle s’avance, éclairant, plutôt que sa route, les murs qui composent cette maison, voyant chaque interstice, chaque défaut. Mais surtout regardant presque avec une lueur d’admiration dans ses iris noisettes la couleur pâle qui colore cette maison abandonnée. Soudain elle entendit un bruit, derrière elle. Un craquement venant du vieux parquet. La sérénité est toujours là, c’est pourquoi elle se retourne lentement, éclairant tout aussi lentement l’endroit d’où vient le bruit. Rien. Elle s’est enfoncée dans la maison et s'est éloignée de la lugubre porte par laquelle elle est entrée, et déjà la maison est baignée dans une noirceur absolue, contrastant avec la lueur que prodigue sa lampe. Il n'y a que le peu de fenêtres qui créent une lumière si faiblarde qu'elle n'est pas utile à quoi que ce soit.. Elle reprend sa route et continue à marcher, sans doute le fruit de son imagination. Pourtant deux minutes plus tard, le même son se fait entendre, plus fort encore que le Chant amical qui se glisse jusqu’à elle, jusqu’en elle. De nouveau elle se retourne, balaye d’un même mouvement toute la pièce, pourtant rien. Quelqu’un se cache derrière ces meubles, pourtant elle ne veut pas s’en approcher. N'avait-elle pas laissé la porte fermée derrière elle ? Si elle l'aurait juré... Pourtant elle aurait entendu son crissement si quelqu'un l'avait ouverte. Mais peut-être que le bruit de ses pas sur le parquet trop vieux et faisant un bruit pas possible lorsqu'elle marche dessus avait couvert les autres bruits. Et puis le Chant n'aidait pas à entendre le reste. Pourtant jamais elle ne s'en serait plainte. Elle avait besoin de lui, sinon le doute prendrait le pas sur son calme habituel. Si l'inconnu était dangereux ne serait-il pas déjà sur elle ? Si. Normalement. Elle hausse les épaules. Mais sa sérénité absolue s’est estompée, pour, malgré son absence habituelle de doute, laisser filtrer une légère angoisse en elle. D’un coup de tête, elle balaye son incertitude, mais ne reprend pas pour autant son chemin. D’une voix claire, cristalline et sans même un trémolo, confiante, elle murmure :
    « Qui est là ? »

    Alors que sa lampe balaye toujours la grande salle, Maera voit une ombre se mouvoir sur sa gauche. Pourtant le faisceau lumineux ne bouge pas. La jeune femme n'ose pas faire un geste, de peur d'être effrayée par l'inconnu. Elle, angoissée ? Qui l'eut cru ? En tout cas, pas elle. Elle essaie de se détendre de toute les façons possibles. Elle inspire et expire calmement, fais bouger les doigts de sa main libre, puis fait craquer ses os. Enfin après deux bonnes minutes, la demoiselle se déplace enfin. Légèrement, elle se décale vers la gauche, tout comme la lumière. Qui éclaire des pieds chaussés, puis un pantalon, un haut et enfin le visage de la personne. Elle n'avait encore vu la beauté que dans sa famille : elle resta confondue en l'apercevant sur le visage d'un homme étranger. Chaque pas dans la vie lui ouvrit une nouvelle perspective. Un étranger, pas tant que cela. La jeune fille le connaît, très bien. Ses cheveux d'un brun virant parfois au cuivre, tombait harmonieusement sur son front. De petites fossettes se creusaient à chaque inflexion de sa bouche dans le satin de ses adorables joues. Son nez, légèrement tordu, n'enlevait rien à son charme, au contraire cela en rajoutait. Sans celui-ci, on aurait pu penser que le jeune homme ne pouvait véritablement exister, qu'il était simplement le fruit de notre imagination, ou qu'il venait en représentant d'Apollon sur Terre. C'est une figure céleste. Quant à ses yeux, il n'en exista jamais de pareils. Ils avaient une vie, une lumière, un magnétisme inconcevable. Maera en faisait les frais, malgré sa vaine résistance qui l'avait d'ailleurs abandonnée depuis bien longtemps. Pour preuve, sa main gauche ramène sa chevelure sombre autour de son oreille au contour délicat, avec un geste doux et très suggestif.
    Enzo.
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Enzo G. Stevenson
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MessageSujet: Re: Crois chacun de mes mots & surtout, fais semblant de ne pas comprendre que c'est une affabulation. {PV Enzo.   Crois chacun de mes mots & surtout, fais semblant de ne pas comprendre que c'est une affabulation. {PV Enzo. Icon_minitimeSam 24 Jan 2009 - 1:10

{ NE ME DEMANDE PAS CE QUE J'AI FOUTU, J'AVAIS ENVIE D'ECRIRE XD VOILA UN ROMAN QUI SERT A RIEN, TU PEUX PASSER LA MOITIE, A TA GUISE =P }

    Plus aucune notion du temps, plus aucun sens de l’orientation, plus une goute de lucidité. Cinq heures du matin ? A peine. La seule chose qu’on percevait dans ce noir profond, c’était Enzo qui vacillait entre les arbres. Ce soir il n’avait pas bu pour le pur plaisir, il avait bu pour oublier ses pensées tourmentées, pour s’engouffrer dans un état d’inconscience tel qu’il oublierait tout. Bien qu’il ne soit pas dans un aussi piteux état que ca. Il avançait, seul, dans cette couleur qu’il maitrisait à la perfection. Il voulait à tout prix quitter le campement qui s’éteignait lentement, il voulait à tout prix s’éloigner de la cohue qui lui rappelait sans cesse chaque détail, chaque parcelle de lui-même. Cette forêt lui faisait décidément un drôle d’effet. N’empêchant pourtant pas l’inconscient de s’y aventurer sans un soupçon de frayeur, ne serait ce qu’une goutte de peur. C’était un homme, Le Enzo, ce nom si innocent cachait bien ses ressources. Après tout, il lui allait à la perfection, une apparence si attirante, un fond meurtri pourtant. Tourmenté, persécuté, torturé, écorché, on pourrait continuer pendant des heures. Des heures de solitudes acharnés, enfin se ressourcer, se laisser aller. Enzo savait pourtant où il allait, bien que des sensations lui indiquait qu’il pourrait être cependant perdu, il n’y croyait pas et continuait à avancer dans le noir, comme si il y voyait à travers, les yeux grands ouverts. L’unique espoir d’y arriver, au bout, devant elle. En effet, les branches se défit au passage de ses bras, une petite plaine s’offrait enfin à lui. Elle était imposante, fascinante, réellement prenante. Il n’avait pu s’empêcher d’être intrigué par cette maison abandonné, dont on lui avait tant parlé sur le campement. Il s’accorda la pensée que cette fin de soirée semblait parfaite pour partir à sa découverte. La lune le berçait d’une légère lumière blanche, il retrouvait enfin un semblant d’espoir, de courage. Il avança, pas lourds, sur l’herbe, levant la tête au ciel et priant pour qu’un éclair le frappe malgré l’absence totale d’orage ce soir. Il rêvait de mourir, pour une fois, alors que tout aurait pu enfin s’offrir à lui, comme un miracle qu’il avait tant attendu, et qu’une fois dans ses mains, il ne rêve que d’une chose l’écraser entre ses doigts rêches. La page tournée, Kiana, ses amitiés entremêles pour la toute première fois, et ce sentiment de s’appartenir enfin, ne serait ce qu’à moitié. Et non, monsieur n’était pas content. Il préférait mourir que de subir ce dont il avait toujours rêvé. Comme si il attendait quelque chose, Enzo s’installa à quelques mètres de la maison, sur ce sol humide, uniquement éclairé du reflet de la lune. La scène n’était malheureusement admirer par personne à cette heure de la nuit, mais pourtant le spectacle était d’une beauté resplendissante. Ses cheveux d’un brun léger, vibrant au moindre coup de vent, éblouit de reflet argenté. On aurait cru rêver. Il ne faisait pourtant que rêvasser, surplombé de cet air mystérieux, assombrissant. Il rêvassait encore une fois à une autre vie, à lui. Jusqu’à se lever comme un somnambule. Il était temps. Comme si il venait de faire le deuil de lui-même pour une ixième fois, il se souleva et fit quelques pas jusqu’à cette maison, quasi antique. Elle tombait en ruine, poussiéreuse, les plantes l’avaient enlevé de son âme extérieure. Et pourtant lorsqu’il poussa la poignée, l’intérieur ne révélait qu’une froideur extrême, une âme vivante, ensorcelante. Il avait trop peu conscience pour se rendre compte à quel point le pas qu’il venait de franchir pouvait lui être fatale. Après tout, pour lui cette forêt n’était qu’une forêt parmi tant d’autres, une entre des plus banale, pourquoi une maison en plein milieu des bois serait si différent ? Tel est la question. Mais même, avec le noir pesant de la maison, il n’aurait pu se rendre compte de quoi que ce soit. Il aurait pu vaguer comme un aveugle entre les murs et uniquement s’imprégner de l’ambiance sans compter ce qu’il pourrait y avoir à ses pieds. Et pourtant il eut assez de conscience que pour prendre son briquet dans sa poche et éclairer la pièce qu’il était entre de traverser. C’était simplement le hall, comme on l’appellerait aujourd’hui. Cette maison aurait été construire sur les règles plus strictes du bâtiment et de l’aménagement d’intérieur de l’époque. Pourtant tout était dépravé, abimé, comme si la maison avait été saccagée, il y a tant d’année. La tapisserie jaunie, des millions de taches venait l’encombrer, certaines sans doute pas très saine et n’ayant pas une couleur normal. Mais rien l’inquiétait, la seule chose qui le préoccupait réellement c’était lui-même tel un égocentrique qui ignore les kilomètres carrés autour de lui pour ne penser qu’à sa propre personne. Décevant. Aussi décevant que la façon dont il se retrouva dans la pièce de gauche et qu’il s’effondra contre le mur. Il pouvait au moins être à l’abri, enseveli d’esprit, pour méditer en paix. C’est avec sa bouteille embarqué du campement posé au sol à cet instant précis, qu’il sortit son paquet de cigarette, et par la même occasion en sortit une et l’alluma avec le briquet toujours ouvert. Il détacha la pression de celui-ci, pour s’imprégner plus amplement du noir, et tira sur sa clope. Le voila partit pour une nuit accompagné de ses trois meilleurs amis : Whisky, Cigarettes et Solitude. Tout semblait parfait, pendant des heures, et des heures. Il s’habituait presque au noir, à en déceler chaque partie de la maison par la minuscule lumière de la lune qui réussissait à passer entre les fenêtres noircies et recouvertes de végétation. Mais ce ne fut bientôt plus la lune qui accompagna sa sombre, mais bien le soleil qui devait sans doute être éblouissant en ce lever du jour, mais qui pourtant ne montrait pas son éclat dans cette maison. En unique reflet jauni qu’il percevait grâce à ses heures passé à rien faire. Il ne savait pas du tout l’heure qu’il devait être, mais sa bouteille était presque vide et son paquet diminuait réellement, c’est ainsi qu’il entama sa dernière, son ultime dernière, avant de rentrer au campement. Mais quel ne fut pas son étonnement lorsque le bruit grisant de la porte vint à ses oreilles. Il n’avait pas rêvé, quelqu’un venait bien d’entrer. Des pas se faisait sentir dans le ‘hall’, une musique sourde, presque imperceptible. Enzo mit du temps à réaliser, mit du temps à se lever. Il se doutait que ce n’était pas un fantôme venu le torturer pour le fond de whisky qui lui restait, non non. C’était bien encore un étudiant tenté par l’élucidation de ce mystère. Alors qu’il était à présent debout, il tenta de faire le moins de bruit possible, d’éviter le moindre son, même imperceptible. Se faire discret et surprendre l’imbécile qui a osé le déranger durant sa méditation extrêmement enrichissante. Il tentait tant bien que mal de se déplacer pour se rapprocher du hall pour entrevoir l’inconscient, ou inconsciente d’ailleurs. Et pourtant la présence de ce sadique n’était pas passé inaperçue. Une question vint percer le silence morbide qui s’était installé.

    « Qui est là ? »

    pas de bol pauvre petit Enzo, tu as été démasqué par une voix féminine que tu aurais pu reconnaitre parmi mille, quoi que le timbre plus que tremblant, quasi inquiétant, trahissait la jeune femme malheureusement, toujours sûre d’elle à son habitude, comme constamment habiter d’une sérénité incasable. Et beh non, Maera tu n’es pas invisible. Enzo pouvait en avoir tout les mérites grâce au son de son corps, ou était ce la maison ? Il ne se l’avouera jamais. Bien que le tournoiement d’une lampe de poche vint briser la lumière qu’il s’était créé lui-même de toute pièce dans son esprit farfelu. Il n’eut qu’une solution se montrer au grand jour, se dévoiler face à l’être effrayée, tant adulé, et détesté à la fois. Il se pencha sur l’entrée qu’il avait empruntée dans la nuit. Elle était là, perché sur ses deux pieds, sa lampe à la main, éclairant chaque parcelle du corps d’Enzo qui se dévoilait devant elle. Il s’appuya contre le penchant de la porte, attitude macho typique, malgré son sourire en coin, quasi sournois et amusé à la fois. Son visage était totalement éclairé par la lampe de Maera, ce qui était à moitié entrain de le crever les yeux, disons le nous bien. Mais il ne voulait pas briser son entrée fracassante, surtout quand un peu sursaut la parcourut en le voyant.

    « Comme ca mademoiselle peut aussi avoir peur ? » Il adopta une moue étonnée, pour ensuite rajouter. « Je suis impressionné ».

    Il se décrocha aussitôt du mur sur le quel sa main était posé, et avança vers elle, alors qu’elle remettait d’un geste fin, presque félin, sa mèche derrière son oreille.

    « Et baisses moi cette lampe s’il te plait ! »

    Tout en prenant de sa main celle-ci, jusqu’à en éclairer le sol.
    Son attitude était déconcertante, toujours aussi sûr de soi, avec cette façon de se déplacer tout en légèreté, mais s’imposant dans l’espace. Et cette crinière qui ne cessait de voler à chacun de ses pas, ses yeux brillant qui croiseraient ceux de Maera à l’instant. Mais elle … Ses cheveux d’un brun somptueux se laissait virevolter, sa peau légèrement bronzé, sa force, son unique attitude. Elle s’était aussi retournée en sa direction. Regard profond, frisson,autant de sensation. Il n’aurait voulu qu’en faire une bouchée, et pourtant le seul but du jeu était de ne justement pas céder. Que le monde pouvait être cruel ! Ou étaient-ils trop cruels entre eux ? N’en doutons pas. C’était donc ca de jouer avec Enzo, Le Enzo. C’est d’ailleurs qu’il n’avait décidément jamais comprit son succès avec les filles, sa solitude l’absorbait, son cynisme désarmait quiconque, et pourtant… Cependant, peu était celle qui y tenait, à cette imbécile quasi heureux. Mais Maera était apparemment différente et si tenait. La seule question à cet instant était qui attaquerait à cet instant ? Lui, elle ? Il savait parfaitement que si il tentait une approche, ce serait elle qui le repousserait, et si c’était elle qui lui sauterait dessus, il s’amuserait à la repousser, à contre cœur malheureusement, mais avec toujours autant d’amusement. Comme si il n’en avait jamais assez. Il la détestait, tellement elle l’énervait.


    « On joue à quoi aujourd’hui ? »
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MessageSujet: Re: Crois chacun de mes mots & surtout, fais semblant de ne pas comprendre que c'est une affabulation. {PV Enzo.   Crois chacun de mes mots & surtout, fais semblant de ne pas comprendre que c'est une affabulation. {PV Enzo. Icon_minitimeDim 25 Jan 2009 - 19:05

    Une tentation mêlée à une exaspération.

    Cette forêt n'était pas inquiétante pour quiconque sait regarder. Après tout, une forêt était une forêt, avec ses arbres, ses sentiers, ses ombres & ses lumières. C'était ainsi. Mais bizarrement celle-ci était tout de même différente, il y avait quelque chose qui la rendait unique comparée aux autres. Peut-être était-ce ces bruits que l'on entendait la nuit avant de s'endormir, tout comme les bruissements des feuilles caressées par le vent léger et frais ? Ou alors était-ce ce silence assourdissant et peu rassurant qui bourdonnait aux oreilles de ceux qui se taisaient et écoutaient. Malheureusement Maera faisait partie de cette catégorie, et la forêt avait eu un effet bœuf sur la demoiselle. La légende avait tracé un chemin sinueux jusqu'à son cœur et avait décelé chaque partie de son être dans les moindres détails. Son habituelle sérénité avait été quelque peu ébranlée lorsque le jour de l'entrée dans les bois, elle avait senti quelque d'étrange et d'inconnu se ficher dans son cœur comme une flèche empoisonnée. Le venin prenait vie dans la nuit, lors de ces moments d'insouciance que l'on ressentait lorsqu'on fermait les yeux pour s'endormir. Dans ces moments-là, le serpent continuait sa route, traversait chaque partie de son être et lui faisait voir ce qu'elle ne désirait pas, ce qu'elle cachait. Le doute. Elle se réveillait en sursaut dans la nuit noire, ruisselante de sueur, et il n'y avait qu'une chose à faire pour qu'elle retrouve son calme. Méditer. Mais pas dans sa tente, plutôt dans un lieu qu'elle avait découvert dès le premier jour, une sorte de minuscule clairière. Ouverte sur un ciel parsemé d'étoiles, un arbre unique et majestueux en son centre. Il ne lui suffisait que de regarder pour que Maera ne sente plus ce joug l'emprisonner, pour que le serpent s'endorme. Liberté & sérénité. Elle s'allongeait sur l'herbe verte, fraîche, brillant de mille feux grâce à la lueur apportée par la lune et ses reflets qui miroitaient sur la légère rosée qui s'était déposée sur la verdure. Enfin elle observait la nuit et ses humeurs souvent changeantes. Le Chant la trouvait facilement, il ne la quittait pour ainsi dire jamais. Son pouls reprenait une vitesse normale, et les battements de son cœur se mêlait au Chant mélodieux. Ses yeux se fermaient sans même qu'elle ne s'en rende compte, et la jeune fille plongeait dans un sommeil sans rêves.

    Cette nuit encore fut comme les autres. Maera s'était réveillée pour aller s'endormir dans la clairière, espérant au fond d'elle être cachée aux yeux de tous. Elle s'était levée en même temps que les premières lueurs du soleil pour aller retrouver sa tente et son matelas. Elle avait somnolé quelques minutes avant de se lever définitivement et irrévocablement. Finalement, elle avait décidé de se promener. Ainsi la jeune femme se retrouve dans cette maison, abandonnée. La maison ou elle ? Les deux sûrement. Pourtant elle ne sent pas seule, elle n'est jamais seule. Le Chant est là. Sa mère est présente à ses côtés, toujours. Le doute s'est dissipée pour laisser place à la sérénité. Absolue et incassable. Elle n'a besoin de rien d'autre que du Chant, mais surtout d'elle-même. Elle n'a pas peur, comme d'habitude, d'entrer dans cette vieille bâtisse, risquant à tout moment de s'effondrer sur sa tête sans laisser une chance, même minime, à la jeune fille de s'enfuir ou même de survivre. Mais le risque n'est-il ps un des caractères qui définit la vie, sans prise de risques, pas de batailles, sans batailles pas d'obstacles. Sans obstacles pas de vie, rienq u'une route rectiligne et longue, infinie. Ennuyante. D'ailleurs le premier risque qu'elle avait pris fut celui d'entrer dans ces bois en compagnie de la bande d'étudiants. Pourtant elle ne regrette pas. De toute manière, ici il n'y avait ni le temps ni la place pour les regrets, mêmes infimes. C'est avec cette pensée à l'esprit que la jeune fille s'avançait prudemment, de plus en plus loin, dans la pièce principale. Elle se sent comme une intrus, brisant l'intimité instaurée dans la maison. Mais elle ne s'en veut pas. Il n'y a pas de quoi, personne ne vit plus ici. En tout cas, pas à ce qu'elle sache... Elle progresse donc dans la demeure de son pas léger et assuré, mais quelque peu bruyant, assez pour se faire repérer. Mais cela la rassure, sa sérénité est toujours là, mais une inquiétude assez palpable commence à pointer le bout de son nez, et autant tout faire pour qu'elle ne la submerge pas. Le Chant la quitte alors pour laisser place à un bruit infime que Maera arrive à percevoir grâce au silence qui règne alors dans la pièce, ou bien est-ce son ouïe hyper développée ? Qui sait... Elle se meut de façon féline pour faire face à l'inconnu, qu'elle reconnaît immédiatement. Enzo. Il se trouve face à elle, appuyé contre le chambranle d'une porte. Ses cheveux cuivrés lui tombant quelques peu sur les yeux, son sourire narquois collé aux lèvres. Magnifique Apollon, comme d'habitude. Mais Maera ne se laisse pas berner, elle n'est pas stupide. Elle le connaît assez pour savoir ce que toutes les filles pensent à son égard. Mais elle, ce n'est pas pareil. Leur relation unique ne se base pas sur une simple attirance, c'est bien plus et bien moins à la fois.

    Une tentation mêlée à une exaspération. Que fait-il ici ? Et pourquoi de légères traces bleutées cernent ses yeux magnifiques ? Les questions se bousculent dans sa tête, en même que la sueur froide qui glisse le long de son échine et qui la fait frissonner. Les mots qu'il prononce la font se reculer imperceptiblement de quelques millimètres. Il la connaît assez bien pour savoir qu'elle n'est quasiment jamais effrayée. Mais il faut qu'il remarque chaque détail la concernant. Déroutant vraiment. Voilà l'effet qu'il lui fait, il la déroute, et cela l'écœure. Maera déteste ne pas pouvoir contrôler une situation, et avec lui c'est peine perdue, puisque c'est chacun son tour.

    « Je ne suis pas effrayée. » prononce-t-elle d'une voix claire, avant de murmurer « Pas par toi, en tout cas. »

    La jeune femme le voit s'approcher d'elle, de sa démarche tout aussi féline que la sienne. Il lui ressemble tant, c'est perturbant. Elle se laisse aller à la contemplation de cette démarche, ne prévoyant le contact que quand celui-ci se fait. Elle faillit s'excuser de l'avoir aveuglé, avant de se reprendre. Elle ne s'abaissera jamais à lui faire des excuses, pas à lui. Il en serait bien trop fier. Le deal c'était celui-là. Ne jamais céder, ne jamais s'abaisser. Un deal silencieux qu'ils avaient fait sans même en parler, ni même l'évoquer. Ils s'amusaient tant à se tourner autour et à se repousser. C'était fascinant à regarder. Son attitude désemparée laisse place à son habituel visage impassible, pourtant affublé d'une légère ébauche de sourire sournois. Elle arrivait à rester de marbre en apparence face au magnétisme que laissait échapper ses superbes iris, s'il avait fallu elle se serait une fois de plus laissée tomber à leur contemplation. Mais c'était suffisant, elle avait déjà fait preuve d'assez de fascination pour aujourd'hui. Sa question ne la désarçonne pas, au contraire, c'est ainsi que ça fonctionne entre eux. Un simple jeu, dangereux certes, mais un jeu quand même. Celui qui allait céder le premier aurait sûrement le mauvais rôle, celui de se faire repousser une fois de plus. Mais cela pouvait être aussi amusant, quoi de mieux que d'essayer d'attirer quelqu'un dans ses filets, encore plus quand cette personne se doit de refuser, sinon elle perd. Finalement, elle plante ses iris noisettes dans celles de son interlocuteur, sans pour autant s'envoler ailleurs, elle se contrôle parfaitement. Elle s'approche légèrement, assez pour que leur respiration se touche et s'entremêle, pour qu'il sente son souffle chaud sur son menton et l'arrête de sa mâchoire. Elle éteint alors sa lampe torche, les plongeant dans le noir absolue, auquel Maera s'habitue très rapidement, tout comme un chat.

    « Un cache-cache » Tout cela prononcé de sa voix si sensuelle et charmeuse. « Ça te dit ? »

    Puis elle s'éloigne furtivement. Son pas est léger, silencieux. Indécelable, même à celui qui tend l'oreille. Un félin se déplace dans la maison, n'effleure pas les meubles couverts de poussière, évite les planches grinçantes du sol. Un animal, Maera, se retrouve derrière le jeune homme. Les capacités de la jeune fille sont étonnantes à quiconque ne les connaît pas. Depuis qu'elle est jeune, sa démarche a toujours été très silencieuse, sauf quand elle l'alourdissait. Sa démarche est celle d'un animal, d'un félin. Celle d'un chat. Maera est chat. Derrière lui, elle rapproche sa bouche près de son oreille sans pour autant faire de bruit, il ne peut la repérer qu'à sa respiration.

    « Aujourd'hui Enzo, seras-tu la victime... » Elle bouge encore pour se coller au chambranle de la porte sur lequel il s'était appuyé quelques minutes plus tôt. « ou plutôt le criminel ? »
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Enzo G. Stevenson
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Enzo G. Stevenson


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MessageSujet: Re: Crois chacun de mes mots & surtout, fais semblant de ne pas comprendre que c'est une affabulation. {PV Enzo.   Crois chacun de mes mots & surtout, fais semblant de ne pas comprendre que c'est une affabulation. {PV Enzo. Icon_minitimeDim 1 Fév 2009 - 18:39

    { JE SUIS VRAIMENT PAS BIEN AUJOURD’HUI , MAIS JE M’Y TIENS A CETTE REPONSE. MEME SI ELLE EST MERDIQUE AU PLUS HAUT POINT, JE ME RATTRAPPERAI, PROMIS (A) }

    Insomniaque, cette forêt l’avait rendu insomniaque. Depuis qu’il était arrivé, la nuit ne constituait en rien le moment ou l’on devait dormir, la nuit était celle qui permettait de tout évacuer, de se libérer et de se laisser aller entre les flammes du feu de camp, entre les arbres superflu, entre les chemins sinueux. Il avait trouvé la une façon de se libérer de l’emprise de la journée, de lui. Il n’était pourtant pas le seul. Jamais une nuit n’était vide sur le campement, jamais une nuit n’était silencieuse. Il n’était pas le seul fou qui se laissait aller à la dérive jusqu’à des heures pas possible. Même si au bout d’un temps, il finit par se décider à se lever, et à partir découvrir les bois et sa légende en laquelle il n’a jamais cru un seul instant. Des sornettes, le silence, la brise fraiche, le ruissèlement de l’eau, le bruit de ses pas, il n’y avait que ca. Jusqu’à se retrouver dans cette petite clairière avec cette majestueuse maison en face de lui. Il avait trouvé son entre pour la nuit. S’en fichant totalement des risques qu’il prenait à se balader dans le noir le plus total, à se perdre au cœur de la forêt, à s’enterrer dans une maison abandonnée. Mais pourtant le soleil se leva bien vite, aussi vite que sa solitude fut comblée. Exaspéré, c’était le seul mot qui convenait. Lui qui cherchait tant bien que mal à se retrouver seul, se retrouvait avec elle. Il y avait au moins un point positif, grâce à elle, il allait arrêter de ressasser, mais bien de s’amuser, de s’occuper et de lui chercher misère dans chaque recoin de cette maison. Vu de cette optique, ca paraissait plus qu’appétissant aux yeux d’Enzo.
    Aussi appétissant lorsqu’il l’aperçut avec sa lampe de poche à l’affut de l’inconnu qu’il était. Elle, d’une sérénité inébranlable, la voir avec cette petite mine apeuré, peut être un peu plus intriguée. Chaque parcelles de son visage signifiait quelque chose, laissait un indice sur son état d’âme. Il pouvait percevoir chaque humeur dans ses traits, bien que cette pratique soit plus qu’ardue, et difficile à exercer avec cette lumière blanche à rendre aveugle. Il y arrivait, et même à lancer ce petit sarcasme quant à sa peur. Ce n’est pourtant pas dès le début qu’elle allait s’avouer vaincue, non, non. Madame n’avait pas peur, trop fière pour le dire, ou même l’être.

    « Je ne suis pas effrayée. Pas par toi, en tout cas. »
    Ne fut-elle pas au moins surprise de l’appariation d’Enzo ? Non pas le moins du monde apparemment, à moins qu’elle sache mentir comme elle respire. Ou qu’elle soit trop prise par le visage du bel Enzo, tout est possible. Mais cette réponse n’engendra qu’un petit sourire satisfait sur le visage d’Enzo. Il émit un petit rire comblé à peine imperceptible, afin de continuer ce chemin et d’aller baisser cette lampe de poche qu’il lui aurait brulé les pupilles. Il tournait autour d’elle, essayant de voir si un geste allait lui parvenir, ou si elle allait rester de marbre. Mais la seul question qui se posait réellement à l’instant, c’était qui allait céder aujourd’hui, à quel jeu tordu allait encore s’adonner dans cette maison abandonnée, tombant en ruine. Qui sait, peut être se retrouveraient ils dans les décombres, comme bloquer ensemble. Pensée insupportable, le jeu serait perdu d’avance.
    Parfois, Enzo se demandait d’où leur était venu cette lubie de se chercher, pour encore plus se détester ensuite, alors qu’ils savent pertinemment bien qu’ils sont attiré comme des aimants l’un envers l’autre. C’était du genre d’Enzo d’être au cruel et de se refuser à elle alors qu’il en mourrait d’envie, mais c’était bien ca le problème, il mourrait de désir pour elle. Ses airs félins, ces expressions incassables, sa force dans le regard, ses cheveux qui vibrait à chacun de ces mouvements si gracieux. Il était temps :
    « On joue à quoi aujourd’hui ? ». Il était temps de trouver une occupation.
    Elle ne répond pas tout de suite, on elle tourna légèrement son visage vers lui, pénétrant ses yeux dans les siens. Il sentait son souffle le frôler de plus en plus, chaque seconde durait une éternité. Jusqu’à ce que le noir reprenne le dessus. Celui auquel il avait parfaitement su s’habituer, pour ne percevoir que la lumière infime du jour qui traversait les fenêtres cachés. Non, il n’y voyait plus rien, seul le sens de l’ouïe pouvait le guider, pour l’instant du moins. Très vite cette lumière jaunie allait lui revenir. Pour l’instant, tout ce qui pénétrait en lui dans ce noir profond c’était sa voix, si sensuelle. On sentait à la perfection son attitude charmeuse.
    « Un cache-cache. Ça te dit ? »
    Enzo était plus qu’enjoué par l’idée. A peine le jour venait de se lever, que la journée s’offrait déjà à lui en beauté, sauf si il perdait bien entendu, mais il n’en avait pas l’intention.
    Il ne prit pas la peine de répondre, qu’il sentit le corps de Maera s’enfuir déjà un peu plus loin. Sa démarche tellement silencieuse, on aurait eu l’impression qu’elle volait, qu’elle parcourait l’air sans même toucher le sol, tellement sa grâce était perceptible uniquement par le son léger de son déplacement. Mais déjà, on ne percevait plus aucun son, elle s’était enfuie on ne sait ou. Enzo était toujours droit comme i dans cette pièce, attendant patiemment son tour. Mais quel ne fut pas sa surprise lorsqu’il la sentit dans son dos, il s’empêcha de sursauter, même si son cœur à lui seul fit un bon. Sa bouche effleurait son oreille. Sa silhouette caressait son dos jusqu’à ce qu’elle parle.

    « Aujourd'hui Enzo, seras-tu la victime... », Dès qu’elle eut prononcé ces mots, il la sentit déjà partir un peu plus loin. Il se retourna violemment, et percevait son ombre contre le chambranle de la porte.
    « Ou plutôt le criminel ? ». Tel était la question. Enzo ne savait absolument pas quelle attitude il allait s’attribuer en cette matinée. Une chose était sûre, c’est que s’il commençait ainsi, ce serait sans doute le criminel, mais il avait assez de force et de caractère que pour se contrôler, ou du moins il l’espérait.
    « Un criminel n'est-il pas censé être dangereux ? » Posée sur le chambrale de la porte, il appercevait à peine sa silouhette, juste assez pour se rapprocher d'elle, se coller contre elle. Elle ne broncha pas, immobile. Alors qu'il tournait encore une fois autour d'elle, il colla son torse contre son dos, et lui sussura dans l'oreille : « Tu n'as pourtant pas l'air d'avoir peur de moi... ». Posant sa main sur son ventre, se rapprochant un peu plus d'elle, la serant si fort tel le désir qu'il n'aminait à l'instant présent. La main de Maera agrippa la sienne, la detachant de son corps. Il sentait d'un coup sec, tout son être s'enfuir déjà au loin, de son pas félin. Il ne percevait qu'un son infime pas qui disparaisait à chaque milième de seconde un peu plus. Elle était déjà loin, dans cette maison. Enzo prit une longue respiration et s'avanca dans la couloir que son detestable désir avait emprunté. Ses pas lourds s'imposait dans l'air, il cherchait dans la lumière jaunie, presque impercepible. Il voyait les meubles, les murs taché et abimé defilé devant lui, si doucement. « Je finirais bien par te retrouver, tu sais. »
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MessageSujet: Re: Crois chacun de mes mots & surtout, fais semblant de ne pas comprendre que c'est une affabulation. {PV Enzo.   Crois chacun de mes mots & surtout, fais semblant de ne pas comprendre que c'est une affabulation. {PV Enzo. Icon_minitimeMer 4 Fév 2009 - 22:39

    [Arrête de dire que c'est merdique quand ça l'est pas ><. C'est juste parfait !]

    Contrairement à Enzo, Maera dort. Même plus que bien. Mais dans un seul lieu, ou plutôt sauf dans un lieu : sa tente. Ce doit sûrement être le fait d'être cloitrée dans un tout petit espace, ce dont elle n'a pas l'habitude, qui la déroute. D'ailleurs, pour cela, elle est obligée de se lever en pleine nuit, prise d'une grande frénésie et surtout d'une sorte de peur, qu'elle n'avouera sans doute jamais, et de partir s'allonger dans la magnifique clairière. Sujette à une atmosphère pure et respirable, elle est ouverte sur le ciel étoilé de mille feux, contrastant avec la nuit noir, plus effrayante qu'autre chose. Pourtant Maera la trouve reposante, elle se sent en confiance dans cette clairière, au beau milieu de laquelle trône un magnifique chêne. Un tronc et des branchages longs de plusieurs sous lesquels la demoiselle s'abrite toutes les nuits. Le sol est aussi confortable que son matelas, et la fraîcheur de la nuit ne la fait fuir en rien, au contraire, elle aime cela. Elle n'a ni froid ni chaud, le juste et parfait milieu. La jeune fille trouve ce lieu féérique. Pourtant, elle ne rêve pas. Jamais. Elle ne fait pas de cauchemars non plus, non cela est réservé à la tente. Mais c'est comme si elle ne pensait à rien en s'endormant, et pourtant ce n'est pas le vide intersidéral dans sa tête. Des idées plus farfelues les unes que les autres se chevauchent, s'entrechoquent, mais ne l'empêche pas de plonger dans un sommeil sans rêve. A son plus grand désarroi. Mais tant que le serpent n'est pas présent, Maera est heureuse, épanouie. Et ce sentiment est préservé même en entrant dans la maison abandonnée, sombre et miteuse, digne d'un film d'horreur. Pourtant sa sérénité ne flanche pas, et elle pénètre dans l'antre sans hésitation. L'antre du jeu le plus cruel qui soit. Résister à la tentation, et au désir charnel que procurent le jeune homme qui lui fait maintenant face. Un rêve, cet homme est le rêve qui lui échappe toutes les nuits, sauf qu'il est bel et bien réel. A son plus grand malheur. Pourquoi avait-il fallu qu'elle croise sa route ? Ses envies cachées remontaient toujours à la surface lorsqu'elle se trouvait à ses côtés, et elle ne pouvait rien y faire. Pourtant elle arrivait à ne pas céder, à rester de marbre face à ce visage effronté et charmeur, ce sourire fier et enjôleur, cette voix grave et sensuelle, ce physique parfait. Comment avait-elle réussi depuis tant de temps ? Voilà la question qu'elle se posait à chaque fois qu'ils se repoussaient l'un l'autre. Mais elle y arrivait toujours, et aujourd'hui ne ferait pas exception, en tout cas elle l'espérait. C'était sûrement sa volonté de fer qui lui avait valu une relation si unique avec le jeune homme, Maera n'est pas une de ces nombreuses jeunes filles sans une once de dignité qui avaient cédées tant de fois devant ce sourire narquois, ou devant un geste suggestif. Non, elle était différente et c'est pour cela que leur relation était ainsi, elle reflétait parfaitement ce qu'était réellement la jeune femme.

    Pourtant sa voix avait flanché. Pendant deux secondes, la demoiselle avait perdu son sang-froid et cela c'était remarqué immédiatement, Enzo s'en était aperçu. Mais elle se rattrape bien vite. Jamais elle ne se laissera avoir aussi facilement, surtout pas devant lui. Il en serait trop fier, et il ne cesserait de lui rappeler ce moment. Cela n'arrivera pas, jamais. Si quelqu'un doit céder, c'est bien lui. Pas elle. C'est lui qui peut avoir qui il veut, quand il le veut. C'est lui qui n'a qu'à claquer des doigts pour qu'une dizaine de filles soient à ses pieds à lui cirer les pompes. Maera ne faisait pas partie de ces dix filles, et elle désirait vraiment qu'enfin il comprenne ce que ces jeunes femmes subissaient. Aucun cas une vengeance, elle n'a rien contre lui. A part peut-être cette haine envers cette beauté si parfaite, si attirante, si magnétique qui a fait qu'elle aussi est tombée dans ses filets. Comme un vulgaire mouton. Elle le déteste pour cela, simplement. Ses réflexions s'interrompent pour le commencement de leur jeu favori : se chercher et se faire désirer. Ils savent si bien s'y prendre, qu'on se demande encore comment ils n'ont pas pu coucher ensemble. La volonté est plus forte que tout dans ces situations. Bien sûr la réponse à la question lui vient immédiatement, sans réflexion, c'est comme logique. Cache-cache. Un jeu si innocent, et pourtant qui va sûrement se transformer en une partie tout sauf innocente. Des phrases, des gestes, des regards, ils feront tout pour que l'autre cède, et perde. Enfin. C'est ce qu'elle désirait, mais pas seulement pour le voir faible. Non pour que ses désirs soient assouvis, bien que son sentiment était partagé. Plus rien ne les lierait si jamais l'un deux n'arrivait plus à résister, ils seront en phase pendant une période, un instant, mais que ça. Rien de plus. Et Maera serait une de plus à noter sur le tableau de chasse. C'est avec cette idée en tête qu'elle s'éloigne du garçon pour se placer derrière lui. Assez proche pour qu'il se touche légèrement, mais pas de façon irrespectueuse et immorale, juste pour qu'il la désire plus encore que ce n'était le cas, pour qu'il la comprenne intouchable. Assez proche pour entendre son souffle se mélanger au sien dans une harmonie parfaite. Pour que son souffle caresse doucement et de façon suggestive son oreille, sa joue, ses lèvres. Pourtant rien ne se passe, il n'y a que de simples mots qui filtrent de sa bouche, posant une question au jeune homme qu'elle torture. Le criminel ou la victime. A lui de choisir, pour une fois qu'elle lui laisse le loisir de décider. Encore une fois, elle s'est déplacée, volant presque puisqu'aucun bruit ne la trahit. Sa démarche si féline ne peut qu'attirer les regards, pourtant dans ce noir complet rien n'est perçu. Pour son plus grand bonheur. Il répond enfin à sa question. Par une réponse qui la surprend, à laquelle elle ne s'attendait pas. Dangereux, bien sur mais pas seulement. Maera lui fait donc part de son avis :

    « Il paraîtrait en effet. Mais un criminel n'est pas seulement dangereux. Il est aussi sadique, cruel, d'une perversion étonnante. » Puis elle sentit l'air se dérober, elle sentit l'air frais la gifler. Elle sentit le corps du jeune homme contre le sien. Trop proche à son goût. Voulait-il la tester, la mettre à l'épreuve ? Elle résiste une fois de plus, mais pas de trop. Puis il se déplace une fois encore, pour faire la même chose qu'elle lui a fait auparavant. Un jouet, une marionnette, une poupée. Voilà ce qu'elle est entre les doigts d'Enzo, une simple babiole avec laquelle il aime s'amuser. C'est à son tour de sentir son haleine la caresser, la faire frémir de tout son long. Tout simplement horrible. Horrible car c'est tentant, car il est désirable à un point extrême. Elle arrive à laisser filtrer dans un murmure presque inaudible la fin de sa définition de criminel. « Sadomasochiste. » Déjà il surenchérit. Maera n'est pas effrayée. En tout cas elle ne veut pas se l'avouer, le jeune home n'a rien d'effrayant. Au contraire. Mais c'est ce sex-appeal qui émane de lui qui est effrayant. Trop désirable. Elle préfère ne pas lui répondre. Elle sait que sa voix va trembler, va la trahir. Et elle ne le souhaite pas. Ce sont les battements de son cœur qui vont la faire plonger, l'accélération de son pouls est décelable dans ce silence quasi absolu. Il a fait quelque chose : il l'a touchée. Il s'est rapproché bien plus encore que ce n'était déjà le cas. La main d'Enzo s'est posée sur une partie de son corps. Son ventre plat. Elle doit résister contre ses propres pulsions. Sinon elle va perdre, et ce jeu, elle se doit de le gagner. C'est avec cela dans l'esprit qu'elle se saisit de sa main douce, froide, et elle l'écarte rapidement d'elle. Elle s'enfuit. Sans une seule parole afin de ne pas céder. Elle s'enfuit simplement et rapidement. Silencieusement. L'animal a refait surface, il a pris possession d'elle afin qu'elle soit plus forte encore. Qu'elle parte sans se retourner, sans un seul regret. Les murs effrités, les meubles imposants ne la gênent pas dans sa progression, elle n'en tient même pas compte. Tout ce qu'il faut c'est qu'elle s'éloigne le plus loin possible de cette dangereuse tentation. Malgré tout, elle arrive à décrypter les mots qui sortent de la bouche du jeune homme. « Je finirais bien par te retrouver, tu sais. » Oui elle savait. Malheureusement. La maison était peut-être immense, mais pas infinie. Un moment ou un autre, il arriverait à la piéger. Mais il ne fallait pas qu'elle pense à cela pour le moment. Sinon elle perdait. Sa démarche féline et rapide ne laissait aucun doute sur ses convictions : partir et s'éloigner. Elle y arrivait. Grâce au Chant qui était revenu dès qu'elle avait quitté la pièce dans laquelle il se trouvait. Il la guide, une fois de plus. Il est là, toujours là. Elle se mêle, se mélange dans une osmose parfaite à lui. Elle se laisse aller et ne pense plus à rien. Là, elle fera sa première erreur. Celle de ne pas surveiller ses pas, celle de marcher sur une latte de parquet grinçante. Ainsi Enzo pourra désormais savoir dans quel endroit elle se trouve. A peu près. Elle ne jure pas, elle arrive à se contrôler. Mais malheureusement, elle fait sa deuxième erreur. Se collant au mur, très légèrement. Mais assez pour faire voler de la poussière et infiltrer des effluves de son parfum sur le tissu étrange dont est recouvert le mur. Elle se déteste. Erreur de débutante. Mais déjà elle repart. Elle n'a pas le temps de se laisser divaguer. Il la retrouvera très vite. Il faut qu'elle s'éloigne le plus possible de cette endroit. Une porte au fond de la pièce attire son regard, elle partira par là. Mais au dernier moment, elle s'arrête. Une pâle lumière attire son regard noisette du côté droit de la pièce. Un escalier, vieux, en bois, immense. Pas rassurant pour un sous. Maera l'emprunte sans même réfléchir, aussi discrète qu'une souris, elle ne fait plus un bruit. Elle répartit son poids de façon à ce que les marches ne s'effondrent pas sous elle. Elle pénètre dans une pièce, en traverse une autre. Elle n'imaginait pas la maison si grande, et pourtant. Mais la voilà faite comme un rat. Plus de porte, plus rien. A part rebrousser chemin, ce qu'elle ne fera pas. Sinon elle tombera en plein dans la gueule du loup. Ainsi elle décide de se placer dans un trou où le noir complet règne. Elle bloque sa respiration, et fait le moins de bruit possible. Ferme ses yeux afin que ses iris ne brillent pas, et finalement se colle au mur. Elle attend.

    [Je t'avais prévenue =S]
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MessageSujet: Re: Crois chacun de mes mots & surtout, fais semblant de ne pas comprendre que c'est une affabulation. {PV Enzo.   Crois chacun de mes mots & surtout, fais semblant de ne pas comprendre que c'est une affabulation. {PV Enzo. Icon_minitimeMar 10 Fév 2009 - 0:01

    Depuis qu’Enzo s’était engouffré dans ces bois en compagnie de tout ces gens, dont très peu étaient ses vrais amis, dont la plus part étaient ses ennemis, tout était différent, tout s’annonçait sous un autre jour. Non ce n’était pas l’ambiance qui changeait le contraste de sa vie, mais les gens qui l’entouraient, qui l’oppressaient un peu plus chaque jour, jusqu’à ce qu’il n’en dorme plus de la nuit, jusqu’à ce qu’il vagabonde aux heures les plus tardives. Il se découvrait une autre facette de lui-même, ou du moins cette facette enfuie, cette facette presque humaine. Des mots étaient enfin sortit de sa bouche devant l’unique amour de sa vie, il voyait enfin l’amitié, la plus belle qui soit, surgir dans sa vie, mais surtout il y avait Elle, celle qui changeait tout, Kiana. Il n’aurait su dire pourquoi, mais cette attirance, ou du moins cette intrigue rendait les choses intenables. Il comptait bien lui résister, même si elle ne tentait pas de l’attirer tel que Maera le faisait. Non c’était beaucoup plus subtile, mais à la fois plus tendre, ce qu’Enzo n’aurait plus voulu jamais voir. Dans cette grande maison, scabreuse, enfuie sous la poussière, sous le mystère, tout s’annonçait différent. Il reprenait enfin ses airs nonchalants. Il reprenait sa vie quotidienne dans un autre environnement cependant, encore plus attrayant. Autant qu’elle fut attrayante sous cette lumière sombre, quasi imperceptible, il ne percevait que ses pas félins, ces infimes reflet dorés dans ses yeux, cette cruauté. Il n’aurait jamais cru découvrir quelqu’un d’aussi cruel dans aussi peu de kilomètres carrés, mais leur relation semblait être pire que ca. Comment lui résister, comment ne pas céder ? Comment l’attirer et la repousser ? Se faire repousser par une telle beauté? Il n’y comprenait plus rien, se perdait à son propre jeu, celui qui l’avait façonné de ses mains à la chercher et à la repousser dès le début, elle n’avait fait que le continuer, le perpétrer. Ca n’allait jamais en finir, il ne se sentait pas prêt à céder sa place de vainqueur, sa fierté était bien trop suprême pour laisser un tel affront le percer. Mais il savait pertinemment bien, sans même la connaître vraiment que ce serait identique pour elle. Leurs égaux sans doute surpuissant étaient prêt à tout endurer, à souffrir jusqu’à cette enfer de maison, jusqu’à ne voir que ce tas de bois un tas de bois et rien d’autre, ne plus apercevoir l’âme, la présence, l’incasable force que cette bâtisse faisait passer, faisait transpercer le corps trop dure, trop fort.
    Enzo pouvait avoir n’importe qui, il n’avait jamais réussi à l’expliquer, sans doute avait-il de telles capacités que n’importe quel femelle en chaleur cédait ? N’importe la quel, la plus charismatique, la plus colérique, la plus mystérieuse, la plus réservée de toute, la moins naïve. Il le savait, il avait un don, pour les embobiner, pour les faire céder, pour avoir ce qu’il désirait, sans pourtant le vouloir vraiment au fond de lui. Après tout une de plus, une de mois. Le problème c’est qu’il ne pouvait en garder une plus d’une semaine, sans se lasser, ou sans être désespérer de devoir se retrouver à courtiser à longueur de journée la même fille hystérique, tel qu’il les surnommait. Ou alors, de devoir céder à son plus grand caprice : ne jamais s’attacher. Aucune ne convenait, même celle qui se rapprochait le plus de son fantasme. Aucune. Et c’était sans doute celle à l’opposé de ce qu’il cherchait qui l’agrippait le plus. Kiana, timide, réservée, forgée dans son mutisme. Maera, la sérénité incarnée, cette fille si posée, et qui se transforme en une sadique à la moindre occasion qu’il l’approche. Incompréhensible. Elle le voulait - l’autre le chassait. Il se refusait à elle pour ne pas la faire souffrir – il la cherchait et la repoussait. Mais la question qui persistait, était celle de la suite, la suite de Kiana, la suite de Maera. Si il cédait, il serait trop fière pour l’approcher ne serait-ce qu’une fois, si elle devait céder, il serait tellement réjouit qu’il se moquerait d’elle d’avoir enfin gagner. Et si cela devait arriver en même temps, s’il devait céder ensemble, sans doute la plus somptueuse vision qu’il avait pu s’imaginer dans son esprit farfelu. Ca serait sans doute parfait, ou du moins un temps, le temps de quelques moments. Il souffrait de cette situation à laquelle il n’y avait aucune porte, aucune sortie. Peut-être, ne pas perdre, ne pas gagner, mais l’ignorer du jour au lendemain. La seule tache noir à cette sortie en beauté, il ne pourrait pas y arriver, la voir, l’apercevoir, ne serait ce que de dos serait déjà un supplice. C’est d’ailleurs en imaginant cette solution qu’il se rendit compte à quel point elle était essentielle, et pourtant tellement détestable, insupportable, intenable. Il ne pourrait plus sans passer, d’elle, de ses yeux, ses regards enflammés, ses regards le détestant, son visage, son odeur, ses sourires moqueurs, ses sourires charmeurs, son corps, son unique allure, mais surtout cette sérénité qu’elle transmettait à quiconque l’approchait, cette assurance si rassurante, si convaincante. Enzo ne s’avouerait jamais vaincu, au grand jamais, non il a beau passer ses visions de milles et une façon dans son monde intérieur, rien n’y ferait, il ne pourrait pas assumer ce que l’effet dévastateur de ce jeu à eu sur lui, il n’y arriverait pas, à le supporter lui, à l’avouer à quiconque.
    Le pire dans tout ca, c’est qu’il s’amusait à se rendre irrésistible, à jouer à ce jeu, celui de se rendre parfait, à en perdre la raison. Et elle prenait gout à ce jeu, un peu plus à chaque fois qu’ils se croisaient et se détestaient. Elle s’approchait de lui, le frôlait, laisser glisser sa respiration sous la sienne, son parfum pénétré au creux du siens. Ces gestes symboliques, mais trop séducteur pour ne pas céder un jour. Par moment l’idée de la violer lui traversait l’esprit, c’était violant, l’attitude même du criminel type. Mais même si il se disait ainsi, il savait pertinemment bien qu’il ne ferait pas cette erreur, celle de la perdre à jamais. Il se laissait juste aller à ses tortures insoutenables, incontrôlables. Il attendait, laissant grandir le désir un peu plus en lui, à chacun de leurs gestes, chacune de leurs rencontres. Il n’aurait jamais cru se contrôler aussi, contrôler ses pulsions aussi bien. Il était impressionné de lui-même, chose en elle-même impressionnante.
    Si impressionnant, tel la façon dont elle gardait toujours son sang froid face à lui, face à la moindre tactique de séduction et d’attraction qu’il entreprenait. Non elle arrivait à rester de marbre, et lorsqu’elle manquait de se laisser aller, elle laissait entrer le silence, sans jamais répondre. Elle avait ses moyens bien à elle, qu’à force Enzo avait réussi à déchiffrer, il avait presque réussi à la déchiffrer dans ce petit jeu parfois ridicule, sans pour autant la connaître, ne connaître qu’une chose d’elle, elle n’était pourtant pas un point d’interrogation tel que Kiana l’était pour lui, non ce n’était pas ce qu’elle était qui l’importait, c’était ce qu’elle pourrait lui apporter qui était important.
    Elle n’avait pas peur de lui, jamais, elle s’était tellement imprégnée du jeu qu’elle n’avait aucune raison de craindre la méchanceté d’Enzo étant elle-même cruelle envers lui. Aucune raison … C’était bien la première, même si elle était si réticente, à se refuser ainsi à lui.
    Le jeu continuait, sans cesse, grimpait en eux, comme une irrésistible envie de s’amuser. C’était la première fois qu’elle lui laissait le choix de la position de cette partie. Ca changeait de leurs habitudes. Il se faisait à l’idée, même si il n’aurait su choisir, mais sur un élan, celui du « criminel » qu’il ne cessait d’être.

    « Il paraîtrait en effet. Mais un criminel n'est pas seulement dangereux. Il est aussi sadique, cruel, d'une perversion étonnante. »
    A ces paroles, Enzo s’empresse de s’approcher d’elle, de tenter ses démons, à elle. Il laisse planer ces quelques paroles le temps d’un instant.
    « Sadomasochiste »
    Il ne cessait pas un instant de rapprocher son corps du siens, de faire frémir ses sens, de sentir son cœur battre, de tenter l’infini.
    « J’aime assez la vision que tu as de moi, elle me met à mon avantage. Sauf peut être sadomasochiste … Désires tu que j’apporte mon fouet la prochaine fois. Ca peut être intéressant. Tu te laisseras sans doute enfin faire. Ca me semble une assez bonne solution. »
    Il posa sa main sur son ventre, plat, si fin. La serrant, contractant ses muscles, se retenant lui-même alors qu’il voulait la faire céder elle. Elle ne perdit d’ailleurs pas de temps, enlevant sa main et s’enfuyant avec ce silence voluptueux. Il captait qu’elle s’enfuyait sans aucun autre recours apparemment. Elle aurait céder … Il aurait du la retenir, la tenir.
    Elle partait déjà loin, imperceptible. Il enchaina le pas, suivant sa direction, il savait où elle s’était diriger, mais était pourtant persuadé qu’il la perdrait vite de vue, arrêter d’être le criminel, et ne pas être la victime, c’était aussi perdre. Il ne pouvait pas se le permettre. Il devait être aux aguets, percevoir le moindre bruit, ouvrir grand les yeux, imprégner ses narines de l’odeur ambiante mais surtout de l’odeur abondante de la jeune femme. Il traversait les quelques pièces.

    « Je finirais bien par te retrouver, tu sais », il essayait de s’en persuader lui-même sous cette air arrogant et sur confiant.
    Il en était certain à présent, le plancher venait de grincer à quelques mètres de lui, de l’autre coté du mur. Les pièces défilaient, ses pas lourds s’imprégnaient dans le sol, dans l’atmosphère lourde, insupportable. Autant par le poids de l’histoire des lieux -dont il se fichait bien-, mais par ce sentiment nauséabond de défaite omniprésente. Il avançait, jusqu’à apercevoir cette amas de poussière volant sous ses yeux, s’infiltrant dans ses narines, avec l’odeur ravissante de sa tentatrice. Il suivit cette trace infinie, comme si il en fallait de sa survie, jusqu’à ce qu’il n’ait plus aucun signe de vie, à part cette présence mystérieuse qui lui collait aux basques, il se dit que c’était sans doute sa mauvaise conscience qu’il le rongeait de part son dos. Une histoire à n’en plus finir, non il devrait se concentrer sur sa cible, qu’il avait décidément perdue de vue …
    Grande pièce, aussi sombre que les autres, une infime lumière transperçait à travers les meubles, on aurait dit une cuisine, table à manger au milieu, presque entrain de tomber en ruine. Il s’amusa à imaginer à table, la chaise allait sans doute s’écrouler. Ses imbécilités devaient cesser. Deux portes s’offrait à lui, celle du retour en arrière, celle de l’avant, mais sur le coté un escalier imposant s’immisçait vers le haut, vers le premier étage. Il devait choisir, comment Maera aurait-elle réfléchit ? Continuer à errer dans en bas en pensant qu’Enzo montrait en haut, car c’est bien ce qu’il avait l’intention de faire. Ou monter en haut sans se douter qu’Enzo serait assez intelligent que pour repérer l’objet encombrant qu’il semblait designer l’enfer vers le ciel.
    Il monta, s’en était ainsi, son instinct lui avait dit. Il gravit les escaliers deux à deux, violement. Il voulait lui montrer qu’il était la, lui prouver qu’il allait la trouver, coute que coute, que s’était perdu d’avance pour elle, ou du moins pour cette partie si innocente de cache-cache, pour le reste, le doute planait toujours. Mais il s’annonçait comme celui qui attaquait, mais qui allait comme à chaque fois se faire rembarrer. Il le savait, mais comme à chaque fois, il ne voulait pas l’admettre. Tout était possible, l’espoir fait vivre.
    Le couleur montre bien des portes, des entrées, des pièces. Il prend sur lui, et suit ce dont il a envie. Il est certain qu’elle est la, dans ce cul de sac, ou du moins certain … Il en est presque sûr, ce pressentiment si fort ne peut pas le tromper, oh que non.

    « Tu es la … »
    Ce n’était bien entendu pas une question, mais bien une affirmation. Rien n’aurait pu transparaitre de sa présence. Le cœur de la pièce était sans doute l’endroit le plus éclairé de la maison, même si chaque recoin de la pièce paraissait ressembler aux pires cauchemars, les plus noires.
    « Que choisis-tu, Maera ? Céder ou te faire violer ? Apparemment je suis un criminel, je pourrais donc me le permettre. Ce serait tricher peut-être, ou perdre même ? Une chose est certaine, c’est que tu es la et que tu ne m’échapperas pas cette fois… »
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Kayla H. Ashmore

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Crois chacun de mes mots & surtout, fais semblant de ne pas comprendre que c'est une affabulation. {PV Enzo. Empty
MessageSujet: Re: Crois chacun de mes mots & surtout, fais semblant de ne pas comprendre que c'est une affabulation. {PV Enzo.   Crois chacun de mes mots & surtout, fais semblant de ne pas comprendre que c'est une affabulation. {PV Enzo. Icon_minitimeDim 15 Mar 2009 - 16:32

OLOLO COMMENT JE ME DETESTE ><.

    Entière. Elle était ainsi à son côté.Totalement elle-même, et maîtresse de ses moindres faits et gestes. Enfin elle l'était aussi en compagnie de ses amis, mais avec lui elle n'avait aucune retenue quant à son comportement. Il faisait ressortir ce qu'il y avait de plus cruelle en elle, il faisait aussi bien ressortir sa sensualité et sa féminité féline. Elle lui devait bien ça. C'est pour cela qu'à chacune de leur rencontre, un sourire intérieur se dessinait, elle était sûre de se sentir bien pendant au moins un moment. Ainsi, elle les faisait durer le plus longtemps possible afin d'en profiter un maximum. Mais il n'y avait pas que de ça qu'elle profitait. Elle profitait aussi des courbes de son visage, de son regard dur, froid et charmeur qui se posait sur elle et les courbes de son corps, elle profitait de ses capacités à le déstabiliser. Elle était prête à tout pour cela : le déstabiliser au maximum. Pour qu'il cède. Et perde. Enfin. Mais apparemment ce n'était pas gagné, en effet tout deux arrivait à se contrôler. Totalement. Même si quelques gestes, regards filtraient, rien ne s'était passé. Pas encore. Ce jour-là changerait peut-être enfin les règles, et bouleverserait leur vie à jamais. Après tout, si jamais il se passait quelque chose entre eux, comment le vivraient-ils après coup ? Sur le moment, ce serait l'extase, il serait en phase, dans une osmose parfaite. Mais c'était le "ensuite" qui effrayait la jeune fille. La sérénité qui l'habitait toujours s'enfuirait si jamais elle cédait. Maera serait toujours dans une sorte de transe, voulant savoir où il se trouvait, près d'elle ou loin, si elle avait le temps de lui échapper, de le fuir. Sauf que voilà, ce n'était pas dans les habitudes de la demoiselle de fuir les gens, quels qu'ils soient. Enzo serait sûrement l'exception qui confirmerait la règle. Mais de toute manière, il ne servait à rien d'y réfléchir dès maintenant puisqu'aucun d'eux n'avaient céder, et n'y comptait.
    Arriver à garder son calme face à ce regard de braise qui vous contemple dans les moindres détails, c'en est presque violant et révoltant, on dirait qu'il la dénude seulement à l'aide de ses yeux. Ses yeux. Parlons en. Aguicheurs et charmeurs. Digne de ce magnifique tombeur. L'attirant plus qu'autre chose. Il lui arrive de la fixer pendant des secondes, mais dans ces moments-là, elle doit se contrôler plus que jamais, contrôler cette envie, ce désir de plonger dans ses bras, de toucher son corps. Ses lèvres. De caresser son visage. Cent fois, mille fois. De céder à la tentation. STOP. Il fallait qu'elle se reprenne sinon elle était finie et elle grandirait son égo déjà surdimensionné. Ce qui n'était pas son intention, au contraire. Elle voulait le réduire à néant, lui montrer qu'il n'était pas le seul à pouvoir jouer ainsi avec les gens. Elle aussi était très forte là-dedans. Et aujourd'hui encore elle le lui prouverait. Le jeune homme ne se fit pas prier. Déjà elle, l'entendait s'avancer vers elle. Elle sentait les effluves de son parfum chatouiller ses narines. Enfin elle sentit sa main se poser. Presque comme s'il la protégeait. De quoi ? De lui, c'était la seule chose dangereuse à ce moment. Ou bien lui montrait-il sa supériorité. Ses sourcils s'étaient alors froncés, signe de son mécontentement. Elle n'était pas soumise. Ni à lui, ni à personne. Elle ne commencerait pas aujourd'hui. Pourtant ce contact la fit frémir de tout son long. Pourtant elle ne sut coller un mot pour décrire les émotions qui se bousculaient dans sa tête. Ainsi, elle ne pipa mot, et pour ne pas craquer à cette idée qui lui trottait dans la tête, elle préféra se retirer. D'un geste, elle écarta sa main de son corps si fin et en alerte, et d'un autre elle se trouva loin de lui, loin de toute tentation. Elle avait fui comme un voleur. Elle avait fui avant qu'il ne réagisse et la retienne. C'aurait été la fin. De tout. De eux. Elle n'aurait jamais accepté ça. Ainsi elle était partie, ainsi elle avait déjà perdu. En faisant grincer le plancher. En ayant indiqué au jeune homme qui la pistait où elle se trouvait. Déjà elle entendait ses pas plus lourds que les siens se diriger vers l'endroit où elle se trouvait. Piégée. Faite comme un rat, bientôt mort. Ou presque. Pourtant elle continuait de marcher, comme si elle pensait avoir une seule chance de lui échapper. Un rêve, un espoir. Infime mais présent quand même.
    Maera marche, trouve une issue, hésite pourtant. Que faire ? Entrer ou aller autre part. Sa décision se fait rapidement, elle recule et monte les marches de l'escalier, ne faisant pas un bruit afin de ne pas se faire repérer bêtement comme elle l'a déjà fait. Cependant elle va se rater, ce qu'elle ne sait pas encore. Elle marche, encore et encore. Se trouve dans une pièce. Qui n'a qu'une porte. Celle qu'elle vient de franchir. Son cœur se met à battre rapidement. Sa démarche se fait plus lente, elle hésite. Encore. Que peut-elle faire ? Retourner en arrière peut-être. Non, trop tard, elle entend ses pas gravir les escaliers. Elle est piégée. Elle a perdu. Son regard balaye entièrement la pièce. Cherchant quelque chose qui pourrait la camoufler aux yeux du jeune homme. Un trou, là juste en face d'elle. Elle s'y engouffre. Assez fine, même Enzo pourrait "entrer" avec elle. Elle colle ses mains aux murs qui touche son dos. Elle fait en sorte que rien ne dépasse, ni son ombre ni le bout de ses pieds. Puis elle se bloque entièrement. Elle bloque ses membres afin de ne plus bouger. Elle bloque sa respiration afin de ne plus faire de bruit. Elle ressemble à un meuble. Elle est meuble. Puis elle sent sa présence. Son sixième sens animal le sent. Tout son corps essaye de réagir. Tout son corps essaye de se décoller à ce mur. Tout ce corps essaye d'aller le rejoindre. Maera prend sur elle, et continue de se bloquer afin de ne pas se trahir. Il est là, tout près. Chaque fibre de son corps le sent. Comme preuve, des mots s'élèvent dans l'air. Des mots viennent caresser le lobe de son oreille, s'infiltre dans ses tympans. « Tu es la … » Il était bon, même extrêmement bon. Mais ça, jamais elle ne l'aurait avoué. Plutôt crever. Pourtant elle ne cède pas à ses propres envies. Elle reste à sa place. Que faire d'autre ? Mais avant qu'elle ne puisse réfléchir à tout cela, de nouveaux mots suivent les précédents qui se sont déjà évaporés dans l'air. « Que choisis-tu, Maera ? Céder ou te faire violer ? Apparemment je suis un criminel, je pourrais donc me le permettre. Ce serait tricher peut-être, ou perdre même ? Une chose est certaine, c’est que tu es la et que tu ne m’échapperas pas cette fois… » Un sourire. Une esquisse de sourire. Il l'amuse. Sa confiance en lui l'amuse. Il lui fait penser à quelqu'un. Nillem. Elle pouvait lui échapper. Maera pouvait échapper à tout le monde, dans n'importe quelle situation. Il fallait qu'il comprenne cela. Elle devait le lui faire comprendre. Alors elle s'avance de deux pas. Son corps se trouve face à une fenêtre. Face à une vive lumière. Ainsi Enzo ne peut voir que les formes de son corps, il ne peut qu'apercevoir les traits de son visage. Qui sait regarder verrait ce sourire adorable, ce sourire plein de fossettes, ce sourire craquant. Ce sourire destiné à une personne. Nillem, encore. Aujourd'hui Enzo. Elle le voit à travers lui. Il est tout aussi fier, mais elle va devoir l'étonner. Elle va devoir imaginer quelque chose. Puis sa tête se penche vers la droite, comme d'habitude lorsqu'elle réfléchit ou qu'elle va prendre la parole. Elle l'observe sous toutes les coutures avant de murmurer à son attention. « Je suis là, Enzo. Toujours là. Si jamais tu osais poser ta main sur mon corps afin de me violer, tu tomberais bien bas que ce soit dans mon estime ou même dans la tienne. Un simple viol, Enzo ? N'as-tu pas mieux à me proposer ? N'aurais-tu aucune imagination ? Cela me décevrait de toi en tout cas. En plus de cela, tu perdrais à ce jeu. Je gagnerais une fois de plus. C'est ce que tu veux ? Perdre ? » Déjà elle s'avance vers lui. Se retrouve à quelques centimètres de son corps. Elle tente ses démons. Pourtant elle résiste. Elle rit dans son for intérieur. Elle se sent en parfaite harmonie avec elle-même. Son index et son majeur viennent se poser sur les paupières d'Enzo, qu'elle ferme. Elle lui bouche la vue puis retire sa main et la pose sur le cœur du jeune homme. « Respire calmement, sans bruit. Et écoutes. Qu'entends-tu Enzo ? » Sans aucun bruit, pas un seul, elle part. Sans un grincement, sans une effluve de parfum, elle va au fond de la pièce. Sans un bruit de respiration, sans un tremblement, elle s'assoit sur une petite table. Elle n'entend rien. Si, le silence. Un bruit assourdissant. Elle adore cela. Cependant elle décide de le briser. Une question lui trotte dans la tête, peut-être que le jeune homme pourra-t-il l'élucider. Et tant pis s'il sait où elle se trouve, ce n'en sera que plus marrant. « Et dis-moi Enzo, si jamais tu cédais. Si jamais tu me violais. Que se passerait-il ensuite ? Après... » Une présence, autre que celle des deux jeunes étudiants se trouvent ici, elle le sent. Puis une voix se fait entendre. Dans sa tête. Une voix masculine. Son frère. Qui l'avait quittée, qu'elle détestait à présent. Il lui avait dit cela il y a tellement longtemps. Elle n'avait que seize ans à l'époque. Pourquoi venait-il ? Etat-ce ce qu'elle voulait entendre sortir de la bouche d'Enzo ? Elle ne comprenait plus rien, elle était perdue. Elle ferme les paupières, respire calmement. Le Chant prend la suite de la voix, réconfortant. Elle est toujours sereine.

    « Je serai là Ellana, toujours là. »
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