TOPIC COLLECTIF #1 ; Les profondeurs malsaines

Nombre de messages : 143 Age : 31 Date d'inscription : 17/08/2008

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Les profondeurs malsaines »

SITUATION :

Le Lac. Loin des sinistres falaises du Nord, du cimetière si peu rassurant de l’Est et de la grotte macabre de l’Ouest. Le Lac, ce merveilleux Lac qui s’étend paresseusement tout le long du Sud de la Forêt, inspire la confiance plus que tout autre endroit dans ces contrées angoissantes. Avec ces étendues vertes de buissons et autres végétations en tout genre qui le bordent, ce soleil - tantôt timide tantôt éclatant - qui le caresse à longueur de journée, ces plaines verdoyantes où il est si bon de s’allonger quelques minutes après avoir piqué un tête dans les profondeurs océaniques de ce Lac fantastique ; oui, ce site en attire plus d’un. A première vue, difficile de croire que quoi que ce soit de menaçant se cache derrière ce paradis perdu…
C’est armé de cette rassurante idée qu’une joyeuse troupe d’étudiants, tous trop plein d’assurance, s’est risquée à s’aventurer si près de l’eau. Loin de toute atmosphère inquiétante, seuls les éclats de rire de chacun des protagonistes et le bruit de l’eau qui clapotent à leurs pieds vient briser le silence apaisant qui règne autour d’eux. Peu à peu, les corps se dénudent, les maillots de bain se dévoilent, l’ambiance est à la fête. Pas pour longtemps. Le temps d’une fraction de seconde, le sourire confiant qui illuminait le visage de l’un de ces jeunes étudiants se figent sur ses lèvres, un cri s’en échappe. Sinistre, froid, alarmant. Un cri à vous hérisser les poils du dos : la peur. Ses amis ont tout juste le temps d’apercevoir une traînée d’algues grimper le long de ses jambes avant que l’étudiant ne s’enfonce dans les profondeurs malsaines du Lac. Les cris se multiplient ; les bras tendus, chacun tente d’arracher le malheureux des griffes de ce cauchemar. Certains plongent pour tenter de comprendre le cœur du mal et l’arracher à la racine. En vain.

- Les algues ! Ce sont les algues…

Sont les dernières paroles cohérentes qui s’échappent de ses lèvres avant qu’il ne s’enfonce un peu plus profondément.

PARTICIPANTS :

October Lanzini

Aelle F. Constantine

Grace J. Newtown

Aogan E. Govent

Merci de respecter l'ordre défini.

PRECISIONS :

Nous vous demanderons de commencer chacun votre tour par introduire la situation. Une fois que chacun aura eu l'occasion de poster une fois, le MJ interviendra dans le topic, et designera la victime, et l'action principale pourra donc enfin commencer. Merci de respecter cette règle.

Sujet: Re: TOPIC COLLECTIF #1 ; Les profondeurs malsaines Ven 2 Jan 2009 - 20:02

October était assise dans sa toile de tente et repensait à l’époque, où elle a débarqué à Greenville et qu’on lui a raconté les légendes qui entouraient la forêt de la ville. A l’époque, la jeune italienne y avait tellement cru que jamais, elle n’avait osé pénétrer dans les bois. Sept ans plus tard, là voilà au cœur de cette grande forêt….Qu’est-ce qui avait poussé October à accepter cette aventure ???? En réalité, la question qu’il faudrait lui poser ce serait : Qui l’a poussé ? En effet, lorsqu’October est retournée à vivre à Greenville, c’était une nouvelle fille qui débarqué, elle avait beaucoup changé, et toutes ces histoires de légendes, elle n’y croyait plus du tout. Alors, lorsqu’on lui parla de cette aventure, elle avait d’abord refusé d’y aller, mais c’est Maxim, son ex pire ennemie et maintenant meilleure amie qui l’avait convaincue de participer à cette excursion. Et pour arriver à persuader l’italienne, Maxim a su utiliser les bons mots !!! En effet, elle lui avait dit qu’au cœur de la forêt, elles pourront s’amuser à foutre leur merde entre les étudiants, et faire peur aux autres !!! October fut tout de suite emballée par ce programme !!!

Aujourd’hui, October sentait que sa journée allait être excellente ; car elle allait participer à sa première excursion en groupe, alors elle allait certainement se trouver avec des étudiants pas très rassurés par cette légende, et elle pourrait alors s’amuser avec eux !!!! De plus, elle n’avait pas choisi n’importe quelle excursion, elle avait choisi celle qui menait les étudiants au lac. Ce n’était pas un simple hasard, elle s’est dit que c’était la parfaite occasion pour sortir son maillot de bain et séduire un garçon. Le seul inconvénient à cette sortie, c’était que Maxim ne serait pas de la partie, alors October allait certainement se retrouver avec des filles qu’elle n’aimait pas, puisque Miss Fitzgerald était l’une de ses très rares amies. Mais bon, ça n’allait pas l’empêcher d’être garce avec les étudiants qui vont l’accompagner au lac.

Le groupe s’était donné rendez-vous en début d’après-midi, le départ était prévu à 13h30. Toute la matinée October racontait tous les mauvais plans qu’elle avait préparé pour sa sortie au lac et à quel point elle avait hâte de voir qui allait être ses victimes, car en effet, October n’avait aucune idée des étudiants qui allaient avec elle, puisqu’à part à Maxim, elle ne parlait avec les autres étudiants ; elle les insultait ! C'était Maxim qui lui avait parlé de cette sortie au lac, et elle n'avait pas mentionné les noms de personnes, elle avait seulement dit que c'était dommage qu'elle avait déjà un truc de prévu, car elle y serait bien allée. October rassemblait ses affaires et sortit de sa tente pour rejoindre le groupe. Fidèle à son habitude, October arriva avec vingt minutes de retard après l’heure du départ prévu. Tous les étudiants lui jetèrent alors un regard noir.

Bah quoi ? dit October d’un ton désinvolte. Vous avez hâte de finir tous noyer ??? rajouta-t-elle.

October laissa échapper un petit rire. A son arrivée, elle n’avait pas vraiment fait attention aux personnes du groupe, mais durant le trajet, elle scruta tous les étudiants. Première étudiante qu’elle remarqua : Aelle Constantine. October eut alors un petit pincement au cœur, car cette jeune blonde, elle la connaissait bien, très bien même, lorsque l’italienne était arrivée à Greenville, elle avait tout de suite remarqué la solitaire Aelle. Les deux jeunes filles s’étaient très vite liées d’amitié, et comme October était plus âgée que la petite blonde, elle avait pris Aelle sous son aile, c’était comme sa protégée. Mais une histoire commença à circuler autour d’Aelle, alors October avait préféré prendre ses distances avec son amie. Depuis son retour à Greenville, October et Aelle ne s’adressent plus la parole sans s’agresser. Puis, October remarqua une étudiante dont elle ignorait le prénom, mais elle ne l’appréciait pas, car cette fille-là passait son temps, à l’observer sans lui adresser la parole, elle avait du se rendre compte qu’October avait une double personnalité, la jeune fille tentait certainement de trouver une explication à cela, mais October n’avait aucune envie que l’étudiante trouve cette raison, car depuis son retour, la jeune italienne essaie de le cacher par tous les moyens. Ensuite, elle remarqua une étudiante avec qui elle entretenait une relation spéciale. En effet, elle la connaissait sans la connaitre...Elle savait juste qu'elle s'appelait Satyne, et qu'elle était étudiante en cinématographie. Et pourtant malgré le fait qu'elle ne connaissait quasiment rien de cette fille,c'était à elle qu'elle se confiait le plus, c'était surtout à sa caméra qu'elle exprimait ce qu'elle ressentait. En effet Satyne faisait un documentaire sur son changement de comportement, au début October était plutôt réticente et ensuite elle s'est prise au jeu, et c'était devenu comme une sorte de thérapie où elle pouvait enfin dire ce qu'elle avait sur le coeur.La dernière personne qui se rendait au lac, était un étudiant. Le seul garçon parmi ce groupe de filles…donc October n’avait pas le choix, elle allait devoir jeter son dévolu sur lui. Mais elle n’allait pas se plaindre, il était plutôt très charmant. D’ailleurs son visage ne lui était pas inconnu, peut-être l’avait-elle déjà eu dans son lit….Puis, après réflexion, elle se disait qu’un garçon aussi mignon que lui, elle s’en souviendrait si elle avait couché lui, alors elle pensa qu’il devait faire partie de sa confrérie et après quelques secondes de réflexions, elle eut une illumination. En effet, le garçon était le président des Kappa Gamma, enfin elle n’en était pas sûre, car à vrai dire, elle s’en foutait un peu de sa confrérie. Elle essayait de se souvenir de son nom, mais Ethan, Logan, c’était un truc de ce genre.

Durant le trajet, October n’avait adressé la parole à personne préférant observer tout le groupe et se demandant comment elle allait s’amuser à faire peur à ses accompagnateurs. Ils arrivèrent au lac après bonne quinze minutes de marche. La vue était splendide, et le lac immense. October se précipita pour poser ses affaires. Première étape de son plan machiavélique : faire semblant d’être une fille très sympathique.

Le dernier à l’eau a un gage ???

Elle enleva chaussure, pantalon, et T-shirt, et se précipita dans l’eau. Ça lui était complètement égal de savoir à quel degré était l’eau, elle voulait se baigner un point c’est tout !

Invité

(désolée c'est pas grand chose, comme l'action n'est pas encore là je ne vois pas trop quoi dire de plus)

Invité

Grace n’avait aucunement hésité quand sa sœur lui avait proposé d’accompagner d’autres étudiants à l’expédition qui concernait le lac. Un souvenir heureux, de sa sœur et elle au bord d’un lac, le même chaque été, lui était revenu à la simple image d’une étendue d’eau ressemblant à celle de leurs vacances. Toute excitée, elle avait prié sa sœur pour qu’elle vienne aussi, mais celle-ci lui disait qu’elle n’en avait réellement pas envie. Plutôt réticente à venir dans un lieu risqué, bien plus superficiel que sa sœur, elle ne voulait pour rien au monde se baigner dans une eau où barboter on ne sait quoi dans les profondeurs. Ne voulant rien imposer à Lizbeth, la jeune fille s’était tout de même inscrite dans les participants, ne résistant pas à une nouvelle aventure où elle pourrait peut-être assouvir une curiosité grandissante. Elle promit à sa sœur de revenir en un seul morceau, car cette dernière était inquiète de laisser sa cadette seule avec autant d’inconnus. Car elle savait très bien que la jolie Justice n’avait aucune amie dans la troupe, n’étant en rien sociable, et à part quelques cas d’observation, elle serait seule. Mais loin de gêner la timide, cela lui donnait encore plus de raison d’y aller, espérant ainsi découvrir d’autres personnalités toute aussi intéressantes les unes que les autres. Aussi, l’aînée ne put rien dire connaissant parfaitement la fascination de sa sœur pour le comportement humain. Dans un énième soupire elle lui demanda d’être prudente. Trop excitée pour dormir, elle s’était imaginée mille et une choses des plus bizarres toutes avec un quelconque lien avec la légende qui l’intriguait tant. Le matin, bien qu’ayant des cernes sous les yeux, elle fut prise d’une énergie nouvelle, celle de la joie et la bonne humeur, toute impatiente de commencer l’expédition. Sa sœur prit quelques minutes pour lui faire quelques recommandations, telle une mère pleine d’inquiétude.

Mais maintenant, ils attendaient. Quoi ? Plutôt qui. Une personne que tout le monde – ou presque - méprisée et qui apparemment aimer se laisser attendre. Mais cela ne dérangeait bizarrement pas la brune, contente de voir un de ses sujets d’observation faire parti de la balade qui serait sûrement instructive. Pourtant, même avec cette joie, elle trouva le moyen d’être agacée comme les autres de cette attente interminable qui les retardaient dans leur voyage vers un monde nouveau – voilà comment elle voyait cette forêt regorgeant de secret. Après avoir pesté secrètement contre cette October, on vit enfin la blonde apparaître un sourire fendant son visage. Un sourire qui n’inspira en cet instant que de l’agacement à la plus jeune. Mais tout ce sentiment retomba quand elle put se mettre à l’arrière de la procession, lui donnant une vue d’ensemble pour bien observer tous les étudiants marchants vers le lieu de toute curiosité. Son attention resta concentrée sur la jolie blonde, ne connaissant pas spécialement les autres. Dans une marche rythmée qu’elle jugea interminable, ils arrivèrent enfin près de l’eau. Le paysage la fascinait, lui rappelant étrangement le lieu paisible qu’elle connaissait tant. Ne résistant pas à se mettre à l’eau, malgré une timidité qui lui rougissait les joues, elle se déshabilla promptement et se mit à l’eau d’une traite sans faire attention la froideur du liquide qui lui brûla la peau pendant quelques secondes. Elle fit quelques brasser mais toujours loin des autres. Elle vit qu’elle n’était pas la seule à ne pas se mélanger avec les autres et cela la fit sourire. Une potentielle amie dans un futur encore lointain pour elle ? La jeune blonde avec sa guitare n’avait l’air pas méchant. Mais pour l’instant, elle profitait de ce moment de douceur dans l’eau. Un peu de répit dans ce monde de découverte ne pouvait lui faire du mal.

[Excusez moi pour ce post pitoyable >.<]

Invité

Les crépitements du feu de bois l’a tirèrent de sa torpeur. Groggy, c’est d’un geste las qu’elle étira les bras, passant ses mains dans sa crinière brune.
Ses prunelles s’étaient habituées à l'obscurité; elles vagabondaient négligemment sur cet espace inconnu qui était à présent sien; sa tente. La toile en tissu ne laissait au dessous qu’un espace exigu où s’entassait un enchevêtrement de batteries et de cassettes. Formant une pile instable, une caméra dernier cri trônait en son sommet, dangereusement. Le reste de l’espace était accaparé par un matelas et un gros sac de sport. Sans prendre la peine de remettre un peu d’ordre, Satyne s’extirpa de sa léthargie et quitta la tente d’un pas souple. Assaillit de toute part par cette lumière brutale et chaude, ses yeux s'habituèrent peu à peu à cette lumière aveuglante. Deux jours qu’ils avaient installés leur camp dans cette clairière et pourtant Satyne ne s’y faisait pas, elle n’avait jamais apprécié ce changement brutal qu’est le passage de l’obscurité à la lumière. Sa vision à présent nette, un sourire se dessina sur ses lèvres fines. L’atmosphère poisseuse qui régnait, dernière empreinte visible de la fête tumultueuse de la veille, laissait une impression de champs de bataille au campement. Scène marquée, la jeune Dench aurait très bien pu en tirer un plan mais c’était sans compter sur son envie pressante de s’en griller une. Slalomant entre les bouteilles, un rire dénué de sentiment la prit à la vue d’un soutien gorge, ça pour le coup, ça aurait mérité qu’elle fasse chemin inverse pour prendre sa caméra. (…)

Le soleil à son zénith, ses doigts tapaient à la manière d’un pianiste sur l’écran de sa caméra. Nonchalamment appuyée contre un tronc d’arbre, la contemplation d’un ciel sans nuage la lassa derechef, mais qu’avait-elle de mieux à faire? Le départ pour l’excursion autour du lac était prévu à 13h30. Anticipant le fait qu’October allait feindre un retard, elle-même s’y rendit avec un léger retard. Elle sous-estima la jeune femme blonde qui ne montra le bout de son nez qu’à l’approche des 2h. Elle ne leva qu’à peine les yeux vers elle avant de se mettre en marche. Ormis elle, le reste du groupe la toisa du regard, donnant de l’importance à son geste, lui donnant ce qu’elle attendait. Erreur fatale, ils lui donnaient le feu vert sans en prendre conscience. L’excursion s’annonçait mouvementé et bien que Satyne n’avait nullement l’intention de se focaliser sur October aujourd’hui, une intuition lui soufflait le contraire.

Dix minutes, un quart d’heure peut-être, fut le temps qu’ils passèrent à marcher, silencieux. Empruntant un chemin sinueux, ils s’enfoncèrent dans les bois avant que la végétation ne devienne moins dense. Plus que quelques pas et ils débouchèrent sur une vaste clairière. L’atmosphère étouffante des bois n’était plus qu’un lointain souvenir, une légère brise planait sur le lac endormi. Remettant une mèche derrière son oreille, Satyne huma l’air frais. La quiétude qui émanait de cet endroit allait rapidement être bousculée.
Sans se hâter, cette excursion était leur seul loisir journalier, Satyne s’approcha du bord, sa curiosité attisée par cette eau un peu sombre. Un feu follet blond et blanc la frôla à toute allure avant de plonger dans l’eau. Un pas en arrière ne suffit pas, une pluie de gouttelettes atteignit sa cible; elle. Ebouriffant les mèches qui, humides, s’étaient collés à son crâne, elle toisa October mais son regard n’était que rieur.

SATYNE

– « Constamment en train d'asseoir ta position de peste October. Fais attention à ce qu'aucun de nous n'ait l'idée saugrenue de tester tes réserves d'oxygène... »

S’écartant du bord de l’eau, elle croisa le regard d’une jeune fille nommée Grace. Leurs regards s’accrochèrent, irritant Satyne dont les muscles se crispèrent. C’était physique et Satyne ne pouvait contrôler ses réactions. Cette fille ne lui aspirait que méfiance et plus elle se trouvait loin d’elle, mieux la jeune Dench se portait. La contournant, non sans lui lancer un regard sombre, elle s’arrêta à lisière de la forêt, son attention se détournant de la jeune fille, cette dernière s’immergeait dans l’eau glacée du lac.
Papillonnant sans réel point fixe, ses pupilles noisettes s’attardèrent sur les deux derniers participants; une jeune fille blonde et un brun qui n’était autre qu’Aogan, le président de sa confrérie. Tous deux étaient restés aussi réservés que les autres. Et bien, l'exursion allait s'avérait bien monotone si chacun restait sur ses réserves. Se déchaussant, elle s'assis à même le sol, caressant les herbes folles de la plante de ses pieds. Une clope au bec, elle balança sa tête en arriére, rejettant la fumée au dessus d'elle.

Invité

Il était tard. Très Tard. Aogan se tournait les pouces dans sa tante en pensant à comment allait se dérouler la journée qui suivrait. Il allait participer à une « excursion » collective avec quatre canons de beauté qu’il ne connaissait pas vraiment bien, mais qu’il connaissait quand même de nom. Elles étaient toutes différentes, et Aogan sentait qu’il allait bien s’amuser. D’un côté, il pensait à October, une fille de sa confrérie – chose presque obligatoire pour une fille à la gueule aussi grande que la sienne de faire partie des Kappa Gamma. Elle était un peu spéciale, d’un côté elle était très ouverte, d’un autre elle n’avait pas beaucoup d’amis, sa personnalité devant effrayer quelques personnes. Quoi qu’il en soit, elle avait pas mal de succès auprès de la gente masculine. Chose qu’Aogan pouvait comprendre, même si ça ne lui viendrait pas à l’esprit de la toucher. Après, pour changer, il y avait la petite brune, Grace, souvent seule, qu’il ne connaissait d’ailleurs pas vraiment. De nom, peut-être. Quoi qu’il en soit, il avait appris son prénom seulement au cours de cette expédition en forêt. Ensuite, Satyne. « La » caméraman de sa confrérie. Elle avait un second sens pour le tournage de reportages, Aogan avait déjà pu la voir à l’œuvre comme il avait aussi pu voir ses chefs-d’œuvre. Ensuite, la dernière, mais pas la moindre aux yeux d’Aogan, c’était Aelle. Aelle était une fille assez spéciale, et Aogan avait beaucoup de mal à la cerner. C’était d’ailleurs peut-être pour ça qu’il passait son temps à la rabaisser. Il n’aimait pas sa personnalité, il n’aimait pas l fait qu’elle ne réagisse à ses réflexions, aussi blessantes puissent-elles être. C’était Aogan qui l’avait invitée, pensant qu’il n’y avait pas meilleure personne pour qu’il s’amuse un peu. En effet, une fille s’était désistée, et soyons honnêtes, une promenade au bord d’un lac à quatre, ça faisait trop cliché. Quoi qu’il en soit, seul dans sa tante, Aogan se laissa sombrer dans la fatigue qui l’animait depuis la fête du soir même pour s’échapper dans « le pays merveilleux des rêves » (ouh là là, que c’est cucu ><).

Le lendemain matin, Aogan se réveilla tôt pour être sur de pouvoir voir un peu ses sœurs. Ce qui était chouette à passer une semaine en forêt, c’est qu’on avait jamais une idée précise du temps. On ne savait pas si les montres étaient à l’heure, pour ceux qui en avaient. La batterie de chacun des cellulaires était à plat, et personne ne pouvait consulter l’heure réelle. Ils avaient à peine une vague idée de la période. Peut-être qu’il s’était levé à 5 heures du matin, la seule chose qu’il était sur c’est qu’il n’était pas le premier debout. En effet, les bruits des oiseaux réveillaient tout le monde et quelques uns étaient déjà entrain de manger un bol de céréales autour du reste de cendres du feu de camp ; dans le tas, sa sœur Taylis. Il ne fit qu’un pas pour la rejoindre, discuter de sa nuit tout en mangeant son petit-déjeuner. Ensuite, après sa « toilette », si on peut considérer le fait de se brosser les dents avec de l’eau en bouteille comme une toilette matinale, il passa sa matinée à parler avec ses amis. Ensuite, ils passèrent au repas principal pour qu’il rejoigne ensuite trois des filles qu’il devait « accompagner » au lac pour leur expédition. Il avait son maillot short blanc et vert, qui collait parfaitement à l’ambiance « forêt » dans laquelle ils étaient, ainsi qu’un simple t-shirt blanc. Ils durent marcher quinze ou vingt minutes pour arriver au lac. Trois filles jacassaient devant tandis qu’il marchait au même niveau qu’Aelle mais pas trop près non plus, s’amusant à lui jeter des regards, histoire de la mettre mal à l’aise.

Une fois arrivés au lac, October « courut » jusqu’au bord pour plonger dedans après s’être déshabillée. Aogan aurait du s’en douter. Lui qui s’était déjà assis par terre, observant les réactions de chacune, il n’entendit qu’October annoncer « Le dernier à l’eau a un gage ! » qu’il se leva mais marcha lentement. Il ne comprenait pas pourquoi Aelle était déjà isolée sur un rocher avec sa guitare. Il aurait aimé l’entendre jouer. Mais il aurait encore plus aimé pouvoir se rendre compte qu’elle jouait comme un pied et pouvoir se moquer d’elle – encore une fois. Se moquer d’elle l’aidait à penser qu’il ne ressentait rien pour elle. Chose qu’il n’aurait pu se nier plus longtemps. A peine arrivé au bord du lac, il rentra dedans, pour se rendre compte qu’elles y étaient déjà toutes – à la seule exception d’Aelle, bien entendu. Après être rentré dans l’eau, il leva ses mains en l’air.

« C’est bon, je me rend, j’ai perdu, je suis le dernier. Mais s’il vous plait, soyez indulgentes... »

Il leur lança un petit sourire irrésistible – qui n’était pourtant pas une de ses attitudes de beau gosse narcissique, il ne pouvait s’en empêcher, voilà tout. Son sourire parfait – et pourtant sans Colgate – était tout à fait naturel.

{Nul. Désolée ><}

Nombre de messages : 143 Age : 31 Date d'inscription : 17/08/2008

Amusée. Cela faisait longtemps que cette forêt n’avait plus eu l’occasion de réellement s’amuser. En effet, depuis vingt ans, il avait été si facile d’effrayer les pauvres hommes qui avaient pénétré dans ces bois, l’affaire avait souvent été réglée en moins d’une heure, et les bois restaient toujours sur leur faim. Mais hier, ce fut différent. Sur cette terre s’étaient posé un nombre impressionnant de jeunes étudiants, sans doute le repas le plus appétissant qui soit. Bien que ceux-ci s’amusent à salir ces bois, ce qui mettait hors de soi cette forêt. L’alcool coulait à flot, les rires, les fou-rires, ou tout simplement la folie avait régné la veille, tout au long de la journée. Le bois les avait laissé savourer ces quelques instants de répits. Mais aujourd’hui elle se sentait prête à attaquer tout en douceur et en finesse. La plus part semblaient insouciants, ce qui était encore plus appétissants. Il se laissait bercer par le paysage majestueux, même si l’ambiance sombre et mystérieuse, bien que très peu la perçoive grâce à l’alcool ingurgité à longueur de journée.
Cinq personnes avaient eu le cran de se baigner dans son lac si grandiose et majestueux. Ou plutôt quatre seulement, se laissant bercer par le son de la guitare d’une demoiselle non loin. Les profondeurs pouvaient se réveiller de leur profond sommeil, en effet les mouvements encombrants des jambes à quelques mètres des algues ne pouvait que réveiller le sol poisseux. Les algues ressortirent leurs couleurs, comme une seconde vie, et se déplièrent avec le plus grand des plaisirs. Elle vacillait à présent au mouvement de l’eau, se déliant de la terre, se laissant remonter au plus près de la surface ensoleillé. La vie sous marine – lac-ine – pouvait à présent se réveiller, pas uniquement les algues vivantes, à près tout, toutes les plantes sont vivantes me direz vous, la vie animale aussi sans doute. Il vivait à nouveau, il allait pouvoir jouir de ce plaisir qu’est d’effrayer tous ceux qui ose s’aventurer sur ces terres, et encore plus sous ses eaux.
Qui allait être sa première victime ? Aucune idée. Sans doute celle qui voguerait le plus au cœur des profondeurs, la où le fond est si imperceptible, la où les autres prendrait bien trop de temps pour la sauver de cette noyade si mystérieuse et incompréhensible. Jusqu’à temps qu’une frénésie de peur les prennent un à un, jusqu’à sombrer à leurs tour attirer par le fond.
October Lanzini. Chevelure blonde, si dorée, qui se reflétait à la surface de l’eau, des jambes sveltes, si attractives. Parfaite.
Une algue se décida enfin à attaquer, ce fut elle. Cette masse gluante et verdâtre l’entoura de sa jambe, jusqu’à l’attirer au plus profond de l’eau, voir au plus profond de la terre ?
Qui sera le prochain ?

Sujet: Re: TOPIC COLLECTIF #1 ; Les profondeurs malsaines Jeu 8 Jan 2009 - 0:24

Une très belle scène se déroulait dans le lac. Un groupe de jeunes insouciants jouaient dans l’eau ne craignant pas le danger. Ils avaient tous le sourire aux lèvres, cette magnifique image pourrait être un beau décor de carte postale. October continua de sourire de façon hypocrite, mais en se retournant, elle remarqua que seule Aelle manquait à l’appel. En effet, la jeune blonde n’avait pas voulu se mêler à eux et avait préféré la compagnie de sa guitare. Le sourire d’October s’effaça de ses lèvres car, elle se sentit coupable du fait qu’Aelle se soit mise à l’écart du groupe. Cette image d’Aelle seule dans ce coin lui faisait rappeler la première fois qu’elle avait vu la jeune blonde. C’était quasiment la même scène : une jeune fille qui semblait si fragile, innocente, était assise seule alors qu’autour d’elle, pleins de personnes de son âge s’agitaient. Pendant quelques secondes October eut envie de sortir de l’eau pour s’avancer jusqu’à Aelle, s’excusait comme avant et la prendre dans ses bras pour que tout redevienne avant, mais c’était impossible, rien ne pourrait devenir comme avant depuis ce tragique événement qui changea la vie d’October depuis maintenant trois ans, elle faisait tout pour garder ce secret, et la méthode qu’elle avait employée, c’était la garce attitude !xD Alors, October soupira et regrettait déjà les propos qu’elle allait tenir, elle sortit rapidement de l’eau et alla jusqu’à Aelle.

Alors, Aelle, tu fais quoi là toute seule ! Tu es une petite joueuse ; je te croyais plus courageuse que ça, tu devrais venir avec nous, qui sait peut-être qu’au fond de l’eau tu retrouveras tes parents biologiques.

October s’éloigna et se rendit compte de la méchanceté de ses paroles, mais depuis maintenant trois ans, c’était ainsi, elle voulait qu’on ne ressente aucune affection pour elle, le seule sentiment qu’elle voulait qu’on ait à son égard, c’était de la haine. October retourna donc dans l’eau avec un grand sourire, elle allait encore continuer à faire semblant d’être une fille gentille et après elle propagera son venin au sein du groupe. Lorsqu’elle retourna voir le groupe, elle remarqua que Grace c’était éloigné. October lui lança un regard noir et pensa que ce n’était pas plus mal que cette jeune fille se soit éloignée car, elle aurait certainement essayé de la noyer pour qu’elle arrête de jouer à l’inspecteur Colombo. Satyne s’approcha de la petite peste et lui fit une remarque qui faisait sourire October.

Qui aurait cette idée de vouloir tester mes réserves d’oxygène. October insista bien sur « tester mes réserves d’oxygène. » en accentuant sur chaque mot et en faisant des guillemets avec ses doigts. Celui qui voudrait essayer de faire ça serait bien bête, car il peut être sûr que je lui ferai vivre un enfer juste après ! Finalement tout le monde craint cette stupide légende, mais je peux t’assurer que je suis bien pire que cette histoire de mythe.

October laissa échapper un rire sournois et se tourna vers le seul garçon de la petite assemble. Elle lui lança un sourire et le regarda d’air amusé et coquin. Elle s’approcha tout doucement de lui pour aller lui murmurer à l’oreille :

En effet, on dirait bien que c’est toi le dernier. T’inquiète, on sera très indulgentes, enfin…je serai très indulgente.Elle glissa ses mains sur le torse du jeune homme Je suis sûre qu’un garçon aussi charmant que toi sait faire de beaux et sensuels massages.

Elle se mordit les lèvres et lui lança son plus beau sourire. Mais tout d’un coup elle sentit quelque chose qui grimpa autour de sa jambe, ça la chatouillait et elle rigola légèrement. Elle mit la main sous l’eau pour voir quelle était cette chose qui monta le long de sa jambe et lorsqu’elle sortit sa main, celle-ci était toute verte.

Beurk, c’est dégueulasse, il est pourri ce lac ! Je savais que je n’aurais jamais du venir ici ! Je me casse ! Restez si vous le cœur vous en dit.

Alors qu’elle s’apprêtait à sortir du lac, c’était tout le contraire qui se produisait, October était attirée au fond de l’eau. Elle eut à peine le temps d’échapper un cri et de secouer les mains comme pour demander à l’aide, que tout son corps s’était enfoncé dans l’eau

[HS: Désolé, nul de chez nul!xD! Mais quand on est aspiré par une algue, on a du mal à trouver l'inspiration!xDD]

Invité

Menteuse

Si tu crois que je ne l'ai pas compris, ton jeu, ma vieille.

« Si ça pouvait être le cas, je voudrais qu'ils t'emportent avec eux avaler la vase du fond du lac par tous les trous possibles et imaginables... »

« October... ? »

Ou elle se faisait noyer

« OCTOBER ?!! »

Invité

Barboter dans l’eau n’était certes pas une activité très désagréable, mais même une personne aussi discrète et associable que la jolie brunette se laissait bien vite de l’étendu pourtant somptueuse qu’il s’étendait autour du petit groupe. Décidant alors de faire autre chose, voulant éviter à tout pris la solitude – qu’elle détestait malgré tout, et l’inactivité la ramenait à grand pas – son regard se tourna vers cette scène, celle de jeunes étudiants aux caractères tous bien différents, s’amusant par des moyens simples comme celui de l’hypocrisie, du mépris qui fournissaient pas mal de plaisir pour certains. Grace, qui pourtant paraissait indifférente, n’en était pas moins outrée par tant de méchanceté de la méprisante et parfois même méprisable October qui apparemment ne connaissait le mot gentillesse, seulement celui de l’hypocrisie surtout quand le sujet premier de ses paroles venimeuses était la fille fragile assise plus loin sur un tronc d’arbre accompagnant parfaitement l’atmosphère féérique de l’endroit par ses mélodies enivrantes. Ecoutant d’une oreille discrète les conversations des uns et des autres, elle fut toucher elle aussi, peut-être même plus qu’il ne l’aurait fallu par ses méchancetés gratuites. Elle savait qu’en étant moins timide et plus sociable, elle serait allé vers la jolie blonde, mais dans la réalité, le contact était bien plus difficile, les deux jeunes filles paraissant aussi associables l’une que l’autre. Se demandant si sa sœur n’avait pas raison sur ce point tragique en soit, cette notion de timidité très marquée chez elle qui ne lui permettait que très peu d’amies, elle plaça ses multiples réflexions dans un coin de sa tête pour un moment plus approprié et se remit à sa tache première celle de l’observation assidue de ses camarades.

Tous étaient ensembles, seules Aelle et elle-même restaient à l’écart, et bien sûr, la chose inévitable eut lieu. La charmante blonde qui aurait du plutôt faire partie de la famille des serpents s’approchant plutôt près du seul jeune homme présent parmi toutes ces représentantes de la gente féminine. Lui caressant impudiquement son torse, sa voix s’éleva en paroles ayant des sous-entendus très prononcés. N’ayant pas ses yeux seulement posés sur le dos de cette fille qui n’avait pas sa langue dans sa poche, elle aperçut très bien la mimique de haine qu’afficha instantanément la belle à la guitare qui s’approcha bien vite du bord de l’eau abandonnant son instrument près de son siège primitif. Voulant probablement l’imiter les dégâts, et trouvant un instant parfait pour aller parler avec quelqu’un pour une fois, Grace fit quelques pas dans l’eau pour se rapprocher du bord et de se fait d’une probable nouvelle amie si jamais elle arrivait à vaincre sa timidité. Elle ne voyait déjà plus les autres, n’accordant plus aucun regard à la personne cruelle qui faisait du charme à un séduisant damoiseau. Prenant un sourire avenant, ses joues prirent le rouge naturelle allant si bien avec la timidité que faisait preuve constamment la brune, elle était sur le point d’adresser la parole à la belle blonde aux yeux meurtriers, mais n’eut pas le temps de faire entendre une voix peut assurée que la situation se bouleversa complètement.

Un cri strident se fit entendre provenant de l’endroit qu’avait quitté des yeux précédemment la jeune fille. Tournant précipitamment le regard au vu de celui horrifié de la jeune personne qui lui faisait face, elle vit la chevelure couleur des blés s’enfonçaient tout droit dans les profondeurs du lac. Horrifiée, paralysée, elle plaqua une de ses mains sur sa bouche comme le fond si bien les actrices de cinéma, mais ils étaient tout sauf dans un film … Son cerveau, malgré sa paralysie physique, battait à plein régime, comprenant subitement que tout ce que racontait la population près de la forêt était véridique, plus aucun doute. Les yeux écarquillés, elle restait là, impuissante devant cette scène affreuse sortie d’un cauchemar. Sa curiosité n’était plus face à autant de folie. Ses pensées ne se tournaient même plus sur ce corps impuissant face à la noyade, mais sur la légende. C’était peut-être complètement incohérent de penser ainsi, ainsi elle se reprit bien vite et plongea sans trop réfléchir pour rejoindre l’endroit fatidique. Arriveraient-ils seulement à la tirer d’affaire ?

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Aogan trouvait de plus en plus distrayant le fait de patauger. Bien qu’en arrivant, il avait une boule dans le ventre en imaginant ce qu’il pourrait se passer si la légende décidait « d’intervenir » dans leur petite sortie, pour le moment, tout se passait pour le mieux et il était parfaitement à l’aise. A commencer par Aelle. Aelle était assise toute seule sur son rocher, avec sa guitare, et même si Aogan n’avait que l’envie de la voir jouer très mal, il devait de s’avouer qu’elle jouait merveilleusement bien, même si, vu la distance, il n’entendait pas très bien. Il essayait pourtant de tendre l’oreille – sans que ça ne se remarque, bien sur. Aelle était merveilleuse, et ça tuait Aogan de s’en rendre compte. Ca lui déchirait le cœur. Il ne pouvait se rendre compte de ça. Aelle parlait, apparemment, avec October. C’était plutôt « sec » comme conversation, si bien qu’on aurait pu croire qu’elles allaient s’arracher les poumons si personne n’intervenait. Sauf qu’Aogan était présent, et qu’apparemment October était beaucoup plus intéressée par ses abdominaux que par la grande gueule d’Aelle. Effectivement, la proposition de gage qu’elle lui fit était plutôt « personnelle » que collective. Quoi que, collectif, ça aurait été bien aussi. Le campement. Quelle bonne idée. « Je suis sûre qu’un garçon aussi charmant que toi sait faire de beaux et sensuels massages. ». Effectivement, Aogan savait bien masser. Il ne fit qu’hausser les sourcils et frissonner lorsqu’elle passa ses mains sur son torse. Mais il n’eut pas le temps de répliquer que quelque chose d’étrange se passa.

October avait l’air déconcentrée par quelque chose, si bien qu’elle ôta tout de suite ses mains du torse d’Aogan pour les plonger sous l’eau et en retirer un long filament gluant et vert kaki. Mais elle n’avait pas l’air enchantée, et elle pensait sûrement que les besoins d’Aogan pourraient attendre, car elle n’exprima que son mécontentement à se trouver en présence d’autant d’algues. En partant, furieuse, Aogan se retourna et n’eut le temps que de dire un « October » sur un ton plutôt amusé avant de la voir « trébucher » dans l’eau. Au début, il pensait qu’elle faisait ça pour rire. Peut-être pour les faire un peu flipper. Mais elle ne se levait pas, et elle provoquait quelques vagues avant d’arrêter tout mouvement et d’expulser en petites bulles tout l’air que devait contenir ses poumons. October se noyait. October était entrain de se noyer, et Aogan ne savait que faire. Le dernier son qu’il avait entendu était un cri strident. October allait mourir. Il en était conscient, il était aux premières loges. Les deux autres filles étaient tétanisées. Aelle criait son prénom sans savoir bouger. Grâce et Aogan restaient pétrifiés de terreur. Mais Aogan ne pouvait pas laisser faire ça.

Il s’avança un peu et fit une sorte de mini plongeon qui pourrait paraître ridicule expliqué comme ça mais qui, dans cette situation, semblait héroïque. Il nagea un peu sous l’eau pour voir une silhouette au fond de l’eau, avec ce qui lui semblait être des algues qui entouraient son pauvre petit buste – sexy, il faut dire, mais il n’y pensait pas vraiment en ce moment. Des algues. Il ne pensait même pas à l’étrangeté de la situation lorsqu’il réussit à rentrer en contact avec la peau d’October et qu’il essaya de relever tant bien que mal October, ou plutôt le corps inanimé d’October. Il réussit, après lutte acharnée, à la soulever de l’eau. Elle ne respirait pas. Aogan ne cria que plusieurs fois « October » dans un air de type possédé. Il la ramena au bord et l’allongea. Il ne savait pas quoi faire. Du bouche à bouche ? Il ne savait pas en faire. Il n’avait pas son diplôme de secouriste, et n’avait jamais fait du bouche à bouche à personne. Il appuyait sur la poitrine d’October. Il commençait à avoir la tête qui lui tournait. Il colla sa bouche à celle d’October pour la réanimer. En se relevant, il voyait flou. Il appuyait de plus en plus lentement sur la poitrine d’October. Il n’appuyait plus. Il s’allongea inconsciemment à côté d’elle. Il ne dit qu’un faible « October » avant de s’évanouir.

[J'avais envie de faire un truc marrant. Wow. J'ai mis presque 20 jours à répondre, désolée TOPIC COLLECTIF #1 ; Les profondeurs malsaines 730137

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Sujet: Re: TOPIC COLLECTIF #1 ; Les profondeurs malsaines Mar 27 Jan 2009 - 0:22

Garce, peste, méchante, voilà les mots qu’on pourrait prendre pour décrire October…Pas très flatteur….Mais October s’en moque de ce qu’on peut dire à son sujet, enfin…c’est ce qu’elle essaie de faire croire à tout le monde…car au fond d’elle, cette situation lui faisait du mal et plus elle souffrait et plus elle faisait souffrir les autres. C’était assez étrange comme sensation… October ne voulait pas que les gens découvrent son secret, alors elle avait crée une carapace autour d’elle, mais avec le temps cette carapace s’était endurcie, et elle était capable des pires méchancetés. Pourtant, elle souffrait de plus en plus de cette situation mais elle faisait encore plus de mal autour d’elle, c’était une espèce de cercle vicieux qui n’allait pas pouvoir continuer éternellement…Mais que se passerait-il quand les gens apprendront pourquoi la douce et gentille October est devenue la pire garce de Greenville ???? Même avec les personnes avec qui elle était très proche il y a quelques années, elle était, aujourd’hui, méchante, avec eux. Le parfait exemple est sans doute Aelle. October avait pris la jeune blonde sous son aile durant l’époque du lycée, mais lorsqu’elle découvrit l’histoire de la belle blonde, October avait pris ses distances, elle avait terminé le lycée en l’ignorant et quand l’italienne était revenue à Greenville, elle a fait vivre à Aelle un enfer. October savait très bien comment blesser la jeune blonde, il suffisait d’évoquer le sujet des parents d’Aelle….Et une nouvelle fois, c’est ce qu’elle avait fait, elle lança fort désagréable à son ex-protégée. Aelle ne répondit rien mais on pouvait très bien apercevoir, vu l’expression de son si doux visage qu’elle était blessée. A cet instant-là, une voix intérieure criait à October d’arrêter son petit jeu, de s’excuser, et à chaque fois, October était à deux doigts de craquer, d’enfin dire la vérité, de cesser de jouer à la garce, mais au dernier moment, une autre voix lui dicta le contraire, et comme à chaque fois, c’était cette voix-là qui gagnait. Alors October sortit son sourire le plus hypocrite à Aelle.

Oh, t’ai-je blessée ? Ce n’était pas mon intention….October lâcha échapper un petit rire. Tu vas quand-même pas de mettre à pleurer ?? A quoi ça servirait, puisque tu n’as ni papa, ni maman pour te consoler.

Et voilà, une nouvelle fois, October avait frappé là où ça fait mal !!! C’était plus fort qu’elle, elle était obligée de faire mal ; peut-être qu’à cause de son secret, elle avait tellement souffert, qu’elle veut faire subir la même chose aux autres…..

October était de nouveau dans l’eau avec ses deux camarades d’escapade. Elle remarqua que Grace n’avait parlé depuis qu’ils étaient arrivés au lac. A la fois cette jeune fille l’intriguait, car elle était très discrète et peu bavarde, ce comportement lui rappelait le sien à l’époque du lycée, mais d’un autre côte, October était exaspérée par l’attitude de Grace, car elle se sentait observée, comme si Grace étudiait le moindre fait ou geste d’elle. Ce que craignait le plus October, c’est que la jeune étudiante découvre son secret….

October se tourna vers Aogan et lui proposa donc un gage. Elle vint mettre ses mains sur son torse, et le jeune homme se mit à frissonner. October esquissa un sourire et lança un sourire malicieux à Aogan. Mais cette charmante discussion prit un tournant inattendu quand October se fit attaquer par une sorte d’algue. Elle avait beau essayer de se débattre, son corps était attiré au fond de l’eau. Elle poussa un cri, et des larmes vinrent se poser au coin de ses yeux. Elle se rendit compte que finalement cette histoire de légende n’était pas qu’un mythe, que c’était bien réel….Elle allait peut-être mourir, et bien qu’elle avait déjà échappé une fois à la mort, cette fois-ci, elle allait y passer. Elle voyait ses camarades se secouer autour d’elle puis plus rien….

October sentit des lèvres se poser sur les siennes, elle reprit tout doucement connaissance et entendit une voix masculine qui disait son nom. A ce moment October comprit qu’elle était encore vivante, qu’elle avait une nouvelle fois échappée à la mort. Au fond de l’eau, pendant qu’elle s’enfonçait de plus en plus, elle s’était promis que si elle en sortait indemne, alors elle arrêterait son petit jeu et dévoilerait son secret. Alors elle releva la tête, regarda autour d’elle, elle remarqua qu’Aogan qui venait de lui sauver la vie, s’était évanoui. Aelle et Grace était à la fois entrain de prendre soin d’October et d’essayer de réanimer Aogan. October soupira. A ce moment-là, l’italienne aurait pu cesser son petit jeu comme elle l’avait dit, mais une nouvelle fois, elle prit peur à l’idée qu’on découvre son secret. Et une fois, qu’elle eut bien repris connaissance, elle se mit à rigoler et en lançant un regard au corps d’Aogan.

Je savais que mes lèvres étaient délicieuses, mais j’ignorais qu’elles avaient un côté si…renversant…. Le pauvre gars !!!

October s’approcha de Aogan et murmura à son oreille.

Hé, tu me dois un massage.

Pas très efficace comme méthode pour tenter de réveiller quelqu’un qui est tombé dans les pommes.

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