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 so many things I would take back ; pv .

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Alaska L. Montgomery

Alaska L. Montgomery


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MessageSujet: so many things I would take back ; pv .   so many things I would take back ; pv . Icon_minitimeJeu 1 Oct 2009 - 21:25

    so many things I would take back ; pv . Sliiye so many things I would take back ; pv . Jaredpadalecki3wf0
    © dodixe & sushii.
    Did you ever wanna go back in t i m e ?
    . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . .


    Encore une fois, ce sentiment s'emparait de son être, la figeait sur place, et lui donnait envie d'attraper une lame de rasoir et de la brandir devant ses frêles poignets. Jamais voyons, jamais Alaska Montgomery ne ferait une chose pareille ! Pourquoi devrait-elle avoir ces sentiments qui la rongent, alors qu'elle est si heureuse, si pleine de vie, bougeant sans cesse, riant aux éclats aux moindres blagues idiotes de ses camarades ? Pour tout le monde, Alaska Montgomery était heureuse. Elle se fichait de l'opinion des autres, même de ses propres sentiments envers les autres. Une opinion bien rangée, la petite folle, l'indescriptible Alaska, la ténébreuse au nom suscitant bien des interrogations.
    Mais non, elle n'était pas heureuse. Du moins pas autant qu'elle l'affichait aux yeux des autres. Perturbée, constamment, voilà ce qu'elle était. Les relations humaines, qu'elles soient amoureuses ou amicales, semblaient toutes trop compliquées pour les prolonger, ainsi évitait-elle tout au long de sa vie, depuis ses années noires, comme elle aimait à se les rappeler, d'avoir des relations trop proches avec certaines personnes, de trop s'attacher. Et pourtant, c'est ce qu'elle avait fini par faire, encore une fois. Impossible à contrôler, le fait de s'attacher aux autres l'avait emprisonné dans son filet, et, une fois encore, elle souffrait. A n'en plus finir. Ainsi se tenait-elle devant son miroir, les yeux baignés de larmes salées, le sang, son propre sang coulant sur le carrelage blanc immaculé de la salle de bains de sa chambre, ses genoux cédèrent, et elle s'écroula au sol. Puis, ses yeux s'ouvrirent. Et firent face à la réalité.

    Douloureuse réalité, difficile à admettre que tout cela n'avait été qu'un rêve. Qu'un instant auparavant, elle voyait ses problèmes défiler devant ses yeux, numérotés, barrés lorsqu'ils étaient résolus. Et, nettement, aucun problème n'était barré, aucun visage ne s'était effacé de son esprit. Il était toujours là, la hantait jour et nuit, leur dernière conversation lui emplissait l'esprit jusqu'à ce qu'elle ne puisse plus penser à autre chose. Tout et n'importe quoi la ramenait à cet instant là, à lui, à ses lèvres chaudes contre les siennes. Et cette voix, qui résonnait dans sa tête depuis des jours et des jours, qui la hantait dans ses rêves. C'était sa propre voix, qui lui disait « Alaska, tu as encore fait une connerie. »

    Le réveil est toujours pénible, ouvrir les yeux avec la pensée de devoir aller en cours, qu'une journée éprouvante nous attends, des professeurs tous plus barbants les uns que les autres, des camarades que l'on a pas forcément envie de voir. Mais aujourd'hui, le réveil était sans doute pire que d'habitude. L'angoisse de le recroiser, de lire sur ses traits l'incompréhension, ou peut-être un autre sentiment encore pire que cela, qu'elle ne voulait pas croiser dans son regard, cette angoisse là s'ajoutait à la montagne de problèmes qu'était Alaska Montgomery. Pourquoi avait-elle le don de s'attirer les problèmes, ou d'en créer elle-même ? Se mettre dans des situations plus qu'improbables était une chose qu'elle savait faire. Quelle chance.
    Des années, voilà ce qu'il fallait à Alaska pour se préparer. Contrairement aux autres jours, elle ne prit qu'une demi-heure, puis partit direction le bâtiment de l'université où elle avait cours. Courage, la journée passerait peut-être vite.

    Il faut croire que le destin n'est pas d'accord avec la blonde, loin de là. Tout ce qu'elle avait espéré jusque là pour cette journée, depuis l'instant où ses yeux s'étaient entrouverts, ne s'est pas réalisé, mais a fait tout le contraire. La journée se déroula dans une sorte de brouillard, la jeune femme était dans un état plus ou moins conscient, entourée de personnes et pourtant dans son monde, participant aux conversations sans vraiment y prendre garde, et écoutant en classe sans assimiler les informations. Elle n'avait pourtant rien fumé, rien bu, n'avait pas touché à la drogue depuis quelques semaines. La raison de cet était n'était que mentale, simplement ses pensées l'entraînaient ailleurs, bien loin du monde de l'université, plutôt vers un jeune policier.

    La journée avait touché à sa fin, et, en sortant de sa dernière heure de cours, Alaska avait décidé de se changer les idées. Ne pas penser à lui, ne penser à rien ni personne. Juste s'amuser, comme elle savait si bien le faire. Après maintes réflexion, et plusieurs détours dans la ville, ses pas la menèrent finalement devant les portes du Midnight. Un bar. Quelle coïncidence. Non, non et non, elle avait bien dit qu'elle ne penserait pas à lui, et en aucun cas à quelque chose pouvant se rattacher à lui, et à son erreur.

    Une dizaine de minutes plus tard, Alaska était installée sur l'un des tabourets de bar, et seule. C'était bien une première, d'ordinaire, dix minutes après être entrée dans un lieu fréquenté par plusieurs personnes, elle était déjà en train de rire à des blagues idiotes et de faire connaissance avec de nouvelles personnes. Mais aujourd'hui, non. Elle restait seule, ses mains jouant avec son verre, le faisant passer de l'une à l'autre en glissant sur le bar. La montre accrochée à son poignet indiquait 19 heures. L'heure H. Pourquoi pensait-elle cela ? Elle n'avait rien de particulier de prévu à cette heure là, ce jour précis. Et pourtant... elle sentit un regard la dévisager, et se retourna soudainement, manquant de tomber de son tabouret, et de renverser par la même occasion sa boisson. Sa bouche s'entrouvrit face à la personne qui la regardait, puis se referma. Un poisson sortit de l'eau à l'agonie n'aurait pas fait mieux. Sa salive descendit dans sa gorge tandis qu'elle se réinstalla droite sur son tabouret, et se sentit soudain emparée d'un sentiment de nervosité. Elle ne voulait pas se retrouver face à lui, et voilà que la source de ses préoccupations était là, devant elle. Attendant des explications ? Elle n'en savait rien, mais elle n'allait pas commencer la conversation, trop nerveuse pour dire quoi que ce soit.
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Ken Elliot
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Ken Elliot


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MessageSujet: Re: so many things I would take back ; pv .   so many things I would take back ; pv . Icon_minitimeVen 2 Oct 2009 - 11:14

    Les choses pouvaient être tellement simples, et les gens prenaient un tel plaisir à les bousiller systématiquement. Compliquant ce qui n'avait rien de compliqué, impliquant des gens, des sentiments et des idées qui n'avaient rien à faire là mais qui finissaient par s'incruster tant et si bien que l'on y pouvait rien, on finissait par s'approprier les pensées. Une manie terriblement humaine et très très pénible, dont peu de sociétés étaient capable de faire abstraction. Qui n'a jamais vu une relation naissante et innocente piétinée et réduite à néant par les pieds indiscrets d'un quelconque ami qui ne vous veut que du bien ?
    Il n'en allait pas autrement pour Ken Elliot. Il avait le goût des relations déchiffrables, de celles qui ne laissent pas d'autres pensées que la joie ou la tristesse, de celles dont on a toujours des bons souvenirs, dont on se remémore avec émotion les merveilleux instants. Ce qui était compliqué, ce qui s'engageait sur l'abrupt chemin de la pensée humaine et pire, du cerveau torturé de l'être bizarre et exigeant qu'était la femme, ça, il en avait horreur. Avoir vécu avec énormément de filles depuis sa naissance ne changeait rien à l'affaire. Il savait comment faire plaisir, il savait comment séduire, il savait être prévenant, agréable, il savait même comment faire une demande en mariage. Ken était adorable. Mais quand une petite pensée torturée dont les filles ont la spécificité, qui ronge l'âme et qui finit par rendre fou en l'absence de réponse – et qui pourrait répondre à de telles inepties ? – là, il avait envie de fuir.

    Heureusement, il avait eu des relations plutôt simples jusqu'ici. On lui avait brisé le cœur. Une fois, pas deux. Enfin, c'est ce qu'il aurait aimé voir arriver, mais Ken n'était pas de ceux qui s'empêchent de tomber amoureux. Il avait invité au moins une dizaine de filles au restaurant. Il sortait avec Velvet, qui pour intrigante et spéciale qu'elle était, restait au demeurant une jeune femme agréable et très attachante. Elle lui plaisait énormément, il n'avait aucune envie ni raison de se séparer d'elle, parce qu'elle avait ce petit quelque chose qui l'attirait irrévocablement vers elle, bien plus sûrement que n'importe quel aimant vers le pôle Nord. Les choses encore une fois étaient simples : il avait envie d'être avec elle, il n'allait pas lutter.
    Et puis il y avait Alaska. Ils s'étaient rencontrés quelques mois plus tôt, s'étaient tout de suite bien entendus. Elle était venue l'aborder dans un bar, il lui avait offert un verre, ils avaient parlé toute la nuit. Une amie comme il en avait peu. Une relation différente de celle qu'il entretenait avec Kalya et Heath, le trio infernal : eux se confiaient presque tout, se donnaient des conseils, s'en demandaient, et il ne les aurait jamais considérés comme autres que des membres de sa famille. Alaska était nouvelle, fraiche, ils riaient beaucoup, se chamaillaient, se racontaient des tas de choses inutiles, se retrouvaient pour n'avoir rien à se dire, regardaient des programmes stupides à la télévision, faisaient les courses, s'achetaient des cafés. Et puis les choses avaient changé, d'une manière que Ken n'avait su empêcher, occupé comme il était à se laisser couler le long du temps, à laisser faire, à rechercher ce qui se passait sur le campus, à sortir avec Velvet, à vivre. Ils se disputaient, n'étaient jamais d'accord, s'énervaient pour un rien. Susan avait vaguement essayé d'en parler avec lui, rien n'y avait fait, Ken n'aimait pas parler. N'était pas un homme pour rien, il avait horreur de discuter des choses sérieuses, de ce qui risquait d'être source de conflit. Et puis cette fois, quand ils s'étaient disputés – et embrassés.
    Presque. Comme si un mur s'écroulait, le bonhomme sombre que Ken voyait tourner autour de son monde depuis ces semaines difficiles, qui tournoyait comme un vautour et portait la cape du compliqué s'était invité dans leurs vies, et tout l'édifice solide de leur amitié s'était cassé la figure. Il adorait Alaska, ça n'était pas la question. Il l'aimait beaucoup, elle lui manquait, mais jamais au grand jamais il ne s'était posé la question de la voir autrement que comme une amie. Peut-être qu'il aurait pu y réfléchir, mais il y avait Velvet, et il était. Absolument. Hors. De. Question. De la tromper. Ou de lui faire le moindre mal. Ken n'était pas homme à blesser une femme, surtout qu'il avait déjà connu la tromperie, et que la douleur avait encore du mal à s'estomper.
    Il avait laissé passer, n'avait rien dit, et cet étrange statu quo s'était instauré, un autre fragile équilibre qu'un papillon aurait pu rompre en se posant dessus. Elle l'évitait, pas de doute là-dessus, mais il avait refusé tout net de réfléchir au problème, repoussant les questions dans un coin sombre de son esprit, celui qu'il visiterait le jour de sa mort. Ils pouvaient faire comme si de rien n'était, non ?

    Et elle était là, assise seule sur son tabouret, innocente et blonde comme elle l'avait toujours été, offerte en pâture à tous les animaux de bar bourrés. Un peu délirant, Ken n'imaginait pas son amie seule, triste, elle qui riait si souvent. Il s'approcha et avisa un tabouret de bar propre, à côté de la jeune femme.
    S'efforcant d'être souriant et d'ignorer le klaxon d'alarme que sa conscience déchainait dans son crâne (« ne lui parle pas, ne lui parle pas, ça n'est plus pareil, ne lui parle pas »), le jeune homme prit la parole.

      «Tu ne devrais pas rester toute seule au bar, tu vas finir par te faire aborder par d'affreux bonshommes ivres.» Pause. « Je t'offre un verre ? »

    Son ton était celui qu'il offrait à ceux qui venaient réclamer de l'aide au commissariat, et qui criait qu'ils pouvaient avoir confiance en lui. Un ton séduisant – bien qu'il n'en ai pas conscience – qui rassurait. Pourtant, il ne pouvait s'empêcher de se sentir anxieux en attendant une réaction de celle qui avait été une si bonne amie. Peut-on empêcher les sentiments de tout gâcher ?
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MessageSujet: Re: so many things I would take back ; pv .   so many things I would take back ; pv . Icon_minitimeSam 3 Oct 2009 - 21:39


    Difficile d'avancer lorsque tout ce que l'on désire, c'est reculer. Tel était ce que ressentait Alaska depuis quelques jours, depuis qu'elle avait osé embrasser son ami. Ridicule, voilà ce qu'avait été son geste. Qu'avait-elle espéré de lui, qu'il lui rende son baiser, qu'il la gifle, qu'il la regarde avec un air outré ? Elle même ne savait pas pourquoi elle avait agi ainsi. Et pourtant, cela ne les ferait pas avancer .
    Combien de fois s'était-elle retrouvée dans un bar, à la tombée de la nuit, les yeux fixés sur le fond de son verre vide ? Des milliers de fois, depuis des milliers d'années elle se tenait ici, c'était comme si, pendant tout ce temps, elle n'avait pas bougé d'un pouce. Elle était toujours la même personne, celle qui se retrouvait devant un verre de vodka après avoir fait une connerie. Elle avait certes laissé passer quelques jours avant de sombrer, mais le résultat était le même, elle buvait, et savait exactement comment la soirée allait se terminer. Une personne l'aborderait, du sexe opposé, évidemment, puis elle commencerait à discuter gaiement avec lui, comme si sa vie était simplement parfaite, qu'elle était heureuse. Et l'histoire se finirait ses lèvres contre les siennes, une énième histoire qui n'aurait pas de suite, juste un moment de faiblesse comme elle en avait à chaque fois qu'elle avait fait une connerie.

    Ainsi il se tenait à nouveau devant elle, et Alaska avait l'impression d'avoir fait un bon de quelques mois, d'être retournée dans le passé, à cet instant précis où elle l'avait rencontré. Excepté quelques détails, comme par exemple le fait que ce soit lui qui se tienne à sa place, et elle qui soit debout, à lui sourire comme si jamais elle n'avait vu pareil homme de sa vie. Si seulement... on peut créer tout un monde avec des si, et Alaska le savait. Mais elle n'en avait plus la possibilité, le mal était fait depuis belle lurette, et les retours dans le passé sont impossibles, étant donné qu'elle ne possédait pas la voiture de Retour Vers Le Futur. Des relations foireuses, elle en avait eu des centaines, des milliers, depuis cette fameuse année passée au pensionnat. Cependant, aucune ne ressemblait à ce qu'elle pouvait vivre à cet instant précis, à cette chose qui faisait accélérer la cadence de son coeur, le faisait battre dans sa poitrine, dans son cou, au bout de ses doigts. Était-ce de l'amour, ce foutu sentiment qui l'avait laissée abandonnée sur le sol froid, le coeur brisé entre ses doigts ? Impossible. C'était tout bonnement improbable, et elle le savait. Pourtant, elle savait aussi que cette nervosité qui ne l'avait pas quittée n'était pas normale.

    Parler, pour dire quoi ? Telle était la question que se posa Alaska pendant quelques secondes. Plus rien n'était pareil, et leur relation ne pourrait demeurer intacte, pas après ce qui s'était passé. Leurs paroles, à l'un ou à l'autre, et ce quoi qu'ils disent, seraient emprunts de gêne. Ils ne savaient, ni l'un ni l'autre, à quoi s'attendre en se retrouvant face à face, voilà pourquoi la jeune femme avait tenté d'éviter ce moment, de le repousser au moins au plus tard possible, évitant certains endroits qu'elles connaissaient comme prisés par Ken. Aujourd'hui, en se retrouvant face à lui, elle su qu'elle avait eu tord d'essayer de repousser ce moment, que de toute manière, il devait arriver. Alors qu'elle entrouvrit la bouche, il la devança, et une vague de soulagement se propagea dans tout son corps. Elle était heureuse qu'il ait parlé, car elle s'imaginait déjà la catastrophe de ses propos s'il n'avait pas parlé le premier.

    Un sourire se dessina sur son visage à la fin de sa première phrase. Se faire aborder par des ivrognes, dans un bar. Cela lui était arrivé tellement de fois qu'elle ne les comptait plus. Évidemment, qu'est ce que vous imaginiez. Alaska est blonde, mince, a une silhouette et un corps plutôt avantageux ; et ce même si elle n'en fait pas l'éloge tous les matins devant sa glace, elle sait tout de même les atouts -qui peuvent se révéler être des inconvénients, dans ces cas précisément- qu'elle possède. Nombreuses étaient les personnes, ayant abusé de l'alcool ou non, qui avaient tenté, au cours de l'une de ses sorties nocturnes, et qu'elle se trouve seule ou non, de la draguer. Il lui arrivait de les repousser, mais également de sympathiser avec certaines personnes, ou encore de terminer la soirée avec l'une d'elles, les soirs où elle ne savait que faire, simplement par ennui de se retrouver seule dans ses draps blancs. Même si elle n'ignorait pas que son attitude pouvait être qualifiée par des adjectifs qu'elle détestait entendre, elle ne pouvait s'arrêter d'être ce qu'elle était... ce qu'Il avait fait d'elle.

    Ses yeux se dirigèrent instantanément vers son verre à moitié plein. Elle avait déjà bu, et elle ignorait combien de fois depuis qu'elle avait posé les pieds dans ce bar, il y a quelques minutes de cela. C'était mauvais signe, signe qu'elle commençait dors et déjà à ne plus avoir conscience de ses actes ? Non, Alaska résistait plutôt bien à l'alcool, mais vraiment, il y a des jours où elle souhaiterait ne pas y résister. Cela dit, aujourd'hui, elle devait être dans un état normal pour avoir une conversation mature et tout ce qu'il y a d'amical, avec son ami. Ce qualificatif pour Ken résonnait comme faux à ses oreilles, et ça, ce n'était pas bon signe.

    « Je... ne devrais pas.Voilà ce qu'elle devait lui répondre. Mais d'autres mots sortirent instantanément de sa bouche . Je veux bien. Un sourire s'esquissa sur son visage, tandis qu'elle engagea la conversation. Même si elle avait espéré pouvoir dire autre chose, le flot de mots sortit de sa bouche sans qu'elle ne puisse l'arrêter. Je m'attendais pas à te voir. Après ce qui s'est passé. Enfin je veux dire... hum, je devrais m'excuser pour mon geste, donc voilà, pardon. Ce n'était pas.. mon intention de gâcher notre relation. »

    Quelle était son intention, vraiment ? Pensait-elle qu'après l'avoir embrassé, cela résoudrait la crise, leur minable dispute s'achèverait en un éclat de rire, et tout serait oublié ? Encore une fois, elle avait était trop impulsive, n'avait pas réfléchi. Et désormais, elle le regrettait, et le regretterait sûrement encore longtemps. Un petit rire nerveux secoua sa poitrine, et elle se mordit la lèvre, avant de jeter un coup d'oeil à Ken.
    « En réalité, ça serait plutôt à moi de t'offrir un verre. » Pour se faire pardonner, en quelque sorte ? Si seulement ç'avait été aussi simple.
    Reportant son regard vers le barman, elle tapa d'un doigt sur son verre, et le barman apparu presque aussitôt devant eux, regardant tour à tour Alaska puis Ken, et attendant la commande de l'un, ou de l'autre.
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