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 « l'imprévu » (pv)

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2 participants
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Jenae Abegail Briton

Jenae Abegail Briton


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MessageSujet: « l'imprévu » (pv)   « l'imprévu » (pv) Icon_minitimeJeu 24 Sep 2009 - 19:00

        « l'imprévu »



    Une chose en entraînant une autre, la machine à café est tombée en panne en un claquement de doigt, le bouton restant insensible aux appuis incessant de la main frêle de la jeune anglaise. Son café matinal est à mettre de côté. Mal réveillée, fatiguée, épuisée même par les événements, les cours et ses pensées la blondinette est perdue. Pensant à son cours de sociologie à dix heures elle n’était pas prête pour s’attaquer au travail surtout de réfléchir en ne rêvant qu’à la sonnerie fatidique, elle décida donc de se rendre au Starbuck, car Jenae raffolait de leur chocolat chaud avec un petit peu de mousse, ce n’était certes pas un café, mais c’était déjà cela. Décidée elle sortit de sa chambre d’étudiante pas maquillée, une paire de bottines en cuir, pantalon en jean, grand pull et pour conclure le tout les cheveux en bataille. Naturelle, sans extravagance quoi.

    Descendant de sa chambre d’étudiante à une vitesse lente voir très, elle marcha petit à petit vers le lieu sauveur. Elle était perdue dans ses pensées, qu’était-elle à ce moment de la vie ? Qu’avait-elle fait récemment mis à part travailler, rien. Elle était seule. La jeune femme ne s’était pas mêlée aux troupes de filles depuis le décès prématuré de sa cousine, se renfermant petit à petit sur elle, ignorant la vérité. Elle avait perdu le goût des choses, des envies, de sortir ; elle était perdue dans ses livres, dans son travail, elle fuyait les pensées alors qu’elles hantaient sa tête. On pouvait même compter les jours : neuf. Depuis neuf jours elle n’avait parlé à personne, ni à Heathcliff ni à quelqu’un d’une de ses classes ; elle dormait ou travaillait, triste existence pour une fille de dix neuf ans. Troublée, elle entra dans le café sans regarder une seule personne et se dirigeant vers le comptoir, faisant la queue. Une, deux, trois, quatre minutes s’écoula avant d’arriver à son tour.

      « un chocolat chaud avec un peu de crème, s’il vous plaît. »


    Une fois servie, Jenae tendit la monnaie, et se retourna rapidement en remettant une de ses mèches rebelles à sa place, mais un corps d’homme lui fit obstacle, lui aussi devait probablement attendre sa commande, mais c’est qu’après qu’elle fait un peu plus attention à ce corps. Elle le reconnaissait, elle sentait une odeur familière, même ce tee-shirt lui rappelait des souvenirs. Levant ses yeux bleus clairs elle aperçu un homme aux cheveux sombres et au teint blanc. Raphael. Lui, ici. Maintenant. Cela faisait un bon bout de temps qu’ils ne s’étaient plus croisés, plus aperçus. La dernière fois qu’ils s’étaient parlés, la fin avait été déplorable, honteux pour chacun, des cris, des larmes, tout ce qu’on voulait. Jalousie, envie, deux des septs péchés étaient des piliers dans leur couple. Cela faisait des semaines, voir des mois qu’ils ne s’étaient pas adressés la parole, et voilà que ce jour-là, un jour de malchance pour la blondinette, elle tomba sur lui.

      « raphael. »

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Raphael J. Emingwen
Un ange qui vous veut du mal
Raphael J. Emingwen


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MessageSujet: Re: « l'imprévu » (pv)   « l'imprévu » (pv) Icon_minitimeMar 29 Sep 2009 - 23:28

    L’hiver était là, toquant gentiment à la porte de l’appartement du jeune Raphael endormi qui s’éveilla à cause de la froideur de ce nouvel ami. Autant dire que s’éveiller à six heures de matin n’était pas forcément une bonne chose, et le jeune homme était déjà de mauvaise humeur. On aurait cru que rien ne pouvait l’atteindre, encore moins le froid alors que lui était glaciale. Mais bien au contraire, il était chagriné par tout, réfléchissait sur la moindre petite chose, avait conscience de tous les détails. Et cela faisait de lui un homme méfiant, presque sévère. Bref, ce matin là, Raphael était plus froid que jamais. Il se leva avec peine mais trop frigorifié pour rester inactif, et prit de suite la direction de la salle de bains. Quand l’eau brulante ruissela sur lui, il soupira de contentement. Mais il savait bien que ce doux cocon se briserait quand il ouvrira la porte de la douche. Avec une lenteur presque cérémonieuse, il ouvrit donc la porte et se faufila aussi vite qu’il put dans une serviette. Des frissons, pourtant, parcoururent sa peau, et sa mauvaise humeur revint à grand galop. Etrangement fatigué et en même temps énervé, il s’habilla rapidement et se prépara un petit-déjeuner frugale : à six heures quinze du matin, il avait rarement faim.

    L’énervement gagna sur la fatigue et le beau brun tournait en rond dans son salon comme un lion dans sa cage. Ayant conscience qu’il ne pourrait rester ainsi, chez lui et à l’intérieur, il prit sa veste d’hiver et sortit. Il prit une grande inspiration quand il arriva enfin à l’extérieur après avoir dévaler les marches de trois étages. D’un pas rapide et nerveux, il se balada sans but dans la ville, sans même regarder autour de lui si des visages familiers lui souriaient. Certes, ils étaient rares, mais il y en avait comme même, tout du moins l’espérait-il. Son humeur se fit encore plus massacrante quand il s’aperçut qu’il était à la limite de l’associable, et que beaucoup devait bien rire de son isolement. Cela ne lui arrivait jamais ou alors très peu de penser au quand dit-on, et cette nouvelle réflexion n’était en aucun cas positive. Son aura négative se sentait à des kilomètres à la ronde, et bientôt plus personne n’osa lui sourire en le voyant. Quoique lui sourire n’aurait servi à rien puisqu’il n’y répondait pas.

    Deux heures qu’il tournait en rond autour de deux immeubles, n’allant pas plus loin comme s’il avait peur de se perdre. Pourtant il la connaissait bien la rue, et il n’avait aucune angoisse à aller plus loin. Mais malgré que l’énervement est pris le pas sur la fatigue, cette dernière logeait toujours en lui comme une vieille amie. Agacé d’avoir de telles pensées grotesques et de sentir un engourdissement dans les jambes qui ne devrait pas être, il s’éloigna de l’immeuble qu’il voyait pour la énième fois en ce jour, et se rapprocha du centre ville. Comme si une voix lui dictait chacun de ses gestes, il n’eut pas à réfléchir longtemps avant de savoir où aller. Il se retrouva dans le Starbucks vers huit heures du matin, et se sentit bien seul. N’osant pas entrer et être le premier client, il attendit neuf heures pour que déjà plus de monde soit dans le café.

    Son entrée était loin d’être fracassante, de toute façon il avait plutôt envie d’être discret. Pendant qu’il faisait la queue afin de demander sa boisson chaude, il eut tout le temps d’admirer la nuque légèrement dévoilée d’une demoiselle blonde qui attendait elle aussi juste en face de lui. Il n’eut pas à chercher longtemps dans ses souvenirs pour savoir à qui appartenait ce grain de peau, cette blondeur et la douceur qui émanait de cette personne : Jenae. Jenae se trouvait juste devant lui, si proche et pourtant si loin. Il n’avait qu’à allonger son bras pour la toucher, rien qu’à émettre un son pour qu’elle se retourne et qu’il rencontre son regard à nouveau. C’était fou, malgré tout le temps passait, il se rappelait d’elle dans les moindres détails. Il dut se mordre la lèvre pour ne faire aucune bêtise comme l’appeler par exemple. Ce serait de la folie de la revoir, de lui reparler.


    « Un chocolat chaud avec un peu de crème, s’il vous plaît. »

    Raphael avait tourné son visage vers la droite, espérant qu’elle ne le verrait pas, ou bien qu’elle ne le reconnaisse pas. En tout cas, il ne s’attendait pas à ce qu’elle le percute et que leurs regards se croisent. Ce n’était plus le même sentiment qui faisait battre son cœur à la chamade, ce n’était plus de l’amour mais seulement une sorte d’agitation de son cerveau qui venait de capter des multiples choses qui lui rappelait de douces autres quelques temps auparavant, et qu’il avait du mal à oublier.

    « Raphael.
    - Jenae. »

    Il n’osa faire un geste, même son visage n’esquissa aucune émotion. Pourtant sa voix avait été tremblotante en brave traitresse qu’elle avait toujours été.
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