GLENN; ROI AUX PAYS DES REVES BRISES

« Auguste était d'une rare beauté, qui garda son charme tout le long de sa vie […] Ses yeux étaient vifs et brillants ; il voulait même faire croire qu'il y avait dans son regard une autorité divine et, comme il le fixait sur quelqu'un, il aimait à lui voir baisser la tête, comme ébloui par le soleil. » voilà à quoi mon père avait pensé à me prénommant Glenn Auguste Stanford pourtant je n'ai rien de tout ça... Ni beauté divine, ni empire, ni autorité mystique. A croire que quelque chose avait foiré chez moi, j'avais sûrement tirer le mauvais numéro à la loterie prénatale... Néanmoins ce ne c'était pas arrangé avec le temps. Je ne dois pas avoir de bonne étoile dans mon ciel, juste d'obscures et de ténébreux nuages. Pour l'instant la seule chose que je réussis dans ma vie c'est la rater. Je me suis résigné à l'idée de que je n'aurais jamais d'empire, ni de reine ou de courtisanes à mes côtés, juste ma solitude pour me consoler et m'apaiser. Loin du trône de Rome et de la magnificence de l'empire romain, ma destinée m'avait donné comme royaume Greenville. La populace de ce domaine m'était étrangère, pourtant je la côtoyait depuis toujours mais je n'y avait jamais porté attention. Elle ne m'attirait pas et ne nourrissait aucune envie en moi. Ainsi j'étais prisonnier de moi-même, esclave de mon âme, de mes défauts qui entraînaient mes envies, et mes envies qui n'avaient rien de conventionnelles. J'étais ainsi, compliqué et isolé. Le seul qui me supportait quand je le croisais : mon père. Lui n'avait rien de Jules César, et pourtant il m'avait donné le nom de son fils adoptif, ironie du sors je n'avais rien à voir avec lui. -Peut être ai je finalement été adopté tout comme Auguste ?- Cependant, sa compagnie ne m'était pas désagréable, je faisais la part des choses, nous travaillons dans deux sens opposés mais le résultat était là. Nous étions comme deux colocataires. Lié à lui comme chaque être l'est à son paternel, cependant cela ne s'approchait en rien de l'amour fusionnel. Il était ma seule famille. Je n'ai jamais été ce qu'il aurait aimé que je sois. Et pourtant il m'aimait malgré ma nature. Je n'étais pas bon comme avait pu l'être Auguste, je n'étais l'orateur majestueux qu'il avait été, je ne marquerais sûrement pas l'histoire, je n'étais pas lui... Ce qui déplaisait à mon père, il n'avait donné ce prénom en exemple, un chemin à suivre, une destinée à poursuivre. A croire que j'y mettais un malin plaisir à tout échouer. Je n'étais pas lui et je ne marchais pas dans ses traces. J'étais borné et dans la contradiction la plus totale je prenais toujours le mauvais chemin. Les choix n'avaient jamais été les bons et les résultats suivaient toujours ce même modèle. J'étais la perfection incarnée dans mon univers... J'étais autre. Jake -mon 'père'- avait fini à se rendre à l'évidence, je ne serais jamais l'empereur qu'il voyait en moi. Une déception de plus sûrement dans sa vie... La deuxième plus forte après Elizabeth -ou plus communément appelée "maman"-, je m'étais toujours plus ou moins voulut de ne pas l'avoir dépassé et de n'être quand deuxième position. Le sujet d'Elizabeth était passé sous silence depuis vingt-deux ans. Elle n'avait jamais attiré ma curiosité bien qu'elle était ma 'mère', elle n'en portait que le nom -la définition de "mère" avait dû lui échapper-... Je lui devais ma part d'ombre et pour ça j'étais reconnaissant. Ainsi je ne m'attachais à personne d'autre qu'à moi-même, j'étais mon seul bourreau, capitaine de ma vie esclave de mon destin... « Glenn tu sors ? » Question débile. « Oui, c'était prévu jusqu'à que tu coupes mon élan. » Stoppé devant la porte d'entrée, exaspéré par sa question idiote je me forcé à être aimable ou du moins courtois. Le son sortit de ma bouche n'était celui que j'aurai aimé, il était froid voir glaciale. J'étais perplexe à l'écoute de sa réplique et aux questionnements qu'il pouvait sortir. Il était inspecteur et j'étais suspecté. Cependant je mettais un point d'honneur à ne pas dévoiler mes projets. Je fus pris d'une envie de sarcasme, j'étais collé à la porte donc si je rentrais pas, je ne pouvais que sortir... Mais cette pique gratuite fût passée sous silence. Je ne voulais pas le blesser inutilement, il était d'ailleurs l'un des rares à me supporter. « Tu penses rentrer tard ? Si c'est le cas ne fait pas de bruit en rentrant j'ai une dure journée qui m'attend demain. » Installé confortablement dans son canapé tel une perle dans son huître, il me contempla anxieux. Je hochais la tête muet et pris la direction de la porte, j'avais l'habitude de toujours fuir les discutions sérieuses. Les conflits étaient plus faciles lorsqu'ils étaient silencieux...Le silence protège et consume la vérité. Il évite les sujets compliqués, les phrases trop dures, les situations blessantes... Le silence chez moi était un vrai don, je savais cacher la vérité du moins celle qu'il blesse. Il était mon allié, j'étais son serviteur. Mon âme était l'empire du silence, tout chez moi étaient muets, mes sentiments, mes envies, mes soucis. J'étais ma propre victime mais je ne souffrais pas de mon crime. Cependant je prenais un mauvais chemin, comme à mon habitude, je faisais et aimais celui du mal...

Bercé par les tentations et le péchés, j'ai toujours été disposé a y succomber à un moment ou un autre... Mon entourage ne m'a aidé en rien pour repousser l'échéance cependant. Ce n'était qu'une question de temps et je m'en rapproché tous les jours, toutes les minutes et toutes les secondes un peu plus. Un compte à rebours natale. Le pêché le plus dangereux et le plus commun aux mortels : la chair. J'étais comme assoiffé par ce désir, je ne vivais que pour le sexe, j'étais devenu ainsi, mon pire ennemi... J'avais perdu le contrôle et le seul organe qui me guidait était dépourvu de neurones. Je n'étais plus qu'une ombre, une silhouette qui emmitouflé un monstre. Mon deuxième vice prit naissance. Mes lèvres ne se contentait plus des clopes, elles voulaient plus, elles chantaient et réclamaient de la chair fraîche. C'était plus fort que moi, je ne contrôlais plus rien et cela me séduisait de plus en plus. J'étais enivré par le désir, plus fort que la drogue et plus facile à se procurer... Je pouvais changer de drogue tous les soirs, de proie, de victime. Leurs courbes étaient mon eldorado, leurs lèvres une porte mystique donnant à une autre planète, leurs mains un paradis accessible. J'étais en pleins vice, je vivais pour ça. Mon père ne me reconnaissait plus, j'étais une machine, un spectre attendant la nuit pour sortir. Cette passion pour les femmes m'était nouvelle, je ne connaissais rien d'elle sauf leurs allures, leurs formes, leurs divins charismes... Néanmoins, je n'aimais pas connaître le fond. Elles étaient une oasis pour mon désir, elles attiraient et me nourrissait mais au fond aucune ne m'intéressait pas. J'avais croqué dans la pomme, désormais j'étais contaminé. Soudain j'avais l'impression d'être l'enfant que je n'avais jamais été, enlacé, désiré par une femme, aimait le temps d'un acte, enfin. Je pouvais me faire autre. Le manque de chromosomes XX dans mon entourage avait alimenté le culte que je leur vouais. Elles étaient les étoiles dans mon ciel capricieux et je suivais leur direction. La paix me semblait acquise dans leur lit. La soie caressait mon visage et guérissait mon âme meurtrie. Elle semblait un pansement à la plaie béante dans mon coeur, certes je n'avais pas mal car j'en étais dépourvu. Elles étaient pour moi tels des cigarettes, je les allumais, consommais et jetais...
Le verre retentissait à chaque rire cristallin de mon hôte. Je n'aimais pas parler et encore moins écouter, la seule chose qui m'intéressait c'était leur corps ! Les mots étaient passés sous silence et pourtant plus la victime était difficile et plus je ressentais du plaisir une fois sur elle. J'éprouvais plus de satisfaction, ainsi plus la difficulté était grande et plus j'étais fier de moi. J'étais dangereux, fort, puissant, je me sentais au sommet de mon art... J'avais abandonné mes crayons préférant la sculpture de leur corps dévêtus. Leur peau était mon nouveau papier, leur cheveux ma nouvelle peinture. Ce soir là mon papier était fusain, elle était douce et granuleuse par endroit. Ces cours étaient plus éducatifs, et plus tactile que ceux dont j'avais droit en tant qu'élève en art. Pourtant je préférais la chaleur de son papier, de son sang qui bouillait sous cette peau, de cette couleur unique et douce. Je glissais mes mains partout où je le pouvais, épousant et suivant les lignes, les courbes géométriquement parfaites de son corps nu près du mien. Je ne voyais en elle que le plaisir que je pouvais provoquer en moi, jamais je ne pensais à elle. Je me foutais de ses pensées tant que j'avais son corps, qu'elle me déteste ou m'adule le résultat était le même. Egoïste dans mon péché, prétentieux dans mon crime, hautain dans ma faute. Enfin j'étais empereur, souverain de son corps nu, roi du mal. J'imbibais mes poumons de son odeur, je sentais chaque parcelle de sa peau. Mes sens étaient en ébullition. Son corps chantait. Le mien ne su résister à l'appel. J'étais sur elle, il ne m'avait pas fallut beaucoup d'effort pour, je la dominais et menais la danse. La douceur m'était inconnue, je n'avais connu que douleur et souffrance ainsi je répétais toujours le même schémas. Elle gémissait, les cris étaient confus, je ne pensais pas à elle. Juste à moi. Je l'entendais à peine, je n'étais pas là pour l'écouter. Ainsi c'était elle ma lune ce soir là. Elle éclairait le gouffre qu'était mon être. Ses cris se furent de plus en plus forts, ce qui ne fit qu'accélérer mon rythme. J'étais plus proche de la machine que de l'humain. Elle serra les draps de soie blanche dans ses mains, elle dépensait toutes ses forces dans la réticence de ses doigts. Le draps s'était plissé et semblait lui aussi hurler dans son effort.
Ses traits s'étaient tirés... Elle hurlait de douleur ou de peur que sais je. Je ne l'écoutais pas. Je n'étais plus dans mon corps, j'étais juste en elle. A chaque nouvelle accoue elle criait, je jouissais intérieurement de cette mélodie bruyante. Elle était ma sirène et chantait mes éloges. Je me sentais -enfin- Auguste. La violence de mes ébats était plaisante, elle me laissait un meilleur goût. Je serrais ses poignets, j'étais roi et elle était ma courtisanes. Je venais d'atteindre le paroxysme du plaisir, non pas grâce à elle qui n'avait passé son temps qu'à couiner... Un vrai jouet pour chien. Je m'allongeais à côté d'elle, reprenant peu à peu pied. Me rendant compte que je venais de fermer la porte du paradis. Contemplant le plafond, je l'écoutais d'une oreille. Ma lune était bien loin désormais. Je venais de consommer, son corps ne m'allumait plus, je venais d'éteindre la flamme. Elle se colla à mon corps encore chaud, les cendres de mon buste étaient encore brulantes. Le désir s'était consumé, il ne restait plus que deux êtres étendus sur un matelas de plume. Elle me contemplait et je ne l'a regardais pas. Fixant le plafond elle me murmurait des mots à mi-voix. « J'veux en savoir plus, je fais l'amour avec toi alors que je te connais presque pas. » , je restais silencieux et pourtant elle attira mon regard dans le sien. Elle ne suscitait que mon exaspération. Mon silence semblait peser sur son corps dévêtu « Dis moi au moins ton prénom s'il te plaît. » M'avait elle déjà pardonné ma brutalité ? Elle me suppliait, retrouvant ainsi ma souveraineté à ses yeux. Pourtant, je ne pouvais m'efforcer d'être désagréable, elle me rappelait les interrogatoires des mauvaises séries policières. « Rassure moi, je ne t'ai pas demandé en mariage ? » J'étais sarcastique et elle me gonflait de plus en plus... La douleur dans ma poitrine semblait de nouveau affamée. Il ne me restait plus qu'à trouver une nouvelle proie pour la combler.

Mon ciel n'avait été que nuage, aucune éclaircit n'était possible dans la chaotique noirceur qui le composait. Il n'avait connu que tempête et tourment. Mes ébats faisaient la pluie et le beau temps dans mon gouffre spirituel. Je n'étais pas disposé à entre voir un jour la lumière, j'aimais trop la noirceur de mon âme pour la voir s'éclaircir. Mes péchés plongeait mon âme dans le chaos le plus absolu, je n'étais plus maître de mes décisions, juste l'esclave de mes désirs. Ainsi je ne voyais même plus les jours passer, je me repérais aux nombres de conquêtes -même si le chiffre pouvait varier selon ma soif. Un nouvel orage n'allait pas tarder à éclater dans mon ciel noir. Les jours m'entraînaient vers le bas tel un ascenseur direct vers l'enfer. Je connaissais chaque détour de ce qu'était l'enfer vu que je créait bien souvent chez les autres. J'étais sa muse et il était ma conception du désir. Mon bateau n'avait qu'une destination, la douleur. Guidé par les doux parfums de mes victimes j'étais le capitaine d'un voilier lugubre. La tempête qui allait arriver ne manqua pas de briser ma coque et de m'entraîner un peu plus vers le fond. Mon nouveau nuage avait toujours occupé mon ciel comme cachait par de plus épais. En faite il se trouvé dans la fenêtre d'en face, je n'avait jamais donné d'attention à cette maison, cette fenêtre si proche et pourtant si loin, cette fille si adorable physiquement qu'en un seul regard elle créait la haine en moi, la colère de ne pas encore avoir exploré son corps, caressé sa peau, effleuré ses lèvres, pénétré son corps... Bizarrement, je n'appris son existence qu'il y a peu, comme tout orage elle me tomba dessus sans que je ne puisse préparer un parapluie à l'avance.
Le crayon dans les doigts, les yeux rivés sur mon paysage, mon esprit envolé déjà au loin avec le soleil. Je dessinais. Mon art était la seule chose qui me comprenait, m'apaisait et m'aimait. Je passais mes journées à ça, dessiner, cela me combler et me faisait passer le temps jusqu'à la prochaine nuit. Ainsi mes mains étaient occupées la journée. Mes doigts épousés parfaitement le bois, mes yeux caressaient la feuille, mes traits donnaient un sens à mon art. Soudain, une voix perça le silence, mon silence et mon être se sentit ramené à une réalité, désagréable qui plus est. Je me retourné, regard qui me parler ou plutôt m'avait réveillé de la paix intérieure qui était mienne. Son visage m'était inconnu, était ce une de mes conquêtes nocturnes qui exigeait de moi une explication, une engueulade gratuite, ou tout simplement une vérité blessante. J'aurais pu déchirer sa peau avec mon simple regard. Son sourire, ses traits, tout mon contraste était sur sa peau d'un blanc impeccable. Un papier parfait. La dévisagent je ne comprenais toujours pas son approche, était elle maso ? Elle cherchait des ennuis inutiles et pourtant son regard paisible et lumineux semblaient vouloir attirer le mien sombre et triste. Mon sang se fit lave sous son regard, mes yeux pierre et ma voix glace. Elle réveillait mes pires démons. Elle s'approchait d'un pas harmonieux et gracieux, que me voulait cet ange déchu ? Je glissais mon crayon dans ma poche et ferma mon bloc. Fuir, voilà le sentiment qu'elle créait en moi. La fuite était facile, la confrontation compliquée. Ainsi je prenais la route opposée à elle. Le jour n'était pas mon élément, je n'étais pas cette bête prédatrice la journée, juste Glenn. L'odeur de la forêt me guidait, la senteur des sapins m'apaisait dans ma course, je ne me retourné pas, aujourd'hui c'était moi la bête traquée. Au détour d'un arbre, l'ombre claire réapparut, elle était face à moi, son regard perçant me fixait... Cynique je la regardais, que me voulait elle ? Me violer dans les bois ? -si c'était le cas je n'aurais pas dit non à son petit minois- Je lui rendais son regard, son air vexée et mécontente. L'ange semblait avoir caché une petite diablesse qui était d'autant plus attirante mais aussi détestable. « Je suis si moche pour que tu me fuie comme ça. » " sa voix attira mon attention, ce qui était rare ces derniers temps. Je la regardais curieux et haineux, qu'attendait elle ? Elle me rendait sarcastique et méprisable, sa seule voie suffit à déclencher une réaction chez moi, sur un ton à peine audible que moi même j'ai du mal à entendre, « Il faut croire que oui. » j'avais qu'une envie qu'elle me foute la paix. Je n'étais plus le chasseur mais la proie, sa proie ! Que me voulait elle à la fin ?! Je repris plus fort, pour qu'elle entende et qu'elle me lâche enfin, elle et son joli minois sans défaut « Je suis si beau pour que tu me suives comme ça ? »J'étais ironique, cynique, sarcastique... sombre. J'étais sublime dans ma noirceur. Malgré ses airs, elle déclencha un demi sourire au coin de mes lèvres, elle m'exaspérait. Son air changea. Nos deux corps se faisaient face, aucune des deux parties ne voulaient faiblir devant l'autre. Nous jouons au même jeu et tout comme elle je savais que la partie ne serait pas si facile. Je la détestais de ton mon être, cet opposé si lumineux n'encourageait que ma haine. Comment pouvait elle encore être si belle après les vagues que je lui lançais...

Et mon nuage allait laissé passer une éclaircit entre deux orages. Son visage m'était devenu comme le brouillard flou, lointain. Je l'avais oublié, du moins je m'efforçais. Elle était tout ce qui me répugnais et m'attirais en même temps. Elle était la lumière et j'étais l'ombre. Et chaque nuit son image me hantait, chaque nuit le cauchemar recommençait... Je ne pouvais l'éviter vu qu'elle habitait à côté et que chaque regard vers l'extérieur me menait dans son intérieur. Une boucle sans fin. Je ne l'avais jamais remarquée et là elle était sans arrêt sous mon nez à m'exaspérer. J'en devais fou. Elle m'énervait rien qu'avec un sourire. Un soir je m'étais même prit à la dessiner. Elle, tout ce que je détestais. Elle possédait mon crayon et démolissait mon être avec son aura lumineuse. Je n'avais jamais aimé la lumière, je lui préférais le crépuscule. Jusqu'à une nuit, cette nuit où mon pire cauchemar allait partager mon ciel. La lumière s'éprit de l'ombre et ils ne formèrent qu'un le temps d'une lune. Mon ennemie était devenue mon amante, mon coeur était devenu cendre sous son regard de feu. Elle avait démolit le temps d'une nuit, le peu de respect qu'il me restait de moi même. Comment ? Pourquoi ? Je ne trouvais aucune réponse, elle était autre ce soir là, une poupée dominée par une force plus forte qu'elle. Moi, j'étais juste Glenn, son connard de voisin, je n'avais pas d'excuse et je n'en cherchais pas. J'avais pactisé avec le diable ou plutôt l'ange qui s'était caché sous ses cornes. Et bizarrement ce soir là ma soif avait été comblée, elle m'avait comblée... Ma haine trouva une nouvelle force : mon bonheur, oui elle m'avait rendu mon enfer lumineux le tant d'un acte.