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 I'll tell you a story but you won't listen... {PV}

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AuteurMessage
Lust Holloway
    FMLYHM • I bought a gun and chose drugs instead

Lust Holloway


Nombre de messages : 593
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PSEUDONYME : *
PLAYLIST : my chemical romance - demolition lovers
MOOD : get easily angry
Date d'inscription : 06/06/2009

{ Catch The Myths }
{ AGE: 20 ans
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MessageSujet: I'll tell you a story but you won't listen... {PV}   I'll tell you a story but you won't listen... {PV} Icon_minitimeJeu 30 Juil 2009 - 13:58

I'll tell you a story but you won't listen... {PV} 24dlgf6 I'll tell you a story but you won't listen... {PV} Hs19o6
... it's about a nightmare steeped in tradition.
Passion, lust and love will be served.
{is she more beautiful than she.}





    Flashback ; rentrée universitaire.
    Quartier Est, n° 919, 13:11 pm


    Banquier - « Et donc, monsieur Holloway, nous pourrions voir pour un rendez-vous si cela vous convient bien sûr... Demain pour onze heures ? »
    LUST - « Onze heures... Laissez-moi vérifier... »

    Bien sûr que le jeune homme avait un emploi du temps chargé, il n'y avait que quelques semaines déjà qu'il était arrivé de Londres pour son séjour en Alabama, débordé entre les ordres à donner aux déménageurs, aux coup de fils incessants à donner aux banques des environs pour un transfert de compte valant des milliards de dollars, à repérer les endroits de la ville susceptibles d'être apprécié par l'héritier, à venir à la rencontre des autochtones et organiser une soirée sur deux une party mémorable pour se tisser d'amitié par les liens sacrés de la vodka, des joints et des comas éthyliques, avec d'autres jeunes de son âge, Lust ne pouvait qu'être débordé... Par ailleurs ce dernier avait bien vite pris ses repères, déjà assailli de personnes dont il ne connaissait pas même le nom mais attirés par la black card ou sa notoriété permettant d'ouvrir de grandes portes, le jeune Holloway était déjà fort bien entouré. La preuve en était qu'alors qu'il posa son téléphone portable contre son buste, il fit alors signe à une jolie brune de venir vers lui, cette dernière s'arrêta à sa hauteur dans un sourire pernicieux, laissant le jeune homme assis poser une main sur sa hanche avant de lui souffler d'aller se préparer à sortir. La brunette acquiesça en gloussant avant de repartir vers la chambre de l'héritier, comme ce dernier reprit son téléphone avec nonchalance.

    LUST - « Ce ne sera pas possible. Je passerais lorsque l'envie me viendra. »
    fit-il de sa voix suave en raccrochant alors.

    De toute évidence, onze heures c'était encore bien trop matinal pour un junkie fêtard de son genre, aussi Lust pouvait jouer de sa notoriété de futur grand banquier en insufflant le stress chez ses compères qui n'attendaient que le compte bien renfloué de Holloway junior dans leurs caisses. Aussi chacune des banques lui déroulait le tapis rouge, et le jeune homme amusé se permettait de jouer de ces derniers en feintant de changer d'avis tous les jours. Être gosse de riche n'était pas de tout repos, il fallait sans cesse travailler son imagination pour ne pas perdre la main et régresser en matière de sadisme. Le jeune homme se leva, vidant d'un trait son fond de verre arrosé au martini et alla endosser une veste noire par dessus son t-shirt de coton blanc ; tout comme sa manière de se vêtir, Lust s'était toujours senti entre deux mondes : celui des bas-fonds de la couche populaire, et celui des très hautes sphères régies par le dollar et une caste sociale faite de barons arrogants et adorateurs de caviar. Rejoignant alors sa compagne du moment qui avait revêtue une robe magnifique portant un D&G au creux de son décolleté avantageux, présent offert par les soins du jeune Holloway, cette dernière s'accrocha à son bras et les deux jeunes gens embarquèrent dans l'Aston Martin si chère aux yeux de l'héritier.



    Rues commerçantes.
    aux abords d'un grand restaurant, 13:46 pm



    Les pneus fumants se stoppèrent, sous le gloussement intempestif de la jolie brune accrochée à la boîte à gants sous les effluves de la vitesse procurées par le bolide. La vitesse, ou terrible montée d'adrénaline, était une chose à laquelle Lust était également terriblement dépendant : elle vous secouait le palpitant comme elle vous accélérait le rythme sanguin, c'était l'incertitude de savoir si l'on allait rentrer le soir chez soit ou mourir à vingt-et-un ans, âge glorieux de la majorité et des conneries mises en apogée. Lust sortit alors de son bolide lustré, la tête haute et le regard hautain, cet imperceptible sourire de prince au coin des lèvres, il contourna la voiture afin d'ouvrir galamment la portière à la demoiselle qui dévoila alors ses jambes interminables en les posant à terre. Qu'elle était belle la jeunesse dorée, agaçante également car elle avait tout pour elle ; l'argent, la beauté, le charisme, parfois même l'intelligence (et dans ce cas-ci on les haïssait encore plus), mais pire encore ils avaient accès aux grandes portes de ce monde, obtenaient ce qu'ils désiraient, n'avait guère besoin de travailler pour se payer le dernier bolide de course ou le tout nouveau sac chanel, et tout cela en vous riant au nez tout en portant sur eux cette prestance arrogante qui vous retournait l'estomac et vous donnait la nausée. Voilà donc ce qu'était Lust Holloway, aux premiers abords : un riche héritier fils à papa amoureux de son Aston, du martini et des belles femmes... Et pourtant dieu qu'il s'était érigé contre ses parents, contre cette caste de luxe, qu'il était indépendant et en plus d'être atrocement débauché, avait quelque pour lui ce malaise profond qui le rendait trop agressif ou hautain, telle une carapace de métal... Les apparences se faisant trompeuses, Lust était l'allégorie même du miroir auquel il ne fallait pas se fier. Peu lui importait au final ce que l'on pensait de lui, ce que l'on pouvait murmuré à son compte : salaud, pervers, junkie, voire pour les plus beaux compliments ; plein de sex appeal ? Car lui savait pertinemment ce qu'il valait, et n'avait guère besoin du regard des autres pour vivre, du moins c'était sans compter la rencontre que le jeune héritier s'apprêtait alors à faire. Remettant ses clés à son voiturier, Lust invita la demoiselle à avancer vers le grand restaurant où il l'invitait ce midi à venir dîner (plus par flemmardise aiguë d'ouvrir un frigo plutôt que par volonté d'avoir un tête à tête "amoureux"), quand un klaxon se fit entendre. Des jeunes hommes passant en voiture et dont le visage de junkies n'était tant plus inconnu à Lust lui adressèrent un signe de main enthousiaste, auquel Lust ne répondit que par une oeillade amusée, suivant brièvement le sillage de leur bolide des yeux disparaissant au coin de la rue, lorsque relevant alors le regard sur le trottoir d'en face, il crut voir une silhouette des plus familières se faufiler entre les passants. Le jeune homme se stoppa sous le regard étonné de la demoiselle, sentant alors son estomac se retourner et son coeur s'agiter d'un rythme inhabituel ; était-ce bien elle ou avait-il rêvé ? Suivant la frêle silhouette du regard afin de tenter de la dévisager, il pesta un instant contre les passants lui gâchant la vue et s'avança bien vite au beau milieu de la route, prompt à la traverser, lorsqu'il s'aperçut que la silhouette familière n'était plus à sa portée. Inconscient et porté par le désir de retrouver celle qui, peut-être, était celle qui avait été son amie d'enfance depuis tant d'années, Lust traversa donc au beau milieu, sous une pluie de klaxon, manquant même de se faire renverser par un véhicule qui pila à quelques centimètres de Holloway. Le jeune homme posa sa main sur le capot, manquant de perdre l'équilibre, il ne daigna pas faire d'excuses pas plus que son regard ne se détachait de ce trottoir à la recherche de la fille à présent fantôme. Laissant donc derrière lui des voitures stoppées sous son élan inconscient et dangereux, Lust s'avança sur le trottoir d'un pas rapide et vivace, poussant d'une main ferme quelques passants, jusqu'à ce qu'enfin, il ne la retrouve. Belle, si belle à contempler une vitrine de grand magasin, le regard songeur, la lèvre fine et rouge, le visage délicat et la peau d'opaline. Le jeune homme esquissa un sourire ravi, perdu entre la joie de la retrouver, l'appréhension de devoir se trouver des excuses quant à son départ de Londres, et l'étonnement de la voir ici, en Alabama. Alors il s'avança, ne détachant pas ses obsidiennes de blanche-neige, se postant à quelques centimètres avant qu'enfin sa voix ne résonne suavement.

    LUST - « Noreen... Il ne me semblait pas que Londres était si proche que cela de l'Alabama. »

    Oh que non, qu'elle était lointaine leur Angleterre, leur enfance innocente, le temps où Lust n'avait rien à se reprocher. Il lui sourit alors, d'un sourire qu'il attribuait à peu de personnes, et témoignant son envie de la prendre dans ses bras. Chose qu'il ne fit pas, trop stoïque et sans doute trop... lui-même.

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