URBAN . LEGEND
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -21%
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, ...
Voir le deal
39.59 €

 

 Ne pars pas à la dérive (Ma')

Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité




Ne pars pas à la dérive (Ma') Empty
MessageSujet: Ne pars pas à la dérive (Ma')   Ne pars pas à la dérive (Ma') Icon_minitimeMer 22 Juil 2009 - 18:05


    Ne pars pas à la dérive (Ma') 2v2uy9s Ne pars pas à la dérive (Ma') 2cg0x3d


    C'était un si beau matin. Une clarté idéale, pour se laisser aller à rêver. Et à photographier. Dans son sac à dos, tout un attirail. Une boîte de couleurs, un carnet, et un polaroïd. Il déambule à travers les rues, cherchant en vain cette inspiration. On ment quand on dit qu'elle n'intéresse que les poètes et les écrivains. Oh non, elle n'est pas leur muse personnelle, bien au contraire. Inspiration créatrice.. On t'a prêté toutes les apparences, tous les pouvoirs.. Lui il sait bien que tu n'es qu'une brume abstraite. Un de ces concepts créés par l'Homme pour l'Homme. Encore une folie générée par l'Humanité... Mais l'Humanité est seule. Complètement seul. Ravageant la nature, se méfiant de ce qui pourrait l'aider. L'image de la forêt se profile sous ses yeux. Déclencher la colère de la Nature... non, ce n'est pas une chose à faire. L'Homme n'est pas assez fort pour ça. Il succombe au premier souffle de vent, même lui. Même ce Dorian qui se croit fort. Il pense au monde qui l'entoure. Non, il est incapable de le peindre ou de le photographier. Tout cela est tellement abstrait. Trop abstrait. Trop inconnu.

    S'il est tellement impossible de lutter contre la nature, c'est parce qu'on se trompe. Oui, voilà l'intime conviction de Doriàn, et ce depuis quelques temps. Ce n'est pas contre l'extérieur qu'il faut faire violence, mais contre soi-même. Contre toutes nos faiblesses. Ne pas se laisser aller. Jamais. Sous ses yeux se dessine un visage familier. Il est seul dans la grande rue, mais il distingue parfaitement les traits de cette personne aimée. Ahuri devant un esprit si précis, il s'installe à la terasse d'un café et sort ses crayons. Il ne dessine jamais de mémoire. Mais aujourd'hui, il y semble forcé. Se battre contre nos propres faiblesses. Bientôt, sur le papier, on devine un visage ravagé, détruit. Il y a une grande colère dans ce portrait, et pourtant les traits sont doux. Etrange faculté de Dorian.. Une perspicacité qui se ressent dans ses dessins. Sur la feuille crayonnée, le visage de Manùeyla. Dont les défauts sont grossis. Ou plutôt, une Manu qui semble avoir pris trente ans d'âge. Ravagée par une maladie que Dorian connait très bien.

        Dorian « Oh non, je ne te laisserai pas agir à ta guise. Je ne sais pas ce que tu veux de moi, mais je sais ce que je peux t'apporter »


    Il grommelle, et paye le café qu'il n'a pas bu. En un instant, il a replié ses affaires. On est samedi, il est une heure. Pas de cours. Et les devoirs, pour une autre fois. A cette heure, il a peut-être une chance de la trouver chez elle. Peut-être. Il doit tenter. La voir, juste la voir. Mais s'il la voit, sera-t-il capable de lui expliquer ce qu'il pense ? Non, sa beauté le détruit. Il masque ses craintes, les violences qu'il voudrait laisser exploser. Ca ne servirait à rien, il le sait. Mais ses arguments ne sont plus rationnels, non. Il veut la voir, simplement. Plus il regarde le portrait qu'il tient toujours en main, plus sa volonté s'affermit.

    Les rues de Greenville se ressemblent toutes, comme deux gouttes d'eau. C'en est désespérant. A quelques rues de là se trouve la maison de son père. Qui ne doit pas y être. Oh non à cette heure, il est plutôt en train de déjeuner avec ses collègues. Peut-être même a-t-il quitté l'Alabama quelques temps. Parfois, Dorian se surprend à regretter ce qu'il a demandé. Plus de contacts, une indépendance totale. Qu'on le prévienne, bien sûr, pour le choses importantes. Mais sinon, qu'on le laisse vivre sa vie. Sa famille le répugne. Comme un concentré de tout ce qu'il exècre dans l'espèce humaine. Et sa famille, elle, est déjà fichue. C'est trop tard. Contrairement à Manùela. Du moins le jeune étudiant le croit ainsi. Des vois à côté de lui le font sortir de ces songes.

      Voix 1 « Tu as vu que le patron de la discothèque avait disparu ? On dit qu'il est mort »
      Voix 2 « De toutes façons, on dit que tout le monde meurt. Moi, j'y crois pas. Nan, impossible. Tout est rationnel »
      Voix 1 « Rationnel ou pas, quand ce sera ton pote qui passera à la casserole, t'auras l'air malin »
      Voix 2 « J't'appellerai ce jou-là, et on se fera une bouffe d'accord ? »


    Quelques éclats de rires fugaces viennent clore la discussion, dont seule l'atmosphère reste aux oreilles du jeune américain. Vagues de morts inexplicables disent les journées.. La forêt ! dit la rumeur. Comme si la forêt était l'explication de tout. Au fond, Doriàn s'en fiche presque autant que ces deux types. Après tout, ce sont les faibles qui sont touchés. Lui, il est fort. Il s'est battu contre lui-même, il tient ses résolutions. Aucune raison qu'il cède à la volonté d'une légende urbaine.. Et si la vague inexplicable l'emporte, il ne sera pas là pour le regretter, alors ! Par contre... Si d'autres crèvent. Il s'en fiche aussi ? Oui, pour la plupart. Au loin, une série d'immeubles. A gauche, le sien. A droite, celui de Manùela. Elle, elle n'a pas le droit de mourir. Pas maintenant. Jamais.

    Sans s'en être rendu compte, il a accéléré l'allure. Et quand il arrive en bas de l'immeuble, quand fébrilement il tape le code, c'est à toute allure qu'il est lancé, enjambant les escaliers quatre à quatre. Enfin l'étage désiré. Il a déjà la main sur la poignée quand il se stoppe. Du calme. Pas d'angoisse. La vie coule, sans s'occuper de nous. L'agitation ne sert à rien, détends toi. De l'autre côté de la porte, il n'y a peut-être personne. Ou peut-être quelqu'un que tu déranges. Du calme. La sonnerie. Dring. Voilà, maintenant tu n'as plus qu'à attendre.
Revenir en haut Aller en bas
Mànùeyla Dewèn
Junkie de la Secte des Poisseuses d' UL
Mànùeyla Dewèn


Nombre de messages : 856
Age : 32
PSEUDONYME : Tatiana
PLAYLIST : Junior Caldera- What You Get
MOOD : Majeure et vaccinée ^^
Date d'inscription : 07/06/2009

{ Catch The Myths }
{ AGE: 20ans
{ AFFINTÉS:

Ne pars pas à la dérive (Ma') Empty
MessageSujet: Re: Ne pars pas à la dérive (Ma')   Ne pars pas à la dérive (Ma') Icon_minitimeMer 29 Juil 2009 - 12:46

Ne pars pas à la dérive (Ma') 090729115132649033 Ne pars pas à la dérive (Ma') 090729115201955127

    L'amour ne commence ni ne finit comme nous le croyons.
    L'amour est une bataille, l'amour est une guerre,
    l'amour grandit.



Il était très difficile pour elle de supporter la scène qu'elle avait sous les yeux,
celle d'un magnifique jeune homme brun au yeux d'un bleu azuré se laissant tranquillement faire draguer par une jeune femme aux cheveux de cendres.
Une stupide bécasse aux implants siliconés et au sourire nias, aux cheveux cramés a force d'être bouclés. Une demoiselle en mini-jupe et avec un débardeur tellement minuscule que ne porter qu'un soutient-gorge n'aurait rien changé à la vu extraordinaire que donnait sa poitrine inhumainement imposante.
Comment pouvait-il la regarder dans les yeux, lui sourire alors qu'il semblait exaspéré par sa présence. Était-il donc un de ces stupides mecs qui ne réfléchit qu'avec son pénis?
Elle n'en savait rien et elle ne voulait pas le découvrir, ce qu'elle savait c'était que ce jeune homme la dévorait des yeux autant qu'elle même le faisait avec lui.
Il ne passait pas une minute sans qu'il jette un coup d'œil vers elle, la belle blonde occupé a envoyer voir ailleurs des gars stupides. Elle qui fixait ses grands yeux bleu sur lui sans la moindre gène, qui ne souriait pourtant pas, se retenant simplement pour ne pas aller faire ravaler ses airs de bimbo à l'autre gourde.
Encore un long regard, un regard qui ne faisait que dévoiler le plaisir qu'il avait à l'observer et en même temps une sorte de rejet. Il passa un bras autour de la taille de la brune et sorti de la salle, précédé par le rire insupportable de la débile.
Mànùeyla suivit du regard la silhouette parfaite et tant désirée, la silhouette de celui qui s'obstinait à rester inaccessible. Celui qui la dévorait des yeux pour la rejeter la minute d'après; car bon nombre de fois déjà elle s'était approché avec l'envie de partager une nuit avec lui.
Mais plus il la rejetait et plus il l'obsédait, le simple désir était devenu une passion et il n'y avait que trop peu de moments ou elle ne pensait pas à cet être intouchable.

Étrange pour cette jeune femme de partir sans demander son reste, de quitter la fête alors qu'elle battait son plein. D'abandonner les seules choses qui rythmaient sa vie à cause d'un mec.
Non elle se voulait forte et indépendante, mais en réalité elle avait ses faiblesses et ce soir sa faiblesse la faisait souffrir. Trou béant dans sa poitrine, elle lâchait prise.
Elle quitta la boite de nuit alors que quelques gars n'avaient pas encore abandonnés l'idée de passer cette nuit dans les même draps que la belle blonde, ils s'accrochaient à ses bras, effleuraient sa nuque et lui murmuraient des paroles qui n'avaient aucun effet sur elle à ses oreilles.
Elle rentrait chez elle, petite silhouette fragile et ondulante qui avançait sous les cordes de pluies qui s'écrasaient sur le béton. Il faisait un temps à ne pas laisser un chien dehors et le peu de vêtements qu'elle portait sur le dos, à savoir une petite robe noir, lui collaient à la peau trempés.
Les rues étaient déserte et après tout il aurait été étrange qu'elles soient animés, il était plus de trois heures du matin et le temps était exécrable; mais enfaite et surtout pour cela: à cause de l'interdiction de sortir de chez soit à cette heure matinale.
Personne ne gêna la belle alors qu'elle traversait les différentes rues qui lui permettraient de retrouver son appartement, elle les arpentait comme une âme en peine.
Son appart, ça faisait presque deux semaines qu'elle n'y avait pas mit les pieds, ses parents le lui louait, mais elle avait déjà une chambre dans sa confrérie.
Elle préférait souvent restait près de l'université, mais ce soir elle avait besoin de rentrer chez elle de retrouver son deux pièces délabré qui empestait la fumée et la poussière.
Elle se retrouva bientôt face à l'immeuble miteux, un immeuble qui n'était évidemment habité que par des drogués, des alcooliques, des prostituées et des dealeurs; un immeuble qui lui convenait parfaitement.
Elle en poussa la porte grinçante, dont un carreau de verre était cassé et entra dans l'endroit qui tombait en ruine.

Dans les escaliers elle dût passer au dessus de plusieurs corps qui trainaient dans les marches, comme de vulgaires jouaient abandonnés, un sourire se dessina sur ses lèvres.
Elle avait presque oublié à quoi ressemblait se paradis pour débris de la société, c'était bon de rentrer chez soit et évidemment elle n'eut pas besoin d'utiliser la clef pour rentrer.
Elle laissait toujours la porte ouverte, pour éviter que les squatteurs la défonce, si ses parents avaient vu le lieu qu'elle avait choisit pour vivre nul doute qu'ils auraient été bouffés par les remords.
Mais il n'avait jamais daigné lui rendre visite et elle n'avait jamais tenter de les persuader de passer, elle écrivait tout au plus une lettre quand ils oubliaient de lui envoyer du fric et ça s'arrêtait la.
Ses aristocrates de parents n'avaient jamais particulièrement apprécié la façon de vivre qu'avait adopté leur si prometteuse fille unique, Mànùeyla.
Le salon n'avait pas franchement changé en deux semaines, une couche de poussière supplémentaire s'était accumulée sur les meubles et une parti de la mousse du canapé jonchait le sol de même que les petite billes en polystyrène de son pouffe.
Un vieil dormait allongé sur la moquette grise qui se déchirait en de nombreux endroits et quelques taches supplémentaires étaient apparues.
Pour elle rien de spécial et même si elle se rendait compte que le fait qu'une fille aussi friqué qu'elle dorme dans un tel endroit était sordide, elle ne semblait pas franchement en avoir quelque chose à faire.
Approchant du corps du clochard elle lui balança un coup de pied dans les côtes.

    Mànùeyla: Dégage d'ici.
    Clochard: Merde, ça fait mal vous savez... Mademoiselle.
    Mànùeyla: Je t'ai dit de te barrer alors fait le.
    Clochard: bien bien pas besoin de vous énerver, je ne suis qu'un vieil homme qui...
    Mànùeyla: Rien à foutre, t'es chez moi et je suis rentré donc tu sors.


Le barbu s'échappa sans demander son reste, en réalité c'était un habitué des lieux et c'était aussi secrètement pour lui qu'elle ne fermait jamais la porte. Ce bonhomme venait squatter dès qu'elle n'était pas présente et il s'était habitué a recevoir un coup de pied lorsqu'elle rentrait.
Elle le traitait peut-être comme un chien, ne lui parlait absolument pas correctement, mais au final elle avait apprit a aimer ce petit monsieur qui ne demandait jamais rien de plus que de pouvoir dormir par terre au chaud.
Elle ouvrit les volets laissant la faible lueur de la lune entrer dans la pièce grise,
s'asseyant sur le rebord de la fenêtre elle fixa le ciel songeuse, attrapant machinalement un joint abandonné dans le cendrier elle le ralluma et aspira une volute de fumée.
Le goût et l'odeur la réconfortant quelque peu elle ramena ses genoux sous son menton et décida de passer la nuit assise ici après avoir abandonné sa robe trempée sur le sol.
Elle était bercée par les éclats de voix qui s'élevait un peu partout dans l'immeuble, les disputes, les coups, les couples qui baisaient, les jeunes qui faisaient la fête, c'était une mélodie qu'elle connaissait très bien et qui lui était si familière qu'elle avait fini par être réconfortante.
Elle s'abandonna à la fatigue avec pour seule image celle de Heath entrain de se taper la brune à gros nichons.

On sonnait à la porte, elle ouvrit les yeux avec difficulté, recrachant le mégot qui était toujours coincé à l'angle de ses lèvres.
Le soleil était caché par les nuages et la pluie tombait toujours, mais il faisait jour.
Elle s'était donc endormi finalement, cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas dormi aussi longtemps à en croire l'horloge, bien qu'elle avait déjà un torticolis le sommeil avait été bénéfique dans l'ensemble.
Elle se demanda alors qui était l'imbécile qui gardait le doigt appuyé sur la sonnette depuis deux minutes, la porte était ouverte il fallait simplement la pousser.
Exaspérée elle attrapa un nouveau joint qu'elle alluma, le petit déjeuné.
Elle se dirigea vers un tas de fringues qui trainait près du lit et entreprit de s'habiller un peu.
Enfilant un T shirt blanc qui la faisait particulièrement rire puisqu'il y avait inscrit dessus «Save the futur», un T shirt évidemment trop grand puisqu'il avait appartenu à un des mes qu'elle avait ramené un soir chez elle, se contenta de mettre une petite culotte en dentelle noir en dessous.
Après tout elle n'était pas pudique pour un sous, qui l'aurait été avec son corps d'ailleurs? Et puis elle était tout de même chez elle. Tirant une latte elle cria finalement pour répondre à la sonnette qui s'évertuait à hurler furieusement.

    Mànùeyla: J'suis pas sourde bordel! C'est ouvert.
Revenir en haut Aller en bas
 
Ne pars pas à la dérive (Ma')
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
URBAN . LEGEND :: " GAME OVER ; :: » Cimetiere-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser